Magnifique documentaire. Je suis de la Marne, j'habite dans un village qui fut canardé par les allemands. La maison où j'habite est une des seules qui est restée debout depuis 1914. Dans les villages alentours il y a plus de morts dans les cimetières militaires que d'habitants vivants dans certains villages. On m'a toujours parlé de MIRACLE en 1914, alors que les français se sont battus héroïquement et de façon pragmatique alors que les allemands ont commis de graves fautes, c'est le premier documentaire que je vois qui le prouve, chapeau bas !!!
@@Thomas-hk7wd La maison est basse, elle date de 1759, comme celle d'à côté, les obus sont passés juste au dessus. En fait les allemands voulaient détruire le pont sur la Marne en contrebas, et tout le centre ville y est passé, tout fut rasé. Il fut juste à temps reconstruit dans les années 30 pour encaisser l'autre guerre et tout recommença.
Oui , j' apprécié votre vidéo , et je vous remercie de l' honneur rendu aux officiers généraux Français et à l'armée , à leur habilité et à leur courage . J' espère que les plans de Schawb et des maudits connaîtrons le même sort .
Merci Mr Ferreira d' avoir su dans un laps de temps aussi court décortiquer le plan Schlieffen et son échec face à la réactivité de l ' état major Français où Gamelin a brillé ... et pourtant.. pourtant il faudra encore 4 ans pour que la guerre cesse .... que d'interrogations me laisse votre exposé....merci encore
Vraiment passionnant : bravo pour ce documentaire qui m'a fait apprendre des points fondamentaux sur la bataille. Cela met un coup d'arrêt à la prétendue supériorité stratégique allemande. A appliquer vis-à-vis de l'UE...
Merci pour cette passionnante étude de la bataille de la Marne et bravo Sylvain Ferreira pour votre excellent travail ! Cette bataille, que j'ai maintes fois eu l'occasion de raconter à mes élèves, beaucoup plus brièvement et sans toutes ces précisions, a coûté la vie à un de mes grands-oncles paternels, instituteur de 25 ans, tué le 8 septembre 1914.
Merci Sylvain Ferreira pour cette explication particulièrement précise et exhaustive de la Bataille de la Marne, bataille au cours de laquelle deux de mes grands-oncles ont été tués, l'un, paternel, de 25 ans le 8 septembre, l'autre, maternel, le 28 septembre, à l'âge de 22 ans. Comme ancien professeur d'Histoire, cela m'a replongé dans de vieux souvenirs...
Merci Sylvain pour ce magnifique documentaire, et ces points de vue inédit sur l'état-major allemand. Pour ma part je n'ai jamais cru au mythe du miracle, mais a l'abile utilisation des fautes de Von Kluck. Compliment aussi pour le montage vidéo bien vivant.
le frère de mon grand-père a participé à la bataille de la Marne, avec son régiment algérien du 2ème zouave. il repose là-bas, en Seine-et-Marne avec ses camarades. son régiment s'est fait étrillé par les allemands entre le 6 et le 10 septembre 1914.
@@bowler78120 merci à vous. mon grand-père l'a vengé en s'engageant 4 ans, les Dardanelles, les Balkans, Verdun… il a eut droit au gaz et à des blessures qu'il a trainé toute sa vie. une victoire amère pour la patrie, et le droit pour les alsaciens et les lorrains de redevenir français. tragique l'histoire de ces deux départements
Brillant exposé, j'ais découvert avec vidéo, que l'art militaire français de 14-18 n'est pas à galvauder, dommage que les leçons de Joffre n'ont pas perdurées. Dommage aussi que Pétain ne soit pas aller à Berlin. Merci et bonne journée.
Dommage, surtout, qu'on n'ait pas laissé l'armée d'Orient (Franchet) exploiter ses avancées victorieuses ! C'est par là-bas que Berlin pouvait être prise...
Merci. La didactique ? Trois émissions précédentes, soit 1h30 de vidéo, pour introduire le sujet, je ne sais pas ce que je peux faire de plus. Pour les cartes, il faut faire appel à un professionnel pour les rendre attractives... bref, pensez à faire un don à la chaîne.
Comme expliqué dans les derniers "shorts" publiés, la météo lors du tournage le weekend dernier m'a empêché de filmer mes interventions en extérieur qui devaient rythmer la narration en alternance avec la partie lue, partie qui existe dans tout documentaire.
Faites pas gaffe Sylvain, il y aura toujours des pisse-froids pour trouver à redire sur un travail qui vous a certainement pris des heures de boulot. Super documentaire, très claire dans les explications, du grand boulot !
Docteur en Histoire, ayant travaillé sur cette période et bataille, votre documentaire est de très bonne qualité. Le titre est très bien choisi, la victoire est opérationnelle malgré des difficultés lors des combats tactiques. Ayez juste un ton pls dynamique, que vous avez d'ailleurs lors de vos autres vidéos.
Merci cher confrère. Ce travail s'inscrit dans mes recherches et publications sur l'émergence de l'art opératif et en particulier de mon livre éponyme paru en 2017. Comme indiqué dans les réponses aux commentaires précédents mon commentaire devait être rythmé par des "commentaires sur site" dans la même veine que mes vidéos, malheureusement la météo ne m'a pas permis de les tourner.
Merci pour cette présentation détaillée et passionnante. Beaucoup (comme moi, j'imagine) ont en tête sur ces batailles des noms et des dates, grâce à vous j'ai désormais une idée précise de son déroulé et des chaines d'événements ayant entrainé ce dénouement plutôt qu'un autre plus funeste. Merci pour l'ensemble de votre travail, bon courage!
Mon père avait bien connu, et avait été assez marqué par, le Gal. Berthelot, à ma connaissance directeur des opérations pendant la Bataille de la Marne, célibataire endurci, cousin germain de son grand-père, assez proche de sa mère et "grand homme" de sa famille. Il en avait gardé certaines maximes comme : "on gagne plus grâce aux erreurs de l'adversaire que grâce à ses propres accomplissements" ou "la logistique est la reine des batailles"...
Ce documentaire est tellement bon que je l'ai regardé une seconde fois en faisant des pauses régulières pour consulter en même temps mes ouvrages (plus ou moins dépassés) sur le sujet et ordres de bataille pour suivre au plus près le déroulé des opérations. (Même ressorti un vieux wargame pour déplacer les unités sur la carte au fur et a mesure du récit 😄"La bataille de la Marne" publié en 1982 par Jeux Descartes) Dans la foulée je voulais prolonger les opérations avec la Course a la Mer. Or ce sujet est très rarement abordé, je n'ai que quelques articles superficiels dans des magasines et l'ouvrage de Jean Ratinaud, qui date quand même de 1967 ! Est-ce que je peux nourrir quelques espoirs quand a une étude aussi complète et détaillée sur la dernière phase mobile du début de la guerre ?
Merci. Ah quel souvenir en ce qui concerne le jeu de chez Descartes. Bref... Pour faire une étude aussi pousser, il faudra que tout le monde se mobilise pour soutenir financièrement cette chaîne comme je l'explique dans le bulletin n°21 parce qu'en l'état de mes moyens, je ne peux pas refaire de documentaire de ce niveau pour le moment. Le sujet peut cependant être aborder sous la forme d'une émission classique d'une heure.
@@sylvainferreira6639 En effet, l'argent est le nerf de la guerre... En attendant un documentaire complet, une émission classique serait la bien venue, la course a la mer est un sujet rare et pourtant interessant.
Tout d'abord, félicitations pour cette présentation remarquable! J'imagine que vous avez lu le livre de Dupuy sur l'état-major prussien? Cela dit je vous trouve très gentil avec Joffre. Vous auriez du mentionner que si Lanrezac n'avait pas désobéi aux ordres de Joffre début Août, il n'y aurait pas eu de V° armée à donner à Franchet d'Esperey le 3 septembre. Aussi, il manque tout l'aspect logistique analysé brillamment par Van Creveld, qui explique aussi un grand nombre de décisions des EM allemands, et pourquoi le dernier landser de l'aile droite n'a pas trempé son bras dans la manche. Ce qui, au passage, renforce les déficiences de la planification allemande.
Bien vu pour Lanrezac... Joffre avait été nommé CEMA par "bon papa" Fallières, un authentique "homme de progrès", qui avait déclaré, à sa nomination, que le progrès des armes nécessitait de choisir pour chef des armées un "ingénieur". Joffre étant polytechnicien et sapeur, il offrait toutes les garanties de compétence...et de loyauté, ce qui était primordial...en 1911. Par ailleurs, la logistique allemande fonctionnait "très bien" jusqu'à une quinzaine de kilomètres au Nord de Meaux...et ne les avait pas empêché d'y arriver, depuis Aix la Chapelle. Le coup de "Ah, nous n'avions plus un seul obus à tirer" ne m'a jamais convaincu. La planification allemande reposait principalement sur le mépris dans lequel ils tenaient les français, dont ils s'attendaient benoîtement à ce qu'ils fassent la guerre comme en 70...le cul posé par terre.
Bonjour Monsieur Ferreira, J'ai découvert votre chaîne depuis peu et j'y trouve beaucoup d'informations très intéressantes. Je m'intéresse beaucoup à l'histoire militaire et vos vidéos sont très instructives. Je suis loin d'avoir regardé toutes vos vidéos et je ne sais pas si vous avez déjà traité les combats livrés par les première et deuxième armées françaises au début de la première guerre mondiale (bataille de la trouée de Charmes par exemple). Cela pourrait peut être être un complément à cette vidéo sur la bataille de la Marrne. Je crois que ces combats restent largement méconnus malgré le fait qu'ils ont assurés le flanc droit de l'armée française et évité un double encerclement de l'armée française. De plus, comme vous le mentionnez, ces armées après avoir bloqué l'avance allemande ont fournis des effectifs pour renforcer l'aile gauche et le centre français. A de prochaines vidéos. Cordialement
Bonjour, Merci pour votre commentaire. Je n'ai pas encore traité ce sujet, je l'ajoute à la liste des suggestions des spectateurs pour la fin d'année ou l'année prochaine.
Superbe travail M Ferreira. Si je comprend bien, même si Joffre avait mieux exploité la faille entre les deux armées allemande, la victoire n'aurait pas été décisive non plus ?
décisive est un mot à bannir lorsqu'on étudie l'histoire militaire surtout lorsqu'on est sur la période moderne et contemporaine. La victoire aurait pu provoquer un repli allemand plus important mais la guerre n'aurait pas pris fin d'un seul coup. Les ressources humaines et matérielles encore disponibles pour les Allemands étaient énormes.
Bon reportage. Ce queje constate, c'est que les vieilles badernes des diverse armées sont souvent réfractère aux avancés technologique car ils ne les comprennent pas et donc ne les utilisent pas adhéquatement. Autre incompréhension c'est l'utilisation d'homme qui ne sont pas les plus compétent pour obtenir la victoire.
Joffre n'était absolument pas réfractaire aux avancées technologiques. Il a soutenu Etienne dans ses projets de "cuirassier terrestre" qui allait donner naissance à "l'artillerie spéciale", c'est à dire aux chars d'assaut. et pourtant, ni lui, ni Etienne n'était des perdreaux de l'année.. Quant à l'utilisation "d'hommes compétents pour la victoire", ce sont les politiques qui nomment les généraux, et rien ne fait plus peur à un politique qu'un général victorieux. Demandez aux directeurs (Bonaparte) ce qu'ils en pensent...
L'incompréhension courante de l'échec allemand sur la Marne relève principalement de ce que les français attribuent généralement à la tactique et à l'armement ce qui correspond en réalité aux conséquences d'un déploiement stratégique initial français fautif. Une fois mis en face des allemands les effectifs correspondants aux leurs là où ils prononcent leur effort, leur mouvement s'arrête et leur unité se désagrège. Sur les raisons de cette erreur initiale dans le déploiement stratégique français en Août, avec sa limite occidentale sur la Meuse, on invoque le plus souvent le "manque de confiance" de l'E-M français vis à vis des unités de réserve. Un manque de confiance que les allemands n'auraient pas commis la faute de partager. C'est oublier que : - chaque corps de réserve allemand est encadré (littéralement) par deux corps d'active, soit un sur chaque flanc. - que les divisions de réserve allemande ont deux fois moins de pièces de campagne (7,7cm et 10,5cm) que les divisions d'active et donc 1/3 de moins que les grandes unités françaises. - que les corps de réserve allemands n'ont aucune pièce lourde de campagne (15cm) et doivent compter sur l'appui de celles de leurs voisins actifs - que 20 régiments d'infanterie de réserve allemands sur 130 n'ont strictement aucune mitrailleuse. Sur la Marne, les allemands paient cash ce déploiement en "rang de perles", sans profondeur, unités de réservistes et d'active cote à cote, qui leur avait justement permis de déborder leur adversaire sur sa gauche. Ils n'ont jamais mis en oeuvre les effectifs nécessaires pour déborder/investir Paris, ce qui eu nécessité une demie-douzaine de corps d'infanterie supplémentaires, c'est à dire la paix sur leurs frontières orientales. Ce faisant, ils prenaient le risque de laisser leur adversaire utiliser le noeud de communication que représente Paris pour reconstituer sur son flanc une masse de manoeuvre principalement tirée des unités déplacées depuis l'Est.
Remarquable analyse et conclusion sur la nécessité de coordination et de discipline active dans l'application des ordres. L'échec du grand uartier général allemand face à l'état-major général français. Une planification allemande arrogante et minimsant les risques qui aboutit à une défaite qui aurait pu être pire voire quasi définitive si les anglais (French) avaient été plus allant pour exploiter la brèche du dispositif allemand.
bonjour avais lu a epoque que le plan allemand , devais etre prévu pour 1907 ou 8 et que chaque année attende , jusqu" en 1914 , mettais en danger la realisation de ce plan , et qu il avais calculer des ordre de marche pour des militaire de carrière et pas des civil , qui marchais moin vite et on entrainer des retard
Effectivement l'année 1914 était "la dernière" fenêtre pour lancer le plan allemand. Quant à l'autre aspect au sujet de la vitesse de marche, c'est infondé.
@@sylvainferreira6639 merçi pour votre précision , j avais lu un livre sur la bataille de la marne , récit de combattant sur la retraite et demi tour effectuer sur la marne , un vrai film action , bcq combat donc la derniere charge au couteau de la garde impériale ,, on pourrait y faire un vrai film de guerre français un jour !
Bravo Sylvain pour ce magnifique travail, penses tu que si la BEF avait été plus agressive ou son élan plus rapide la suite de la bataille de la Marne aurait été différent ou pas ?
Tout d"abord: bravo pour le travail. Ensuite 2 remarques : à travers son portrait Foch me semble énergique avec un style de commandement propre, un sens technique mais manque du "coup d'oeil". Du côté des généraux allemands dans l'art opérationnel ils semblent les maîtres de l'esquive et de la culture de l'excuse? Ils parlent de miracle sur la Marne, n'assument pas leurs responsabilités dans la défaite avec la légende du coup de poignard, profitent du suicide d'Hitler pour tout lui mettre sur le dos. Et cerise sur le gâteau : passent pour les plus compétents en 1945 malgré une débâcle patente ... Quels Champions ... Sur ce point nous devrions leur emboîter le pas ...
J'aimerais avoir des précisions sur les officiers " issus des jeunes turcs " , cités par l'auteur ( 20 ème mn ) dans la garde rapprochée de Joffre ! Est ce ces mêmes jeunes turcs qui ont massacrés le peuple arméniens en turquie en 1915 ?
Comme expliqué dans les derniers "shorts" publiés, la météo lors du tournage m'a empêché de filmer mes interventions en extérieur qui devaient rythmer la narration en alternance avec la partie lue.
Oui mais vous avez complètement occulté la bataille de la trouée des charmes qui as fait que 3 corps allemand ont du se déplacer à Nancy pour colmater et qui ont manques à von bulow et von kluck
@@sylvainferreira6639 bonjour mr ferrera Il aurait été bon d en parler juste un petit peu pour mettre les choses en perspectives Ceci dit votre documentaire est une perle de documentation et de savoir
