Le principe du jeu est sympas, mais bon… Maintenant je voudrais bien voir un jeu qui a exactement le même principe mais où on incarne un étudiant dans une résidence de 9 m², histoire de corser un peu l'affaire :3
Franchement, ce jeu est génial ! Certe il est pas hyper dynamique, mais j'pense qu'il peux aider les personnes non bipolaire à comprendre ceux que c'est. Moi même bipolaire; j'pense montrer cette vidéo à ceux qui comprennent pas ce que j'ai :/ En tout cas, très bonne vidéo !
"Aller sur internet, ca remonte le moral" > ben ca dépend si c'est pour matter des vidéos de psylab :x Sinon dans les extraits vidéos, j'aurais bien aimé voir un extrait de Black Box (série de 2014) dont c'est le sujet principal ;)
Bonjour, c'est dommage que le jeu ne soit plus disponible car je pense que cela m'aurait été à mieux comprendre la maladie de mes parents qui sont tous les deux bipolaire. Mais j'ai déjà mieux compris certaines choses alors merci
qsdqz qsfzfq j'ai été diagnostiqué la même chose par 3 psychiatres différents .-. après je suis ado, le diagnistique est éphémère et pas très fiable de toute façon
dite moi docteur alors que l on nous a déclaré manio dépressive comment peut on en une seconde déclaré qu une personne est bipolaire ce qui veut dire que le bipolaire est déclaré en psychatrie fou dangereux et de plus il n as pas ledroit de faire du sport on doit lui enlevé ses permis de conduire etc....alors pour vous docteur les bipolaires devraient étre enfermé en hopital psychaitrique a vie .et d abord d ou sort ce mot bipolaire
Waaaouuh des gens qui jouent à ma vie :) Je propose des stages en immersion complète si vous voulez approfondir haha. Blague à part ce jeu me semble utile et relativement fidèle à mon expérience. Le principal reproche que j'aurais à lui faire c'est l'illusion qu'il donne que toutes ces décisions sont faciles à prendre. Or, pour moi comme pour beaucoup de personnes bipolaires dont je connais un peu l'histoire, c'est loin d'être le cas. Oui on le sait qu'il faut se coucher tôt et pas prendre de drogue, éviter de se mettre dans des situations à risque surtout quand on est dans une période où l'on est particulièrement fragile... Mais dans la vie on n'a pas 4 boutons avec écrites clairement les conséquences de nos actes, et même si j'avais ça, je me sens souvent, en période de crise, comme si je n'étais mu que par l'instinct, comme si ma raison était rangée au placard. C'est très difficile de prendre les bonnes décisions dans ces cas, même quand on sait grosso modo ce qu'on devait faire. Perso dès que je sens que je commence à dérailler j'en parle le plus vite possible à mon psychiatre et à certains amis proches dont je sais qu'ils me comprennent bien. Tout seul, j'ai essayé, je m'en sors rarement. Ça finit à l'hosto sous contrainte et c'est pas fun du tout.
Ce jeu représente assez bien ce que la médecine (et la société...par extension) aimeraient que la bipolarité soient, ainsi que la façon individuelle de la gérer. La réalité est bien plus complexe pour nous autres, les hauts et bas ne sont pas des plus et moins que l'on peut simplement gêrer comme des points à additionner ou soustraire (ce serait trop beau). Evidemment, cet aspect de gestion individuelle est assez juste, mais on est globalement tellement loin des faits... Si c'était le cas, il n'y aurait pas cette hécatombe de suicides, d'isolement et de souffrance. Un de ces nombreux domaines où la civilisation se fourvoie en voulant faire rentrer dans des cases des êtres complexes, et les gêrer à base de pillules et de yoga. Je trouve votre chaîne sympathique, j'espère cependant que votre vision de cette "maladie" ne se limite pas à cela. Cordialement
Le Dru moi je trouve que ça represente assez bien ce qui ce passe dans ma tête. Mais après tu as raison ce n'est pas si facile de sortir d'une crise maniaque ou d'un état dépressif
Bonjour, je ne suis pas atteint de bipolarité ou autre mais j'aimerais quand meme donné mon avis :) Je pense que le jeu n'a pas pour vocation de dépeindre entierement la situation d'une personne bipolaire de façon ultra réaliste. Le but de ce jeu et juste de donner un aperçu simpliste afin que les gens personnes comme moi puis comprendre à quelle genre de lutte est confronté une personne bipolaire, géré ses phases etc. Le jeu en lui même n'est qu'un support, qui n'est pas suffisant en lui même, mais qui permet de servir de base dans la compréhension pour ensuite aller plus en profondeur. Donc non, leurs visions de la maladie ne se limite pas à la vision de ce jeu, mais ce jeu leur permet d'avoir un outil ludique et "amusant" afin d'aborder simplement les bases d'une maladie sans entrer plus en profondeur. C'est à nous après (par exemple moi) d'approfondir le sujet si l'on est intéressé et d'apprendre plus en détail les complications et difficultés plus réalistes.
Havva pourquoi vouloir sortir d'une phase maniaque ? Justement, je trouve qu'il est parfois trop facile d'en sortir qu'en on touche le plafond et que là la peur de redescendre s'installe et s'accroit... je sais pas si je suis bipolaire (parfois je me pose la question. Mais voir un psy c'est pas mon truc) en tout cas je vois les choses comme ça.
Quand on commence à être excité tout le temps au point de se réveiller au beau milieu de la nuit pour apprendre à faire de la guitare, s'inscrire en sport ou essayer des vêtements, quand on commence à stresser devant le moindre grain de poussière, à être troublé par le chapeau de travers d'un passant et quand on se rend compte qu'on ne tient plus assis, qu'on entends des répliques du genre :" tu me stresses assieds toi" assez souvent, et qu'on dort que 2-3h par jour, je te jure que on commence à se poser des questions et à souhaiter un retour à l'état "neutre"..c'est justement là que l'épisode dépressif réapparaît, et dans mon cas c'est souvent un soulagement au tout début, l'épisode maniaque est fatiguant.
UNDERTALE !! Non, plus sérieusement, je suis passionnée par la psychologie, j'adore vos vidéos, j'ai lu énormément de choses sur les troubles de la personnalité, merci d'être une chaine dans ce genre ^^
J’ai trouvé cette vidéo très creuse, vous êtes vraiment resté très en surface… Vous dites à la fin de celle-ci « la folie est parfois le meilleur moyen de s’adapter à la réalité », j’ai vraiment l’impression que c’était là le moment le plus profond de cette vidéo… Car avoir une vie aussi calculé que celle de votre avatar ne peut elle pas à elle seule plonger quelqu’un dans un état de crise maniaque ou dépressive ?! Alors oui, je sais, vous allez me dire que vous en avez un peu parlé, mais franchement, c’était vraiment trop peu, cela aurait pu être le vrai sujet de votre vidéo. Car c’est bien la toute le paradoxe de la chose : Pour un bipolaire, avoir une vie rangé et totalement maitrisé, c’est un sacrifice tellement énorme que c’est la folie. Et ne laissé aucun barrage à vos pulsions, et c’est la folie aussi ! Tout coup = paradoxe et cela même à la folie ! Le cercle vicieux…D'où le coté sadique de cette maladie. On se demande si une crise manique ne vous ferait pas de bien pour vraiment aller au fond des choses dans vos vidéos ! ^^ Non, là je plaisante, mais quand même, j’ai vraiment trouver que votre analyse manquait cruellement de contenu et de point de vu appuyé…
Très très intéressant, ça m'a permis de mieux comprendre la maladie, ayant un proche touché par celle-ci. J'aurais cependant une question : Les personnes bipolaires montrent-elles une tendance à la dépendance ? Par dépendance je n'entends pas dépendance au niveau des drogues, mais une dépendance plutôt "sociale" : besoin d'avoir toujours quelqu'un (relation amoureuse ou ami(e)s très présents), difficulté à prendre soin de soi et de sa maison (pas d'envie de se faire à manger, ne pas savoir et ne pas chercher à apprendre comment tenir une maison etc)...Cette dépendance est-elle liée d'une façon ou d'une autre à des troubles bipolaires ?Facteur des trouble ou conséquence de ceux-ci ? Merci !
Wrapsody Queen oui ce que tu dit me semble etre normal dans le cas d une bipo, c est une maladie ou il me semble on est toujours "en manque" de quelque chose, soit trop haut soit trop bas et on cherche a compenser ^^
Les bipolaires ont effectivement plus tendance à la dépendance, notamment affective. Après je sais que c'est pas ta question mais pour ce qui est de l'alcool et des drogues c'est aussi vraiment le cas : dans les stats des USA on voit que 40% des bipolaires sont alcooliques, contre 7% de la population.
Bonjour ! J'ai une question qui peut paraitre idiote mais pas tant que ça pour moi bref , comment sait on si nos variations de l'humeur sont celle dune personne saine ou celle dune personne malade ..?
Ce que j'aime pas avec ce jeu c'est que quand t'es dans une phase dépressive ou sub dépressive t'es pas capable de faire des choix rationnels en vue de ton rétablissement, déjà parce que t'es trop fatigué et que tout représente un effort colossal (certes, il y a dans le jeu le niveau d'énergie qui est faible et donc tu peux faire moins de choses mais tu perds pas la motivation de faire des choses tout court), et ensuite parce que t'as l'impression que tu vas jamais en sortir ...
Je ne comprends plus rien. Ce jeu met en scène de grandes variations d'humeur sur une journée alors que je croyais que le TB modifiait l'humeur de manière importante à peine quelques fois par an (et même parfois moins). Ce jeu ne devrait-il pas s'appeler Cyclolife ou Borderlife ?
En personnage de série qui a un TB il a aussi Ian Gallagher et sa mère dans Shameless (US) ! Très bons acteurs qui maitrisent très bien leur rôle dans une excellente série :)
J'aime beaucoup votre chaîne et j'ai vu certaines de vos vidéos qui me plaisent beaucoup, mais je dois dire que celle-ci me déçoit énormément. Je trouve que c'est une caricature de la bipolarité. Ce que le jeu et la vidéo oublie de dire, c'est que nous sommes des êtres humains aussi et que l'on parfaitement arriver à vivre avec ces variations de l'humeur en prenant le traitement et en respectant une certaine hygiène de vie certes, mais surtout c'est en se connaissant que l'on apprend à vivre en étant bipolaire. Pour ma part les HP et compagnie je connaît depuis mes 14 ans, donc ça fait 15 ans. J'ai vu beaucoup de choses navrantes mais je ne vais pas m'y attarder. Ce que je voudrais c'est que des gens, notamment des psychiatres disent aussi à quel point il est courageux de vivre avec une telle maladie. Nous ne sommes pas des gens "pas lambdas" qui devons faire une séance de yoga dès que l'on se sent un peu déprimé sous peine de déborder et de partir tout de suite dans des extrêmes. Pour ma part, j'ai appris à le mettre le masque, et croyez moi qu'il y a peu de gens qui me soupçonnerait bipolaire, c'est un peu la grande leçon de l'HP, pour en sortir prétend que tout va bien. Pourtant arrivée chez moi il y en a des larmes, des crises d'excitation, des insomnies etc. mais en grandissant et en apprenant à me connaître, je sais parfaitement ce qu'il me faut faire ou ne pas faire, je sais que parfois je suis en hypomanie ou en sub dépression, je met alors ce qu'il faut en place pour passer cette phase et revenir au milieu. Et tout ça c'est épuisant, et ce qui m'épuise le plus c'est qu'il n'y a personne pour dire que les gens comme moi sont des gens brillants, intelligents, forts et courageux. Pour ma part je n'ai jamais abandonné et je m'en sors, même si il y a des jours où c'est plus difficile, cela ne m'empêche pas de vivre comme tout le monde, de sortir avec mes amis, alors oui je me fixe toujours 3 verres maximum et je sais que le lendemain je le paierai d'une humeur un peu trop excitée ou déprimée, mais je prends toujours cette journée pour moi à faire des choses qui me font du bien, qui me calment et m'aident et puis c'est reparti. J'ai deux master en poche, alors que la communauté psy m'avait dit que je n'arriverai jamais à retourner à l'école. Pourtant je ne hais pas les psy, bien au contraire, vous faites un travail extraordinaire. C'est grâce à une psychothérapie acharnée que je mène la vie que j'ai aujourd'hui, et malgré les idées noires encore un peu trop fréquentes je sais qu'elle est belle. Je sais qu'il me faut continuer le travail, le traitement et faire attention à mon train de vie, mais n'oubliez pas de dire à vos patients qu'il leur faut aussi vivre et lâcher un peu du lest, le tout est de trouver l'équilibre pour ne pas tomber dans l'excès. Je remercie mes psy de m'avoir toujours encouragé à vivre une vie normale tout en me rappelant à l'ordre lorsque j'abusais un peu. Il ne faut pas avoir peur de sa maladie, il faut la considérer comme une amie intime qu'il nous faut connaître sur le bout des doigts pour gérer avec elle les mauvais virages. J'apprécie beaucoup votre chaîne, encore une fois, et m'excuse pour ce petit accès de colère, mais à l'occasion faites une autre vidéo sur la bipolarité qui ne ressemble pas aux dépliants que les psy nous donnent comme support pour se comprendre, c'est bien plus complexe, et parce cela mérite d'être dit les personnes atteintes de troubles bipolaires sont des personnes très intelligentes, dotées d'une grande humanité et sincérité, ainsi qu'une belle créativité et nous sommes des personnes courageuses car nous affrontons nos démons tous les jours contrairement à une grande partie de la population. Faisons passer des messages positifs sur les maladies mentales, pour qu'elles soient acceptées, reconnues pour ce qu'elles sont et aider ceux qui souffrent à s'accepter pleinement sans honte. Un dernier point, ce qui m'a beaucoup aidé dans mon parcours, c'est d'allier médecine conventionnelle, j'ai toujours pris mes traitements et médecine douce, la médecine douce a sa place dans tout cela et aide énormément. Enfin il y a de très beaux témoignages de personnes bipolaires, dans la littérature qui montrent également que l'on peut mener une vie très "normale".
Merci pour la vidéo :). Cependant, je trouve ça dommage qu'il n'y ait pas de sources à la fin. De plus, la définition de la cyclothymie est assez limitée et limitante. Je vous invite à lire les ouvrages du Dr Hantouche, comme "Cyclothymie : vivre heureux avec des hauts et des bas" pour avoir un panorama plus complet de ce trouble. D'ailleurs, cela pourrait vous être utile pour une prochaine vidéo ; le CTAH-Recherche a écrit quelques articles (sourcés) concernant les diagnostics de trouble Borderline qui sont des cyclothymie mal diagnostiquées. De manière générale, ce sont parfois un même trouble avec deux noms différents. Bref, j'invite aussi à lire la BD de Lou Lubie, Goupil ou Face, qui parle super bien de ce trouble. Voilà voilà !
Encore un très bon épisode En complément de cette vidéo et de ce jeu, je vous conseille la BD "Goupil ou face" écrite par Lou Lubie qui présente son trouble bipolaire sous la forme d'un renard.
c'est la première fois que j'entend qu'il est difficile de suivre un traitement par peur de perdre les bons côtés des manies...Je souhaite vous remercier, j'ai honte de le dire mais... c'est ce qui m'a fait quitter le monde médical. c'est vrai que c'est très effrayant de les abandonner, surtout quand notre entourage nous préfère sous cet angle plutôt que dans les phases basses, et qu'il ne comprend pas que l'on est juste dans un état... étrange ? la peur de perde son identité etc.. merci, pour cette vidéo, mais aussi, on a pas forcément de "jauge" d'humeur qui nous permet de savoir où l'on en est, cela reste un jeu , même si je montrerai surement votre vidéo à mes proches
Vidéo très intéressante! ^^ Je me demandais s'il était possible d'aborder le thème de la schizophrénie dysthymique ou trouble schizo-affectif. On en entend que très rarement parler et j'aimerai bien en savoir plus sur le sujet.
A la minute 5" vous parlez d'un état bipolaire de type 3. C'est un virage brutal d'un état maniaque à un état dépressif profond ou bien l'inverse quand le psychiatre prescrit un antidépresseur qui n'est pas le bon (" usage très délicat des antidepresseur dans trouble bipolaire de l’humeur" ) . Donc ce qui est incroyable c'est que il n'y a même pas besoin de s'auto-medicamenter en faisant n'importe quoi avec son traitement pour empirer son cas !!! Moralité c'est mieux pour un bipolaire de ne pas prendre de traitement au vu de la difficulté de trouver un psychiatre qui en a pour la plupart strictement rein à cirer du patient(pas de suivi, de disponibilité d'intérêt pour l'évolution du patient... Etc) sans parler des psy dealer hé oui ça existe, ne vous en déplaise , qui nous gavent de cachetons pour avoir la paix. Ça se complique pour les bipolaires...
Je ne sais pas si je suis bipolaire mais je trouve ça assez dingue que lorsque je mentionne ça à ma psychiatre ou mon médecin généraliste je n'ai qu'un "non" et fin de la discussion. Cela fait plus de 15ans que je suis depressive avec de nombreuses TS et je ne trouve AUCUNE aide adaptée. J'ai été diagnostiquée depressive et borderline, ok. Mais pourquoi ne pas essayer de chercher plus loin ? Pourquoi se fermer à la discussion ? Pourquoi ne pas envisager autre chose ? Ma psychiatre ne m'a jamais rien conseillé comme aide alternative (elle m'a prescrit des anti dépresseurs, j'en ai essayé beaucoup sans jamais aucun effet) et tout ce que j'ai essayé à côté, c'est moi qui ai du le trouver (TCC, Hospitalisation, et là je lui ai demandé une lettre pour tester la stimulation magnetique transcranienne et même si elle me l'a fait tout ce qu'elle m'a dit c'est que c'était certainement un placebo - je ne vois pas l'intérêt de dire ça car quand bien même ? Au pire ça ne me fera rien, au mieux ça m'aidera peut être. Que ce soit un placebo ou pas, tant que ça fonctionne où est le problème ?!). A côté de ça, je n'arrête pas de dire à mes parents que je suis mal où je suis (j'ai été forcée de déménager et je suis extrêmement mal dans mon nouvel appartement et les idées noires sont de plus en plus présentes) et ils ne font rien. Je leur ai dit que je finirais à l'hosto ou pire s'ils ne m'aidaient pas mais ils m'ignorent. Ils sont âgés, fatigués, ont des problèmes financiers donc ce n'est vraiment pas simple pour eux (surtout qu'on est une famille nombreuse et on a tous des soucis, donc ça fait beaucoup à gérer)... Mais ça démontre à quel point la maladie est trop peu connue. Ils ne savent pas quoi faire. Mon père a du mal à comprendre ce que c'est que la depression, pour lui, c'est toujours juste un manque de volonté de ma part (malgré toutes mes TS). Le fait est que j'ai l'impression de ne faire qu'appeler à l'aide mais que tout le monde me tourne le dos (après je sais aussi que je ne suis pas très rigoureuse au niveau des suivis psy, j'arrête toujours rapidement. Il faut dire que ma psychiatre ne fait rien pour moi, et que les psychologues ne sont pas remboursés par la sécu, que je galère financièrement et que du coup, dépenser des sous dans un suivi dans lequel je ne suis pas à l'aise, je ne peux pas - et aussi j'ai horreur de ces psy qui insistent pour que ce soit le patient qui paie avec ses propres sous, c'est quelque chose qui m'a TOUJOURS dégoutée; on ne demande pas d'où vient l'argent quand un malade vient consulter tout autre type de médecins... Bref c'est encore autre chose). Tout ça pour dire qu'à mes yeux, il y a un GROS problème du système psychiatrique / psychologique en France. J'ai mes tords, et je sais les reconnaitre mais le problème ne vient pas que de moi, LOIN DE LÀ.
Le trouble bipolaire m'intéresse fortement car plusieurs membres de ma famille proche en souffrent... Ils ont tous vécus des passages de fortes psychoses (on à du faire appel aux pompiers et à la police plusieurs fois, hôpital psy pendant des mois etc...) Les traitements qu'ils prennent actuellement m'inquiètent car ils semblent être fortement sédatifs et abrutissants, (et ils sont souvent accompagnés d'alcool comme vous vous en doutez), avez vous plus d'infos à sujet ?
C'est bizarre ces énormes fourchettes comme entre 30 et 70% des BP ont aussi une addiction, 20 à 50% font une TS. De quoi ça vient ces écarts ? Ça donne une impression de flou, qu'on ne sait pas vraiment avec certitude (et du coup ça met un doute sur la causalité ?).
Je trouve que ce jeu n'est vraiment pas réaliste, parce qu'en phase dépressive l'option "faire un footing" est complètement absurde puisque même l'idée de devoir marcher dix minutes (ou trainer son corps douloureux durant dix minutes) en phase subdépressive ou dépressive légère donne déjà envie de mourir. À la limite, trouver la force de faire du yoga semble potentiellement plus envisageable. Par contre la vidéo et vos commentaires sur ce qui se passe dans le jeu sont intéressants !
Ce qui fait qu'on s'accroche à la manie, c'est qu'on sait qu'une fois terminé, on va manger une grosse dépression, perso je me soigne très bien, je ne loupe jamais mon traitement Mais quand je suis maniaque j'hésite pas à fumer de l'herbe (et prendre des opiacés auparavant) pour essayer de reste haut ou pour accélérer Faut dire que les phases dépressives sont plus longue et plus fréquentes que les phases maniaque (ou hypomane)
Niveau ergonomie, le jeu a l'air bien à chier ... L'égalisation du son est mauvaise, ils se sont enmerdés à faire des doublage pour les deux sexes sur deux langues différentes alors que le texte aurait suffit (ce qui leur aurait laissé du temps et de l'argent pour combler des manques), ... Un jeu serieux pour apprendre des trucs, oui, mais si c'est chiant à mourir c'est pas la peine.
pour la musique, vous auriez pu aller piocher chez Devin Townsend, authentique bipolaire qui est passé par à peu près toutes les addictions et les décisions de merde par rapport à la maladie avant d'enfin se trouver un stabilité professionnelle et privée et d'arrêter les conneries... sans évidemment que cela ne réduise ses talents de compositeur et musicien. un clou de plus dans le cercueil de la maladie qui fait l'artiste. sinon le jeu n'a pas l'air méga Fun mais s'il est crédible et permet de faire sentir la maladie et ce qui peut influer son développement, alors l'idée est bonne (dommage juste que l'événement dit "aléatoire" ne le soit justement pas, aléatoire)
Ce jeu est une version "publicité kinder" de ce qu'est le trouble bipolaire. Si seulement la vie des bipolaires pouvais ressemblé à la vision édulcorée que nous présente ce jeu. La nana vie dans une grande villa bien meublée avec un jardin et des arbres sans travaillé et ses amis débarquent jouer avec elle sur commande. Ou le traitement est une simple formalité se résumant a un choix binaire, se maquiller ou prendre ses pilules, on aurais l'impression que c'est aussi simple que prendre une aspirine. Le tout avec une famille bienveillante... Je pense que si tous les bipolaire avaient ce type de vie ils auraient un taux de suicide inférieur à celui des personnes dites "normales". Sinon Merci pour la vidéo, elle à au moins le mérite d'apporté quelques informations de qualité sur la maladie.
Pas mal ce jeu, mais je ne comprends pas la logique de donner peu de points aux interactions avec la famille et beaucoup plus avec le docteur. Et retirer seize points pour 'payer sa facture', c'est pas un peu irresponsable ? Gare au retour de baton.
Comment réagir en tant que proche aux crises maniaques ? Ma meilleure amie à développer un trouble bipolaire depuis un an et sa famille n est pas vraiment la pour la soutenir alors si vous aviez de trois petits conseils de serait super sympa ! Merci pour cette vidéo
J'attendais cette vidéo avec impatience, souffrant moi-même de troubles bipolaires. Mon anniversaire étant le 6 juillet c'est un beau cadeau ^^ merci le PsyLab!
Bonsoir tout le monde je n'ai pas trouver le jeu j'ai chercher partout sur internet s'il-vous-plaît donner moi le lien passez une excellente fin de soirée
Le travail ne semble pas abordé dans le jeu. C'est parce qu'on est au début du jeu et qu'elle est en arrêt maladie ou juste, les créateurs du jeu ont oublié cette dimension de la vie?
c'est quoi ton setup pour faire tourner le jeu? il faut que j'investisse dans une grosse carte graphique ou un core i7 6700k avec une nvidia geforce 970 ça suffit? parce qu'il a l'air assez lourd comme jeu du coup je m'interroge, t'as installé une config ou il tourne naturellement à 300 fps?
il y a vraiment des rémission dans les troubles bipolaires ou vous vouliez juste dire que l humeur est stabilisé sur une longue durée grâce au traitement
Pour qu'il ne soit pas soupçonné de véhiculer un message "téléguidé" d'une part et parce que nous pensons que c'est de la responsabilité du domaine public d'offrir des outils en santé mentale.
peut-être aurait-il préféré que le jeu soit développé par des gens dont le désintérêt pour les autres raisons que les troubles bipolaires est plus marqué.
Super vidéo comme d'habitude (même si moins fournie en explications de mon ressenti). J'espère que la prochaine sera sur les hauts potentiels ou le TPB, ça me paraîtrait logique !
Très bonne vidéo comme d'hab'! Par contre je me pose une question par rapport au suicide. Si une personne souffre vraiment trop, est-il si grave que ça qu'elle se suicide? Je ne dis évidemment pas que c'est une bonne chose, ou qu'il ne faut pas s'en préoccuper et tout (et je ne minimise pas la douleur des proches), mais parfois je trouve qu'on accorde un caractère trop "sacré" à la vie. Si celle-ci est vraiment trop insupportable pour la personne, elle doit être libre d'y mettre fin non?
Hello et merci pour ta question... A laquelle tu réponds d'ailleurs tout seul. La question n'est pas d'accorder un caractère "sacré" à la vie, mais de s'occuper de la souffrance... Lorsque chacun a fait son boulot : souffrance physique, psychique, spirituelle, il ne reste vraiment pas beaucoup de gens qui se tournent vers la mort.
l'éminent manant ayant fait une tentative de suscide il y a 2 ans. je peut témoigner que je suis comptent d'avoir appelée a l'aide. (mes parents que j'ai littéralement appeler la corde au coup) je ne suis toujours pas «guérie» ma dépression c'est combiné avec des trouble de l'engoise mais même ci je vis chez mes parent a 24 ans, ça fait tard... j'ai des projet. et si j'ai encore des penser suicidaires je les combats car je vie assez de chose positive (cinéma, livre ...) pour savoir que je n'en ai pas vraiment envi. pour tous ce qui est trouble mental il ni a pas de logique a la souffrance et on peut la soigner (ou même la surmonter sans médicament mais c'est plus dur) c pour quoi la prévention contre me suscide et importent. C'est plus un accident qui arrive quant tu es très mal qu'un choix réfléchie. après je suis aussi pour le suscide assisté pour les gens en fase terminal parque la douleur et réelle et au final mortel. ce suscider quand on et triste c'est aussi logique que de se suscider parsque on se casse le bras. Ca fait un mal de chien mais ca vas passer. par contre si tu soufre le martyre et va mourire dans 2 jours...
Le PsyLab je doit dire que votre vidéo sur le suscide m'a donnée les bons gestes pour pas faire de bêtise. et votre chaine est excellente. c'est un vrais travail de santé publique que vous faite.
l'éminent manant La question je pense est surtout de savoir si la souffrance qui la pousse au suicide a déjà été soulagée de toutes les façons possibles: si c'est le cas et que ce n'est pas suffisant alors peut être qu'il y a un "droit" pour cette personne de prendre la décision d'arrêter de vivre. Mais si ces envie de mettre fin à ces jours sont le symptome de problèmes psychiatriques (depression, troubles psychotiques etc) on considère souvent qu'ils peuvent être soignés ou au moins qu'il faut essayer car la personne ne peut pas être en état de prendre ce genre de décisions alors que ses pensées sont malades. Le problème c'est de mettre la limite entre ces deux cas, à partir de quand est-ce qu'on peut considérer qu'il y a acharnement thérapeutique en psychiatrie?
Merci de m'avoir fait découvrir la série Homeland, très bonne série qui en plus me permet de comprendre un peut mieux cette maladie qui m'intrigue beaucoup !
À tous les patients, demandez vos dossiers médicaux,il existe des lettres types relatives à ce sujet sur Internet car il faut mentionner dans la dite lettre un article de loi (l'article L 1111-7 du code de la santé publique). De plus, demandez impérativement vos feuilles de consentement éclairé (qui n'existent pas !), vous pourrez ainsi démontrer qu'aucune information claire et loyale concernant les effets secondaires fréquents des traitements psychotropes ne vous a été communiqué (je rappelle qu'un défaut d'information constitue une faute medicale). Si vous voulez agir en justice, rapprochez vous des associations d'aide aux victimes d'abus psychiatrique.
13:10 atta atta, on peut choisir d'éviter de broyer du noir et s"endormir en instant ? Toute sa vie c'est un week end ou des fois elle travaille pour remplir le frigo? Y'en a pas beaucoup qu'auraient fait des choix aussi raisonnables en résistant aux tentations. Mais du coup l’intérêt du jeu est où? Pour diagnostiquer et on refait nos journées sur le jeu, ou pour guider le patient dans le traitement, trouver des idées d'activités pour atteindre l'équilibre avec des rappels des obstacles de la vie réelle? Ca reste de la prévention et de l'information il n'y a surement pas à cracher dessus
Yes, merci de m'avoir éclairé (pardon pour le ton du premier message). Tu peux préciser la voie nasale ? tu reprends des méthodes de relaxation spéciale (jacobson schultz)?
"je pense que pour être en bonne santé mentale, il ne faut pas regarder la télévision" teeeeellement d'accord :-) abonnez vous à la chaîne ZappingTv, et vous saurez pourquoi !
Très intéressant ! Par contre je me pose la question de l'efficacité de ces jeux vis à vis des personnes atteintes de telles pathologies. En effet, le jeu n'est pas ultra-sexy, et mis à part si on les pousse à y jouer, les patients y jouent-ils ? Et sinon, ce jeu a l'air de montrer que les personnes bipolaires doivent avoir une hygiène de vie irréprochable, sans excès ni rien : Est-ce vraiment le cas ? S'enfermer dans une routine n'augmente-t-il pas les risques de dépression ? En tous cas, merci pour cette vidéo :)
Aniru Komari Je ne peux pas répondre au nom de tous les bipolaires, mais ma mère en est atteinte, et elle a beaucoup de mal à faire tout ce que l'on peut voir dans ce jeu. Elle prends son traitement correctement, mais son hygiène de vie est loin d'être idéal, elle a du mal à sortir de son canapé et passe son temps à fumer (par souci de s'occuper je pense) même en étant neutre, la maison est souvent sale et mal rangée. Il faut aussi prendre en compte qu'à cause de sa maladie elle n'as plus eu de travail depuis mes huit ans, elle ne gagne que très peu d'argent et il lui est donc difficile de manger équilibré et sain (elle saute des repas, elle n'aime pas cuisiner, elle a tendance à grignoter). Elle essaie de reprendre le cours de sa vie après un malheureux dérapage à cause de mauvaises fréquentations, mais c'est difficile, elle n'as plus vraiment de contacte avec le monde extérieur... enfin ce jeu est très intéressant mais malheureusement il y a des tas et des tas de facteurs à prendre en compte, au fond chaque personne atteinte vie avec sa maladie de façon différente, enfin en mon sens.
Aniru Komari je pence que on peut y jouer pour apprendre a se connaître. comme il dit: le systeme bio- psycho -social ce genre de jeu ci sa vaux pas un psychologue sa permet de jouer sur le côté psycho en remettant en question c'est propre habitude. Et oui pour la plupart des trouble mentaux pour se soigné et aller bien on doit essayer d'avoir une hygiène de vie irréprochable si non c'est la rechute. et c'est plus simple de géré une jauge de fatigue faible que une vrais phase dépressive ou on ne peut pas se lever de la journée (littéralement pas se lever).
Dai-Su-Ki j'avais pas vue ton commentaires. C'est vrais que le traitement a heure fixe c'est encore se qui a de plus simple ,) C'est plus simple dans un jeu que dans la vie mais le jeu a l'avantage de montre que même quoi lire un livre c'est une décision qui doit et réfléchie en termes de: es que ça vas pas me stresser , déprimé. alors quand on combine ça a la vie...
Swànn Merci de ta réponse ^^ Justement, j'avais bien retenu ce passage qui disait ne pas ritualiser à l'excès, mais sans ritualiser, rentrer dans une routine augmente-t-il les risques de dépression ou ça n'a que peu d'impact ? Ou ça dépend des personnes ?
Il n'y a pas de drogues dures. Il y a des usages plus ou moins problématiques de drogues diverses. On peut consommer de façon occasionnelle de l'héroïne, et on peut être salement dépendant au cannabis, par exemple. Et pour information, la drogue qui induit le plus de risques de dépendance est le tabac, et celle qui induit le plus de comportements dangereux pour soi-même et les autres est l'alcool.
Je ne sais pas si je suis bipolaire ... Mais ma vie est un putain de cauchemar je pète les plombs à chaque fois je change d'humeur toute les 3 secondes, j'ai envie de me suicider ( la vérité j'hésite ... ) et parfois je pète la forme... Putain j'en ai marre sérieux j'suis un putain de maniaque .. Je déteste la vie putain hmmm grrrr je déteste ma vie mon dieu 2 psychologues différents et un psychiatre et personne me comprend putain ... J'vais péter un plomb sérieusement ... AHHH ?!!!
Heroïn KinG_14 Toute les 3 secondes ? C'est plutôt l'adolescence qui veut ça non ? Je sais pas quel âge tu as je dis ça juste comme ça. La bipolarité c'est plutôt des joies extrême et des déprimes intense mais sur des périodes de quelques semaines (voir mois dans certains cas) après je ne suis pas un professionnel...
C Y N I M Y S O Bah c’est ça c’est parfois j’suis au bout de ma vie parfois j’suis un putain de maniaque mais par contre ça dure max 6 heures la période maniaque et la période dépressive tout le temps j’suis jamais stable ou très peu ..
je remarque que ça revient fréquemment comme thème, avez-vous un jour prévu de parler de la consommation d'alcool dans une vidéo dédiée ? (dans un sujet plus transversal, peut être ?) ce serait très intéressant! notamment vis à vis du fait que c'est une consommation ultra répandue, socialement valorisée, etc
Ce serious game est pas mauvais du tout. je me reconnais dans beaucoup pas mal d'actions du jeu. J'ai été diagnostiqué bipolaire type 2 il y a 15 ans, c'est une pathologie qui se soigne assez bien, mieux qu'il y a 15 ans. Au bipolaire au diagnostic récent, pour moi, les clés: les médicaments, la thérapie psy, et l'hygiène de vie (ce dernier étant le plus dur pour moi). Quant à la vidéo et la chaîne, c'est très intéressant, complet sans gaver et MERCI de tout coeur de ne pas stigmatiser les fous (humour hein).
J'aurais aimé une vidéo aussi bonne que pour la schizophrénie, le recours à Bipolife pour illustrer le propos me laisse perplexe. Depuis quand Ubisoft verrait un intérêt à créer un jeu aussi peu fun s'il n'avait pas été financé par un labo? Et pourquoi un labo voudrait créer un jeu si ce n'est à des fins commerciales? Comme si les troubles de l'humeur étaient inexistants (lolilol...) et que les psys avaient besoin d'un appui vidéo-ludique pour établir un tel diagnostic. Je reste sur ma faim.
On travaille sur une autre vidéo sur le TB, sur le modèle de notre vidéo sur la dépression. Les psys ont besoin de tous les outils possibles, le serious game en est un, ni plus ni moins. Il ne se substitue en aucun cas à la thérapie. Jeff
Je voulais dire que j'aurais préféré que le sujet soit traité à partir de vos expériences personnelles en tant que pro. Visiblement ce travail est en cours c'est bon à savoir :) C'est que vous n'aviez pas l'air convaincu non plus, on vous voit quand même mettre le jeu à l'épreuve quant à la véracité de son contenu.
Très intéressante cette vidéo. Bon, le jeu n'est peut-être pas fun mais il n'est pas fait pour ça. Il représente assez bien le TB pour ceux qui comme moi ne savent pas ce que c'est, et qui ne pourrons jamais comprendre ce que vivent ceux qui en souffrent. Merci du partage. "Ne raillons pas les fous; leur folie dure plus longtemps que la nôtre… Voilà toute la differénce." Chambers Le Roi en Jaune
Hâte d'y jouer. Ma version quotidienne me soul. Blague à part je doute que l'ont puisse vraiment traiter l'ensemble du spectre Bipolaire dans un jeux. Déjà chaque patient est différent et il y a bon nombre de commorbiditées qui rendent le trouble a chaque fois différent. Sans compter l'histoire de chacun, etc etc. Merci pour ta vidéo. Moi ça m'a permis de donner de la matière a mes proches, car bien souvent il est difficile de parler de ce que l'on a..
je me suis contentée de faire un copié collé de ce qu'a écrit moolight sonata, elle a presque tout dit, sauf la phlébite profonde du nombril au mollet provoquée par le traitement, j'en avais bien parlé à la spy mais elle s'était contentée de sourire Moonlight Sonata il y a 5 mois (modifié) Bonsoir, Je suis désolée, le message sera long mais il est très important. Est ce qu'un jour vous pourriez aussi parlez des diagnostiques abusifs notamment dans le cas de la bipolarité ? En effet, c'est un vrai fléau grandissant. Surtout depuis que plusieurs stars ont déclaré être bipolaires ça a contribué à faire une grosse pub pour cette pathologie au point que de nombreux psychiatres collent cette étiquette à des sujets n'ayant pas cette maladie. Tout le monde a des humeurs changeants, ils suffit d'être émotifs ou hypersensibles ou tout simplement humain face à la vie. Pourtant nombreux sont les psy qui voient le mal partout et associent des personnes au cerveau lambda traversant juste une crise dans la vie à des personnes souffrant d'une pathologie innée. J'ai moi même été victime d'un faux diagnostique suit à un burn out et à une dépression nerveuse (surmenage, accumulations de nombreuses épreuves et de stress dans une courte période). J'ai passé mon temps à changer de psychiatres car à chaque fois ils faisaient preuves d'incompétence et de négligence grave. Les choses se sont enclenchées comme dans un effet domino : Quand j'ai dit que j'avais de l'anxiété et que je faisais de l'insomnie ont m'a donné des somnifères lourds et des anxiolytiques lourds (le genre que l'on donne aux alcooliques pour les sevrer). Quand j'ai dit que je faisais de l'angoisse on m'a donné un antipsychotique contre les hallucinations que l'on donne aux schizophrènes (ça m'avait tellement rendu malade que j'ai cru mon cœur allait s'arrêter). C'est la première fois que je voyais ce psy (et la dernière...) et il m'avait donné dès le premier rendez vous un truc aussi lourd sans apprendre à me connaitre. Je n'ai jamais su pourquoi il m'avait donné ça vu que mes angoisses étaient des sensations, je n'ai jamais dit faire des hallucinations. Il avait vraiment compris ce qu'il a voulu comprendre. Quand j'ai dit que parfois j'étais vraiment joyeuse et parfois très triste, ils m'ont tous collé l'étiquette bipolaire et donné des anti dépresseurs ainsi que des régulateurs d'humeurs. Plus tard, ils ont remplacé les régulateurs d'humeurs par un anti épileptique, le Lamictal (censé prévenir des phases maniaques mais la notice elle même dit "on sait pas comment ça marche"...) car je ne supportais pas les autres régulateurs d'humeurs qu'ils me prescrivaient. J'étais donc esclave pendant plusieurs années des anxiolytiques, des somnifères, des antidépresseurs et du Lamictal (6 précisément dont 4 sans interruptions de médicaments). Malgré les nombreux changements de médicaments ils ont toujours étaient lourds, inadaptés (on m'a tout fait tester comme un rat du laboratoire) et m'ont transformée en une handicapée tant je ne parvenais plus à rien faire. Le simple fait d'aller jusqu'à la cuisine me faire à manger et faire au moins un repas dans la journée c'était l'équivalent du marathon pour moi. J'étais complétement assommée par les médicaments avec des muscles sans aucune vitalité. Le problème c'est que les psy ne m'ont jamais écouté ou n'ont jamais pris en compte les informations qui invalidaient en fait leur hypothèse de départ. Je leur avais dit plusieurs fois que mes sentiments de joie ou de tristesse avaient toujours une cause et que ça ne durait jamais, que ça évoluait dans la journée même. D'après les données qu'on a, ça, c'est pas possible pour le trouble bipolaire. Il faut que ça dure plusieurs mois, plusieurs semaines ou au moins quelques jours. Mais ils n'ont pas pris en compte cette information comme beaucoup d'autres et sont restés sur leurs croyances établies. Ils ont pris une simple réactivité, une hypersensibilité, une personnalité pour une maladie du trouble bipolaire. Quand on a commencé le sevrage j'ai recommencé à redevenir une personne valide, entière comme avant mon burn out. Ça fait 3 mois que je suis complètement clean et j'ai retrouvé l'énergie, l'envie, plus de sensibilité et surtout le sommeil. Tout ces médicaments j'ai accepté de les prendre entre autre parce que j'étais devenue complètement insomniaque. Et ces médicaments m'aidaient même pas à dormir ils me faisaient juste continuellement somnoler. L'insomnie est partie quand je les ai arrêté. Le manque de sommeil puis la menace : c'est soit l’hôpital soit les médicament à vie, m'ont fait me plier devant l'autorité médical alors même que leur raisonnement initial tenait pas et que mes proches n'arrêtaient pas de me rappeler que c'était ces médicaments qui me rendaient malade. Eux ils se souvenait de moi sans et ils voyaient mieux la différence. Bref, aujourd'hui, je suis contente d'être stable et valide. Le plus alarmant c'est le fait que je ne sois pas un cas isolé d'erreur comme cela. Même dans mes contacts j'ai une famille dont le père a été abusivement diagnostiqué bipolaire lui aussi. Il traversait une dépression; on lui a donné un antidépresseur; ça lui a déclenché un état euphorique. Et au lieu de se dire que c'était peut être de leur faute et celui du médicament, ils ont décrété qu'en fait il est bipolaire, qu'il l'a sans doute toujours été et que le médicament avait juste joué un rôle de révélateur et ils lui ont prescrit du lithium. C'est absolument absurde. Une bipolarité qui aurait tenue pendant 55 ans sans se révéler ? Elle faisait quoi il y a 15 ans par exemple quand cet homme avait connu des événements très stressants tel que l’immigration ? Pour faire bref, vu qu'il y a un grand manque de rigueur et de communication chez un bon paquet de vos confrères je voulais savoir si vous alliez en parler un jour. Moins RÉPONDRE merci moonlight, je ne te connais pas mais tu m'a fait gagner du temps, et le zombie du jeu vidéo, non merci
Bonjour, je viens de regarder cette vidéo et celle consacré a la sociopathie et je m'intérogue donc de la façon suivante: dans le cadre de la bipolarité le suivie psychologique semble essentiel mais dans celui de la psycho ou sociopathie elle peu avoir des conséquences déplorable. dans le cadre ou j'aurai le sentiment de souffir de ces deux pathologie est'il possible d'envisagé un traitement anti dépresseur type esitalopran et un traitement antypsichotique type aripirazol mais sans suivie psychologique ? cdlt
Pas mal le lien jeux videos - bipolaire, ça aide pas mal a comprendre Ceci dis j'ai quelques questions, pourquoi on associe dans le langage courant maniaque et menage ? alors que dans cet exemple ça n'a rien avoir? et est ce que les phase, depressive-maniaque sont declenchés par des evennements dans la vie ? genre une periode difficile, de mauvaises nouvelles, ou au contraire de bonnes nouvelles ?
Wow, je viens de regarder plusieurs de vos vidéos et je tiens à vous féliciter, vous faîtes un super boulot ! Cette vidéo ma particulièrement touché, puisque une personne de mon entourage présente des troubles bipolaires. Cela m'a d'abord amusé puisque je reconnais pas mal de ses comportements dans ce jeu, même si c'est un peu caricaturé (quoique ^^), mais je comprends aussi mieux le trouble que ressente ces personnes. Je me souviens que mon amie m'avait parlé de l'incompréhension de certaines personnes face à cette maladie, du fait d'absence de preuve physique, ce qui entraine une certaine réticence à en parler à son cercle social... En tout cas un grand merci à vous pour votre travail, je vous souhaite une excellente continuation.
Bonjour je voudrais savoir si je suis bi polaire ou rien à voir : il y a des moments ou je suis ultra heureuse pour rien ou ultra triste sans raison apparente et puis il y a des jours ou je ne ressens rien absolument rien aucune émotion je suis vide je ne peux ressentir que la faim la soif le sommeil mais pas l'amour la joie le rire la tristesse j'arrive plus à me ressentir, et cela fais souffrir mon entourage on me hurle souvent dessus pour que je retrouve mon état normal mais ça ne marche pas.. Peut être que c'est "normal" mais bon je veux eviter de faire souffrir les personnes qui m'entourent
Merci beaucoup je vais aller voir ! Et merci pour tes indications. Dans l'état où je ne ressens rien, rien ne me fais souffrir, il peut arriver n'importe quoi ça ne vas pas me faire réagir. Enfaite, c'est plutôt qd je retrouve mon "état normal" que je réalise que ça me fais souffrir car je ressens de la culpabilité de ne rien ressentir et de faire du mal aux autres, c'est assez bizarre et complexe. Je sais qu'il ne faut pas que je me fis aux remarques des autres mais bon
Pourriez vous faire un épisode sur le trouble de la personnalité borderline? Beaucoup de gens ne savent pas ce que c'est et pourtant 2% des Français en sont affectés.
Bonjour, j’aimerais beaucoup voir une de vos video sur le sujet du Trouble de la personnalité Borderline , les états limite, et les soins par TCC. Merci d’avance. Très bonne chaine!
Super vidéo! Original de nous faire découvrir ça au travers d'un sérous game. Par contre, l'impression que j'ai à la fin de la vidéo c'est que la seule manière de vivre avec un trouble bipolaire est de mener une vie plan plan (manger équilibrer, faire du sport, ne pas fumer, ne pas regarder la TV...), chose qu'une personne non atteinte à elle-même du mal à faire (comme vous le dites vous-même en début de vidéo). Du coup je m'interroge sur la possibilité de maitriser son humeur sur le long terme et ce malgré les médicaments. Ca demande une rigueur et une force qui me semble difficile d'avoir que ce soit en phase hypomaniaque ou de dépression mineure... Voilou, sinon toujours un plaisir de regarder vos vidéos, continuez :)
Salut ! Je me permets de te répondre, étant moi-même bipolaire (cyclothymique). En effet, tu l'as dit toi même : se stabiliser demande énormément de rigueur. Elle n'est pas facile à mettre en place et peut très vite basculer dans un extrême qui est l'hypercontrôle (très mauvais, puisque la situation est impossible à tenir, elle emmène des virage hypomaniaques et/ou dépressifs). Après, il est question de trouver son équilibre, ce qui peut-être une longue quête de plusieurs années, voire plus long encore. L'avantage du traitement est qu'il permet de trouver un premier équilibre qui permettra par la suite de travailler sur son rythme de vie. L'un peut difficilement fonctionner sans l'autre, et même une fois qu'on a un rythme plutôt "sérieux", on peut quand même trouver des façons de se faire plaisir ;). Mais disons que supprimer la souffrance que l'on peut endurer est une motivation à changer de rythme de vie (en tout cas pour moi !).
Merci de ta réponse :) C'est super d'avoir des précisions de quelqu'un qui le vie au quotidien. Je me doutais que toute cette rigueur était motivée par le désir de ne plus souffrir des conséquences de la maladie. Mais du coup a tentation doit être grande quand tout va bien de "déroger" aux règle auto-imposées pour aller mieux. Ce serait facile de tomber dans le piège du je vais mieux, je diminue les efforts et du coup rebelotte... Comment tu gère ça? En tout cas chapeau pour les efforts sur le rythme de vie, médication ou non j'en serais bien incapable ^^
De rien, je trouve ça important d'en parler pour que les gens comprennent davantage ce trouble et ses enjeux :). Oulà oui, la tentation est vraiment très grande ! Il faut avoir une autodiscipline de fer pour ne pas se laisser aller (chose que je n'ai personnellement pas). Par exemple, quand je vais mieux, j'ai tendance à rester trop longtemps sur internet... Ce qui me déclenche une phase dépressive (j'ai un rythme extrêmement rapide, jusqu'à quinze changement d'humeur dans une même journée lorsque je n'ai pas de traitement). De même, on se laisse aller sur le sommeil, on se couche plus tard, on se lève plus tard, et ça fout tout en l'air. Ou un verre, juste pour le plaisir, qui provoque une hypomanie et hop, à nouveau tout est en l'air. Le plus dangereux reste quand même que, lorsqu'on se stabilise, on se dit qu'on n'a plus besoin du traitement. Et là le danger est vraiment grand car on ressent l'envie très forte de l'arrêter. Dans tous les cas, chaque bipolaire va vivre son trouble à sa façon. Pour ma part, j'ai la chance d'être très bien entourée et c'est ce qui m'a permis de me sortir des pièges dans lesquels je me fichais à chaque fois xD. Avec mon copain, on a décidé d'établir un rythme de vie à deux, et dès que je déconnais (rester plus d'une heure sur internet, par exemple) (oui c'est déconner, c'est tellement triste, mais c'est vrai xD), il me le signalait pour que je puisse en prendre conscience, etc. Après tu sais, j'ai ce trouble depuis un peu moins d'un an, et avant j'avais un rythme de vie épouvantable xD. Comme à peu près tout le monde, plutôt à vivre de nuit et dormir le jour. On a de sacrés ressources à l'intérieur de soir :)
C'est à la fois posé et éducatif dans la manière de faire, le ton est posé, les explication sont claire, c'est une bonne vidéo. Peu on espérer ce type de format plus souvent ? Sure tout types de jeux vidéos et leurs intérer dans la psychiatrie par exemple ?
j'aimerais beaucoup en savoir plus sur la manipulation et la mythomanie.. le mensonge maladif surtout. serait ce possible d'avoir un jour un épisode la dessus ? :)
Salut pourrais tu m'envoyer les dossiers du jeu puisqu'il n'est actuellement plus disponible ou alors créer un lien via mediafire pour permettre tous de l'essayer ?
