Pourquoi on est violent? - Psykonnaissance #40 

Le livre de lucille peytavin est éclairant Les travaux de Muriel Salmona aussi

Pareil j’ai été harcelée petite & j’ai développé la colère et l’agressivité pour m’en sortir à l’époque. Le problème c’est que le comportement reste à l’âge adulte alors que ça n’est plus fonctionnel.. il faut être capable de s’en rendre compte & être flexible en fonction de la situation

C'est une réaction post traumatique.

soit un harcelé développe un comportement violent, soit il réprime sa violence et la retourne contre lui. Des 2 comportements, je ne sais pas lequel est le pire pour l'individu et pour son entourage. Donc la solution resterait de demander de l'aide et d'en trouver, mais pour l'instant vu le déni des institutions il y a longtemps avant qu'on y arrive. @@eleonorechabannes7400

C'est toi Jordan zebo ?

au pire tu peux chercher toi-même ^^ après ça prendra bcp de temps j'imagine :/

Je valide l'ayant été moi même. Je me suis un peu renseigné sur le sujet et le physique compte beaucoup, inconsciemment nous prenons des postures qui disent "je me soumet" donc on s'auto met une cible. (Je le dis là si ça peut en aider certains). Je serais grave intéressé du coup de voir tout le panel des similitudes en vidéo

Oui exactement pareil !! Ça m'aiderait a comprendre pas mal de choses. D'ailleurs si quelqu'un a des liens youtube d'autres personnes qui en parlent je suis preneurs 🙂

Le manque de confiance en soi et la vulnérabilité qui transparaît parfois dans la façon de se tenir (tête basse, ne pas se tenir droit) ou dans le regard ( baisser les yeux ).

Pareil, de toute façon c'est déjà le cas. Avec les phrases du style, dans toutes situations, c'est 50/50. Ou il n'y a pas de bourreau sans victime...

ça prouve que les réactions violentes augmentent avec la température... après, une personne qui ne comprend pas le non même pour rendre service, il faut reconnaitre que ça agace. et que la réaction semble plus tenir du réflexe défensif que de la violence pure tel que c'est raconté. Après, je n'y étais pas.@@jmc000

Pourquoi ne l'as tu pas fait, finalement ?

Je plussoie. En effet on peut se poser la question de comment retourner ce sujet contre les victimes, mais en fait le victim blaming est déjà quasi systématique, au moins dans les agressions sexuelles. Et qui sait si connaitre les VRAIES caractéristiques des victimes n'aiderait pas tout le monde à progresser ? Ceux qui blâment les victimes cesseront peut être les arguments débiles (comment elle était habillée = zéro lien démontré avec le viol) (à défaut de juste fermer leur gueule)

🤔

C'est malheureusement bien vrai. Dans un système éducatif idéal, les «devoirs», ont pourtant leur place, car s'interroger régulièrement sur des connaissances nouvellement acquise est un point clé de leur bonne assimilation a long terme. Les dispositifs comme devoir fait pourraient pallier cette inéquité en mettant a disposition des enfant un adulte compétent pour les aider, mais dans la réalité c'est vécu comme une punition (rester encore une heure de plus a l'école après une journée déjà longue, sans coupure), les élèves sont trop nombreux pour être réellement accompagnés, et de manière générale on a plus l'impression d'une heure de permanence supplémentaire dans l'emploi du temps, qui fatigue tout le monde, ce qui la rend peu efficace même quand il y a de la bonne volonté de part et d'autre.

Enfaite toutes les études tendent à dire que les parents qui ne font pas les devoirs font des enfants qui réussissent mieux… Ce sont aussi les parents les plus éduqué et les moins disponible (travail plus) qui font les enfants qui réussissent le mieux Alors même si je comprends que ça n’est pas pareil que ceux dont les parents ne parlent pas français et font pas les devoirs Mais il faut arrêter de croire que les parents doivent aider aux devoirs Moins les mères sont éduqués, plus elles sont investit et moins les enfants y arrivent

@@pitouriglisse4593 une heure? Vous êtes gentil encore! Mon fils qui vient de rentrer en 6e on y passe deux heures minimum tous les jours. Ce soir il s'est couché à dix heures en ayant eu une demi heure de pause en rentrant et une demi heure pour manger. Le reste du temps, devoirs d'Anglais, de Français, de physique, d'Histoire et dessin avec un texte explicatif du dessin pour finir! Il (on) est sur les rotules! Et actuellement je suis au chômage, comment on va faire quand je vais trouver un travail???

De mon point de vue de parent, pas de devoirs = je n'apprends pas. C'est problématique dans l'apprentissage des langues (difficile de les parler sans le vocabulaire) mais pas que. Par ailleurs, je ne pense pas que les élèves soient sur-sollicités intellectuellement mais plutôt franchement passifs. Enfin, même si la volonté d'égalité de chance est louable, à mon sens, on assiste à un nivellement par le bas (la loi du moindre effort s'applique aussi dans les politiques d'éducation nationale) plutôt que de mettre des moyens ciblés (eh oui, ça coûte des sous...).

@@theoblige3959 les parents qui ne font pas les devoirs font des enfants qui réussissent mieux… En réalité je pense que la relation de causalité est inverse. Les enfants qui réussissent grâce à des facilité, souvent apportées par un capital culturel familial adapté aux attentes de l'école, n'ont, en effet pas besoin de faire leurs devoir. Ils ne font pas leurs devoirs parce qu'ils n'en ont pas pas besoin. Moins les mères sont éduqués, plus elles sont investit et moins les enfants y arrivent. Qu'appelez-vous "plus investies" ? Plus présentes à la maison, ou consacrant plus de temps à l'aide aux devoirs ? Je vais partir du principe que vous sous-entendez "consacrant plus de temps à l'aide aux devoirs". Là encore, il y a inversion de causalité. Les parents qui en ont la possibilité consacrent en effet davantage de leur temps à leurs enfants en difficulté scolaire. Ce n'est pas l'investissement du parent qui empêche les enfants d'y arriver, c'est le fait que les enfants soient en échec qui pousse les parents à s'y investir. Il faut comparer ce qui est comparable, les facteurs de réussite scolaire des enfants dépendent énormément de la situation sociale des parents, de la relation que ceux-ci entretiennent avec l'école et du temps et des moyens qu'ils accordent à aider leur enfant dans sa scolarité. A capital culturel et difficulté de l'enfant similaire, un enfant qui reçoit de l'aide de ses parents à, à mon avis, davantage de chances de réussite. J'en ai eu l'exemple dans ma scolarité en côtoyant deux enfant de profs, l'un diagnostiqué sévèrement dyslexique, l'autre non diagnostiqué mais fortement présumé dyslexique lui aussi. Pour le premier, les parents ont fait diagnostiqué l'enfant car ils voyaient bien que les difficultés ne venaient pas de sa mauvaise volonté, et ils ont par la suite passé des heures à s'efforcer de l'aider dans ses devoirs et réaliser l'administratif nécessaire pour qu'il ait droit à une AESH. Le second, non diagnostiqué et moins aidé dans ses devoirs, a finit par se faire exclure du collège, ayant abandonné toute idée de faire des efforts mal récompensés par la démonstration régulière de son incompétence, et étant devenu le trublion de service qui perturbe la classe pour passer le temps. De manière générale, les devoirs tels que pensés à l'école ne fonctionnent pas en partie parce que l'école échoue à apprendre à apprendre. Sans facilité, ni goût de l'apprentissage, les devoirs sont rendus peu utiles par le manque de volonté à les faire, ou la difficulté à les faire seuls sans aide (qui peu tout autant être celle d'un adulte compétent dans la matière que celle d'un camarade). Il n'empêche de des études ont également démontré que revenir régulièrement sur des connaissances est une façon efficace de les retenir à long terme, et non pas juste le temps de les aligner dans une évaluation qui arrive un mois plus tard. Et le régulièrement implique le quotidien, ce que des heures de cours éparpillées sur un à quatre créneaux hebdomadaire ne permet pas, et tente de pallier avec les devoirs

🤔 les devoirs à l'école 🤔 et les responsabilités à l'école... 🤔 La dictée faut bien apprendre à l'école 🤨 pour quelle finalité...

T'as raison, chaque étude en donne une version potentiellement différente. Et y a des agressions plus ou moins subtils. J'aurais peut être dû en rajouter un peu dans les explications.

Quels sont les mécanismes de la créativité ? Ben en vrai, ce serait trop cool d'en parler. Par exemple, pourquoi certaines personnes sont dénuées de créativité ou de capacité d'imagination, tandis que d'autres puisent dans une source infinie de créativité ? Est-ce que c'est neurologique, psychologique, etc ?

@@Par-Crom Ben merci pour votre réponse, et oui, pour le coup j'aimerais vraiment beaucoup une vidéo de sa part sur ce sujet ... S'il en parle comme les autres sujets ça pourrait donner quelque chose de pas trop mal je pense 😉

En vrai c'est pas très différent. Par exemple il parle de l'absence de gardien : c'est ce qui fait que les flics sont si violents. Ils sont impunis. Ils savent que peu importe ce qu'ils feront y aura pas de conséquences donc ça permet l'agression. Ils ont un pouvoir énorme.

Dans les profils aussi je pense il y a des similitudes, pour la police la majorité ont une idéologie de droite extrême/extrême droite qui deshumanise beaucoup de franges de la population(opposants, militants droits humains, journalistes, personnes non blanches, étrangères, LGBT, les femmes etc) ,beaucoup sont impulsifs pour tout un tas de raison(personnalité, conditions de travail, manque de sélection et de formation), pas de gardien car l'IGPN est une vaste blague, ils ont des armes donc s'en servent aussi pour tuer ou menacer leur femme par ex...

Je pense qu'il voit leur violence comme étant légitime par définition. C'est l'un des milieux professionnelle avec le plus de problème de violence conjugale et infantile. Si ils pensent qu'il est normal de tapper des gens qu'il aime quand il juge qu'il le mérite . C'est logique qu'il puisse battre des gens qu'il n'aime pas et qu'il déshumanise totalement .

😂

Elles apprennent rien en fait, elles le savent et c'est en partie pourquoi certaines sont coincées si on a pas les institutions pour les aider.

J'ai envie de dire oui, car c'est à l'origine de frustrations, frustration qui est sans doute un des éléments parmi les caractéristiques d'une agression. Et puis, ça ajoute peut-être aussi au sentiment de contrôle ; quand on n'a pas le contrôle sur grand-chose (en l'occurrence ses émotions et leur expression), on le cherche ailleurs, potentiellement dans l'agression.

La violence d'une police raciste a précédé celle des émeutes quand même, il y a des milliers de gens qui font des refus d'obtempérer en France chaque année et ils ne meurent pas tous... Antastesia est habituée des analyses bancales avec un prisme de femme blanche bourgeoise qu'elle prend pour une intelligence universelle, qui est du coup raciste.