Petite note sur le : "on se demande pourquoi il a mis Bardot à poil dans le Mépris, si ce n'est pour montrer son cul..." C'est précisément pour ça qu'il l'a mis à poil dans le film. Cette scène n'existait pas à l'origine. Le producteur a insisté pour que Godard profite d'avoir Bardot (alors un sex symbol) pour la foutre à poil et ainsi attirer un certain public. Godard a tourné cette scène, particulièrement insolite et déconnectée du reste du film, insistant lourdement sur la plastique de Bardot, spécialement pour répondre à la demande de son producteur tout en se foutant de sa gueule.
Un truc qui serait cool a rajouter, c'est quand tu parles d'un de tes anciens PJREVAT/Vlogs tu mettes la vignette ou un lien en haut à droite (en notifications)
Très bon vlog (je me rappelais plus de ce vlog je le re découvre 😂) . Ps : Jean-Luc Godard a filmé Brigitte Bardot nue car les producteurs américains du film voulaient que Godard filme à plusieurs moments du film Bardot et Piccoli en train de faire l'amour et Godard a refusé et leur a dit qu'il pourrait prendre leur idée mais la faire d'une autre manière et ils ont accepté. 😉📽 Voilà voilà ^^
Le fait de sous-titrer une scène pour signifier ce que les acteurs pensent vraiment, je me souviens l'avoir vu dans Annie Hall mais pas dans un Godard 🤔🤔🤔
12:54 + 16:33 : On peut peut-être rappeler que la fameuse scène d'introduction du "Mépris" que tu évoques là et moque avec légitimité - elle est objectivement nulle et indésirable - avait en fait été contractuellement imposée par la production à Godart, qui s'est donc débarrassé de cette obligation formelle en la casant artificiellement ainsi au début du film, en guise de générique, pour lui conférer le rôle arbitraire et anecdotique qu'elle devait garder. Excellent vlog, en tout cas, merci !
mouai :/ si tu en prend a tout les synonyme de Godar oui mais même godarien il s'an sers a peine donc a moins que 1 shot=vidé toute la cave tu va même avoir du mal a te saouler
Juste comme ça, il s'agit de la compagnie de production qui à obligé Godard de choisir Bardeau et de montré une partie de son anatomie, il ne s'agit en aucun cas d'une de ses volontés. De rien l'ami, Étudiant qui fait de la recherche sur Godard
De ce que je sais Godard et la Nouvelle Vague à un moment c'était vraiment ça, réunion en début de journée avec 4/5 lignes de dialogue et une situation grossière à affiner en tournant, pas de découpage technique et de préparation en amont, les comédiens pouvant même modifier le texte plus ou moins fort, et Godard conservant des prises "ratées" car plus naturelles etc. Quant à l'aspect technique la NV ressort d'abord de ça en fait, sortir du studio, profiter des avancées technologiques comme la prise de son synchrone et miniaturisée, les nouvelles pellicules plus sensibles autorisant de filmer dans la rue et en lumière "naturelle" etc. A mon sens la Nouvelle Vague est perçue comme un truc "d'auteurs" mais à tort, en tous cas concernant Godard. Il n'écrit pas pour tout le monde mais pour lui-même, il se cherche lui-même (le film ici commenté restitue peut-être bien cet aspect du mec). Et il fait de la méta aussi, en permanence, sur le cinéma, l'écriture, l'utilité de l'écriture ou pas etc. Quant à la recherche d'une révolte, lire le bouquin "Révolutions ! Textes et Films Engagés - Cuba, Vietnam, Palestine" dans lequel on évoque la NV et les cinéastes comme Godard, qui se sentaient en fait assez impuissants dans le contexte français, voir illégitimes (Godard à Cannes en 68) et qui ont voulu aller chercher ailleurs un rôle à jouer. One + One en 68 c'est aux USA et ça interroge la révolution culturelle et les droits civiques, les oppositions raciales etc. En Palestine ou ailleurs, ces cinéastes européens se trouvent un rôle "important", ils viennent "aider" une révolution se laisse-t-on croire, mais en fait ils sont à la recherche de leur propre capacité à peser, car en France elle-même ils n'y arrivent pas, c'est trop superflu etc. BREEEEEEEEEF.
Un des aspect de Godar (de mon point de vue), il voit plus le cinema comme un art visuel qu'un melting pot de plusieurs art, il considère le son une aide a la compréhension.
Point sur l'histoire du cinéma : Le cinéma de Jean-Luc Godard n'est pas un cinéma à aimé ou non, c'est un cinéma de proposition, il expérimente des choses qui n'existaient pas encore, on appelle ce cinéma celui de la modernité ! Il faut prendre ses films comme une ouverture, à un cinéma qui était à cette époque entrain de tourner en rond, ses propositions ont permis donc à s'ouvrir sur le langage cinématographique qui à cette époque je le répète était un genre de cinéma qui ne cherchait pas à se réinventer. Cette prise de conscience apparait notamment lors de l'émergence du néoréalisme italien qui, à ce moment, ne voulait plus montrer l'Italie comme un simple décor, où a l'intérieur des réalisateurs comme Rosselini ont voulus marqué un réalisme social. On peut aussi parler de Antonioni avec l'Avventura qui à montrer que si on faisait disparaitre le personnage principal du récit, une histoire pouvait cependant avoir une suite ( comme avec Psychose par exemple de Hitchcock où le personnage principal disparait dès le début du film pour laisser place à une autre personne ) Enfin, il ne faut pas oublier de remettre dans son contexte les films, à cette époque le cinéma meme si il était à ce moment accepter comme art et non comme simple divertissement avait cependant intérêt de montrer de nouvelles choses afin d'encore plus etre légitime, tout ce que nous pouvons voir aujourd'hui au cinéma fait échos à ce que Godard est compagnie on fait par leur prise de risque et par une expérimentation d'une nouvelle mise en scène.
( il faut prendre aussi en compte que à la fin de Seconde Guerre mondiale, beaucoup de cinéastes ont remis en question l'utilité du cinéma car il montrait rien de la réalité du monde ) des cinéastes comme lui ont cherchés donc à montrer la vie, une réalité en jouant sur une forme de mise en scène différent d'un cinéma antérieur
Ce que personne n'a compris ni les détracteurs ni les adorateurs de Go-go (ni lui même, j'exagère peut-être qu'il le sait, quoique pas sûr), c'est qu'il est un artiste qui utilise le cinema pas un cinéaste.
Cher Durendal , encore une vidéo super intéressante ! Que deviens ce projet d'un PJREVAT sur M NIght Shyamalan ??? hâte d'avoir ton retour sur son travail !! :)
Ce que dit Durendal dans son PJREVAT et ici c'est qu'Hazanavicius est peu connu en lui-même, même si ses films sont eux connus et reconnus en effet. On relie rarement la bonhomme à ses films.
Hazanavicius avait zéro légitimité pour réaliser un biopic sur Godard (pas plus que personne, on se comprend). Et il a décidé de le faire dans un de ces films bourgeois et propret, qui pastiche et se potiche, qui carbure à la réplique et aux sous entendus, pas au cinéma brut et à l'anarchie. Un film calme sur le Godard des 60's alors que c'était la tempête sous son crâne, c'est l'ultime pied de nez... et au final le meilleur "biopic" possible sur JL, non ?
Malgré le retard j'ai revu le film et je pense très sincèrement que c'est le tout meilleur Hazanavicius. Juste pour Louis Garell et son cheveux sur la langue et pour les pastiche de film de Godard. Vraiment c'est un amour à Godard qui est éclairé : ça salut son humour très bizarre entre le jeu de mot enfantin et intellectuel, ça montre sa haine du pouvoir et des institutions (sa peur d'en être une) et même le côté humain du bonhomme. Mais c'est aussi des scènes absolument hilarante comme les scènes de manifs ou les milieux intellectuels.
Durendal c'est le populisme du cinéma (mais avec quelques remarques ésotériques, 2-3 machins techniques, pis ça donne l'impression que t'as pas perdu ton temps.) C'est assez insupportable, et pas intelligent pour autant (contrairement à Godard qui "te ressemble"); le monde fourmille tellement de bêtes de cirque qui sont aimés de ceux qui disent: "Il joue franc-jeu, il dit des trucs au moins, etc..." Et ça a l'air tellement simple le cinéma à ce moment-ci... Godard c'est pas juste la révolte permanente qui n'a pas de but, ça c'est ce qu'on trouve dans l'art moderne et tous les clowns comme Jeff Kouns qui se font des bains de champagne avec le fric des petits bourgeois qui se branlent sur leur cynisme. Le cynisme tels qu'ils le pratiquent, tel que tu tends à le pratiquer, n'a rien à voir avec l'esthétique de Godard. Godard ne croit pas en rien; précisément il croit en tout. Et comment renverser le productivisme et le nihilisme du cinéma populaire qui n'a fait que croître sinon en se détachant de ce qui devait créer l'hégémonie destructrice. Godard, précisément est en révolte contre la tentation de se complaire (contrairement à tes critiques, promis j'arrête les tacles après...) dans ce qu'il fait, parce que cette complaisance ferait de son cinéma un mouvement que les bourgeois se ré-approprieraient (un des trucs fidèles du film, que je n'ai pas vraiment aimé pour le reste, c'est cette scène où il envoie chier un vieux bourgeois qu'il lui dit qu'il a adoré À Bout de Souffle). Godard cherche précisément à provoquer ce dépassement vis à vis de la "perception productive": celle que l'on a pas de mal à solliciter lorsqu'on voit des films "normaux" parce que précisément ils s'inscrivent dans l'ordre du monde social et dans celui de la société. Heureusement qu'il y a des gens comme Godard, comme Proust, comme Picasso, et d'autres, qui cherchent à transcender la sphère aliénante du quotidien et de l'esthétique "productive" dans sa création de sens. Et surtout qui invoquent, sur le même plan que les philosophes, la nécessité et l'espoir en un libre-arbitre; c'est à dire en se détachant du regard social des autres et des mouvements de masse qui forment inconsciemment l'autorité sociale et les violences symboliques. Je peux toutefois comprendre que ça n'atteint pas tout le monde, mais, c'est précisément parce qu'on ne comprend pas qu'on est agacé (j'ai commencé à aimer Godard à partir de 18 ans, avant je rejetais ce qu'il faisait aussi). Donc du haut de ton avis de critique cinéphile qui sort d'une école de cinéma, si tu ne comprends pas Godard, ça ne sert à rien d'en parler. En résumé; la forme EST politique, tout comme le fond et tout comme le sujet. C'est pourquoi Joker n'est pas un film politique (ou alors c'est un film maladroit), tout comme Intouchables, et toute la clique de dolipranes politiques et pseudo-social. Mais apparement t'as du mal à te détacher des petites narrations bien linéaires, vu la manière dont tu chiais sur 2001, tout ça parce que tu n'as pas compris le film et que, par définition, ça veut dire que le film est absurde et n'a aucun sens.^^
Pourquoi un son lors d'une scène de vaisselle serait "bien fait" parce qu'on entends clairement la voix de manière irréelle ? La recherche n'est pas seulement pour la recherche, elle peut être dûe à un dégoût de la manière usuelle de faire du cinéma qui n'a plus vraiment de sens. Cette "révolte technique" n'est pas insensée mais pourrait être comprise comme une quête de sens. Toutefois, faire une scène avec un son clair et en s'éloignant partiellement de la réalité avec les échos du lavabo, comme les 99% des films, n'est pas forcément détestable, se conformer peut être accepté: "on fait du cinéma quand même", mais je ne comprends pas qu'on méprise ceux qui en sont dégoutés.
Mais comment tout les fans de Godart vont venir te lincher dans tout les sens. Déjà après ta critique d'Adieu au langage, tu t'en étais prit plein la gueule, alors là… Bon courage Dudu !
Salut durendal ! Je suis un étudiant en cinéma et grâce à mes études j'ai pu aller au festival de cannes 2017 ! J'ai eu l'occasion d'aller aux premières de 120bpm ou le redoutable par exemple mais il y a 2 FILMS que j'ai vu qui m'ont marqué : the square et surtout... SURTOUT MISE À MORT DU CERF SACRÉ DE YORGOS LANTHIMOS ! Par pitié !!! Va aux avants premières et prend le temps d'en faire une bonne critique !! Si tu veux de mes avis contactes moi :D (ps: the lobster etait fou , mamdcs l'est encore plus !! )
@@jeanenzo7530"c'est un peu bête ce que tu dis là" Car non, il est né en France, à Paris plus précisément, c'est sa famille qui est originaire de Suisse, il est Franco-Suisse en gros. Donc non, le compter parmi les cinéastes Français, n'a rien de bête. 😉 🎬
Synthèse de la différence entre Truffaut et Godard par Xavier Dolan "Il y en a un qui s'amuse avec le public et un qui s'amuse seul". Bien aimé le film aussi, fidèle à ce que je connaissais de Godard et pas si à charge au final.
Truffaut, bien qu'ayant symboliquement réalisé le premier film de la Nouvelle Vague (bien que d'autres films laissaient présager l'arrivée du courant), a une différence fondamentale avec les autres réalisateurs de la bande des Cahiers : son classicisme. Il est beaucoup plus classique dans sa narration et son montage, et ça se ressent par exemple dans la représentation du cinéma qu'il fait dans La Nuit Américaine. Ce n'est pas un défaut, un constat.
Et bien ! Je crois que c'est la première fois que j'aime autant ta critique et tes remarques je suis absolument d'accord avec tout ! Pour une fois 😂 c'est une super critique 👍🏻
O2talim il y a genre 2/3 ans (ou plus ? je sais plus) Durendal a fait un Vlog sur 'Adieu au Language' de Godard en disant de façon très véhémente qu'en gros, il avait trouvé ça à chier. Enthoven a vu un extrait (oui, un extrait de moins d'une minute) du Vlog et en a parlé dans son émission de radio sur France Culture, en disant en gros que Durendal était un petit con. Suite à ça, les gens ont commencé à prendre parti, (on peut citer Antoine Daniel qui a écrit un post pour défendre Durendal et un journaliste de Charlie Hebdo qui l'a aussi défendu dans un article) et après je sais plus trop, je crois que Durendal a aussi répondu à la polémique, du coup Enthoven a rerépondu dans son émission de radio puis ça a dû s'arrêter là. Bref, un bon gros clash des familles
tu parles tellement vite que tes phrases retournes parfois dans le futur, comme ton auto célèbration en intro : heureusement que tu es là pour nous rappeler que tu as eu raison dans une vieille vidéo. En tout cas, ça a eu l'air de te faire plaisir. Sinon tu nous parles du film cette fois ou juste de toi comme d'habitude ?
À quand un vlog sur American Assassin car ce film vaut le détour. Mais sinon toujours un super vlog que tu nous proposes là. Même pas besoin de dire que tu fais du bon taf… mais j’espère que tu es allé voir American Assassin quand même
17:27 Stacy Martin est Franco-Anglaise, son père étant Français et sa mère Anglaise c'est plutôt "Martain" que "Martine" Et je me demandais ce que ça allait donner un film de Michel Hazanavicius sur Jean-Luc Godard, j'en ai maintenant une meilleure idée après ce vlog sur Le Redoutable et c'est assez tentant, puis de ce réalisateur j'attends énormément le prochain OSS 117 et l'excellent duo qu'il forme avec Jean Dujardin !
Mathilde Naveau, son nom étant Français par son père je vais continuer à le prononcer correctement, après chacun est libre de le prononcer comme il veut
Mathilde Naveau, après Stacy Martin doit entendre 90 % du temps son nom mal prononcer et je pense qu'à force si elle devait reprendre à chaque fois, elle serait pas sortie de l'auberge ! ^^
A 17'50 la référence des sous-titres exprimant la pensée intérieure des personnages peut être celle du film de Woody Allen "Annie Hall" (1977) : ru-vid.com/video/%D0%B2%D0%B8%D0%B4%D0%B5%D0%BE-JduADWt0XMI.html
C'était quand même assez prévisible que de savoir que ses films se dirigés vers l' hommage et le pastiche quand tu vois OSS 117 et The Artist. Et puis je pense pas que Hazanavicius soit peu connu ou impopulaire. Les gens l'associent au mec qui a fait OSS117 et a gagné l'oscar avec The Artist.
Toi aussi tu es un révolutionnaire constant, il faut absolument que tu positionne anti-Godard a chaque fois que tu en parles. Sans même essayer de comprendre ce qu'il représente ou admettre que ça ne te convient pas forcement.
durendal@1957 : Françoise Giroud parle de "nouvelle vague" pour la jeunesse de plus en plus moderne et rebelle dans une société encore conservatrice. 1958 : Le cinéma se renouvelle, renait par "la nouvelle vague". Avec :Truffaut et Godard, Chabrol, Rivette, Rohmer, Varda, pour les réals, Dorléac, Deneuve, Belmondo, Seberg, Karina, Brialy, Moreau, Bardot, etc. Pour les acteurs. En ce qui concerne "le redoutable", parce que c'est quand-même un peu ça le sujet de la vidéo : J'ai adoré. (Et pourtant j'aime pas trop Godard, je préfère 100 fois Truffaut, alors à quand un biopic Truffaut?! Lol j'entends déjà les anti-auteurs, anti-nouvelle vague dire : ah non pitié pas un biopic Truffaut!) DONC, BREF! Le redoutable : Perso j'ai aimé le fait de ne pas tomber dans le cliché du biopic trop connu, fait et refait... C'est original que de pasticher ainsi, d'adapter le roman d'A. Wiazemsky... Après, quelques longueurs, peut-être, au niveau de l'histoire... Un Garrel excellent dans ce Godard révolté (tout le temps) acerbe (souvent) et tendre (parfois) . Oui, clair : C'est du Godard, mais en 2017 et par Hazavanicus... Et puis ces passages au négatif-couleur et noir et blanc, c'est sympa, esthétiquement.La scène adorée : la manif. Ouais je sais c'est super con mais j'avais l'impression de ressentir le truc, l'ambiance et tout... Con, je te dis, mais tant pis, hein...Un film sympa, satirique et simple, mais le simple a parfois du meilleur en lui, je crois.
a 6minute, je vous invite à trouver la vidéo de poelvoorde comparant le fonctionnement du cinéma français et belge, en belgique c'est beacoup plus libre, chacun aurait le droit de dire des choses hors poste
Durendal1 durendal@1957 : Françoise Giroud parle de "nouvelle vague" pour la jeunesse de plus en plus moderne et rebelle dans une société encore conservatrice. 1958 : Le cinéma se renouvelle, renait par "la nouvelle vague". Avec :Truffaut et Godard, Chabrol, Rivette, Rohmer, Varda, pour les réals, Dorléac, Deneuve, Belmondo, Seberg, Karina, Brialy, Moreau, Bardot, etc. Pour les acteurs. En ce qui concerne "le redoutable", parce que c'est quand-même un peu ça le sujet de la vidéo : J'ai adoré. (Et pourtant j'aime pas trop Godard, je préfère 100 fois Truffaut, alors à quand un biopic Truffaut?! Lol j'entends déjà les anti-auteurs, anti-nouvelle vague dire : ah non pitié pas un biopic Truffaut!) DONC, BREF! Le redoutable : Perso j'ai aimé le fait de ne pas tomber dans le cliché du biopic trop connu, fait et refait... C'est original que de pasticher ainsi, d'adapter le roman d'A. Wiazemsky... Après, quelques longueurs, peut-être, au niveau de l'histoire... Un Garrel excellent dans ce Godard révolté (tout le temps) acerbe (souvent) et tendre (parfois) . Oui, clair : C'est du Godard, mais en 2017 et par Hazavanicus... Et puis ces passages au négatif-couleur et noir et blanc, c'est sympa, esthétiquement.La scène adorée : la manif. Ouais je sais c'est super con mais j'avais l'impression de ressentir le truc, l'ambiance et tout... Con, je te dis, mais tant pis, hein...Un film sympa, satirique et simple, mais le simple a parfois du meilleur en lui, je crois
"On ne fait pas un traveling en photo": je ne suis pas aussi tranché- les formats tres horizontaux, allongés, en diaporama, forcent le regard à faire un traveling - non?
C'est vrai. Et Durendal n'a pas fait de vidéo sur Hazanavicius pour parler de ces films. Vidéo qu'il n'a pas du tout cité dans ce vlog et dont la seconde partie ne s'appelle pas "pastiche délicieux". Vidéo où il n'aborde absolument pas le sujet de l'hommage et du pastiche. Continue de commenter, c'est très bien.
C'est bien tu confirmes que tout le monde, y compris lui, sait que Hazanavicius s'est fait une spécialité des pastiches... Pas de quoi s'en féliciter en intro de cette vidéo en somme...
Ça ne veut rien dire. Le cinéma d'auteur ne peut pas clairement se définir. S'oppose-t-il au cinéma de genre ? Ainsi, tout les réalisateurs de cinéma de genre ne seraient pas des auteurs ? Le terme est très large et floue pour être concrètement abordé selon un angle précis. Par exemple, l'expressionnisme allemand et le néo-réalisme italien peuvent être considérés comme du cinéma d'auteur, alors que pourtant ils n'ont aucun trait esthétique commun (je grossis le trait mais c'est le même dessin). Donc faire un PJREVAT sur le cinéma d'auteur serait insensé, confus et faux.
pourquoi Godarien et pas Godardien ? sinon, JL.Godard est une enigme pour moi, comment un type "révolutionnaire" parce qu'il laisse du son saturé parce qu'il s'en bat les couilles..comment ses films plaisent au grand public ? c'est un peu ironique non ?
Je perçois en quelques mots la limite de ta réflexion cinématographique. Plutôt que de râler sur la gestion du son ou de l'image que tu trouves "mauvaises", t'es-tu demandé si quelque chose ne cherchait pas à être exprimer à travers cela ? Godard ne se résume pas à ça, et pour peu qu'on étudie le fond au delà de la simple forme, on y trouve un intérêt
A ta question "pourquoi faire les choses mal"? je te répondrai "pourquoi faire les choses bien?"...Là ça devient artistique ! Créer , c'est pas forcément retaper ta baraque ou faire de la "belle" peinture ou du "beau"cinéma ...FAut toujours se demander pourquoi un mec comme Kurt Cobain qui ne savait absolument pas jouer de guitare a vendu le plus de disques au monde après MJ dans les années 90...Le bien fait n'a pas toujours déterminé la validité d'une oeuvre d'art..Tout dépend de l'époque dans laquelle on vit...Un groupe comme Nirvana ne pourrait plus exister aujourdhui...Je pense que tu ne comprends pas du tout l'esthétique de Godard car il faut toujours replacer l'esthétique d'une oeuvre dans son contexte social, économique, politique etc. (Je te rejoindrai sur le fait que godard essaye d'être toujours révolutionnaire mais il ne peux y parvenir car son esthétique va résonner pendant une époque et plus dans une autre...T'as l'air de dire qu'il n'y a aucune maîtrise dans ce que fait Godard...Je ne suis absolument pas d'accord...Ses films sont tous sauf des films amateurs...Et ce n'est pas l'élitiste qui parle...Il y a un vrai souci du montage, une vraie singularité dans ce qu'il monte...Tous ses films me font profondément réfléchir à chaque fois...Des films comme soigne ta droite m'ont vraiment touché par ex..J'ai toujours vu Godard comme un des rares auteurs français qui se libère des carcans traditionnels du cinéma...Certains disent que c'est le début de la fin du cinéma français..Ce qui compte c'est de voir toute son oeuvre dans son ensemble, sa réaction face à la société de consommation, sa profonde critique de notre société moderne qu'on voit dans tous ses films....POur moi, Godard fair des films violents et radicaux...j'ai souvent pris des claques avec ses films , ses choix de musique ...C'est souvent un coup de pied dans ma gueule. ça ne m'a jamais laissé indifférent...la compréhension de ses films se font en étant réceptif à sa façon de monter...Pour finir, si effectivement godard était surestismé et qu'en fait son cinéma ne parlerait de rien (comme tu le sous-entend), il n'aurait jamais été censuré dans les années 60, vivement critiqué et conspué...("une femme mariée "!)
tant d'inepties en 20 minutes tu viens de battre un record je crois... quelques perles pour les pourceaux : "c'est une bonne comédie, je me suis bien marré" "le mec coupe les mots où on ne doit pas les couper" "il filme les courbes en noir et blanc et là il cite les scènes du Mépris" "on se demande tous pourquoi il a foutu à poil Bardot" "ceux qui aiment Godard sont heureux de retrouver le gimmick"
aucun rapport entre la qualité d'un film et le fait qu'on rigole devant ne comprend pas Godard cette séquence ne cite pas Le Mépris vu que celui-ci est en couleur mais Une femme mariée c'est Levine (le producteur du Mépris) qui lui a demandé de mettre Bardot nue ceux qui aiment Godard et le comprennent ne peuvent aimer qu'on en fasse un gimmick CQFD posture idiote de durendal qui ne comprend pas ce qu'il démontre ou réfute
Non mais Dudu sois sympa, contentes-toi de parler de réals du même niveau que tes capacités d'analyse et du niveau culturel moyen de ton public : Christophe Honoré, Darren Aronofsky.. je sais pas moi, Michael Bay... Luc Besson... Quand tu parles de Mother! c'est cool ce que tu dis, mais abandonne Godard par contre, tu n'as pas vraiment envie de t'auto-humilier, si ?