Bonjour April , votre longue absence fût difficile à vivre. Mais, je dois dire sapristi que je suis découvert, hyperactif, je le suis et ça m'énerve, effectivement je fais des plannings et aussi des plannings de plannings, le temps nous mange le temps nous change...le calme , malheureusement je connais pas, stress et angoisse et/ou anxiété voilà mon lot. Et c'est vrai que l'on peut parler également, de passions cycliques, qui vont un peu trop loin à mon goût, mais ne durent pas et je "passe" à autre chose rapidement, comme vous , je pars dans tous les sens.Peut être une psychanalyse serait souhaitable, mais l'on me dit qu'avec une telle activité je risque l'explosion !! L'idée ne m'éclate pas du tout. Je suis dans le doute. Au plaisir de vous revoir. Merci pour votre aide.
Merci pour cette vidéo, effectivement y'a des similitudes et des visions très stéréotypés concernant l'hyperactivité. J'aime bien tes hypothèses : - avec la vision validiste (extérieure) face à l'autisme : avec la passion, le désir profond, bref ce qui anime l'autiste pour aller vers son intérêt spé ; - avec les différences entre hyperactivité motrice et mentale, où dans la norme on voit + les troubles du comportements donc plutôt moteur et qu'on invisibilise le mentale, - par rapport au TDAH, aux traumas, la bipo etc. (j'suis en train d'écrire un truc sur une hypothèse qui lie un peu tout cela) Merci pour tes propos, c'est cool de pouvoir nuancer un point selon les différentes possibilités, et d'apporter des infos sur des sujets qui sont trop peu bien vulgarisés :)
Un autre comm parce que j'y pense qu'après, si tu as du temps et l'envie de creuser un peu plus sur l'hyperactivité de manière élargie sur la société, Hartmut Rosa en parle dans ses bouquins (Accélération, Accélération et aliénation, Remède à l'accélération, et le dernier Résonnance). Perso ça m'a beaucoup parlé puisque de manière sociétal on avance de plus en plus vite, ce qui rajoute + de burn out ou de dépression (trop de pression) et au niveau des interactions sociales comme du taff, de ces contraintes qui nous assaillent de toutes parts. Je te rejoins sur la partie intérieur de soi (je pourrais pas dire que c'est un angle mort de Harmtut Rosa mais plutôt un point sur lequel la commu handi neurodivergente auraient + d'info) où effectivement il y a quelque chose de l'ordre traumatique qui va pousser à chercher le réconfort, les besoins dont on ne sait pas s'occuper pour nous même, vers autrui, avec des schémas de relations malsaines (Psycocouak avec la métaphore de l'arbre, les problèmes liés à l'attachement, les relations de dépendance affective etc.). Je le vois un peu comme si l'individu avait mal commencé sa vie et cherche à se stabiliser par tous les moyens, étant dans l'incapacité d'entrer en résonnance (H. Rosa) avec le monde, surtout si cette personne vit dans une situation social qui ne lui permet pas d'avoir un îlot de décélération (Accélération), qui la plonge dans une suite de comportement et de mouvement pas cool (aliénation). Bref, faut que j'écrive + dessus pour mieux vulgariser, mais ton propos sonne parfaitement, surtout dans ce modèle philo là :)
