Mon anglicisme préféré en québécois c’est l’utilisation du verbe anglais « to assume » pour dire « je pense que » alors que le verbe « assumer » en français signifie « prendre la responsabilité ». Par exemple: « J’assume que tu vas arriver en retard ».
Ayant vécu plus de 15 ans au Canada, tu m'as fais remarquer que j'utilise cette expression aussi, Merci 😄! En revanche, de mon expérience, ca veut dire ''je suppose que'' et non ''je pense que''. Donc par exemple: Je pense que j'ai raison, mais j'assume que tu pense aussi avoir raison. D'ailleur dans ton exemple tu as utilisé le future, car tu suppose que tu vas arriver en retard, c'est hypothétique. ''Je pense que'' n'est pas toujours hypothétique car je pense que tu as bien fais d'écrire ce commentaire 😁!
C'est pas complètement incorrect car assumer ne veut pas exactement dire "prendre la responsabilité" mais "prendre sur soit". Même si dans l'usage on l'utilise très rarement en ce sens en français "j'assume que tu vas arriver en retard" reste compréhensible car "je prend sur moi de dire que tu vas arriver en retard". On pourrait aussi dire plus correctement, avec la même étymologie "je fais l'assomption que tu vas arriver en retard". Ceci dit, ça reste très peu usité et très soutenu. Donc peu probable que celà soit utiliser pour prévenir d'un retard. 🤣 Mais le plus drôle dans cet anglicisme, c'est que, aux origines, "to assume" est un francisme. 🤣
Je ne sais pas pourquoi je vous trouve facile à comprendre, contrairement avec ls plupart des Quebecois. Peut-être que vous parlez particulièrement clairement. Je l'apprécie.
C'est drôle quand tu y pense. J'étudie en linguistique donc ce que vous dites d'un point de vue social pourrait être vraie mais d'un point de vue scientifique si un Québécois qui parle le français québécois comme langue maternelle génère une certaine phrase c'est imposable que ça soit incorrect. Ce concept de bon et mauvais n'existe pas vraiment en réalité et chaque langue continue à évoluer à son propre rythme. La richesse de chaque langue c'est ça diversité linguistique ce qui rend une langue unique. Je pense qu'au lui de devoir adapter notre français au standard parisien on devrait être fier de notre propre façon de parler. C'est le temps de se débarrasser de ce complexe d'infériorité colonial et d'assumer comment es-ce qu'on parle vraiment. Peut être on devrait même plus appeler notre langue le québécois plutôt que le français car souvent les gens des deux pays on de la misère à se comprendre. Example: ma dsi quaytai pas lau. Elle m'a dit qu'elle n'était pas là. Ciao
C'est un peu ma critique de la linguistique. Je ne dis pas que ce n'est pas une langue et que ce n'est pas valable du point de vue linguistique. Mais l'aspect social et le prestige d'une langue ont une grande influence sur la survie des langues. Si quelqu'un dit "ils sontaient" au Québec ou ailleurs dans la francophonie, ce n'est pas illogique du point de vue linguistique, mais ça aura des répercussions sociales car cette personne sera jugée négativement.
Oh oui, une belle littérale translation! Comme bon matin! Y en a trop, le seul remède c'est de se remettre à consommer un plus grand pourcentage de produits culturels francophones. Mettre la table avec les libéraux, c'est toujours préparer le terrain de l'anglicisation🤣
Que penser quand on entend régulièrement - aussi bien à la radio qu'à la télé québécoises - une phrase telle que "il faut savoir c'est quoi la bonne façon de voir le poisson". D'où est-ce que ça tombe? Vraiment du français d'écurie...
J'ai entendu l'ex-politicien Robert Poëti dire : "Lisez mes lèvres", ce qui, en retraduisant, m'a appris l'expression anglaise "read my lips", que je ne connaissais pas. Parfois, au Québec, c'est en écoutant quelqu'un parler le français québécois que l'on apprend l'anglais! Si quelqu'un vous dit qu'il est allé "marcher le chien", vous venez d'apprendre l'expression anglaise "to walk the dog".
En l'anglais de Louisiane, il-y-a de traductions parole-de parole de français en anglais: "I'm going to go make a bill"; «Eje vais faire un compte/une facture». Ça veut dire »Je vais magasiner» parmi vous-autres Québecois. En France:«Je vais faire du shopping». "I'm gong to go make psss at Grandma('s)"....Non, eje vais pas chanter la pomme à la mamère. «Eje vais passer chez mamère». »Je vais visiter la grandmère» en la reste de francophoniie; "I'm going to visit Grandma"
Je répète constamment à mes petits-enfants que "j'm'ai" (je me suis) n'existe pas. Autre erreur un peu cocasse, quelqu'un qui veut parler d'une personne qui vit dans le luxe, mais qui dit "dans la luxure". Félicitations pour votre chaîne. C'est très intéressant.
Mé oui ça existe j'm'ai ... C'est un terme québécois de souche...😁j'ai fais mal à moi ... vous n'entendez pas le petit de trois ans qui viens vous dire qu'il s'est fait ? Mamie s'il-te-plaït ... becqué bobo !🤣
Honnêtement "Au niveau de" ou "tsé" ou "une bus" ou "une vacance" ou "A-oût" ou "Si je serais" ou "Qu'il voiye" ou "Qu'il croye" ou "il promouvoit" ou "autant __ que" ou "au Canadian Tire" ou "au Costco" ou "au Médecin" ou "au coiffeur" ou "un sujet qu'on va discuter" ou "ce que les gens ont besoin", si un Anglophone avec un français plutôt québécois me sort ça dans un régistre familier (et pas à un français) moi ça me fait plutôt un bon effet... Mais faut savoir que c'est Québec-seulement et régistre familier-seulement oui.
Ah, voilà de beaux anglicismes : Québec-seulement et registre familier-seulement ! Ce sont de purs calques de l’anglais. Il vaudrait mieux dire : c’est une particularité québécoise et c’est réservé au registre familier, par exemple.
@@PatrickCazaux En effet... J'aurais pu aussi dire "Seulement au Québec" ou "Juste au Québec" (que je pense n'est pas un calque?). Moi ça me chiffonne pas trop... Quand une langue rayonne culturellement on voit toujours des emprunts grammaticaux dans les langues avoisinantes (par ex: les classificateurs utilisés avec les nombres en Chinois qui se sont retrouvés en Japonais, Vietnamien etc).
De nos jours, le mot à la mode est "enjeu". Il n'existe plus de questions à débattre ou de problèmes à régler, seulement des enjeux! Dernièrement, j'ai entendu un conseiller municipal de Montréal utliser ce mot une dizaine de fois en 5 minutes. Selon lui, certains itinérants ont des "enjeux de santé mentale" au lieu de problèmes de maladie mentale. Un enjeu est ce qu'on peut gagner ou perdre, lors d'une compétition sportive, par exemple, ou lors d'une simple partie de cartes.
Ca pour le coup c'est du langage managérial et il faut plutôt y voir une volonté politique de créer de l'engagement plus qu'une erreur de langage. Et ça ne touche pas que le Québec, on à la même chose en France.
Fascinant. J'ai adoré cette vidéo, merci beaucoup ! Je suis anglophone, mais contrairement à la majorité des personnes qui apprennent le français, J'ADORE la grammaire française. À mon avis, c'est la complexité de la grammaire française qui fait la beauté de la langue. De plus, à mon avis, l'un des aspects de la grammaire française qui rend la langue encore plus élégante est l'utilisation des pronoms relatifs. Bien que les pronoms relatifs ne soient pas toujours utilisés dans un contexte informel, j'apprécie énormément leur utilisation lorsque je les entends. J'aimerais que les pronoms relatifs soient utilisés plus souvent dans un contexte informel. Sinon, pour répondre à la dernière question de la vidéo, voici une liste d'autres exemples : 1. j'ai figuré (I figured out) 2. j'ai demandé une question (I asked a question) 3. Faire sûr (S'assurer) 4. Quand que 5. l'ajout de la lettre S à la conjugaison de la deuxième personne du singulier des verbes se terminant par ER à l'impératif - par exemple : Ne manges pas, ne parles pas, etc. 6. Malgré que. 7. De d'autres (par ex. On a besoin de d’autres joueurs) 8. Question : La prononciation de la conjugaison de la première personne du singulier du verbe haïr est-elle « J'haïs » ou « Je hais » ? D'après mon dictionnaire, c'est cette dernière. 9. Question : La conjugaison de la première personne du singulier du verbe avoir au subjonctif se prononce-t-elle « j'aie » ou « j'aille » ? J'entends cette dernière.
Très bons exemples, merci! Mais j'aime bien "j'haïs" que je ne vois pas comme étant une erreur, mais comme un exemple de français québécois. Et pour le subjonctif c'est bel et bien j'aie, mais au Québec on a certaines variations dans la langue parlée.
@@learnquebecfrench Merci beaucoup pour ces explications. Je ne savais pas s'il s'agissait d'une erreur ou d'une prononciation différente. Et je dois avouer que « j'haïs » est beaucoup plus satisfaisant à dire que « je hais » :)
Les pronoms relatifs sont apparemment difficiles à maîtriser puisqu’ici, en France, notre personnel politique fait presque toujours des erreurs en les utilisant. En fait, ils se rabattent sur un seul pronom, duquel ou lequel, pour l’utiliser à la place de tous les autres, surtout lorsque le pronom est éloigné du mot auquel il fait référence dans la phrase. Par exemple : la majorité [… long morceau de phrase…] sur lequel nous entendons nous appuyer pour faire voter cette loi…
Une erreur que j'ai écoutée souvent chez les Québecois c'est d'utiliser l'interrogation directe là où il faudrait utiliser l'interrogation indirecte. Ex. "Je ne savais pas QU'EST-CE QU'elle cherchait" au lieu de "Je ne savais pas CE QU'elle cherchait".
C'est tellement courant que je dirais que c'est devenu du langage familier Québécois et ça n'est plus vraiment une erreur... mais c'est absolument à garder dans un registre familier ou courant oui.
@@Alex-mp1zb C'est simplement une évolution de la langue. Typiquement dans les langues indo-européennes, les clauses subordonnées et relatives et les questions ont une syntaxe avec changement d'ordre des mots (généralement en mettant le mot interrogatif au début). On le voit bien en Anglais: "Tell me what she wants" - personne ne dit "Tell me she wants what". Le Français est en train d'évoluer vers une syntaxe sans changement d'ordre. C'est un style de formulation très courant dans le monde (par exemple dans les langues asiatiques). On le voit facilement dans les questions: "Vient-elle?" est en nette perte de vitesse et se fait remplacer en France par "Est-ce qu'elle vient?" et "Elle vient?", et au Québec par ça ainsi que d'autres formulations encore plus familières ("Elle vient-tu?", "Sk'a vient?" etc). De même, on commence à voir apparaître dans les clauses subordonnées des formulations sans changement d'ordre telles que "Dis-moi elle veut quoi?" et "J'aurais besoin de savoir il vient combien de personnes".
En anglais, l'expression rule of thumb (règle empirique) désigne une méthode approximative pour faire quelque chose, basée sur l'expérience pratique plutôt que sur la théorie. Cette utilisation de l'expression remonte au XVIIe siècle et a été associée à divers métiers où les quantités étaient mesurées par comparaison avec la largeur ou la longueur d'un pouce.
Pour moi, une des pires erreurs est d’utiliser la conjugaison de verbe au pluriel avec un sujet singulier que j’entends tout le temps tel que : ‘le monde sont…’ ou ‘cette compagnie ont sorti un nouveau produit’.
@7:00 Oui, "une nouvelle" ne doit se dire dans le sens "... heard such and such from someone". Mais, les auditeurs doivent savoir que "une nouvelle" est le "short story" de l'anglais. Donc, "nouvelle" peut s'employer au singulier aussi.
Le problème avec le mois d'août, c'est que la contraction a tué le mot. «Outte» ou «a-ou» se maintient parce que «ou» sonne ambigüe. Il y a déjà deux autres homonymes, sans parler du mois doux. C'est pour ça que a-ou se maintient et que le mois de juillette ne se dit plus mais qu'on l'entendait dans les années 70s et 80s.
personne corrige le verlan par exemple mais oooohh, faut corriger le quebecois... meh. serieux le quebecois c'est son propre language regional comme le francais qui est different dans plusieurs coins de la planete... c'est bizarre comment c'est en ce moment mondialement... faut toujours respecter toutes cultures, coutumes, dialectes qui vient d'ailleurs meme si, comme exemple, l'espagnol est completement different d'un pays a l'autre en amerique du sud et encore plus different de l'espagnol traditionel, comme le patois qui est vu comme cool meme si c'est de l'anglais absolument demoli pour "fitter" dans leur culture ou toute culture qui differe de "l'original" est vu comme cool et presque des joyaux culturels mais personne doit respecter ce qui vient d'amerique du nord, et ca c'est le cas dans tout ce qui implique des sujets culturels... langue, coutumes, bouffe, etc et c'est toujours a sens unique pis "esti que c'est cave" :P moi aussi je comprend pas toujours vos expressions ou votre facon hautaine et superficielle de parler qui me parait absolument stupide et inutile par moment mais je chiale pas la dessus. get off your high horses europeans, we don't care.
Quelles sont donc les pires erreurs des Canadiens anglais en regard de l'anglais parlé en Angleterre ? J n'en reviens pas que des Canadiens anglais se croient autorisés à critiquer la langue française parlé au Québec.
Il serait difficile de trouver un Canadien anglophone (même s’il peut retracer sa lignée en Angleterre) qui s’inquiète de la façon dont l’anglais est parlé en Angleterre, dans ses nombreuses variantes. Il n’est pas non plus question de critiquer la façon dont les autres utilisent la langue. Se tromper par rapport à une règle grammaticale est beaucoup moins grave que de critiquer la manière dont les autres s’expriment. Cela entraîne une certaine négligence dans l’utilisation de l’anglais, mais aussi une puissance qui contribue à sa prééminence mondiale. Je trouve que c’est une particularité typiquement française de se concentrer et de se préoccuper excessivement de la manière dont le français est employé. Personnellement, je me sentais agacé par l’utilisation fréquentent erronée du mot « loose » au lieu de « lose » par la plupart des gens. J’ai réalisé que c’était une lutte vaine et que je devais m’y résoudre. Heureusement, je suis capable de comprendre leur intention, même si le mot utilisé est incorrect.
@@luciedebellefeuille7537 Puisque mon commentaire ne parlait pas de critiquer la façon dont le français est parlé au Québec, je ne vois pas pourquoi vous êtes offensé. Peut-être que mon français n'est pas assez clair pour communiquer correctement mon intention. Cela dit, comme cette chaîne RU-vid s'adresse aux apprenants du français québécois (dont je fais partie), je ne vois pas très bien pourquoi vous avez commenté en premier lieu.
En parlant d'articles devant les noms géographiques, chaque fois que je dis que je viens de Russie, les Québécois me corrige "Ah, de LA Russie". Alors que devant les pays au féminin, il n'y a pas d'article lorsqu'on veut indiquer la destination ou l'emplacement: rentrer de Belgique; vivre en Pologne.
Il n'y a pas de faute là! Quand tu entends "Ah, de LA Russie" , cela signifie que nous en avons entendu de toutes les couleurs de la Russie. Avec de la poutine comme grand chef, on peut s'attendre à d'la grosse marde de d'là! Demandes à une personne de l'Ukraine !
@@claudegaumond6754 Je comprends que tu aies des opinions fortes, mais je suis ici pour discuter de grammaire, pas de politique. Merci de respecter le sujet de la conversation.
Août, prononcé avec le t final, c'est une erreur que font les français, ça n'est pas une façon correct de parler. En français, on ne prononce jamais les lettres finales. Vous avez appris à le trouver correct à force de l'entendre, mais ça ne l'est pas. Il y a une foule d'erreurs comme ça que je pourrais nommer mais en fait, je vis ben avec ces erreurs là, ce qui m'agresse par contre, c'est de toujours nous faire critiquer pour tout et rien comme ça... Il n'y a que l'utilisation du mot "politique" pour dire politicien et "sur" Paris au lieu de à Paris qui m'agressent réellement quand je les entends...
Ça ce sont les deux-de-piques qui utilisent ce terme. La province de Québec est francophone et le ''bienvenue'' est suffisant. Ensuite nous pouvons échanger en anglais car la majorité des citouens sont suffisament bilingue (français-anglais)
C'est rigolo parce que, en tant que français métropolitain, pour moi toutes ces erreures que tu présente sont des classiques que l'on corrige au enfants de primaire ou maternelle (moins de 11 ans, je ne connais pas vos équivalents scolaire). Consommant de temps à autre du contenue québécois, pour le coup je pensais que pour vous elles étaient une forme de régionalisme. Mais apparemment pas.
Bonne introduction. En France, c'est l'Académie qui fixe la norme et les bonnes pratiques. Enfin, il y a aussi des pratiques hermétiques propres à certaines professions et milieux.
Je crois qu'on pourrait utiliser simplement "en général". Ex: En général, cette tâche demande 10 heures de travail. Si on veut se rapprocher de l'expression anglaise, on pourrait utiliser "en règle générale". Ex: En règle générale, il faut porter un habit pour cette occasion.
How can we decide if something is a calque from English or just a borrowing of a metaphor from the anglosphere? "Rule of thumb" is a fixed expression in English, so a word-for-word translation is obviously a calque. "Set the table" is just a metaphor in English; if someone says it in English I need to pause to understand the metaphor. I think that some metaphors become adopted internationally in certain professions, and become "jargon" that didn't originate in a specific language. (The lady in the short video clip strikes me as using that sort of jargon, nee metaphor .)
@@learnquebecfrench I agree, but I am wondering if a similar fraction of anglophones would be confused by the metaphor if it were spoken in English. If I heard a francophone say it, I might even assume it was a translation of a French saying. 🙂
Bonsoir ! D'abord, le sujet de la vidéo est fort intéressant. Quant aux erreurs, une qui m'agace c'est "la rive sud de Montréal", ou "la rive sud de Québec". Depuis quand les villes ont-elles des rives ? On parlerait plutôt de la rive sud du Saint-Laurent, face à Montréal, ou à Québec ! Merci.
@@learnquebecfrench Si je ne m'abuse, "rive sud" en lettres miniscules, sans trait d'union, désigne le côté sud d'un cours d'eau (fleuve, rivière), tandis que Rive-Sud, c'est une partie de la Montérégie qui comprend Brossard, Longueuil, Saint-Lambert....
Loin de moi l’idée de réduire le travail utile d’éducation que tu fais avec ta chaîne, mais je suis relativement en désaccord avec ce qui est nommé dans la vidéo. Je suis dans le milieu universitaire depuis disons bien des années et certaines erreurs que tu nommes je les entends assez fréquemment même dans les milieux plus éduqué. Par exemple ce que au lieu de ce dont est vraiment très fréquemment utilisé bien que dans un contexte plus formel le dont sera utilisé, mais l’erreur que tu nommes comme étant la plus grave étant certains anglicismes traduit littéralement, alors là je crois que ça dépend vraiment et que de savoir quelle proportion de la population a le référent pour comprendre et à quel point c’est commun est pratiquement impossible. Par exemple l’expression mettre la table est pour moi et beaucoup de gens une expression très commune et utilisée dans toute sorte de contexte.
Le référent ne doit pas seulement être les Québecois mais aussi le reste de la francophonie. Dans un registre plus soutenu, notre langue ne doit pas être un dialecte incompréhensible. Il faut surtout éviter que notre français soit du "traduitdu" comme disait Gaston Miron: de l'anglais parlé avec des mots français, ce qui est déjà le cas dans une certaine mesure. Si ça arrive, il sera beaucoup plus logique et même efficace de simplement parler anglais.
@@learnquebecfrench Tout au long de ma vie d'adulte, j'ai travaillé avec des centaines de collègues francophones (principalement du Québec) et je compte beaucoup d'entre eux parmi mes amis. Je pense avoir entendu toutes les erreurs possibles lorsqu'ils parlaient anglais, y compris d'innombrables « calques de français », mais il n'y a presque jamais eu d'échec de la communication. Ces erreurs ne me dérangeaient pas et je ne ressentais pas le besoin de les corriger.
@@warrenschalm Il est certain que la communication est le plus important. Ma vidéo s'adresse aux gens qui aiment apprendre des langues et veulent améliorer leur niveau de français, ou sont simplement curieux de savoir ces aspects de la langue.
@@learnquebecfrench Soit dit en passant, ma professeure de français locale, qui a grandi dans un village près de Trois-Rivières et qui parlait à peine un mot d'anglais, a quitté le Québec pour la Colombie-Britannique à un âge relativement jeune. Elle vit ici depuis plus de 30 ans et parle très bien l'anglais. Cependant, elle a souvent mentionné qu'elle découvrait régulièrement qu'elle faisait la même erreur en anglais depuis des décennies sans jamais s'en rendre compte. En effet, aucun de ses nombreux ami.e.s anglophones ne la corrige. Ce n'est tout simplement pas dans leur nature de le faire.
C'est dure a dire que t'es québécois, tubparle plus le vrais français que le québécois je dirais. Mois, j'ai été parti du Québec pendans 30 ans et je suis surpris comment notre belle langue a changé, je trouve ça pas mal triste, et ce genre de vidéo n'aide pas pentoute.
D'autres erreurs qui vous feront passer pour un véritable "BS" linguistique : 1) Écrire les voyelles au son, sans tenir compte de la grammaire et donc du sens des termes utilisés; ne pas être foutu de comprendre la différence qui existe entre : er, é, ez, ai. 2) Écrire un texte sans signe de ponctuation, sans saut de ligne et sans saut de paragraphe. 3) Au lieu de dire "oxygène", dire "Ogzigène". 3) Dire "sexe oral" au lieu de "sexe buccal". 4) Au lieu de dire "dépendamment de" ou "tout dépend de", certains incultes versent dans les formes créatives les plus saugrenues du genre" « tout dépendant" ou "tout dépendamment de". 5) Au lieu de dire "consommer de la cocaïne" dire "faire de la coke." Comme si "faire" signifiait "consommer." C'est un anglicisme. La liste des erreurs de français que je rencontre quotidiennement serait très longue à énumérer. Si seulement je donnais libre cours à mon besoin d'exprimer toute mon exaspération et ma frustration de voir autant de Québécois ignorer et mépriser ainsi leur propre langue, je pourrais facilement pondre un pamphlet très virulent sur le sujet. Il aurait pour titre : "Ce peuple inculte et colonisé qui demeure incapable d'aimer sa propre langue."
Pour la plupart des Québécois, ce n'est que de la paresse linguistique. J'ai 60 ans et ça fait depuis l'âge de 16 ans que je n'utilise plus d'anglicismes comme "bolt", "Muffler", "nut", "tire" et ainsi de suite. En fait, je me sens ridicule quand je dois en utiliser un pour m'assurer de bien me faire comprendre. Et ce sont les "sontaient" ou les "tu (verbe)-tu?" qui me tapent le plus sur les nerfs. Bien parler et bien écrire pour les Québécois, c'est être efféminé et "pète en cul". Je travaillais dans un centre de rénovations et un client m'a déjà demandé si j'étais "gay" parce que je disais "boulons et écrous". Il n'avait pas aimé ma réponse, "et vous? Êtes- vous fermier parce que vous dites "bolts et nuts?" Il y a aussi cette foutue "tête dure" que nous avons d'être réfractaires aux changements. La preuve : Nous avons le SI depuis les années 1970 et nous affichons encore en livres dans les marchés d'alimentation. Une aberration totale.
J'ai failli l'inclure, mais c'est quand même assez universel comme déformation. Cette combinaison de voyelles et consonnes n'est pas facile à prononcer...
Frédérique ou fred comme tu dis, le titre de ta page étant LEARN QUEBEC FRENCH, il te faudrait le changer pour LEARN QUÉBEC LANGUAGE. Notre language est un dérivé du français, çà y r'sembe par boute mé cé du québécois. On a un drapeau, un language pis dans pawlong nous aurons un vrà pays s'tie! Check té fautes pi enseigne le québécois si tu veux mé change lé paw!Aujourd'hui en aprà-midzi entre deux pi sept il y aura quatédmi drette dans l'milieu.
@@PatrickCazaux En anglais, l'expression rule of thumb (règle empirique) désigne une méthode approximative pour faire quelque chose, basée sur l'expérience pratique plutôt que sur la théorie. Cette utilisation de l'expression remonte au XVIIe siècle et a été associée à divers métiers où les quantités étaient mesurées par comparaison avec la largeur ou la longueur d'un pouce.
@@claudegaumond6754 ok, j’ai compris. En France, nous avons un autre instrument, le nez. On peut dire à vue de nez, ou encore au pif, ou avec l’instrument de précision, le pifomètre., qui sert à tout, à mesurer les longueurs, les surfaces, les volumes, le temps, la météo…
Le français de France, de Belgique, de Suisse, du Québec, ce sont des variantes de l'ancien français, toutes aussi valables et toutes aussi erronées, à ne pas imiter. Le français moderne en France, c'est n'est plus du français.
@@HweolRidda Des varietés régionales (et sociales) ou des déclinaisons différentes de la langue française . Le Robert : descendant est une personne issue d'un ancêtre ou qui descend. Le mot peut aussi être un adjectif pour désigner une marée ou un courant.
Que faire avec l'éléphant dans la pièce, soit le fameux "tu"? Par exemple: Tu veux-tu du chocolat? Tu veux-tu aller au cinéma? C'est une erreur de français qui éloigne le Québec de la francophonie me semble-t-il. À mon avis, c'est à proscrire, mais en soulignant que c'est une façon de parler au Québec qui ne changera pas du jour au lendemain.
En effet, c'est une erreur classée comme archaïsme. Elle est toujours entendue dans certaines régions françaises (Normandie, Poitou-Charente) principalement chez les personnes âgées . Au Québec, on entend -tu, ailleurs on entendrait - ti. Est-ce qu'on devrait proscrire toutes les particularités régionales pour répondre aux exigences académiques? Que fera-t-on des mots comme drache, kot, huitante, septante, nonante, schief, carabistouille ou expressions comme avoir une doufe; je vais te sonner pour te dire quoi; avoir quelque chose de bon; ça joue ou bien? foutre loin? Pendant ce temps, il faudrait se fondre dans la masse pour utiliser stalker, passer un call, mettre les warnings, revoir ta morning routine et oublier ce que nous sommes. Il est évident que les Québécois peuvent faire mieux, mais pas au point d'épurer leur variété de langue. Il faut se garder de dénigrer des faits de langue en se dévalorisant.
@@learnquebecfrench Ce n'est sans doute pas une erreur en fonction de certaines pratiques au Québec, mais, selon la grammaire française, c'est une erreur. "Tu tu veux du chocolat /Tu veux-tu...?" ne respect pas la grammaire et la pratique dans la francophonie, si je ne m'abuse.
Je ne sais pas avec qui tu t’es tenu pour entendre des niaiseries comme ça. Une vacance … en plus de 30 ans j’ai jamais entendu de ces conneries lol. Si j’aurais oui mais le reste du tout