Bonjour, très intéressant. Personnellement j porteuse d une maladie incurable je prends le contre pied et découvre des ressources insoupçonnées pour goûter à la liberté... Le stoïcisme et le conatus de Spinoza sont une puissante inspiration. Merci à vous et très belle journée 🎉
J'aime beaucoup cette image, l'énergie du bourgeon... Je crois que nous devons tous retrouver la joie et le potentiel que nous avions dans l'enfance 🎉 Au plaisir de vous écouter. Sylvie Forestier 🦋
Milles Mercis Fabrice de nous offrir un nouveau regard sur nos pensées, nos croyances, nos ressentis, nos émotions... Quel soulagement d'entendre vos paroles qui font échos à nos ressentis profonds ! Une ouverture pleine de lumière apparaît devant nous. J'ai le sentiment d'avoir enfin le ''droit'' de vivre à partir de ce qui est en moi ! Je trouve difficile de trouver la ''bonne écoute'' entre nos ressentis et nos croyances, afin d'être dans le respect du vivant, en nous, et en l'autre, et éviter de blesser et de faire souffrir les êtres. Merci 🕊
Merci, Fabrice, de nous ramener à l’essentiel face aux addictions et à l’épreuve de la maladie, à savoir le vivant en nous, la tendresse, l’amour versus le contrôle par la volonté. Merci pour l’exemple des baba’o’rhum 😂 et tant de pépites encore pour nous permettre de nous aimer - et aimer les autres - tels que nous sommes avec nos particularités. Et de rappeler que tout cela n’est pas facile mais que c’est possible en nous dégageant de nos conditionnements mentaux pour que cœur et esprit s’allient et nous permettent d’être créatifs quelque soient les circonstances. Mais que si on n’y arrive pas tout de suite, de faire le pas de côté et se considérer avec tendresse quand même à la place de se juger parce que pour le mental par essence peureux c’est pas facile de changer…Merci pour toutes ces Dialogues si nourrissants 😋 et je me permets de vous embrasser aussi 🤗❤
Bonjour Fabrice, merci pour cette approche philosophique de la maladie. Cela manque dans les sphères classiques 😉 Dans ma pratique thérapeutique d’archéologue du sens, je constate que la volonté est directement liée à la motivation. Et la motivation puissante n’a d’existence que si elle a du sens. Vous parlez plusieurs fois de l’énergie et en effet, le changement vers la guérison n’est possible qu’à la condition d’en avoir. De plus aborder la maladie sous un seul plan , le physiologique, est très réducteur et pas porteur du tout. Il y a selon moi, 5 plans, le physiologique, l’émotionnel, le psychologique, le symbolique et l’énergétique. C’est l’approche holistique. Le chemin vers la guérison a besoin qu’on lui donne du sens. Pour accepter d’abord, et ensuite sortir des actes robotiques du « je me soigne » et poser des actes remplis de sens vers le « je me guéris ». Mon expérience personnelle, et celle des clientes que j’accompagne, montrent que découvrir le cadeau porteur de sens caché dans la maladie est un outil puissant. Le sens est une clé puissante..
Merci pour cet échange… j’apprécie beaucoup vos paroles… votre justesse… merci… oui… il m’arrive de pratiquer une méditation où j’accueille la partie qui souffre et aussi celles qui vont bien… le vivant et tranquille qui est partout ailleurs… cela aide beaucoup… merci pour l’encouragement à vivre l’expérience avec « tendresse »… et oui… nous ne sommes pas parfaits juste humains… encore merci 😌
Je suis très intéressée par ce que tu nous transmets Fabrice, de la manière dont Nietzsche a vécu ses migraines. J'ai eu 50 années de très grosses migraines et ce qui était fabuleux, au milieu de ces douleurs terribles qui me clouaient au lit, dans le noir, .pendant des jours entiers ..., c'était de me sentir en "vacances de chercher à contrôler". Délivrée de cette activité incessante, puisque de toutes manières, il n'y avait plus rien de possible en termes de contrôle . Juste être présente - avec les douleurs. Et ça, c'était reposant !
Idem. Conscient que la vie est un combat, j'ai appris il y a quelques années que j'avais une maladie orpheline dont j'avais des symptômes que je ne comprenais pas. Bref une maladie neuro-musculaire qui d'après la science, qui n'y connait pas grand chose, devrait me clouer dans un fauteuil à terme. Depuis que j'ai mis un nom sur ces symptômes vécu pendant quelques années, je suis passé par plusieurs phases. La dépression, le deni et pour finir par l'acceptation et la vie en bonne intelligence avec cette maladie. Aujourd'hui je ne capitalise que sur les bons côtés de la vie et je vis au jour le jour sans trop me soucier du lendemain. Je dois quand-même avouer que j'ai toujours été un optimiste convaincu, ce qui paradoxalement peut parfois desservir puisque on peut se cacher la réalité.
Bonjour, je souhaite rajouter que ces paroles sont d'autant plus justes que les personnes malades se sentent en plus coupables d'inquiéter ou déranger leur entourage. Savoir accueillir avec sérénité la maladie de l'autre ne peut que contribuer à son équilibre mental et moral.