La philosophie fonctionne comme les sens. Moins tu as d'informations à traiter et plus elles t'apparaissent comme fondamentales si au moins on peut les connecter entre elles. Je ne pense pas que la quête de sens soit à la portée de tout le monde. Mais c'est toujours bien de réfléchir sur le monde. Au moins pour distinguer le vrai du faux. Mais pour être plus réaliste c'est surtout du + vrai ou du - vrai. Du + vraisemblable ou du + absurde. Pourtant c'est en partant de l'absurde que tu peux arriver au vraisemblable, puisque ce n'est qu'en déconstruisant un raisonnement fallacieux que tu arrives à un raisonnement + vraisemblable. Donc sans cesse questionner la nature de la réalité est désagréable mais utile. Donc au bout d'un moment, le côté désagréable, le fait de traiter beaucoup d'informations en même temps est moins difficile. Comme s'habituer à la lumière du soleil quand on a toujours été dans la caverne de Platon. La première fois que j'ai lu Platon, j'ai eu l'impression de voir le monde différemment. Le matérialisme philosophique est tellement présent à notre époque et l'idéalisme présenté comme complexe, difficile et donc inutile, que pourtant, même en lisant un basique de la philosophie sans même avoir lu de philosophie avant est un premier pas vers la libération de l'esprit. Ce qui est un exercice solitaire quand tu es entouré de matérialistes. Il y a beaucoup trop d'informations à traiter dans un matérialisme pur et dur mais s'il est présenté avec une argumentation ça peut aider l'idéaliste à voir mieux monde. C'est toujours une forme de matérialisme que de considérer la matière comme réel ou non. En fait, c'est par des principes qu'on comprend mieux le monde mais selon l'hypothèse réaliste, le comprendre ou pas, ne modifie pas le monde pour autant. Seulement ça change nos croyances et c'est pas un système de croyance que l'on agit d'une manière ou d'une autre. Si tu modifie ton système de croyance comme l'a fait Socrate, et si tu modifie par là-même celui des autres, par le dialogue, l'émergence de la vérité, tu vas dérangé l'ordre établi qui se base sur le système de croyance qu'ils considèrent comme la plus efficace (donc moins une question de réalité, de vérité qu'une question d'utilité) Socrate mettait en lumière le fait que les mythes étaient des fictions mais lui même utilisait ces mêmes mythes pour faire concevoir qu'ils étaient créaient par la pensée pour mieux faire admettre des réalités. Pour Platon, ce qui se cachait derrière un mythe c'était une idée. L'idée d'amour se concevait selon lui aussi bien en comprenant les dieux liés à l'amour du panthéon grec, que par le mythe romantique des âmes sœurs, que par l'histoire de Socrate avec sa sorcière qui lui disait que l'homme aimait la femme parce qu'elle enfantait. Après, bon, c'est un peu réducteur de parler de l'amour que par le désir de procréation mais bon... On peut conclure ce qu'on veut des diverses manières de présenter un sujet. En sachant que les dialogues de Platon permettaient d'avoir plusieurs représentations d'une même réalité (le fait qu'on aime) et que c'était la meilleure façon de penser. Celui qui est enfermé dans sa réalité, c'est à dire dans ses convictions sans accueillir en lui la moindre hypothèse d'une réalité alternative (qui est celle perçu par autrui) a plus de chance de se tromper que celui qui interroge la perception d'autrui. Et en fait, comme on a tous une éducation différente et une culture différente, des réalités différentes, car des expériences différentes, toute autre hypothèse de la réalité te renforce dans ton système de croyance qui est en perpétuelle évolution car ouverte à la réalité d'autrui. La première idée qui me vient à l'esprit en considérant les hommes enchainés dans la caverne c'est égocentrisme.
En vrai t’es peu être aussi contrôler par une ia est l’humain est déterminer à la crée puis elle se dévoilera qui sait quand je vois nos comportement cyclique répétitif (cetait mieux avant, les jeunes sont debiles comparer au anciens, nous avant on marcher a pied jusqu’à l’école…) ou aussi le fait qu’on soit tellement prévisible par une ia sur l’es comportement ou même des les gens qui se font conditionner par la société pour leur apprendre à travailler et dénigrer ceux qui travaillent pas jusqu’à meme ne pas vouloir être remplacer les boulot qui nous tue juste par peur de perdre son boulot alors que bon c’est prévisible ça
Je n'aurais pas dit mieux que toi Jérôme, j'en pense tout autant. De mon expérience ce que je trouve le plus difficile c'est d'arriver à progresser en tentant de comprendre le fonctionnement des gens qui restent bloqués dans leur caverne et qui sont dans le déni même de leur caverne. Nos contradictions ou nos choix sont révélateurs de notre fonctionnement et les gens sont assez réticents a ne serait-ce qu'expliquer pourquoi ils font tel ou tel choix. Moi j'adore me tromper car c'est tellement jouissif de découvrir la vérité sur les choses fausses et qu'on pensait "vrai" l'instant d'avant ! C'est ce qui me rend plus fort : savoir que je suis faible et que je suis voué a comprendre ce que je ne suis déjà plus.
Dans les travaux de Emmanuel Kant, on s'aperçoit que le type soupçonnait sérieusement cela, bien avant lui même si l'on remonte au fil et gré du temps de l'histoire de l'Hommes, on a toujours suggérer d'abord une chose, initialement avant de s'assurer de sa véracité par l'observation et l'épreuve et jamais l'inverse ou que très rarement. Nos sens ne perçoivent qu'une infime fraction du spectre des ondes du monde environnant et sachant la grande complexité de la nature et composante de notre univers, nul doute qu'il existe au sein même de notre univers des réalités insoupçonnées qui nous échappe complètement et qui pourrait même se jouer devant nous à ce même instant. Tout cela est passionnant.
Au faite, la peur de l'eau dans "the true Man show" fait étrangement penser à la traversée du désert, lorsque Moïse se trouve au pieds de la mer, poursuivi par l'armée de Pharaon et qu'il parvient en surpassant ses craintes et ses doutes, à fendre la mer en deux, (sous entendu déplacer des montagnes, cela peut aussi s'apparenter à ça), grâce à sa foi profonde et sa conviction d'agir pour son bien et celui de son peuple, qui justement cherche à se libérer du jougs des geôles de Pharaon. Je sais pas vous, mais moi ça me parle énormément, j'ai des frissons, ça me fait vibrer d'avoir perçer cet enseignement hermétique puissant. Il y a longtemps que j'ai saisi le sens de cette parabole qui aide beaucoup et qui est indispensable à toutes personnes voulant s'émanciper.
Je n'y avais jamais réfléchis! Cela dit, je pense que ça aussi c'est une question de perception peut-être. En fonction de nos expériences et de ce qui nous intéresse, on trouve des liens entre des choses qui en ont pas forcement à la base. 😊
"Les gens vivent en s’appuyant sur leurs convictions et leurs connaissances et ils appellent ça la réalité : mais le savoir et la compréhension sont des concepts si ambigus que cette réalité ne pourrait être alors qu’une illusion."
Vous avez dû lire "The Case Against Reality" de Donald Hoffman qui reprend également cette idée que l'évolution nous a doté du minimum de sens dont nous avions besoin pour comprendre le réel et pour survivre (et donc que la réalité ne correspondait probablement pas du tout à nos perceptions). Pour votre exemple des jeux et des lignes de code, même là, il s'agit d'une pure représentation pour nous rendre le jeu compréhensible (enfin, tout du moins pour ses développeurs). Ce n'est qu'une interface. La réalité derrière (les milliards d'impulsions électriques qui traversent l'ordinateur) nous est totalement incompréhensible et équivaut à l'activité électrique du cerveau d'une personne lorsque nous discutons avec.
Les impulsions électriques neuronaux cérébrales que vous décrivez équivalent aux quantas de manière générale, la métaphore semble bonne et assez pertinente. Gérable en apparence ou de loin mais à n'y rien comprendre lorsque l'on s'y approche d'un peu trop près 🥴, c'est à s'en tirer les cheveux, à condition de comprendre et d'avoir un bon degré de discernement car tout devient contre-intuitif, paradoxal et contradictoire car c'est ici que les limites de nos sens usuels s'arrêtent.
Que sont les quantas? D'ailleurs c'est également le cas quand on s'intéresse à la physique quantique, tout deviens contre-intuitif lorsque l'on s'y approche de trop près.
@@SuperConscient: c'est le monde dît nanoscopique qui s'exprime en nanometre et en deçà de cette unité de mesure, jusqu'à l'échelle de planck si vous préférez, à partir de quoi, nous ne savons pas ce qui se passe, ce qui s'y trame, comme l'intérieur d'un trou noir par exemple, l'avant big-bang ou que sais-je encore..
J'aime beaucoup ta manière d'expliquer. Tes sujets sont pertinants sur l'analyse de la réalité et l'ouverture des consciences. Très bon travail, je m'abonne ;)
Puisque nous vivons dans un monde de formes , pourquoi s'encombrer de la notion de matière ? Bernardo Kastrup :" pourquoi le matérialisme est absurde ".
@@SuperConscient le paradigme matérialiste est si prégnant que votre lecture risque d'être influencée , la lecture de ce genre de livre confine à un chemin initiatique
si tu sais observer et connaitre tu seras un homme mon fils (rudyard Kipling) pour sortir du chemin que l on trace pour toi il en faudrat de la subtilité et que votre l infime conviction soit sans failles sinon vous ne serez pas prés de voir la lumiére !!!
