On sent tout la passion de l'assistant parlementaire que tu as été Clément, merci pour ce vibrant plaidoyer en faveur du parlement, et des exemples judicieusement choisis qui montrent bien que le travail des parlementaires est bien plus riche que ce que l'on perçoit !
Emission genial Clement c'est comme de la liqueur. On en prend. Puis on en reprend. Avant d'etre saoul on dit, j'arrete. Trois verres plus loin on se rend compte qu'on a absoluement besoin de savoir ce qu'il y a au fond de la bouteille. Cuite forte agreable et salutaire.
Ce qui gène le plus les citoyens à l'heure actuelle c'est le fait d'être si peu consulté et surtout écouté pour les futures amendements. C'est comme ça qu'on arrive à notre moment actuel où nous réclamons une république avec inclusion du RIC et autre initiative créatrice du peuple créateur de richesse
Pour le côté "tribune du débat contradictoire" du Parlement, on ne peut que regretter que le Parlement ne représente finalement qu'une petite partie des citoyens. Beaucoup de thèses et d'idées n'y sont jamais abordées, ni même envisagées.
Les parlementaires ne représentent qu eux même et il est temps de revoir l héritage grec et la notion même de démocratie ou plutôt du leure démocratique
Concernant l'argument "le député est élu pour que le président applique son programme, c'est normal qu'il vote les projets du gouvernement". Je suis d'accord, mais ceci n'est vrai que si le gouvernement applique le programme présidentiel. C'est d'ailleurs la logique des"frondeurs", puisqu'ils estiment (à raison selon moi) que la politique gouvernementale n'est pas conforme aux engagements pris.
Je pense que M. Viktorovitch raisonne à l'envers. Le Président de la République n'est pas censé "déterminer et conduire la politique de la nation". C'est le rôle du Gouvernement, responsable devant l'Assemblée nationale. Ce devrait être pendant la campagne des élections législatives que devraient arriver les débats sur les questions économiques, sociales, environnementales, de sécurité, d'éducation... Dans le projet initial de 1958, les députés étaient les dépositaires de la légitimité populaire exprimée par le suffrage universel. Donc c'étaient eux qui devaient faire pression sur le Gouvernement. Mais les choses ont changé. Maintenant, le Président viole l'article 20 de la Constitution, utilise le chantage de dissolution de l'Assemblée, et s'est également arrogé le droit de révoquer le Premier ministre, faisant de lui un simple adjoint, et de l'Assemblée une chambre d'enregistrement. Il faudrait réviser les institutions pour que le Gouvernement s'émancipe du Président de la République, et que le Gouvernement soit effectivement responsable devant les députés. Selon ce raisonnement, l'existence du 49.3, du 44.3, du recours aux ordonnances ne se justifie plus.
@@cricricracplouf7785 On peut ajouter que l'argument opposé d'instabilité du pouvoir est avancé relativement sans preuves. On renvoie à la 3e république mais quels exemples précis et le contexte constitutionnel était-il si comparable à celui d'un simple retrait du 49.3 et de la prérogative de dissolution de l'assemblée au président ?
@@Nalojuntu J'entends plus de références à la IVème République qu'à la IIIème. Les constituants de 1958 ont apporté beaucoup de moyens de remédiations à l'instabilité. Par exemple, définir le domaine de la loi, c'est éviter des débats prolongés sur des sujets tout à fait secondaires. La responsabilité politique du Gouvernement ne se met plus en cause aussi facilement. D'ailleurs, je serais partisan d'un outil renforçant un peu plus la stabilité du Gouvernement : la motion de censure constructive, c'est-à-dire qu'une motion de censure devrait contenir le nom du nouveau Chef du Gouvernement. Un tel outil éviterait les alliances de la carpe et du lapin qu'on a pu constater sous la IVème République. Les opposants à une refonte institutionnelle veulent très souvent nous présenter un faux dilemme. Soit on devrait se satisfaire des institutions actuelles qui aboutissent à une toute puissance du Président de la République, soit on serait partisan d'un retour à la IVème ou à la IIIème. Un rééquilibrage des pouvoirs ne se traduit pas nécessairement par de l'instabilité. Il n'y a, d'ailleurs, qu'en France qu'on connait pareille situation.
Les directives ne sont peut-être pas si nombreuses mais on a aussi une multiplication de règlements d application directe en France (RGPD en est un exemple). Beaucoup sont pertinents mais ils sont totalement en dehors de la souveraineté nationale
Je pense que c'est une question de milieu et d'éducation politique. Ils sont souvent entre eux même face au camera. Dés lors ressort un esprit de camaraderie partisane. Et ils se confortent les uns les autres, l'humour et le sourire est surement un moyen de communication et validation pour eux
Quel beau roman. Ils sont avec les lobbyistes à recevoir des aides complémentaires aux revenus donnés par les grosses entreprises, ils réfléchissent à leur futur. Voilà le roman.
La critique des couts des conseils généraux est tout de même assez fréquente (en tous cas chez les citoyens). Pas moins que du parlement (tout en étant d accord que la critique du coût du parlement est un peu excessive)
Connaissez-vous le rôle du président décrit dans la constitution ? Ce n'est pas le président qui doit proposer la loi ! Vous vous trompez, monsieur ! J'apprécie votre travail mais je le trouve souvent très imprécis et... vous voulez rester 'neutre' sur un sujet extrêmement politique. Très conservateur tout ça. Dommage !