Le PsyLab c'est une équipe de psychiatres qui vous propose de découvrir le monde fascinant de la psychiatrie. Des émissions variées pour parler de concepts-clés en psychiatrie, et de la façon dont ils ont été illustrés au cinéma, dans les séries et les jeux vidéo.
Bonjour, et merci pour cette superbe vidéo ! Je voulais rebondir sur le sujet de l'impasse à "guérir" les psychopathes ou sociopathes, car à mon sens il est possible d'améliorer son état et de développer un système de valeurs approuvé par la société. Bien que la tâche soit bien entendu difficile. Je pense notamment à une vidéo de PsykoCouac dans laquelle il parle des avancées thérapeutiques dans le domaine. Il évoque par exemple que les personnes présentant des troubles antisociaux emprisonnées pendant une durée d'environ 1 an ont davantage de chances, avec un accompagnement soutenu et adapté, d'arriver à une remise en question. Il me semble que l'on ne peut pas catégoriser et définir pleinement une personne par les termes de psychopathe ou sociopathe. Ainsi, les personnes se situent sur un spectre, ils sont "plus ou moins" psycho/sociopathes. En fonction des évènements de vie, des rencontres, on peut se déplacer sur ce spectre. Car en réalité si les gens présentent ces troubles, cela s'explique en grande partie par des évènements passés, des violences, des injustices, des maltraitances, des ruptures brutales... Ces traumatismes peuvent amener la personne à se couper de ses émotions. Ainsi comme tu nous l'explique très bien, les psychopathes fonctionnent avec le mental et non avec l'émotionnel. Mais ils sont, pour la plupart je pense, doués d'affect à la naissance. Ils ont par contre appris le détachement comme stratégie de protection et on appris à fonctionner comme ça de façon systématique. Ce qui est évidemment extrêmement difficile à déconstruire par la suite. N'est-ce pas justement cet émotionnel qu'ils viennent désespérément chercher en eux lorsqu'ils commettent des atrocités ? Merci encore pour ta vidéo. Je suis conscient qu'elle date d'il y a 9 ans déjà, que la recherche avance sur ces domaines et que tout n'est peut-être plus d'actualité. C'était cependant très intéressant et bien présenté ! 🙏
Non ... Les gens ne sont pas " Gentils " sur Internet Ils portent juste un masque, pour ne pas s'y faire bannir, signaler, ect ... Réveil toi, les Bisounoursses ça n'existe pas ! 🧸
J'aime beaucoup Depardon, mais la notion d'enfermement, c'est le mantra de la gauche des années 70 où la folie ça n'existe pas, les thérapies c'est pour normaliser les gens, toutes les familles sont malades; etc..
La vraie folie est d’être adapté.e à une société qui est malade. Si on tombe dans la dépression c’est que notre cerveau et notre corps nous disent stop.
Deux gros connards ignorants qui pensent passer pour des connaisseurs en dépression : " vous imaginez les conséquences d'une consommation d'alcool sur les aidants". Deux cons pareils, c'est pas fréquent
"Ces psychiatres, en prétendant que la pensée est un phénomène physique mesurable à partir de l'observation des schémas neuronaux, commettent une profonde erreur philosophique. Tout d'abord, si l'observation d'un cerveau dans un laboratoire ou par la neuroimagerie implique que dans notre cerveau se trouve tout notre monde psychique, c'est-à-dire nos idées, sensations, souvenirs, étrangement ce même cerveau et le monde psychique qu'il a produit se trouvent à l'intérieur du monde dans lequel nous existons tous. Il produit donc une boucle de raisonnement du cerveau à la pensée et inversement ; il est donc soit un sophisme, soit un paralogisme. Deuxièmement, ce raisonnement exclut le fait fondamental que nous ne pouvons jamais penser et dans le même temps observer directement notre propre cerveau. Nous ne pouvons pas en sortir pour qu'il soit à l'intérieur du monde qu'il est censé produire. Vous pouvez voir ce cerveau, mais vous ne pourrez jamais voir ce qui observe le monde direct dans lequel ce cerveau se trouve. Cette perspective est volontairement omise pour des raisons idéologiques par la psychiatrie."
Merci pour cette vidéo. Je suis un traitement depuis 2 mois, après de longues années de déni. C'est si violent comme maladie, ton corps qui te lâche totalement. Une perte de contrôle complète. Le plus frustrante tant une culpabilité latante, le sentiment de ne pas avoir compris tes émotions, ce qui te traverser, d'être irritable, de ne pas être soi. Ça m'a coûter de précieuse relations et je trouve ça terrible comme contexte. Ça n'excuse rien, mais ça explique et c'est déjà un premier pas. En somme le plus dure, c'est vraiment l'accepter et réussir à passer outre le déni. Pour le contexte, j'étais quelqu'un de très actif et faussement sur de moi. Avec une carapace en titane. Aujourd'hui, cette carapace a éclater, et bien que j'en souffre, je suis fier de pouvoir mettre un mot dessus et guérir petit à petit de façon pérenne.
Un ramassis de mensonges qui ne ne parlent aucunement de science mais de croyances complètement déconnecté du fonctionnement physiologique du cerveau !!!
Le fait que les prêtres sois mentionnés comme étant souvent des psychopathes me fait penser à la pièce Dom Juan de Molière qui représente bien les traits d’un psychopathe
Bonjour, étant moi même morphinomane, bipolaire, épileptique et autiste de type Asperger, en diminuant tranquillement elle peu y arriver et (se qui revient au même que prendre de la codéine vu qu'elle se convertit en morphine par enzymation) je lui conseille de prendre du valium pour son sevrage et de ne pas prendre un morphiniques synthétiques (comme le subutex par exemple) car il rendent beaucoup plus accro que les morphiniques naturels que nous consommons en temps normal (morphine, héroïne, codéine, opium, rachacha, etc...) car ses plus rentable pour les laboratoires qu'un "patient" mange leurs médicaments à vie qu'ils s'en sortent... Jérémy 🍄
Après c'est totalement légal d'être sans empathie et heureusement et bien sûre ils savent faire la différence entre le bien et le mal même sans remord du coup ils peuvent et savent ce contrôler et yen a pas mal qui bosse.dans le soins malgré les statistiques Car ce qu'il aime et qu'il ont besoin absolument c'est de garder le contrôle
Bonsoir à toute l'équipe, Tout d'abord, je tiens à vous remercier pour le travail extraordinaire dans son sens littéral que vous fournissez. Personnellement, vous êtes une source (encore une fois) extraordinaire d'apprentissage. Professionnellement, je suis moniteur d'atelier en ESAT avec pour particularité, de n'avoir comme usager uniquement un public en situation d'handicap psychique. Je tiens à vous poser cette question : En considérant que l'usagé est parfaitement conscient de son trouble psychique et en capacité d'en parler librement avec ses moniteurs, considérez-vous que je puisse faire découvrir votre chaîne à un ou des usagés, avec validation du psychiatre de l'est ? Je vous remercie par avance pour votre retour. Très cordialement,
Je confirme,la dépression est aussi difficile pour les aidants ou l'entourage proche, particulièrement quand la personne souffrant de dépression est dans le déni et refuse toutes idées de traitement et de psychothérapie.Merci pour votre vidéo qui a le mérite de briser les clichés sur cette maladie.
J'ai 5 électrochocs il y a 3 ans. Depuis, je souffre de maux de tête chroniques. Je voulais reprendre mes études mais j'ai dû abandonner car j'avais des maux de tête intenses à chaque fois que j'étudiais ou faisait un effort intellectuel à peu près soutenus. Depuis, j'ai été obligée à apprendre peu à peu à vivre avec cette douleur, à faire les choses malgré cette douleur (on a même pas envie de se lever du lit tellement on a mal, douleur atroce qui donne envie de se taper la tête contre les murs et ne faire que dormir). J'ai aussi oublié plusieurs années de ma vie. Les souvenirs ont mis 3 ans à revenir complément dans mon cas (contre 6 mois au maximum d'après le psychiatre). Du coup je ne savais plus trop qui j'étais. J'avais été internée en clinique psy car je souffrais de problème d'anxiété aïgus à cause d'un entourage abusif. Je n'aurai pas consenti aux électrochocs en temps normal, mais j'étais droguée de force en HP au point que je n'arrivais plus à réfléchir correctement, à tenir une conversation développée, à me concentrer sur un livre, que je bavais, et que je faisais de l'akathisie (une torture). J'ai l'impression que je performe moins bien académiquement depuis qu'on m'a fait les électrochocs. Je voulais récupérer un cursus déjà gâché avant à cause des problèmes d'abus autour de moi. Au final j'ai encore perdu 3 ans de plus. Ma capacité de mémorisation, de concentration, et ma vitesse de traitements de l'information sont suffisamment endommagées pour que je m'en rende compte dans un cadre universitaire.
Et merci pour la vidéo. Ce ton, il y a 6 ans, carré et professionnel. J'enrage de voir de que vous avez arrêter de publier il y a 3 ans. Si l'un de vous passe dans le coin, envoyez moi une adresse pour suivre vos pérégrinations sur les réseaux. Je serais fort curieux de lire/d'entendre vos dernières productions publiques.
Découverte de votre chaîne. Ça fait du bien. Suis du domaine depuis plus de 20 ans. Et raz la patate d'entendre tt et n'importe quoi. Ce besoin de mettre dans des cases, le développement personnel devenant une "église" pour certain.es... Un peu de jugeotte, de bon sens, de rappel des "règles" en santé mentale (je n'ai pas encore regardé ttes vos videos..). Deconstruire des croyances, rappeler la prudence... MERCI !
Désolée mais les anti dépresseurs conduisent au suicide à longue échéance car ils deviennent inefficaces, voire pire. Mensonge des labos. Deux proches concernés.
Je vais être cash mais pour ma part être entourée de gens cons ou sans empathie ou avec empathie mais pas profonds ou logiques, c'est SUUUPER DUR à vivre. Alors, non, les médecins/psy/psychiatres ne sont pas majoritairement assez intelligents/informés/bienveillants/accessibles. Et le moment qu il nous "offre" ne remplace pas l'ami qu'on aurait voulu avoir, les parents qui auraient dû bien nous aimer, le patron qui pourrait estimer notre travail et les collègues respectueux. Ce qu'il faudrait, ce sont des possibilités que les gens puissent beaucoup plus se retrouver pour discuter de la problématique de la solitude (même sur le net). La plupart des chaînes youtube font principalement du blabla. Et si les gens (scientifiquement, hein!) se suicident moins ( avec tous les biais de cette fameuse science !), il faudrait surtout mesurer quel est le pourcentage de la population qui est vraiment heureux. Une des vidéos les plus intéressantes malgré tout. J apprécie la nuance des protagonistes.
Est ce que le personnage de Trump est un personnage comportant des trb psychique ? Avec cette question on ne parle plus de l'homme mais uniquement du rôle.
Je l'ai vu dans le cadre d'une soirée concernant la justice et la psychiatrie. je suis éffaré par la pauvreté et la médiocrité qui sous-entend ce film documentaire. Sans aucune explication pédagogique, mr Depardon film des entretiens entre une juge des libertés et des patients intérnés sans leur consentement . Des rencontres tendues où chacun défend son point de vue , évidemment opposé. Un schéma narratif simpliste et minimaliste pour un film qui l'est tout autant, Depardon laissant au spectateur le soin de se faire son propre idée concernant cette réalité difficile d'enfermement psychiatrique. Sauf qu'en sélectionnant parmi des heures de tournage, en donnant la parole à 10 internés (tous à l'évidence qui necessitent des soins) sur les 70 rencontrés, mr Depardon oriente son documentaire, de manière très maladroite. Un exemple de manipulation par l'image, qui est toujours un point de vue et un mensonge de celui qui la choisit. Un film raté malgré de bonnes intentions de départ.
Vous définissez le SSPT comme d’une maladie psychiatrique. Je n’avais pas cette notion. Un syndrome est une maladie psychiatrique ? Je découvre votre chaîne et j’apprécie la forme. Merci pour votre travail.
J'ai supporter une bipolaire et qui devient amour formidable entre nous j'ai tout fait pour elle on s'est marié, j'ai perdu mon travail à cause d'elle et beaucoup de dépense pour la supporter, au fin de compte elle a chercher que me tromper avec plusieurs partenaires et m'as laisser pour un rien, je veux Pas voire d'autre personnes se blessent et souffrent comme moi, attention vraiment
Parfois on vit dans le déni, on se dit qu’on ne peut pas être en dépression, que cela n’arrive qu’aux autres. Mais en fait, on se rend compte qu’on a envie de mourir plusieurs fois par semaine au point où on envoie tout valser en se disant « de toute manière je serai plus là dans pas longtemps ». Je pense être dépressif et en suis même sur au vue de mes envies suicidaires constante et à mon insomnie absolument insupportable. Du coup à mon taff je me fais engueuler car j’arrive en retard et ne suis pas efficace, je suis antisocial et ne parle à personne. Bref, quand on est dépressif, on subit la double peine constamment.