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Histoire de l'Iran: l'empire séfévide (1501 - 1779) 

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Bonne année à tous!
Je vous propose de démarrer l'année 2024 avec l'Histoire de l'empire séfévide en Iran. Fondé par des Turcs, il adopte rapidement la culture persane et atteint son apogée sous le règne d'Abbas Ier. La dynastie finit par s'éteindre sous l'action énergique de Nadir Shah.
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1 янв 2024

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Комментарии : 79   
@offoff4345
@offoff4345 4 месяца назад
Bonne anneeeeeee tu m’as manqué…. Merciiii pour la vidéo 🥰🥰🥰🥰
@Darwinawards-fin-2024
@Darwinawards-fin-2024 4 месяца назад
Ce qui est intéressant, c'est qu'on retrouve les mêmes luttent géopolitiques aujourd'hui. Notamment avec le projet Panturque d'Ankara, les événements en Arménie 2020-2022, les barrages hydrauliques turcs qui contrôlent le fleuve d'Euphrate et le Tigre. Permettant d'Ankara de mettre la pression aux syriens et irakiens. Tantôt l'Iran qui depuis 2018 récupère les territoires Est de l'Irak via les victoires des milices chiites face à DAESH, et essayés de se prolonger jusqu'en syrie mais freiné par les US, Israël, 🇫🇷 qui soutiennent les indépendantistes kurdes. L'Iran qui soutient les arméniens voyant la menace turc sunnite. Les Talibans sunnites qui ont récemment provoqués des incidents à la frontière Irano-afghane. La branche géopolitique qu'on nomme "le réalisme des relations internationals", celle-ci est la seule explication sur ce qui se passe en ce moment. Il suffit d'appréhender l'histoire de la naissance des peuples, des cultures ethniques et la gestion de l'environnement pour comprendre le monde. Les nations changent mais le terreau des ethnies qui contrôlent ces territoires restent et font répétés les conflits.
@idrissh3359
@idrissh3359 4 месяца назад
Prokcci..😊
@ruyfernandez
@ruyfernandez 4 месяца назад
On peut dire que le désert iranien Séfévide. 😅
@charlesdelajungle9473
@charlesdelajungle9473 4 месяца назад
Elle est excellente, merci.
@monceftrirat5216
@monceftrirat5216 4 месяца назад
Nul 😂😂
@hedimaksoud6949
@hedimaksoud6949 4 месяца назад
Excellent
@assiatameite2261
@assiatameite2261 4 месяца назад
J'ai pas compris ta blague
@ruyfernandez
@ruyfernandez 4 месяца назад
@@assiatameite2261 "Séfévide" sonne comme "s'est fait vide".
@kiavdos124
@kiavdos124 4 месяца назад
Toutes les dynasties turques qui avaient colonisé l'Asie centrale, le plateau iranien jusqu'à l'Anatolie byzantine, toutes ont utilisé la langue perse et la culture iranienne durant leurs domination, puisque les Turcs à l'origine comme les Mongols sont des nomades, ils avaient pas de civilisation et culture proprement turque . Ils étaient bon pour faire la guerre et envahie les territoires des autres peuples, mais pas pour crée une civilisation propre à eux, c'est pour cette raison qu'on a vu que chaque fois les Turcs s'assimilaient au peuple dominés, les Turcs les Saljokides , les Turcs Safavides et les Turcs de l'Empire Mongole ils utilisaient la langue perse . Et même les Ottomans ils utilisaient le persan et l'arabe .
@xenotypos
@xenotypos 4 месяца назад
Les Ottomans se consideraient aussi comme les successeurs de Rome, tout comme l'état précurseur des Ottomans, le sultanat de Rum (=Rome).
@assiatameite2261
@assiatameite2261 4 месяца назад
Ils ont eu de la chance les Arméniens pour avoir gardé leur culture et leur religion face au Perse et aux Ottomans
@kiavdos124
@kiavdos124 4 месяца назад
De quelle chance parlez vous ? les Arméniens était exterminés définitivement en Anatolie, de la terre de leurs ancêtres . Les seules Arminiens qui restent sont ceux qui vivent au Caucase, protégés par les Russes, avec qui ils partagent la religion .@@assiatameite2261
@kikyai109
@kikyai109 4 месяца назад
Bonne année !
@etiennecahurel4584
@etiennecahurel4584 4 месяца назад
Merci et bonne année 2024 !
@yusufdemirci6156
@yusufdemirci6156 4 месяца назад
Super vidéo !
@moigrm9141
@moigrm9141 4 месяца назад
merci et meilleurs voeux pour 2024
@flyingbird4219
@flyingbird4219 4 месяца назад
Damned! C'est un sacré panier de crabes 😮 J'ignorais que les Anglais traînaient déjà dans le coin alors que ça ne sentait pas encore le pétrole... Je m'en vais me renseigner plus amplement sur cet intriguant mister Shirley... Merci 😊
@viviviontheway
@viviviontheway 4 месяца назад
Cest génial car c'est des histoires dont on parle peu. Merci
@theheroickhan
@theheroickhan 4 месяца назад
À propos de l'origine des Séfévides : "La nation iranienne était née: disons qu'il y avait un royaume unifié, indépendant, regroupant à l'exception du Khwarezm et de la Sogdiane - la plus grande partie des terres qui depuis un millénaire étaient ou avaient été iraniennes. Un royaume qui certes se rétrécira au cours des siècles à venir, notamment par la sécession de l'Afghanistan, mais dont l'Iran contemporain peut se dire à juste titre l'héritier. Ce n'était pourtant pas, contrairement à ce que l'on a trop longtemps affirmé, un État national, rassemblant des hommes de même race, de même idiome, désireux de vivre ensemble. Ce n'étaient pas des Iraniens qui l'avaient fondé, qui le dirigeaient, mais des Turcs, et pendant longtemps encore ces derniers en seront les maîtres. Même si, par hasard, comme on veut le dire aujourd'hui sans arguments convaincants, Chah Ismail était kurde, il était suffisamment turquisé pour paraître turc. Maints traits de son caractère, maints de ses agissernents étaient ceux des hommes de la steppe d'Asie centrale. C'est en turc, alors qu'il parlait et écrivait aussi l'arabe et le persan, qu'il composa l'essentiel de son œuvre littéraire, une œuvre au reste nullement négligeable, qui fait de lui, sous le pseudonyme de Hataï, un grand poète. C'est au milieu de Kizil Bach turcophones qu'il vécut, à ceux d'entre eux qui étaient géographiquement éloignés de lui qu'il fit porter ses poésies comme autant de messages de propagande, et ce sont sept tribus relevant d'eux, dont on connaît les noms et parfois un peu l'histoire, qui constituèrent l'essentiel de ses forces armées. Bien plus tard encore, ceux que l'on nom mait les Chah Seven, « qui aiment le Roi», c'est-à-dire Ali tenaient toujours leur place au festin. Don Juan de Perse, à la fin du xv siècle, donnera la liste de trente-deux de leurs tribus ou familles qui auront alors en main la majeure partie des postes civils et militaires. On comprend dans ces conditions que Vladimir Minorsky ait pu voir dans le règne des Séfévides la troisième phase de la domination türkmène en Perse. Malgré l'autorité acquise par les Turcs, qu'on cherchera d'ailleurs à limiter, il se forma néanmoins petit à petit une nation ou quelque chose qui y ressemble d'assez près, et ce fut un des traits de génie du fondateur de la dynastie et de ses successeurs d'être arrivés à faire vivre ensemble, malgré d'inévitables crises, des hommes qui jusqu'alors avaient relevé le plus souvent de diverses autorités, qui s'étaient combattus, qui ne parlaient pas le même dialecte ou la même langue, qui ne pratiquaient pas tous initialement la même religion, qui n'étaient pas au même stade de développement, qui menaient une vie entièrement différente selon qu'ils étaient citadins, paysans ou nomades." - Histoire de l'Iran et des Iraniens des origines à nos jours de J.-P. Roux
@LillianTes
@LillianTes 4 месяца назад
Eh je me disais, à terme ça serait gavé cool de faire une playlist par pays/civilisation. Ou genre toutes les vidéos qui traitent par exemple de l'histoire de la France, dans les différentes playlists, sont mises à la suite. Mais pour la France, la Russie, l'Inde, la Chine, etc...
@Jeremie-BiringasDOleksandri-No
@Jeremie-BiringasDOleksandri-No 4 месяца назад
Euh juste, vous êtes où les Arméniens ? 😁 je vois les Azéris dans la vidéo, mais pas les Hayks ? 😁😁😁
@idrissh3359
@idrissh3359 4 месяца назад
🏌🏾.
@theheroickhan
@theheroickhan 4 месяца назад
Bonne vidéo, je salut vôtre travail, mais je trouve que parler de 2 siècles et demi d'histoire en 6 minutes n'est pas suffisant. L'Iran à vu nombres de Turco-Mongols contrôler son territoire, la première dynastie qui à envahie et s'est installée en Iran est celle des Seldjoukides. Depuis, la plupart de dynastie qui ont régner sur cette région étaient Turques. La Dynastie Séfévide ne fait pas exception, malgré que cette dernière soit iranisée, la langue de la cours et de l'armée Séfévide était le Turc. Le pouvoir militaire et politique en Perse était généralement entre les mains des Turcs de souche, tandis que les Perses de souche, appelés Tadjiks, dominaient dans les domaines de l'administration et de la culture. Il est important de souligner que la barrière entre les Turcs et les Tadjiks pourrait être franchie. Au fil du temps, de nombreux Turcs ont servi comme bureaucrates tandis qu'un certain nombre de Tadjiks ont occupé des postes militaires. Les Séfévides vont êtres les précurseurs de la modernisation en Iran. Ils seront puissants jusqu'au point où, l'empire Ottoman, l'empire Séfévide et l'empire Moghol seront surnommé les empire de la poudres à canon. À propos de l'armée Séfévide : 1. Sous Shah Esmāʿīl et Ṭahmāsp (1501-76) . Après avoir quitté son refuge à Lāhīǰān, Shah Esmāʿīl, directeur spirituel de l'ordre safavide et fondateur de l'État safavide, recruta des adeptes en route (déjà 450 à Rašt ( Afżal al-tawārīḵ 1,60b) et 1 500 à Ṭārom ( Ahṣan al- tawārīḵ p. 41) atteignit les pâturages d'Arzenǰān au cours de l'été 906/1500. C'est précisément ici que 7 000 adhérents, principalement des membres de tribus turkmènes des provinces d'Anatolie et de Syrie, se rassemblèrent autour de leur moršed-e kāmel (roi). les prédécesseurs avaient également formé des troupes de leurs partisans, il est certain que le prototype des forces militaires de l'État safavide fut formé à ce moment précis, car les partisans de l'ordre safavide avaient été dispersés après la défaite de Solṭān ʿAlī, le frère d'Esmāʿīl, en 899/1494. Cette armée présentait plusieurs caractéristiques tribales typiques : (1) L’armée était composée d’unités tribales, dont la majorité étaient des Turkmènes, le reste étant des Kurdes et des Čaḡatāy. Au fur et à mesure de la conquête, les chefs de ces unités se verront attribuer une ville, voire une province, comme une sorte de fief. On peut ainsi considérer cette armée comme une confédération tribale, à l’image des dynasties turkmènes du XVe siècle. Les armes des cavaliers qui formaient les principaux bataillons étaient traditionnellement des sabres, des lances, des arcs et des flèches ( šamšīr , neyza , tīrokamān ). (2) L'armée comprenait, en théorie, un centre et deux ailes, la gauche et la droite. Pour la bataille, une avance et une force de réserve seraient occasionnellement affectées. Le shah et sa suite non tribale occuperaient toujours le centre. Chacune des tribus composant une confédération aurait une position déterminée dans l'une des deux ailes non seulement lors des campagnes militaires et sur les champs de bataille mais aussi lors des occasions publiques telles que les assemblées officielles, les banquets royaux, etc. Le monde nomade mongol a survécu (Della Valle, pp. 350-51 ; Haneda, Le système , pp. 36-47). (3) Le shah disposait d'une garde du corps royale composée de qūṛčī s (« archers » mongols) dont l'origine remonte à la période mongole. Les qūṛčī étaient, en théorie, recrutés parmi les principales tribus gezelbāš et recevaient leur solde directement du trésor royal. Ce corps était particulièrement important pendant la période safavide, étant donné qu'il était le seul corps personnel des shahs. À la tête de chaque groupe de qūṛčī , originaires tous de la même tribu, se trouvait un yūz-bāšī (centurion). Le qūṛčī-bāšī commandait toute la force . L'effectif effectif de ce corps était d'environ 3 000 hommes sous Esmāʿīl et 5 000 sous Ṭahmāsp (Haneda, L'évolution , pp. 41-50). (4) Il existait plusieurs autres offices traditionnellement trouvés dans la steppe turco-mongole tels que tūvāčī , amīr-e šekār , etc. En ce qui concerne la taille réelle de l'armée sous Esmāʿīl, on trouve plusieurs chiffres différents allant de 7 000 lors de la bataille contre les Šervānšāh en 1500 à 40 000 selon la description par Mīrzā Ḥaydar de la bataille entre Esmāʿīl et Šeybānī Khan ouzbek en 916/1510 ( Tārīḵ -e Rašīdī , traduction anglaise de N. Elias et E. D Ross, Londres, 1895, p. 234). Deux ans après la bataille de Čālderān, l'armée entière du shah ne comptait probablement pas plus de 18 000 hommes, dont seulement 10 000 étaient réellement prêts au combat, selon un rapport rédigé le 20 Jomādā II 922/21 juillet 1516 d'un déserteur safavide. aux Ottomans (Bacqué-Grammont, Ottomans et Safavides , pp. 204-08). Les trois titres d'honneur de l'aristocratie militaire étaient khan (le rang le plus élevé), sultan (le deuxième plus élevé) et beg (le troisième). Le nombre de ceux qui détenaient le titre de « khan » était assez faible au début mais semble avoir augmenté avec le temps. Il est vrai qu’au cours de la conquête de l’Iran, divers éléments non tribaux (iraniens par exemple) rejoignirent l’armée safavide. Mais sa structure fondamentale ne changea qu’au début du règne de Shah ʿAbbās I (1587-1629). Il existe un bon exemple qui le prouve, une revue militaire à Besṭām au cours de l'été 936/1530 de la quasi-totalité de l'armée de Shah Ṭahmāsp ( Ḵolāṣat al-tawārīḵ , pp. 198-204). A cette occasion, les tribus marchaient devant le shah, les unes après les autres. Sur un total de 105 800 hommes, chiffre certainement exagéré (il inclut également des non-combattants tels que des érudits religieux et des fonctionnaires civils), 84 900 appartenaient à des tribus. Il est certain que les troupes issues des tribus ont toujours constitué et de loin la plus grande partie de l'armée safavide. Il faut signaler cependant un aspect nouveau dans l'armée de Ṭahmāsp qui émerge au cours de cette même revue et c'est l'apparition de nombreux types d'artillerie ( tūp , farangī , bādlīǰ et żarbzan ) ainsi que de trois ou quatre mille arquebusiers ( tofanġčīān ). Compte tenu de la jeunesse du shah (16 ans) et de la situation politique confuse de cette époque, ce corps moderne armé d'armes à feu est sans doute un héritage de Shah Esmāʿīl qui avait commencé à cultiver un véritable corps d'artilleurs et d'arquebusiers en 1516, après la débâcle de Čālderān (Bacqué-Grammont, Ottomans et Safavides , p. 193). Il est possible de considérer ce corps, équipé d'armes à feu, comme l'embryon du corps plus important et systématique organisé plus tard par Shah ʿAbbās Ier, le corps tofanġčī et le corps tūpčī . 2. Shah ʿAbbās et ses réformes militaires . Personne n’a clairement indiqué les deux aspects des mesures militaires adoptées par Shah ʿAbbās. D’une part, du point de vue de la politique intérieure, ils visaient à réduire l’ élément qezelbāš qui avait joué un rôle prédominant dans tous les aspects de la politique safavide ; d'autre part, du point de vue de la politique étrangère, ils visaient à créer un corps doté d'armes modernes afin d'affronter les redoutables forces ottomanes. Le renforcement des qūṛčī s (la garde du corps royale) et la création d'un corps de ḡolām s appartiennent à la première, tandis que l'organisation du corps des tūpčī s et des tofanġčī s faisait partie de la seconde catégorie. a) Renforcer le corps des qūṛčīs. La description classique de Minorsky de l'armée safavide après Shah ʿAbbās est basée principalement sur des sources européennes et ne reflète pas toujours la réalité de l'armée de l'époque ; Plus important encore, Minorsky a confondu qūṛčī avec qezelbāš . En effet, alors que le terme qūṛčī désigne la garde du corps royale, qezelbāš désigne les éléments tribaux en général qui avaient soutenu le pouvoir royal lors de la fondation de l’État. Le nombre de qūṛčī (10 000 à 15 000) a au moins doublé sous Shah ʿAbbās. En conséquence, l’importance du statut social et de la fonction du qūṛčī-bāšī augmenta également. Le shah récompensait les qūṛčī , qui lui restaient fidèles avant et juste après son accession au trône. De plus, il plaça plusieurs d'entre eux à d'autres postes importants tels que gouverneurs des grandes provinces, īšīkāqāsī-bāšī , etc. Cela entraîna la détérioration du pouvoir des émirs qezelbāš , qui avaient le monopole des hautes fonctions de l'État. Bien que les qūṛčī aient été recrutés parmi les tribus qezelbāš et aient constitué en ce sens un élément indispensable de la confédération tribale qui caractérisait la société safavide dans la période précédant le règne de Shah ʿAbbās, il ne faut pas confondre ce corps régulier avec les qūṛčī s , le éléments tribaux dans leur ensemble. En favorisant l'un des éléments de la société tribale, le shah entendait réduire l'influence de l'ensemble. À la fin du règne de Shah ʿAbbās, le qūṛčī-bāšī était l'émir le plus puissant de tous les dirigeants de l'État. - Encyclopædia Iranica, ARMY iii. Safavid Period de M. Haneda Je n'ai pas la place d'écrire tout l'article, je vous invite à le lire par vous-même. À propos de Nader Chah, fondateur de l'empire Afcharide, dans les commentaires ---->
@theheroickhan
@theheroickhan 4 месяца назад
À propos de Nader Chah, fondateur de l'empire Afcharide : "Né en novembre 1688 dans une humble famille de pasteurs, alors dans son camp d'hiver à Darra Gaz dans les montagnes au nord de Mashad, Nāder appartenait à un groupe de la branche Qirqlu des Turkmènes Afšār . À partir du XVIe siècle, les Safavides avaient installé des groupes d'Afšārs dans le nord du Khorasan pour défendre Mashad contre les incursions ouzbeks." "Le premier événement politique international majeur qui affecta directement la carrière de Nāder fut l'invasion afghane de l'Iran à l'été 1719 qui aboutit à la prise d'Ispahan et à la destitution de Shah Solṭān Ḥosayn, le dernier monarque safavide, à l'automne 1722. d’Ispahan, des prétendants safavides ont émergé partout en Iran. L'un était Ṭahmāsb, le fils de Solṭān Ḥosayn, qui s'est enfui à Qazvin, où il a été proclamé Shah Ṭahmāsb II. Il dirigea un mouvement de résistance contre les Afghans dans les années 1720. Les Russes et les Ottomans considérèrent la conquête afghane comme leur propre opportunité d'acquérir des territoires en Iran. Ils envahirent et occupèrent donc tous deux des terres en 1723. L'année suivante, ils signèrent un traité dans lequel ils reconnaissaient mutuellement leurs gains territoriaux et acceptaient de soutenir la restauration de règne safavide." "Au milieu des années 1720, Nāder joua un rôle important dans la défaite de Malek Maḥmud Sistāni, l'un des principaux seigneurs de guerre de cette région, qui s'était imposé comme le descendant de la dynastie saffaride des IXe et Xe siècles. Nāder fut son allié pendant un certain temps mais se retourna bientôt contre lui. Son rôle dans la répression de cet usurpateur l'a amené à l'attention de Ṭahmāsb. Ṭahmāsb l'a choisi comme son principal commandant militaire pour remplacer Fatḥ ʿAli Khan Qajar (décédé en 1726), dont les descendants (les fondateurs de la dynastie Qajar) accusèrent Nāder du meurtre de leur ancêtre." "L'accent mis par Nāder sur l'ascendance turkmène commune visait également à établir un cadre politique large qui pourrait le lier, plus étroitement que ses prédécesseurs safavides, aux Ottomans et aux Moghols. En décrivant le couronnement de Nāder, Astarābādi a qualifié l'assemblée de la steppe de Moḡān de quriltāy , évoquant la pratique des conclaves moghols et timurides qui se réunissaient périodiquement pour sélectionner de nouveaux khans. Dans divers documents officiels, Nāder a rappelé comment lui, les Ottomans, les Ouzbeks et les Moghols partageaient un héritage turkmène commun. Pour lui, ce concept ressemblait, dans ses grandes lignes, aux mythes d'origine des dynasties turkmènes anatoliennes du XVe siècle. Cependant, puisqu'il s'adressait également à l'empereur moghol en le qualifiant de dirigeant « turkmène », Nāder étendit implicitement le mot « turkmène » pour désigner non seulement la progéniture des vingt-quatre tribus Ḡozz, mais également les descendants de Timur." "Toutes ces réformes peuvent être considérées comme des tentatives visant à remédier aux faiblesses apparues à la fin de l’ère safavide, mais aucune n’a résolu les problèmes liés aux tendances plus larges de l’économie mondiale. L’Iran a souffert d’une hausse rapide de la popularité de la soie indienne en Europe au cours des dernières décennies du règne safavide, un changement qui a considérablement réduit les revenus étrangers de l’Iran et a indirectement contribué à la fuite des lingots des trésors de l’État perse (Matthee, pp. 13, 67-68, 203-06, 212-218). Cette crise, à son tour, a exercé une pression accrue sur les provinces pour qu’elles produisent des recettes fiscales, ce qui a conduit les gouverneurs provinciaux à prendre des mesures d’oppression et a alimenté la révolte afghane qui avait conduit à l’effondrement des Safavides." "Après son accession au trône, la principale tâche militaire de Nāder était la défaite ultime des forces afghanes restantes qui avaient mis fin au règne safavide. Après avoir assiégé Qandahar pendant près d'un an, Nāder la détruisit en 1738, la dernière redoute des Ḡilzi, dirigés par Shah Ḥosayn Solṭān, le frère de Shah Maḥmud, qui avait été le premier Ḡilzay à gouverner la Perse (1722-1725). ). Sur le site de son camp, Nāder construisit une nouvelle ville, Nāderābād, dans laquelle il transféra la population de Qandahar et les Afghans Abdāli." "La destruction de Qandahar acheva la reconquête du territoire perdu depuis le règne de Shah Solṭān Ḥosayn. La carrière de Nāder entre alors dans une nouvelle phase : l'invasion de territoires étrangers pour poursuivre les rêves d'un empire mondial qui pourrait ressembler aux domaines de Chinghis Khan (mort en 1227, voir ČENGIZ ) et de Timur. Après la chute de Qandahar, de nombreux Afghans rejoignirent son armée. Sa poursuite des Afghans qui avaient fui à travers la frontière moghole s'est transformée en une invasion de l'Inde lorsque Nāder a accusé les Moghols de leur fournir abri et aide. Nāder avait nommé Reżā-qoli comme son adjoint en Iran. Pendant que son père était absent, Reżā-qoli craignait une révolte pro-safavide et fit exécuter par Moḥammad Ḥasan (le chef des Qajars entre 1726 et 1759) Ṭahmāsb et ses fils." "Après une offensive réussie qui aboutit à la défaite finale des forces mogholes à la bataille de Karnāl près de Delhi en février 1739, Nāder fit de l'empereur moghol Moḥammad Šāh (r. 1719-48) son vassal et le déposa d'une grande partie de son pouvoir. des richesses fabuleuses, dont le trône du paon et le diamant Koh-i-Noor. Lorsque la rumeur se répandit selon laquelle Nāder avait été assassiné, les Indiens attaquèrent et tuèrent ses troupes. En représailles, Nāder donna à ses soldats la permission de piller Delhi et de massacrer ses habitants. Le traité de paix restitua le contrôle de l'Inde à Moḥammad Šāh sous la suzeraineté lointaine de Nāder ; il proclamait la légitimité de Moḥammad Šāh, citant la lignée turkmène qu'il partageait avec Nāder (Astarābādi, p. 327). Nāder a organisé une cérémonie au cours de laquelle il a remis la couronne sur la tête de Moḥammad Shah. Pour souligner davantage le statut subordonné de Moḥammad Šāh, il prit le titre de šāhānšāh. Pour renforcer davantage ses liens avec les Moghols, Nāder épousa son fils Nasr-Allāh avec une arrière-petite-fille de l'empereur moghol Awrangzēb (r. 1658-1707). Ses chroniqueurs présentent sa victoire sur Moḥammad Šāh comme un autre signe de sa similitude avec Timur. Le Shah lui-même était tellement obsédé par l’idée d’imiter Timur qu’il s’installa pendant un certain temps à Mashad (Lockhart, pp. 188-89, note 4)." "Après les campagnes en Inde et au Turkestan, notamment avec l'acquisition du trésor moghol, Nāder se retrouve soudain riche. Il a publié un décret supprimant tous les impôts en Iran pendant trois ans et a décidé de poursuivre plusieurs projets, comme la création d'une nouvelle marine. Nāder avait envoyé ses commandants navals à plusieurs reprises dans des expéditions dans le golfe Persique, en particulier à Oman, mais ces missions échouèrent, en partie parce qu'il était difficile de sécuriser des navires de bonne qualité et en nombre suffisant. Au cours de l'été 1741, Nāder commença à construire des navires à Bušehr, faisant en sorte que le bois y soit transporté depuis Māzāndarān, moyennant de grandes difficultés et de grands frais. Le projet n'était pas achevé, mais en 1745, il avait rassemblé une flotte d'une trentaine de navires achetés en Inde (Lockhart, p. 221, n. 3)." "En juin 1747, une cabale d'officiers Afšār et Qajar réussit à tuer Nāder. La lutte pour la succession a plongé la Perse dans la guerre civile pendant les cinq années suivantes. Deux mois avant l'assassinat, le neveu de Nāder, ʿAli-qoli, fils de son frère Ebrāhim (décédé en 1738), s'était révolté et, en juillet, il suivit son oncle sur le trône sous le nom de ʿĀdel Shah (r. 1747-48). Le petit-fils de Nāder, Šāhroḵ, bien qu'aveuglé après une précédente tentative de coup d'État, obtint finalement le trône du Khorasan en 1748 en tant que vassal de l'Afghan Aḥmad Shah Dorrāni (r. 1747-73). Cet ancien député de Nāder a fondé la dynastie Dorrāni et est considéré comme le premier dirigeant d'un État afghan indépendant. Šāhroḵ régna pendant près de cinquante ans jusqu'en 1795, date à laquelle Āqā Moḥammad Khan Qajar (r. 1779-97) le déposa, marquant la fin du règne des Afsharides en Iran." - Encyclopædia Iranica, Nāder Shah de E. Tucker. Ps: À propos de Nader Chah, je n'ai pas tout écrit de l'article, il est beaucoup trop long pour tenir dans un commentaire, ducoup je vous invite à le lire par vous même.
@kiavdos124
@kiavdos124 4 месяца назад
Toutes les dynasties turques qui avaient colonisé l'Asie centrale, le plateau iranien jusqu'à l'Anatolie byzantine, toutes ont utilisé la langue perse et la culture iranienne durant leurs domination, puisque les Turcs à l'origine comme les Mongols sont des nomades, ils avaient pas de civilisation et culture proprement turque . Ils étaient bon pour faire la guerre et envahie les territoires des autres peuples, mais pas pour crée une civilisation propre à eux, c'est pour cette raison qu'on a vu que chaque fois les Turcs s'assimilaient au peuple dominés, les Turcs les Saljokides , les Turcs Safavides et les Turcs de l'Empire Mongole ils utilisaient la langue perse . Et même les Ottomans ils utilisaient le persan et l'arabe .
@theheroickhan
@theheroickhan 4 месяца назад
​​​​​@@kiavdos124Il y'a du vrai comme du faux. Les grandes civilisations sédentaire (Iran,Chine,Inde,etc) exercent un poids, ou sont une sorte de point de gravité civilisationelle et influence les autres. Mais cela ne fait pas tout, il y'a beaucoup d'éléments dans la culture Persane qui découle de la culture Turco-Mongol. Les élites Turques ont fait évoluer la culture avec le mixage, si Cyrus voyait l'Iran Séfévide, il y'a peu de chance qu'il dirait que c'est sa culture. Quand ont regarde les différentes culture Turciques, ont constate des ressemblances, des emprunts, mais aussi beaucoup d'éléments uniques. Si on part de votre principe, il n'a jamais eu de civilisation Arabe, vu que la majeure partie de la civilisation Arabe est du fait de non-Arabe ou Arabisé. C'est comme dire qu'il n'y a pas de culture et civilisation Romaine vu qu'ils ont pris la plupart des éléments chez les Grecs et qu'ils avaient tendance à parler Grec.
@kiavdos124
@kiavdos124 4 месяца назад
@@theheroickhan Je suis d'accord pour dire que la civilisation arabe n'a jamais étaient arabe aux sens que ce n'est pas les Arabes ( peuple nomade du désert de la péninsule arabique) qui étaient derrière mais tous les peuples du moyen orient islamisés et arabisés qui l'ont crée ( Assyriens, Perses, Kurdes, Juifs, Egyptiens ..) mais la langue arabe était l'éliment unificateur, pour des raisons religieuse Par contre les Romains même s'ils ont adopté beaucoup d'éliment de la civilisation grec présidente, ils ont apporté un ajout tangible, car ici c'est les Romains qui ont créé la civilisation romaine , ils avaient leur propre culture qui différait de la culture grecque ; 1-ils avaient leurs langue latine très développé qui était la langue officielle de l'Empire (même si du coté orientale elle était en concurrence avec le grec) 2- ils avaient une religion différente . 3- des lois régissant l'empire que les Grecs n'avaient pas et 4- un style urbain qui leur était propre à eux . Par conséquent, votre complaisant avec les Romains est très loin de la situation turque .
@theheroickhan
@theheroickhan 4 месяца назад
@@kiavdos124Il est vrai que les Turco-Mongols étaient très peu dans le monde culturel : Sogdiens chez les GökTürk et les Ouïghours. Chinois chez les Dynastie Turciques en Chine. Arméniens et Grecs chez les Ottomans. Perses et Chinois chez les Mongols. Indiens chez les Moghols. Perses chez les Séfévides, Afcharide etc... Mais on n'e peux pas nié le rôle des Turcs dans la culture, l'Iran serait-il ce qu'il est aujourd'hui sans les Dynastie Turque qui l'on maintenu unifiés durant des siècles, permanent ainsi le progrès culturel ? Que pensez-vous de mes deux premiers commentaires ? Enfin j'ai surtout copié collé des articles, mais le contenu en soit ?
@Nheilh
@Nheilh 4 месяца назад
L ' Iran est en marge de l ' Histoire . . .
@CanAlicanan
@CanAlicanan 4 месяца назад
Le fondateur de l'empire sefevide qui était le shah Ismaïl était kurde.
@kilic958
@kilic958 4 месяца назад
Shah İsmail est Turc
@CanAlicanan
@CanAlicanan 4 месяца назад
@@kilic958 sen once git araştir... Bir ara Selahattin eyyub, hittitleri, luvileri, Cizirî....hepsini Turk etiniz. Rezil rusva oluyorsun. 1. Sefevi kelimedir kurd bir kelimedir 2. Sah ismailim sefevi erdebeli buyuk dedesi sunni bir kurd tarikatin şeyhdi. 3. Istanbul kutuphanesinde bulunan soyagaci, şah Ismail kurd oldugunu yaziyor....sah tarafinda yazilmiş. 4. Acem, avrupa,Ermeni,gurcu ...kurd oldugunu yaziyor. ... 5. Bence sen gidip arastirma yapmamişsin, kitan okumamişsin...sen youtube ve internet araştir,....
@ami443
@ami443 4 месяца назад
Ismaïl Ier était turc. Il faut apprendre correctement l'Histoire svp.
@CanAlicanan
@CanAlicanan 4 месяца назад
@@ami443 c est ça. Shah Ismaïl était kurde. Prouvez-moi qu'il est turc?
@CanAlicanan
@CanAlicanan 4 месяца назад
@@ami443 DR Ahmet şimsirgil le plus grand spécialiste de l'empire ottoman affirme aussi que shah est kurde et non turc. C est la politique officielle qui veut turquiser tout. Une période saladin, ciziri,Rüstem Zal, luvi, hittit....etaaient tous turcs. Cahil adam kendini gelistir.
@jardozouille1677
@jardozouille1677 4 месяца назад
Bonne année !
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