Salut Dudu, très bonne analyse ! Perso, j'ai adoré le film et je vous conseille à tous d'aller le voir ! Je me permets quelques précisions sur deux points particuliers du film pour approfondir l'analyse, mais avant tout, je veux revenir sur le plaisir que j'ai eu à regarder le film. Ton analyse du film est pertinente, mais se focalise uniquement sur le message du film. Le plaisir d'un film ne se résume pas à un message. Avant d'apporter des points d'éclaircissement sur ledit message, tu ne parles même pas de la manière dont le récit est organisé, et je trouve que c'est un banger. C'est littéralement un film de traque à la Dents de la mer avec un putain d'UFO dans le ciel - doublé d'un twist sur ledit UFO - teinté de touches d'horreur, de comédie et même de western au vu de certaines thématiques dont je parlerai dans l'analyse ! Je pense au contraire que le film rencontrera son public, car c'est un excellent blockbuster original - et on sent progressivement que le public est prêt à redonner une chance à des blockbusters différentes des marveleries habituelles, comme le succès qui a été réservé à Top Gun : Maverick... Donc si vous voulez un film de science-fiction/horrifique/comique/western dont la structure narrative ressemble énormément aux Dents de la mer, foncez voir Nope ! Je vous promets que vous ne serez pas déçus. Passons maintenant à l'analyse (ATTENTION SPOILERS) : En premier lieu, je pense que tu n'as pas compris la métaphore animale. Jordan Peele ne parle que de domestication de la sauvagerie au long de ses films : domestication du racisme de Get out de la famille blanche, proprette au premier abord avant de se révéler sauvage, domestication de la sauvagerie personnelle et de nos tares intérieures dans Us avec les doppelgängers, et ici domestication de l'instinct animal. Le film renverse le traitement des Ufos habituels : la soucoupe volante passe d'objet de fascination à une peur viscérale petit à petit. Le film fait un parallèle entre Gorky et l'UFO : les deux semblent d'abord pouvoir êtres domestiqués et approchables, avant de révéler leur nature profonde de violence primaire. Tu remarqueras d'ailleurs que Gorky et l'UFO sont en images de synthèse, contrairement aux chevaux : Jordan Peele intègre dans la création même de son film le fait même que certaines créatures sont domptables, comme les chevaux - et c'est pour ça qu'il ne se passe rien avec eux - et d'autres non. Il y a donc une certaine critique de la création de l'image dans Nope, puisque c'est littéralement le fait de regarder des UFOS qui devient une source de danger. La scène avec Steven Yeung dans le simili-cinéma est une critique de notre instinct voyeuriste et de notre société du spectacle, qui pousse à marchandiser la création d'images spectaculaires. Créer des images extraordinaires, et notamment avec un singe, se paie au prix d'acteurs traumatisés - la fille à la mâchoire brisée. Le film critique notre manière de considérer que l'homme peut tout domestiquer, et renverse cette toute-puissance - le check entre le jeune asiatique et le singe est illusoire et tâché de sang...Tu remarqueras d'ailleurs que les personnages ne retiennent pas la leçon et sont obsédés par l'idée de faire des images, que ce soit les frangins, le technicien qui vient les idées mais également - et tu n'en as absolument pas parler - LE PUTAIN DE RÉALISATEUR auxquels ils font appel et qui se suicide littéralement et artistiquement, ce qui devrait t'éclairer sur le message du film. La société du spectacle, dans sa démesure, est tâchée de sang - il y a là une analyse méta de la société du spectacle (et l'obsession pour Oprah). C'est comme ça que tu lies les animaux au rapport au cinéma de la famille Haywood, et tu as d'ailleurs mis le doigt sur un point très intéressant, qui serait l'exploitation des noirs. On sait que c'est un thème qui travaille Jordan Peele, et je pense qu'il faut creuser dans cette direction. Je pense qu'en effet, Jordan Peele sous-tend dans ce film que les Noirs n'ont jamais réellement créé leurs images dans l'histoire du cinéma. En effet, si on revient aux première images du cavalier noir par l'une des premières caméras historiques, la sœur jouée par Keke Palmer précise bien que le réalisateur de ces images est très connu, contrairement au cavalier lui-même, comme si les Noirs avaient été relégués à un rôle périphérique dans l'histoire du cinéma. Ton parallèle entre Haywood et Hollywood est très intéressant et appuie cette idée. Or, on remarque qu'à la fin, la scène se reproduit : un chef opérateur brillant et blanc, avec une ancienne caméra, filme Daniel Kaluuya glaloper sur le chemin - comme la scène originelle. Comme si le cinéma était réservé aux Blancs déjà installés. Sauf qu'à la fin, le chef opérateur meurt par hubris, et c'est finalement Keke Palmer qui crée sa propre image de l'UFO avec l'un des fusils de Tchekhov les plus subtils que j'ai vu depuis longtemps : le PHOTOBOMB - là aussi, tu n'en as pas parlé - pour aller chez Oprah. La boucle est bouclée, et les Haywood ont créé leur propre histoire - ce qui est également une thématique propre au Western dont est inspirée le film. Au passage, le Photobomb délivre plusieurs images successives, comme les anciennes séquences de cinéma prises par les premières caméras à pellicule : Keke Palmer a réellement créé une séquence cinématographique à la fin. Si j'ai des réserves sur une lecture communautaire de l'histoire, je dois avouer que Jordan Peele le fait si bien que je ne peux qu'être admiratif. En espérant que tu m'aies lu jusque là !
je voulais écrire un mot mais finalement tu as tout dit ^^ Pour finir j'ai adoré Nope (je l'ai préféré a Us) et je le conseillerai aux personnes qui aiment la manière dont JP traite avec l'étrange au cinéma. Dans ses 3 films il y a quelques choses qui (comme l'UAP et non pas l'UFO) est hypnotique et nous dévore. Et bizarrement le seul mystère qui reste dans ma tête malgré tout ce que j'ai vécu après cette scéance, c'est cette chaussure qui tient debout (comme pour Steven Yeung).
Très très bonne analyse, merci ! 👍 J'étais passé à côté du message de la domestication aussi et du coup je ne comprenais pas pourquoi on appuyait autant sur cette histoire de Gordy, tout est bien plus clair maintenant ! Maintenant j'ai plus que deux points d'ombre (spoiler) : - Steven Yeung a-t-il déjà laissé son public se faire manger ? Je pense que oui, vu que la bête recrache des pièces et clés de voiture au tout début + le fait qu'il y ai si peu de spectateurs dans les gradins pour la représentation (si un tel show existait, le bouche à oreille serait fou !) - Pourquoi le journaliste de TMZ a un design aussi marqué pour un rôle qui semble si secondaire ?
@@SuperMinilux3D Pour ta première question je sais pas mais c'est que ça serait intéressant de savoir d'où viennent les premières clés et pièces qui tombent sur le père d'OJ. Ensuite pour le mec de TMZ, le personnage apparaît peu à l'écran mais il représente quelque chose qui n'est pas du tout secondaire dans le message que le film apporte sur notre rapport à l'image. Il représente tout ces sites de pseudo journalistes à la BuzzFeed qui se jettent sans réfléchir sur la première info venue.
En ce qui concerne les animaux dans un milieu humain, je pense qu'il faut vraiment faire la distinction entre animal domestique (qui est habitué à l'humain depuis des générations et parfois ne peux pas vivre sans lui - genre chien, chat, cheval, poule etc - et animal sauvage qu'on a sorti de son milieu naturel et pour qui l'instinct est encore très fort - genre fauves, cétacés, primates - et qui, peux importe le confort ou la récompense, ne sera jamais aussi bien auprès de l'humain qu'en liberté. Je prend pour exemple les parcs aquatiques ou on a des animaux sauvages nés en captivité qui bénéficient de confort, de soins, de nourriture et qui pourtant vivent bien moins longtemps qu'en liberté et qui même présentent des signes de dépression, d'automutilation, ou autres pathologie qu'on ne constate pas chez un animal "heureux" ou "équilibré". C'est très humain d'imaginer que confort et sécurité c'est mieux que liberté et incertitude lol, j'imagine que n'importe quel animal préfèrerais conserver son libre arbitre.
Merciiii, arrêtons de prendre nos échelles de valeurs/besoins humain(e)s comme référence pour toutes les espèces... D'ailleurs le film en fait aussi la critique.
Après, selon moi, ce n'est pas parce qu'un animal a été domestiqué (donc est généralement plus docile et plus facile à dresser qu'un animal sauvage) et qu'il dépend de nous, que ça justifie de l'utiliser pour satisfaire nos propres intérêts. Dans ce film, ça m'a mis mal à l'aise de voir les chevaux attachés à un tourniquet pour les forcer à marcher en rond, de les forcer à se mettre dans des positions inconfortables, ou simplement de leur monter dessus et les utiliser comme des véhicules, leur retirant ainsi leur liberté de mouvement.
Bonjour Durendal, je pense personnellement que tu es passé à côté du sens profond du film et permets moi, si tu le veux bien, de t'en donner ma lecture. Le film est en fait une gigantesque métaphore du cinéma, plus, de l'écran en général sur ses spectateurs, et de la réflexion de Jordan Peele à vouloir entrer et évoluer dans cet univers à la fois magique et source de manipulation perverses des masses, opposant souvent le bon au plus mauvais. Le verset choisi et donné au début n'est pas anodin, il dévoile cette symbolique en s'adressant aux spectateurs : "Je jetterai sur toi des impuretés, je t'avilirai, je te donnerai en spectacle". Le film est carthartique en contenant un message profond et il possède tous les atouts d'une grande réalisation, la mise en scène est géniale, la lumière fantastique, le son excellent, et le suspense constant et haletant tout du long... Pourtant que veut il bien dire? Chaque référence est personnelle je pense et directement liée au réalisateur, et qui, on pourra le noter, a connu beaucoup de facette de cet univers dont il a la passion, ayant exercé beaucoup de métiers différents dans cette industrie de l'image et de l'artifice. Le film parle de gens liés (particulièrement la famille Haywood) à son univers, qui n'ont pour seul but, que de filmer/exploiter l'incroyable pour en tirer parti... Akira a dû profondément le marquer à l'époque (qu'on lui a proposé d'en faire un remake il y a quelques temps), les westerns aussi je suppose etc. Le film contient toutes les oppositions du bon et du mauvais, Oprah et TMZ, le numérique et l'argentique, la créature en fait organique et le son qui lui donne un rendu vaisseau spatial "artificiel"... Tu noteras qu'au tout début, ce que l'on croit être un couloir un peu métallique est en fait le coeur de cette "toile" donnant sur un carré contenant la toute première image de cinéma, le fameux cavalier noir sur son cheval, et qui est donc "la créature" possédant le trou central qui si tu l'observes, finira par t'absorber... Jordan Peele et son désir d'appartenir au monde du cinéma est représenté particulièrement par le héros, qui se refuse et comprend qu'il faut s'abstenir de regarder au risque de finir par être happé, mais son désir de regarder sera toujours plus grand tout au long du film. il place ainsi tout au long du film toutes les références au cinéma qui lui sont certainement propres et qui ont engendrer sa passion, à commencer par MAD, pour lequel il a commencé à travailler au tout début de sa carrière. Je pense que le film entier traite de son irrésistible envie d'avoir voulu faire ce métier et d'appartenir à ce monde où pourtant il sait que tout est factice et dont il connait le caractère dangereux de manipulation des masses. le cinéma se nourrit de ce que désire le spectateur, lui proposant souvent des impuretés, l'avilissant peu à peu, jusqu'à le donner lui même en pâture pour le spectacle (la télé réalité) Les chapitres ne sont pas non plus là au hasard et ne sont certainement pas prétentieux comme tu le soulignes, ils ont leur importance. Ghost évoquant l'ombre du paternel, Clover évoquant l'opportunité, Gordy évoquant la grogne intérieure/le refus de soumission, Lucky la chance bien évidemment et enfin Jean jacket faisant plus référence à la toile qu'à la veste en jean bien sûr ^^ Oui je pense bien que le film est une carthasis du réalisateur qui a voulu sous forme de métaphores parler de sa propre expérience par rapport au cinéma, son désir presque irrépressible d'en faire parti, de ses dangers et de l'exploitation des gens (et certainement des noirs afro américains plus particulièrement je suppose) comme des animaux pour nourrir la bête immonde. Enfin c'est très dur de pouvoir bien rédiger le fond de ma pensée et détailler soigneusement tout ce que je pourrais avoir à t'en dire, j'écris un peu rapidement et n'apporte pas à mon commentaire le soin que tu portes à l'écriture de tes PJREVAT, mais en un peu concis, j'aurais sommairement essayé de te partager mon point de vue sur ce film qui est et sera mon film de l'année. Je me suis régalé et l'ai trouvé génial de bout en bout, je le reverrai avec plaisir en achetant le DVD. Bonne journée à toi et bonne continuation l'ami dudu, merci encore pour ton excellent travail et tes vidéos !!! 😊
L'exploitation voire la destruction concerne les animaux et les racisés (C'est Jordan Peele, on l'attend sur ce terrain mais il n'y a pas que des noirs dans le film. Jup est asiatique, je crois que l'installateur de caméras est latino) mais aussi des petites mains du cinéma tels que les techniciens ici dans le rôle des héros. D'ailleurs, on voit une forme de connivence entre les personnages racisés et les animaux comme le fait qu'OJ est dresseur de chevaux et que c'est ce qui lui permet de comprendre le fonctionnement de Jean Jacket ou encore cet étrange "check" de Gordy en direction de Jup avant leur fin à tous les deux (symbolique pour Jup puisque son sitcom et sa gloire prennent fin à cet instant, plus littérale pour Gordy puisqu'il est abattu sur le champ et au millieu du plateau de tournage). Je crois que les animaux sont, comme beaucoup d'autres aspects du film, à lire comme des métaphores. D'autant qu'aux Etats Unis, les noirs ont été animalisés pendant la période de l'esclavage, et le sont encore souvent dans la société contemporaine.
Un film très personnel effectivement, trop personnel pour moi, le cinéma américain avait jusqu’ici une générosité que l’on a perdu dans les film français où les réalisateurs parlent de leur vision égocentrique parfois de manière pédante. Je trouve que le traitement des sujets par Peele est trop sophistiqué pour illustrer un sujet qui aurait pu être traité en une scène efficace. Pour moi c’est un film narcissique où le réalisateur joue avec ses propres références sans prendre en considération des spectateurs qui viennent avant tout pour qu’on leur conte une histoire à laquelle ils vont pouvoir s’identifier.
@@serialcrooner C'est sa façon de faire du cinéma engagé, à travers ses trois films il parle toujours par métaphore, et perso je trouve ça très bien. Si tu as vu ses précédents tu aurais dû savoir à quoi t'attendre, à moins que ce soit le premier que tu vois de lui?
C'est pas la première fois qu'un film (à chaud) te laisse perplexe. On sent qu'il ne t'a pas laissé indifférent. Peut-être ton analyse et/ou ton jugement doit un peu mûrir sur les infos que tu as perçues. Curieux de savoir ce que tu penseras du film dans quelques jours... Mais analyse comme toujours intéressante !
Quel film! Pourtant, c’est clair comme du cristal, c’est un film sur le cinema, la télévision, le spectacle, ce spectacle qui va finir par nous dévorer. Le seul salut étant détourner le regard… C’est aussi un hommage a ceux sui font le cinéma, les artistants, les techniciens..les invisibles de ce métier.
Petits spoilers : Je pense que le message sur l'exploitation animale n'est pas le message qu'a voulu faire passer Peele dans son film, même si il est vrai qu'il peut faire l'objet d'une analyse également car le film a plusieurs niveaux de lecture. Pour la question du personnage de Steven Yeun, qui appelle la créature spectateur et qui se rappelle d'ailleurs à lui même avant de commencer son show qu'il "est l'élu" (c'est la que la question religieuse peut faire objet d'une interprétation). Selon lui lors de l'attaque de Gordy il a été protégé par une force supérieure non seulement car il a été épargné par le singe mais aussi par l'étrange présence de la chaussure restée parfaitement debout et droite sur le sol. Il interprète donc ce vaisseau comme une créature divine et s'en pense donc protégé suite aux événements qu'il a vécu. Et intervient là un des messages principaux du film je pense, c'est que Yeun souhaite faire de cette créature un spectacle et la rapporte donc à un but foncièrement lucratif. Et tout ne va bien se passer comme tu l'as vu. Le film nous questionne donc sur notre rapport au cinéma, au spectacle et au divertissement en général, mais également sur la question de la recherche de la gloire (passée en l'occurence avec Jupe acteur dans sa jeunesse).
@Ra 428 Très certainement, tout comme la question de la trace qu'ont les laissé les afro-americains dans l'histoire du cinéma, souvent injustement peu reconnue et exprimée par pas mal d'aspects dans le film
@@Bielorussepursang grosse analyse de Jean-Titouan qu'on voit ici. C'est à la mode de dire Woke à tout bout de champ du coup tu te dis que ça va t'attirer des points de fame de cracher dessus comme ça ?
@@Bielorussepursang Faut pas tout le temps crier au wokisme. C'est pas un woke, mais un auteur. Un mec hyper talentueux selon moi qui porte un certain regard sur la société et qui en fait des films. Après chacun en pense ce qu'il veut mais bon, il ne chouine pas, au contraire
Spoiler : Je pense que tu es passé complètement à côté du message principal du film mon petit Dudu chéri... Le thème de l'exploitation des animaux est, certes, abordé à plusieurs reprises dans le long-métrage, mais il reste extrêmement secondaire. Comme Mulholland Drive une vingtaine d'années auparavant, Nope est avant tout une œuvre sur le cinéma, et plus précisément, sur ce qu'est devenu l'industrie hollywoodienne (notons que le film se déroule dans une zone déserte du comté de Los Angeles, comme l'était Hollywood il y a encore peu de temps). Ce monstre symbolise assez clairement cette industrie intrigante à partir de laquelle les personnages principaux veulent produire un film, sans vouloir produire de l'art, uniquement pour "devenir riche et célèbre et passer chez Oprah"... Cette machine de plus en plus grosse et inquiétante leur vend du rêve jusqu'à leur faire perdre la tête (la vie d'Emerald est à plusieurs reprises en danger et son premier reflexe est de vérifier si sa caméra est bien allumée) et ne cherche finalement qu'à bouffer et détruire les vies des personnes naïves croisant son chemin
J'ai vu le film hier et entièrement d'accord avec ton analyse. Cette fixation sur l'exploitation animale ne m'a pas sauté aux yeux, par contre la métaphore sur l'industrie hollywoodienne, oui !
Exact!! Pour le moment la critique de merej est la plus claire et efficiente que j'ai vue, en format court. Il est intéressant de constater que m'sieur dudu soit passé à côté. Perso, je serais aussi passé totalement à côté du thème/message du film tant il est bourré de références et autres clins d'oeils... Les vlogs de dudu n'en sont que plus intéressants. "Nope" parle bien du cinéma américain d'aujourd'hui. De l'industrie du cinéma américain d'aujourd'hui.
Voilà, ça commence, le festival d'interprétation. On pourrait répondre que dire que le thème de l'exploitation animal est secondaire quand le film est chapitré en fonction du nom des animaux c'est pas logique mais... osef. Mulholland Drive savait saisir et émouvoir peu importe l'interprétation du propos. Ici on dirait que chacun y va de sa diatribe pour justifier que c'est un bon film si on le voit comme-ci ou comme ça. Le film ne marche pas, vous pouvez y voir ce que vous voulez, aucun problème. Le fait est que ça ne marche pas.
Les points du film: un animal ou alien n’est pas forcément domptable: le côté bestial finit par réapparaître: les cas de Gordy et Jean Jacket (meme si il n’est pas un animal, il est considéré comme un prédateur) De chercher du spectacle/ le voyeurisme/ chercher la célébrité à tout prix peuvent t’amener à mourrir: le massacre des 40 personnes, le gars de TMZ et le caméraman !! Voici ce que j’ai compris du film.
Vraiment miteux je me suis fait chier tout le long du film au début ça fait flipper après on te sort des musiques en mode comédie ... De plus c'est à ne rien y comprendre aucune explication claire, quelle insolence du réal qui nous a pondu une bouse à la Moonfall... Vraiment rocambolesque je déconseille
Vraiment miteux comme film. Je me suis bien fait chier. Y a pas de scénario tout est previsible. C'est juste honteux que quelqun sorte un "film"/video aussi nul. Rocambolesque.
Autant on peut interpréter certaines choses différemment autant la satire du film est assez clair et ne permet pas de place aux doutes, on est clairement face à une critique de la société du spectacle. Il suffit de prendre les 5 premiers secondes du film : And I will cast abominable filth upon thee, and make thee vile, and will set thee as a spectacle. Bien sûr on peut trouver d’autres sujets dans la grille de lecture mais ne pas voir cette critique là c’est passé à côté du film
-la course poursuite d'OJ à la TV = l'un des premiers éléments de pop culture télévisuelle qui a scotché le plus le monde = la société du #spectacle et comment nous sommes devenus #esclaves de nos #écrans ___spoilers____ -les références aux afro-américain sont là pour parler de l'invisibilisation des noirs dans l'histoire du 7e art, et leur besoin de visibilité et de recherche de la gloire (?) -les références à la religion c'est notre fascination-bêta pour Dieu et le #spectacle qu'est la #Bible -la forme finale de l'ovni c est une référence aux anges #bibliques (cf: Evangelion) - ce n'est pas sur l'exploitation des animaux, mais notre #exploitation à nous face aux spectacles et aux écrans et à la célébrité (cf: Oprah) (ouioui, "La société du #spectacle" est tjrs pertinent à lire) - Gordy est utilisé comme point de comparaison négatif par rapport au bon dressage des chevaux par les Haywood qui n'essayent pas de les #exploiter et sont leur égal. Contrairement à Jupe qui pense qu'il avait dompté Gordy (il été le seul à ne pas se faire agresser, il pense être l'élu) et qu'il pourrait dompter aussi l'ovni. Et donc quand tu rant sur "ohlala les animaux sont pas exploités", est-ce que toi tu ne te sens pas #esclave de tes #écrans (que tu regardes et dans lequel tu veux être) ? ;) Javoue, c'est pas très claire (sauf la partie sur l'humilité homme/animale.... Ça c'est un peu évident) mais la page wiki anglaise est assez cool, et la vidéo de Wisecrack est évidemment super ! Donc oui, revois le :)
Pour moi c'est un film qui exhibe nos obsessions de spectacle et de réseau sociaux, entre autres. Mais je crois que c'est vraiment la métaphore derrière le film. PETIT SPOILER LEGER : Le fait qu'il ne faut pas regarder, n'est pas là par hasard ;). Il y a vraiment un focus sur les notions de spectacle, de montrer, de regarder, d'avoir de la célébrité et de la reconnaissance. Sans parler du fait qu'on est plus étonné de rien, on veut juste filmer et montrer, c'est tout ce qui compte. Même quand la situation nous dépasse complètement. La seule réaction qu'on a, c'est "Nope 😐". J'ai pas l'impression que la maltraitance animale soit le propos ici. Tu le dis toi même, ça ne peut pas être le message du film, car c'est pas cohérent. "On se fait happer quand on regarde". Sinon la fille au visage massacré c'est inspiré d'une histoire réelle pour le coup. NOPE : "Not Of Planet Earth"
Pour ceux qui (comme moi) ont adoré le design de la créature/ovni, je recommande la lecture ou un coup d'oeil aux bd Aldebaran/Betelgeuse de Léo, peut être même une des inspirations pour le concept artist du film ? En tout cas cette apparence mechanique, abstraite, fonctionne parfaitement. Le fait qu'elle ne ressemble pas à quelque chose que l'on connait ou que l'on peut identifier renforce cette idée d'alien d'un autre monde, et son aura mystérieuse et terrifiante, couplé à un super sound design, le réussite du film pour moi !
Dans sa forme finale, j’ai trouvé vraiment élégant et beau et du coup on a envie de le regarder (donc il prend une apparence pour attirer le regard, comme certains insectes/ fleurs et ensuite il mange sa proie !)
SPOILER : Je peux bien sûr me tromper mais je pense que le monstre représente bien le public. Les artistes de ce film (Yeun et le Holst) sont des illuminés qui sont prêts à tous les sacrifices pour réaliser l'impossible et pousser le "spectacle" dans ses retranchements, en mettant directement ou indirectement en danger les autres (proches, techniciens ,etc). Le monstre est le public, il a faim, il veut dévorer toujours plus. Il se fâche quand il n'a pas ce qu'il veut, il est un prédateur qui n'hésite pas à attaquer celui qui se détourne de lui (George Lucas ?). Le personnage principal est un véritable artiste (son art étant le dressage) car il survit en faisant face, jusqu'au bout, au spectacteurs, à l'inverse des autres.
Ne penses tu pas au contraire que la créature soit plutôt le "show-business" ? Il dévore justement ceux qui le regardent... et délaisse ceux qui se détournent de lui...
@@frkz6930 ce que tu appelles le show bizness n'est rien d'autre que l'anticipation de la demande des spectateurs par les producteurs. La créature est littéralement appelée "the viewer"
Nope, Dudu, c'est hoLLy wood (boix de houx), pas hoLy wood (bois sacré) Sinon, bonne analyse, c'est un peu de sentiment qui se dégage du film : J.Peele avait probablement à la base de bonnes intentions, mais il s'est un peu perdu lui-même en voulant brouiller les pistes et rendre son film énigmatique. Pour la captivité des animaux, il faut comme même signaler que ça a permis de sauver des espèces menacées d'extinction, de plus il a été montré qu'avec de bonnes conditions de vie un animal en captivité avait une espérance de vie 1.5 à 2 fois supérieure que dans le milieu sauvage. Après évidemment, je serai le 1er heureux si toutes les espèces animales pouvaient gambader en totale liberté dans leur milieu naturel sans craindre les braconniers, les safaris des millionnaires/têtes couronnées/personnalités politiques, l'exploitation par des groupes pharmaceutiques/cosmétiques/militaires peu scrupuleux, ou emmerder par des touristes fanatiques de l'appareil photo qui ne comprennent pas la notion de "respect de la vie sauvage".
Pour Akira, les studios lui ont proposé son adaptation cinéma et il a refusé. Tout cela ressemble a une critique du remachage des studios et de son désir de faire des films personnels et originaux. Les humains spectateurs passifs sont des animaux qui peuvent être exploités au même titre que les animaux.
Ou alors c'est juste des gens qui aiment se détendre au cinéma en allant voir un film pas trop prise de tête, arrête de faire le réac qui considère le grand public comme des zombies qui avalent tout ce qu'on leur sert
@@theendgame0967 pourquoi prenez vous ça personnelement et sérieusement ? Ai-je dis que je pensais que les masses consommatrices étaient des zombies décérébrés ? Non. ( mais dans l'ensemble, je le pense ! ) Je commentais sur la question que se posait Dudu sur le rapport dans ce film entre le sujet de l'exploitation animale et le focus sur le public consommateur et ai supposé que ce parallèle pourrait être établi ou questionné dans ce film, car la masse peut être exploitée et l'est tous les jours et que jusqu'à preuve du contraire nous sommes des animaux. Animaux conscients qui peuvent et ont des instints facilement manipulables. Si je suis réactionnaire alors vous êtes quoi en réagissant de cette façon ?
@@TTC-bw6fr C'est juste que c'est une pensée complètement débile, vous avez le droit de critiquer les films que le grand public aime mais pas le grand public lui-même, j'ai l'impression que d'avoir un esprit critique fait de vous un aigri rabat-joie qui amène ses connaissances alors qu'on lui a rien demandé, je prend exemple sur plusieurs posts YT ou Insta parlant de No Way Home a la sortie du film, les gens dans les commentaire étaient comme des dingues ils surkiffaient leur vie et puis t'a Jean-Michel Analyste qui arrive pour dire "les gars arrêtez d'acclamer ce film de merde !" et qu'après il nous sort ses analyses techniques, j'ai l'impression que ces gens là croient que 100% des gens ont un bac +8 en cinéma et forcément qu'ils s'étonnent après quand les films du MCU font des chiffres astronomiques et qu'ils viennent rétorquer après "bah les chiffres ça veut rien dire" bah si mec ça veut dire que énormément de gens ont adoré le film c'est tout.
@@TheKaimos pas mal comme comparaison. Je l'ai vu comme l'oeil de la camera, l'interface, l'outil de traduction d'un sujet en objet, la machine, l'entrepreneur qui en fait un outil au service du profit , le producteur tel que dans le film le vaisseaux kidnappe le spectateur , le subjugue et l'avale, le digère pour le rejeter en chiasse visqueuse.
En général je peux m'en foutre de ne pas comprendre un film, si il m'a transporté d'une autre manière. Si j'ai eu des émotions fortes ou de l'attachement à des persos. Si j'ai vraiment été saisi par la réa. Là, très longue introduction qui n'a pas réussi à me faire m'attacher aux personnages, avec un reveal qui coupe toute tension. Un final en plein jour qui ne m'a pas vraiment emporté non plus. Avec des amis à la fin on essayait de réfléchir comme tu l'as fait aux propos et je me suis juste dit : osef. Pourquoi se galérer à essayer de trouver un sens qui rend le tout intéressant quand on s'est globalement fait chier et que le film n'a pas su venir nous chercher. Bref, merci pour ta critique, elle sait mettre les bons mots sur ce qu'est le film au final.
"le film n'a pas su venir nous chercher" c'est le propos du film ... l'exigence: ne pas être un film bête qui va chercher son public sans effort mais justement leur demander un certain niveau de réflexion. Tout n'a pas à être tout cuit.
@@RC-lz3jw "un film bête qui va chercher son public sans effort", rarement lu quelque chose d'aussi ridicule. Surtout pour défendre un film avec ce dernier acte. Et une attaque bien insensé envers les films qui FONT L'EFFORT d'aller chercher leur public. Le nombre de propos que les gens prêtent à ce film dans ces commentaires pour justifier que "mais si c'est bien faut juste être intelligent". Tout le monde est d'accord, mais pas une personne a la même analyse. Pathétique et fragile.
Hello, je n'ai pas apprécié le film autant que les oeuvres précédentes de Peele. Mais bizarrement, je n'ai interprété le film de la meme manière que toi, je n'ai pas compris du tout le même message. Et on peut donc être d'accord sur le fait que si on a pas du tout compris le film de la même manière c'est que le message n'est clairement pas passée comme il fallait. Moi je le vois plus comme une critique d'Hollywood, du star system, du show business et de notre époque en générale qui veut que l'on vive tout à travers un écran. D'où le fait que pendant tout le film, plutôt que de se barrer face au danger, leur seule préoccupation c'est de montrer cette créature au monde entier. Apothéose avec le journaliste de TMZ qui ne pense qu'à filmer plutôt que de survivre. Le seul point qui me rapproche de ton analyse sur la critique de l'exploitation animale c'est le personnage de Jupe qui s'est senti pousser des ailes suite au fait qu'il ait été épargné par le singe et se pense capable de dompter la créature pour la donner en spectacle.
Je pense totalement que tu t’es planté en grande partie sur ton analyse , oui ça parle de spectacle et d’exploitation mais pas dans ce sens , et perso y’a pas mille fois des références religieuses et le oprah shot ils le disent genre 3 fois c’est pour dire le shot parfait juste . Perso j’ai adorer car quand tu voit la bande annonce , tu t,attends à quelque chose et au final c.est assez surprenant. Et si ils disent nope souvent désolé tu as du le voir en vf je pense .
Pour revenir sur le côté hommage à Akira. j'ai l'impression d'avoir vu 2 autres références possibles : - la créature qui fait très "Ange" de Neon Genesis Evangelion - y a une banderole dans le parc/ranch avec marqué "so long cowboy". Si on rajoute "Space", ça donne "so long space cowboy", la devise de l'animé Cowboy Bebop Voilà voilà ^^'
Spoiler : Comme tu dis, le "héros" passe son temps a essayé de sauver ses chevaux et d'en prendre soin. Le message donc du film ne peut pas être le problème de la condition animale. Là c'est une sortie de route ^^ Concernant le visage de la jeune fille massacrée, le seul lien n'est pas le singe mais aussi une critique ouverte d'Oprah (Voir le commentaire qui indique le lien youtube de l'interview de Oprah)
Très bon somnifère. Les rageux diront qu'on a rien compris comme d'habitude. Ça fait pas peur, on a pas d'empathie pour les personnages, le scénario n'a aucun sens, bref. A part la photographie, rien a sauver. L'acteur principal est Lou du genou comme d'habitude avec Peel (donc c'est ce dernier qu'il ui dit d 'e jouer comme ça)
Coucou Durendal. Merci pour cette review 👌. Je me demande si la réf a Akira n’est pas par rapport au fait que on lui aurait demander de réaliser l’adaptation de Akira justement…. 🤷♂️🤷♂️
Pour moi les 2 messages principaux sont la sensation de toute puissance de l’homme sur l’animal, qui peut toujours se voir rappeler tragiquement l’indomptabilité de certains animaux, et la recherche de la surenchère cinématographique hypnotisant le spectateur jusqu’a ce qu’il arrive à détourner le regard. Les lignes secondaires sont une critique de la figure religieuse de l’élu à travers Jupe, et la place des noirs dans le cinéma via la famille Haywood. Enfin ça reste du grand spectacle divertissant, bien réalisé, bon jeu d’acteur, bonnes musiques, et qui a l’originalité de placer les Afros américains dans le rôle du chasseur d’Ovni (plutôt une activité de blanc d’habitude). Les défauts seraient un film un peu long en effet, et moins angoissant.
@@sickkunt7875 Le cliché, l'imaginaire collectif, j'en ai perso jamais vu dans des films ou des reportages. C'est toujours des blancs geeks limite rednecks ou complotistes.
J'ai adoré Get Out, j'ai beaucoup aimé Us, et j'ai adoré Nope ! Jordan Peele est allé sur d'autres registres pour ce film (sans trop s'en éloigner), il s'est fait plaisir, et je vous avoue qu'il m'a fait plaisir. Tant mieux si il ne se cantonne pas que à l'horreur et à l'épouvante tendue ! En effet il ne devrait pas être vendu en tant que "film d'épouvante", car ce n'est pas son genre. Si on voit ce film comme un film burlesque, absurde, et décalé, il est parfait. Je comprends ton point de vue, en tout cas de tout ce que j'ai vu cet été il fait partie de mes gros coups de coeur ! Pour ceux qui sont rétissants, je vous conseille tout bonnement d'aller le voir pour vous faire votre propre avis ! 🙏
Plus je pense à ce film et plus je pense qu'il y a du génie là dedans. Entre la réflexion sur la gloire, sur l'esclavagisme, sur le bon nègre, et le mauvais nègre, sur la domination, sur la fascination médiatique, sur le message vis à vis de ce qu'est le cinéma aujourd'hui, sur la vacuité du numérique...il y a plein de choses à capter dans cette histoire. Et c'est rare de réussir à faire tout cela. Un film qui va faire date! Mais encore faut il réussir à l'analyser correctement. Je recommande d'aller voir la critique de Merej, qui a réussi à en capter pas mal de choses avec une réelle finesse. Et pour info Jesus Lizard est un groupe... Et Fry's à Burbank c'est génial!! Il y a plein de dioramas à voir...
J'attendais de voir le film pour regarder ta critique, chose faite donc. En ce qui me concerne, j'ai adoré le film (je suis complètement fan de Get Out & US également) et je suis particulièrement fan du design de la créature, qui ressemble à quasi rien que j'ai déjà vu. Je la trouve vraiment magnifique. Je suis surpris que tu n'ai pas évoqué le côté comédie horrifique, parce que la volonté de faire plus de scène humoristiques est clairement présente et marche très bien avec l'alternance entre les scènes vraiment drôle et vraiment flippantes (putain ce chimpanzé, je l'oublierais pas) J'ai pas vraiment réfléchis à quel message précis voulez faire passer le film, mais le côté sur l'exploitation des animaux est assez clair. Notamment dans ce que tu as raté : - les noms des chapitres ne sont pas juste les chevaux mais les animaux en général (y'a Gordy et la créature également) - On parle du jockey sur les premières images animés pour le (re)mettre en avant, mais on ignore complètement le cheval. - Le mec du parc d'attraction qui achète des chevaux pour les faire bouffer à la créature. - La créature qui se fait filmer et photographier sous toutes les coutures pour que les persos deviennent riches et célèbres avant qu'ils l'explosent sauvagement et la bute. J'aime bien aussi qu'ils remplacent un cheval bien vivant par un truc vert dégueulasse pour la pub juste parce que c'est moins flippant et plus facile pour l'équipe (et les chevaux qui sont alors vendu pour être bouffer du coup) Enfin bref, un très bon film et que je reverrais sans soucis !
Critique très intéressante comme d'habitude. Je voulais apporter une autre interprétation, car j'ai apprécié le film. D'abord une petite précision vis à vis de l'expression "Nope" : on la retrouve beaucoup dans la culture internet et les meme pour désigner une créature qui inspire le dégout et la peur (araignées, insectes, etc). Pour le générique de début, il présente les différentes thématiques abordées dans le film. Clin d’œil à la créature, mais aussi à la camera obscura, donc au cinéma : au fond de ce couloir il y a le petit film du cavalier qui représente les problématiques du film incarnés par les personnages. On voit comme d'autres l'ont évoqué que les Noirs sont exploités au même titre parfois que les animaux. Mais le message n'est pas manichéen, ils sont eux même victimes de leur volonté de briller dans ce milieu, sans avoir la volonté (et parfois le possibilité) de créer leurs histoires. Je trouve que Peele a justement une vision qui change par rapport aux discours actuel. Notamment sur l'aspect on est pour ou contre, gentil ou méchant. Il est plus subtil et nuancé dans ses propos. Il ne fait pas dans la facilité de dire les Noirs sont gentils et les Blancs méchants, et les pauvres sont gentils et les corporations c'est mal etc. Ce qui est appréciable dans son cinéma et qui est encore plus présent, c'est l'humanité et l'imperfection des personnages. Pour conclure je rejoint donc certains autres commentaires sur l'impression que tu aurais mal interprété certains messages du film. J'espère sincèrement, qu'un autre visionnage saura te faire apprécier ce que je considère comme une nouvelle master class de ce réal qui décidément a un vrai potentiel de se démarquer dans l'industrie du cinéma.
hello dudu, j'aime bien ton analyse même si pour moi le film est incontestablement un chef d’œuvre et le meilleur film de l'année. ton analyse est très intéressante même si je n'ai personnellement pas du tout interprété le film de cette manière. En effet, la maltraitance animal sur les tournages de série ou de film est un thème primordiale du film, mais le film parle surtout de l'opposition entre le personnage de steven yeun et la famille haywood. Les haywood représente les faiseurs sincère qui veulent offrir un cinéma réel et qui sont prêt a tout pour y arriver, le personnage de steven yeun, en revanche répète le même spectacle encore encore et représente donc un cinéma formaté et sans âme, tout ça pour plaire au public (on peut penser au cinéma de Disney) représenté par l'ovni que le rancher appelle même "le spectateur", ovni qui va recracher des débris et redemande plus de nourriture (métaphore du contenue) semblable au spectateur d'aujourd'hui. enfin le film parle de la tendance qu'à Hollywood d'oublier de graves événement ou de les tourner en dérision. Ici, le cas gordy symbolise la black spotation (comme tu l'as très bien dit dans le vlog) des années 70 80 et l'envie qu’a Hollywood d'oublier ces scandales. selon moi, ce dont j'ai parlé dans ce commentaire ne représente qu'une couche de lecture parmi tant d'autres dans la film tout aussi passionnante, même si on peut reprocher au film d'avoir un aspect bordélique comme tu l'as dit. Super vlog, comme d'habitude !
Très cher Dudu, Je viens de regarder Nope, et je me fais le post-visionnage en regardant ta critique, comme je fais souvent 😉 Je pense que le thème est la projection, dans le sens de l'empathie (naturelle) que cherchent à retrouver les éthologues. (Versus les spectateurs/consommateurs, les idéalistes (celui qui se prend pour l'élu)...) Hormis peut-être OJ, chaque personnage, ovni compris, a son interprétation (déconnectée) de comment fonctionne l'autre, il est dans son monde (il met l'autre dans son spectacle (citation de Nahum 3:6) (et utilise l'autre pour se nourrir, ou plutôt pour nourrir son ego). La morale du film ? : la seule façon de communiquer est d'essayer d'entrer par le cœur dans l'univers sensible de l'autre. (C'est valable pour Gordy par exemple)
Dans la continuité de mon interprétation, je pense que le titre "Nope" se référe d'une part au refus (ou à l'incapacité) de rentrer dans l'univers de l'autre (et le refus de voir une certaine réalité), d'autre part au refus que l'autre rentre dans son territoire à soi (avec la notion de territoire), d'autre part encore à l'intelligence de l'empathie tout autant que celle du discernement (Préambule du film, en français : "on pourrait croire qu'un homme capable d'envoyer une fusée dans l'espace serait capable de choisir un cadeau d'anniversaire...?", réponse, en anglais : "nope") (Quand OJ est dans la voiture avec l'ovni au desssus de lui et qu'il refuse de sortir de la voiture car il ressent que ce n'est pas le bon moment, il dit "nope".)
Je pense que le film critique tout ce que l'on peut exploiter pour donner " un bon spectacle " dans ce cas-ci, la course poursuite la plus médiatisée au monde d'OJ Simpson ferait écho au personnage d'OJ dans le film. Oui, il y a un message de l'exploitation animale, mais aussi pour le spectacle en général. Tout le truc du reflet du SPOILER " monstre " et du cheval revient à regarder la cupidité humaine directement dans un miroir. Bref, c'est un film qui m'a pris beaucoup de temps a digérer, mais j'ai bien apprécié.
Jattendais avec grande impatience ce vlog ! Pour ma part assez d'accord avec toi que le propos n'est pas bien clair... Pour autant je l'ai vraiment adoré. Pour les plans, l'originalité. Je dirais qu'il est plus fantastique que horrifique c'est certains. J'espérais que tu critique des plans ! Il y a en à tellement qui sont magnifique et intéressant. Et puis enfin un détail qui m'a bien plu, la veste du gérant du parc cow-boy. Avec la soucoupe volante, c'est génial ^^
J’ai adoré Get Out, j’ai aimé Us et j’ai beaucoup beaucoup aimé Nope ! Je recommande chaudement ce film pour ses personnages (en particulier Jupe Park (creepy) et OJ (assez touchant), pour l’ovni (à la fois effrayant, inquiétant et beau) et le sous-texte (les interrogations sur le traitement du spectacle, de l’industrie du divertissement, ce que nous spectateurs on regarde etc). Et évidement le film est beau !
Pour moi le problème c'est les personnages. Lui, tu as envie de le secouer de toute tes forces; elle c'est une vrais tète a claques.... etc. Perso j'ai arrêter après 30 minutes pour ca et en plus on ne savais toujours pas ou tous ca nous menait. Mais je manque peut-être de patience. Merci pour ton excellent travail.
Le Cinéma de Jordan Peel est engagé il montre le premier clichés du Cinéma un cavalier Noir un rappel historique . La place des animaux dans les séries GODRY exploité le petage de plomb du singe . La forme de l'ovni un œil de Caméra qui aspire tout qui se met devant qui recherche la gloire. Une critique du Cinéma Popcorn qui nous avale et recrache des films pour le prix du Billet. NOPE est un film étrange mais captivant qui fait réfléchir à notre manière d'être avalé par HOLLYWOOD
J'ai l'impression que ton ressenti c'est le même que j'ai eu pour us , j'ai pas trop aimé Us parceque j'ai pas réussi à rentrer dedans par rapport à l'histoire et au message. Alors que là j'avais l'impression que c'était mieux, j'ai réussi à rentrer dans l'histoire et à apprécier les quelques scènes d'horreur.
Après moi Nope voulait dire Not On Planet Earth en anglais mais il a été traduit au mot Nope ou Ben Non en VF ou Franco-Canadien Sinon j’ai adoré le film pas plus que Get Out qui reste mon préféré de Jordan Peele ou Us ou Nous traduit en Français Aussi, excellente analyse sur le film
Jesus lizard est un des meilleurs groupe de rock alternatif des années 90. C’est une référence musicale, comme le t shirt Black flag dans Us. On peut en déduire que le technicien peroxydé a prêté un t shirt à l’héroïne.
Très bon film de Peele avec plusieurs niveaux de lecture, je pense qu'il sera bon de le revoir plusieurs fois ! J'ai adoré le côté "il faut capter l'image ultime" Et la scène de Gordy met bien mal à l'aise aussi, et quelle photo aussi bordel
J'aime bien les vlog avec des sections SPOILERS. Je trouve que ça permet d'aller plus loin dans l'analyse et la compréhension du film. Encore merci Dudu et bonne journée. :)
Je vais être franc, j’ai bien Fait d’attendre de voir le film pour voir ton blog. Je pense que j’aurais eu peur d’en savoir trop même sans les sections spoilers. Je suis d’accord avec toi sur plein de points notamment quand je suis sorti du film je me suis dis « les gens vont enfin savoir ce que veux dire Nope » xD. Pour tout ce qui est plan, images et photo je trouve ça super comme travail. Et à la fin … j’étais perdue dans mes pensés parce que j’essayais de comprendre le lien entre Gordy, les chevaux, et l’alién. Est ce que c’est le lien de confiance entre l’animal et son ami, maître le plus proche ? Qu’un animal peut être domestique mais être sauvage à la fois. Je sais pas. Hormis le fait que ça montre chez Jupe un côté macabre pour le grand spectacle, sans prendre vraiment conscience du danger. On le voit apeuré gamin, mais on dirait qu’il y repense comme perdue dans ses pensées, un rêve. J’ai pas trop saisi le lien entre ces éléments. Par contre l’allusion au cinéma oui, vu que à la fin, pour que le scorbut gang capture la créature (sur la pellicule) il fait un gars derrière la caméra, un ingénieur technique ( Angel) une ingénieure son et caméra (la soeur) et celui qui va faire l’action (OJ). C’est un film intéressant et très cool à voir. Ton retour est utile pour montrer justement que on reste un peu en suspend sur certain point du film.
20:20 La vie naturelle d'un animal est d'être libre tout simplement, choisir de faire et d'aller où il veut sans humain derrière son cul pour voler ses bébés et son lait, peu importe les dangers de la vie/nature. Ta réflexion est grave, ça serait comme vouloir mettre les SDF en prison pour qu'ils aient un meilleur confort de vie... c'est exactement pareil ! Laisse donc les vivants faire ce qu'ils veulent, le plus important est la liberté, chose que n'ont plus les animaux depuis TRES longtemps. Sache également que tu en es en partie responsable de par ton régime alimentaire qui soutien cette exploitation. Pour la première fois en 6 ans d'abonnement, tu perds 1 point dans mon estime.
Petite réaction pour ma part sur le fait que beaucoup de références semblent sorties de nulle part ou ne pas être cohérentes/liées au propos : je pense pas qu'il faille voir des références absolument partout, par exemple dans le choix de tel ou tel nom (mais ça peut s'appliquer à plein d'autres symboles)... Ou en tout cas ne pas s'attendre à ce que ce soit systématiquement exploité... Parfois, les choses sont juste telles qu'elles sont, point. J'ai même presque l'impression que le personnage d'OJ est un miroir de ça, avec son manque d'expressions (ou son côté blasé, on peut dire) : faut juste accepter, c'est comme ça, qu'est-ce que ça peut bien changer que ce soit à cause de ceci ou de cela ? Il me semble qu'il a ce genre de réactions "je m'en fous" surtout au début du film devant le fond vert dans le studio quand l'actrice lui parle de son prénom à lui et de celui du cheval "Lucky". Bref, ça me semble refléter la chose ainsi : faut aussi accepter que dans une œuvre, quelle qu'elle soit, on peut, en tant qu'auteur, avoir envie de créer sans forcément référencer plein d'autres choses, juste par plaisir. TOUT ne doit pas être une référence, même si on s'attend à ce qu'elle le soit parce qu'on pense avoir mis le doigt dessus. Exemple à la con : c'est pas parce qu'un personnage va s'appeler Néo dans un film qu'il va forcément faire référence au héros de Matrix. Sinon j'ai vachement aimé ce Nope :)
Effectivement 👏. J'ai trouvé exagéré le fait qu'il trouve une référence à la religion dans le prénom "Angel". C'est un prénom populaire aux États-Unis.
Je crois que je suis passé à côté de beaucoup de références. Mais alors, le motard avec une visière qui le fait ressembler à un Cyclope et la réponse de la soeur Haywood qui lui dit qu'elle est personne ! 🤪 Wahou c'était collector, et complètement inutile 🤣
Les interprétations mises de côté, le film a un vrai problème de rythme et se traîne trop dans la durée. Après la séance on en arrive à chercher à se justifier a posteriori pourquoi on a passé autant de temps face à ce film en cherchant tel ou tel sens caché. On est bien loin de la qualité de Get Out.
Super vidéo, comme d'hab ! Bon, j'ai eu un peu de mal avec l'aparté consacré au traitement des animaux au cinéma, et avec l'idée que d'extirper un être vivant de son milieu naturel pour l'enfermer ou lui faire faire une tâche à répétition, ad vitam eternam, sans que cela n'ai le moindre sens pour lui... soit une bonne chose. Pour moi c'est la définition même de l'enfer (et tiens, celle de l'esclavage également...). En outre, ça tombe bien, Nope traite justement de cette question, ou du moins, l'aborde sous la lentille du monde du spectacle. D'un côté, Peele nous montre une famille professionnelle et respectueuse de son héritage dans le dressage des chevaux. Ceux-ci sont considérés comme des membres de la famille, ou, du moins, sont respectés en tant qu'êtres doués de sensibilité et d'intelligence. De l'autre, on nous montre par deux fois un plateau où l'on nous fait comprendre, clairement, que l'animal n'a pas plus de valeur qu'un ustensile ou qu'un instrument inerte. Dans la scène de l'écran vert, malgré les recommandations d'OJ, les assistants finissent tout de même par apeuré le cheval. Cette scène, associée avec celle de Gordy (qui amène ce raisonnement à un point extrême), tente à démontrer que l'industrie Hollywoodienne n'intègre pas les animaux en tant qu'êtres sensibles. Mais ne critique en rien le métier des professionnels comme les dresseurs, qui, tout comme leurs animaux, sont pris dans un engrenage qu'ils ne maîtrisent pas, ou plus. Pour finir, le traitement des animaux est questionné ici à un sens plus large que celui du cinéma. Si j'ai bien compris, "Jupe" utilise les montures d'O.J comme offrande à la créature pour son spectacle. Ce qui - de manière extrême - renvoie également à la manière dont sont traitées les bêtes dans les zoo. Voila, autrement, merci pour ton explication concernant la chaussure ! Ce n'est pas étonnant que les gens bloquent sur cet élément, étant donné que c'est le premier élément fantastique que l'on voit dans le film. Je rejoins ton avis sur le trop plein de références, pas toujours très pertinentes en terme de narration (dont le fameux plan "Akiraesque", qui m'a légèrement sorti du film pendant quelques secondes...). SPOILER : Pour ce qui est de l'interprétation globale, je pense qu'il ne faut pas chercher finalement très loin : l'ennemi, c'est "le cinéma d'aujourd'hui", celui qui "aspire" les cerveaux, et dont nombreux d'entre nous recherche pourtant la lumière (coucou le chasseur d'OVNI, ou le réalisateur joué par Wincott), quitte à se faire littéralement avaler par le système. A partir de ce concept là, je crois qu'on peut à peu près décrypter tous les éléments de Nope :). Notamment la mort du père du héros, se faisant tuer par... une pièce de monnaie (symbolisant la mort du métier de dresseur... par l'argent). FIN DU SPOILER. Autrement, d'un point de vue strictement technique, c'est quand même très solide. En résumé, pour ma part, ce film reste un superbe divertissement qui fait bien plaisir !
Alors, Angel fait référence à l'ange gardien, car c'est celui qui va les aider tout au long de leur périple, d'obord à l'installation du matos vidéo, puis à la surveillance depuis son poste de travail, puis celui qui les héberge après l'attaque du Jean Jacket; O.J fait simplement référence au thème général du film à savoir l'exploitation , des animaux d'une part(les animaux dans le milieu du cinéma dont les chevaux ou le chimpanzé, et également l'alien dont les principaux protagonistes veulent exploiter les images pour leur 1\4 d'heure de gloire chez Oprah), d'Hollywood d'autre part qui bouffe (littéralement dans le film) les différents acteurs du milieu puis les recrache (la famille HAYWOOD\HOLLYWWOD) sans aucune pitié ni aucune reconnaissance( le premier cavalier noir dont personne ne souvient mais tout le monde se rappelle le réalisateur), voilà, donc ne pas comprendre je l'entends , pas de soucis, mais de la à dire que le réal s'est planté, tu vas un peu loin, à bon entendeur
NOPE parce lorsqu’elle demande : « Connaissez-vous le nom du cheval noir sur la première animation de l’Histoire ? » Les gens répondent « Nope ». Peele fait donc « comme si » le 1re cheval s’appelait Nope… (Oui je trouve ça nul aussi). Ça a peut-être déjà été écrit avant moi mais je n’ai pas tout lu.
Ce film n’a pas pour sujet principal « l’exploitation animale » ou même « l’exploitation » au sens de cinéma d’exploitation. C’est avant tout une satyre du monde de spectacle et de divertissement dans lequel nous vivons, qui met en lumière le cynisme dont peuvent parfois faire preuve ses protagonistes. Ce film traite donc de l’image et plus spécifiquement de l’image de cinéma. C’est ce qui est le plus beau dans « Nope » puisqu’il rend hommage aux premières expérimentations de Muybridge, qui sont la véritable première impulsion « cinématographique » de l’histoire. Peele à travers le personnage de Kaluuya réinvestit le geste originel de Muybridge. Durant tout le dernier quart du film, Kaluuya est à cheval, fier et glorieux, à l’image de son ancêtre, l’homme sur le cheval de Muybridge. C’est un triple héritage : à la fois celui du personnage qui renoue avec son ancêtre, celui de l’acteur noir qui est pour une fois mis en lumière et de la même manière que de son prédécesseur 120 ans plus tôt, et surtout celui de Peele, qui souhaite revenir à une forme plus pure du cinéma hollywoodien, en offrant un grand spectacle à l’image de Spielberg, énormément référencé au cours du film. « Nope » n’est pas sans défauts et il est plein de maladresses, on peut aussi discuter son discours globalement très réactionnaire, mais à mon avis c’est le film le plus abouti à l’heure actuelle de Jordan Peele, et il faudrait peut être que tu le revoies pour mieux le comprendre et mieux l’appréhender ! Bonne journée
Jesus Lizard est un groupe de rock assez connu. De nos jours, de nombreux jeunes noir(e)s en France portent des t-shirts de groupes rock ou hard rock comme ACDC qu'ils n'ont jamais écouté et dont je doute qu'ils apprécient la musique. Peut-être est-ce le même chose aux States.
Le chef op du film c'est Hoyte van Hoytema le chef op de Nolan, donc il a filmé em 65 mm au ratio 2,20 et en IMAX au ratio 1,43 (sur la fin du film), A savoir que seul le gaumont imax de Montpellier a un ecran 1,43 le reste des alles imax se limitent å 1,90
SPOILER: Il n'y a pas que les film qui se projettent mais aussi nos croyance et nos attente. Je trouve donc bien vu l'apparence de l'OVNI et le traitement des religion/croyance car les personnages comme les spectateur du film y projette dessus leur attentes et leur croyance. les image de leur volonté de voir. J'ai adorer résoudre le mystère de la nature de l'OVNI, qui je trouve été vraiment bien amené. est-ce un vaisseau ? est-ce un monstre ? est-ce un dieu ? est-ce gentil ? est-ce domptable ? La créature reprend les codes classique de ce genre de film, pour mieux révéler sa nature organique. Qui en plus a la fin meurt comme une bulle de savon qui éclate, comme toute nos attentes/croyance envers cet OVNI et ce film d'OVNI que l'on a projeter.
Ce n'est pas parce qu'on ne comprend pas, que c'est raté 😅 Beaucoup de gens ont fait du lien entre les différentes éléments du film, et on se rend compte que le film semble être passionnant à analyser.
Si Dudu dit "Ca fait pas peur", alors je peux y aller sans Pampers ! Bon j'ai regardé la première partie, je regarderai la suite de ton avis après la séance.
Salut dudu, je viens de voir la vidéo de merej, sa grille de lecture du film est intéressante. Je pense que ça peut te faire revoir le film d'une autre manière... Tchuss
A propos des références à la religion, le fait que ce sois "jesus lezard" me fais plus penser aux théorie du complot, de même qu'au référence à Opra (la légende voudrait qu'elle soit une illuminati) ou OJ Simpson qui ferait parti d'un très vaste complot. Tout ça couplé au thème des OVNI, je pense que son film est une vaste référence au théories du complot et le côté bordélique et mal fichu du message qu'il veut faire passer. Ça s'accorde aussi avec le côté WTF et "te perdre dans des tonne de choses". Après, peut être que je me plante.
Salut Dudu, ma copine et moi aimons beaucoup tes vidéos, des fois pour se décider à aller voir une nouveauté, et si le film nous intéresse vraiment, on vas le voir et on regarde ensuite ta vidéo. C’est toujours des supers moment. La « grille » de début il me semble que c’est le carré au centre de « l’ovni « . Bon 10 ans à bientôt ✌🏻
Je pense que le vrai thème commun à tous les éléments du film est le "spectacle", "l'entertainment", le divertissement, le sensationnalisme... Dans les quelques interviews de Jordan Peele sur le film, il répète "spectacle" Que ça soit via les animaux acteurs dont on se sert de manière lucrative (le singe, les chevaux et même Jean Jacket), la quête du réalisateur à la recherche du plan parfait, la médiatisation de l'affaire OJ Simpson (peut être à lier avec l'incident du singe), toutes les références au cinéma (l'intérieur de Jean Jacket qui ressemble à un objectif de caméra), le journaliste TMZ, le show du personnage de Steven Yeun (convaincu de pouvoir maitriser Jean Jacket après avoir survécu à l'épisode du singe), la mention de Siegfried et Roy (fameux duo de dompteurs de tigres, dont un fut tué par un de leur propre tigre), les références à Oprah... Il y a aussi eu un fait divers en 2009 qui a très probablement inspiré le film : une attaque d'un singe acteur qui a défiguré une dame. Oprah a repris l'histoire de manière assez horrible, forçant plus ou mois la victime a révéler son visage au monde : ru-vid.com/video/%D0%B2%D0%B8%D0%B4%D0%B5%D0%BE-Uj2fSt1OPJU.html Pour ce qui est des chapitres, je trouve ça rigolo que tous les personnages meurent à la fin de leur chapitre sauf Lucky (chanceux).
Je suis allé le voir hier soir. Je l'attendais avec beaucoup d'impatience ce film après Get out (même si Us m'avait laissé sur ma faim). J'ai trouvé les personnages tous assez interessants et leurs motivations claires. C'était rafraichissant d'avoir un film de "soucoupes volantes" moderne. La photographie est intéressante et les effets spéciaux finaux sont particulièrement beaux. Cela dit, je n'ai pas bien compris l'histoire du singe et son intégration dans le film. Ca faisait un peu patchwork. Enfin, certaines sequences de la fin auraient pu être abrégées à mon gout.
L’histoire du singe est faite pour présenter le personnage de Jupe et comprendre ce qu’il l’a amené à faire son spectacle: Jupe pense qu’il est spécial et pense réussir à dompter l’alien vue qu’il a survécu à un massacre mais on connaît la suite
J'ai bien aimé le film parce que à un moment j'ai arrêté de cherché a comprendre. Je sais que le gars fait passé des messages dans ses productions mais je me suis perdu dans le film et ça a fini par me gonflé. Je pense qu'il va très certainement falloir un second visionnage
C'est après le second visionage que j'ai mieux compris effectivement l'intention du film avec cette approche à l'obsession humaine pour le spectacle et le grandiose qui en devient malsain
Oui, en effet. Et leur album "Down" de 2009 a un visuel avec une vache qui est transportée dans les airs. Et j'ai été voir le nom des morceaux, il y a un titre qui s'appelle: "Horse". Merci Dudu. Je vais aller voir le film malgré ton avis mitigé. Je verrais par moi-même, mais j'ai un peu peur d'être déçu! Ahahah!
Je pense que pour ton interrogation sur le fait que le mot "Nope" soit peu connu des français, c'est simplement qu'il y a encore pas mal de gens qui ne sont pas à l'aise avec l'anglais et encore moins avec des mots déformés / vulgarisés (Nope) par rapport aux mots d'origine (No) On ne fait pas forcement le rapprochement même si la racine est la même. On peut éventuellement savoir ce que veut dire "Good Luck" mais pas ses versions vulgarisées "Finger crossed" "Break a leg" etc
J'ai vu ce film hier et je ne l'ai pas trop aimé... Je n'ai pas saisi toute les références mais je voyais bien que le film essayait d'être une compilation de clins d'oeil cinématographiques et de messages philosophiques. Sauf qu'au final je me suis beaucoup ennuyé... Le film avance très lentement et en plus, j'ai l'impression qu'il ne fait pas évoluer grand chose. Je suis peut-être pas le public visé mais pour moi le film se perd dans ce qu'il veut faire
The Jesus Lizard est un célebre groupe indie/punk américain des années 90. Etiqueter le personnage comme amateur de ce groupe relativement connoté sert à le caractériser. Tu devrais savoir ça si tu as fait des études de cinéma.
Je pense que les références religieuses sont ici car Jordan Peele lui même est chrétien et voulait expliquer les créatures créer par Dieu citer dans la bible.
2 года назад
Bonjour, Pour éviter tout malentendu sur l'éthique animale et partir d'une base solide sans délirer sur la polémique, je conseille à toute personne qui voudrait en parler ici de se taper la série sur l'éthique animale de "Penseur Sauvage". Il décrit le point de vue de l'homme sur les animaux depuis l'antiquité jusqu'à nos jours, l'évolution de ça et comment on peut faire pour vivre, en tant qu'humains, dans un monde "sauvage" où on a notre place, mais où en prend probablement de trop. C'est une séries de vidéos (une longue série mais chaque vidéo est une chapitre et elles font toutes à peu près 15 minutes) qui est réellement incontournable, du moins en francophonie.
Moi je pensais que c'était un chapeau géant contrôlé par des humains comme nous et que les humains dans le désert étaient tous minis . Lol what the fuck j'avais tout faux 🤷🏻♂️
17:32 Us ne parlent pas vraiment des pauvres. Mais de la culpabilité de la classe moyenne américaine de sa réussite sociale et la peur de paraître privilégiée et d'être enviée et ressentie par la classe ouvrière. Notamment les classes moyenne et bourgeoise afro américaine du fait de leur histoire et que les populations noires sont plus touchées par la pauvreté. Les doppelgängers du film ne sont pas des gens pauvres mais des projections que les gens plus aisés s'en font et de la peur qu'ils en ont, née de l'idée que leur aisance matériel et ascension sociale se nourrissent de l'exploitation des plus défavorisés. Que chaque moment de leur bonheur se paye au prix de la souffrance de quelqu'un d'autre.
[Spoiler] Je ne suis pas d'accord avec ton interprétation du film. Le film ne s'axe pas sur la maltraitance des animaux et tu as très bien expliqué pourquoi: les chevaux semblent heureux et bien traités. Le film parle de l'arrivée des modèles 3D pour remplacer les vrais animaux. Toute la symbolique tourne autour de cet axe. Tu as d'abord la "faillite" de la famille Haywood se faisant remplacer petit à petit par des chevaux numériques (quand ils sortent du tournage au début du film avec Lucky, on voit que le cheval se fait remplacer par une monture dummy verte). OJ est obligé de vendre ses chevaux ; on apprend plus tard qu'ils servent de bouffe au monstre qui est une créature entièrement numérique (métaphore de l'omniprésence du numérique au sein du cinéma qui fait disparaître les vrais animaux dans les fims, ce qui est marrant car tu l'as très bien soulevé dans ton VLOG sur Cruella où tous les chiens sont numériques). La symbolique va même jusqu'aux petits détails: - La mente religieuse entièrement numérique qui vient littéralement sauter aux yeux du spectateurs de la caméra placée sur le toit de la maison afin de gâcher le spectacle (analogie des mauvaises intégrations 3D dans les films) ; - La femme massacrée par Gordy (effet numérique) revient quand même voir un autre spectacle d'une autre créature numérique), pour montrer que malgré les griefs avec cette technologie, les spectateurs reviendront toujours voir des films ayant des éléments virtuels ; - Le chef-op qui les rejoint pour le climax passait son temps à regarder des vrais animaux, sans aucune émotion dans ses yeux. Il est comme lassé du réel. C'est pourquoi il se met en danger pour filmer "l'impossible", parce que littéralement il est impossible de filmer cette créature à part en la créant virtuellement. Métaphore des cinéastes qui se tournent vers le numérique afin d'essayer de nouvelles choses quitte à se perdre (mourir) dans cette avalanche du numérique/virtuel. En parlant de ça, le plan où OJ, Eme et Angel sont dans l'appart, Eme et Angel sont les seuls à avoir un casque VR sur la figure, OJ étant le seul à être dans le monde réel, à chercher le réel (en faisant tout le temps référence à Opra), à vivre l'instant et à ne pas céder au virtuel (il s'occupe de réels chevaux et a peur pour leur avenir) ; - La pièce qui tombe au début du film pour tuer senior (mort physique du joquet et mort métaphorique des animaux dans les films) ; - Le faux cheval qui se fait régurgiter par la créature avec l'explication "il n'a pas aimé le leurre" (leurre = trompe le spectateur, qui peut être considéré comme un effet spécial et donc n'a pas à être absorbé par un autre effet spécial) ; - OJ qui parle de "bad miracle" comme annonce de la mort des effets réels/animaux avec l'arrivé du numérique. Et le chapitrage est justement intéressant puisqu'il s'attarde justement sur les bêtes, quelles qu'elles soient. Parce qu'elles sont au centre du film. Dans tous le film, seules deux bêtes sont "principales" (Jean Jacket et Gordy) sont numériques, et ce sont les deux seules créatures à se faire tuer de la main de l'homme. Ce sont également les deux seules bêtes à avoir tué et/ou massacré. Cela peut être interprété de deux façons: soit comme étant le massacre des acteurs réels (qui seront remplacés par des acteurs 3D, puisque la créature ne s'en prenaient qu'aux animaux mais qu'une fois la confiance prise et le territoire acquis, elle s'en pris aux humains), soit pour montrer que le numérique étant encore sauvage (puisque récent dans l'industrie), il est difficile à maitriser et peut vite virer au cauchemar ? Tout ceci explique l'avant-dernier plan: OJ, sur son destrier (réel), en posture héroïque, souriant, vainqueur face au dernier plan, une simple photo de la créature disparue (numérique). Comme une fierté d'avoir montré aux spectacteurs (ou AU SPECTATEUR wink wink) que le réel sera toujours là et ne vaudra pas le virtuel. Je pense qu'il y a d'autres symboles à comprendre, mais faudrait que je revois le film pour ça x) P.S.: Pour le Akira shot, clairement c'est juste Jordan Peele qui voulait se faire plaisir (j'étais le seul à avoir la ref dans la salle quand j'ai vu le plan T_T).
Je pense que c’est le commentaire le plus intéressant que j’ai lu J’avoue que comme à la fin du film j’étais persuadé qu’il s’agissait d’une critique du numérique et de la perte de la prise de risque (en numérique une lumière se change, en réel on peut risquer d’attendre pour avoir la bonne météo), j’étais persuadé que le film se passait entièrement d’effets numériques et j’ai regardé le générique sans trouver de digital artists. Dommage s’il y a bien eu du numérique ça aurait été une belle performance d’aller au bout de l’idée (quitte à modifier image par image comme dans l’ancien temps). Mais je ne suis pas contre le numérique, juste que vu le message, la performance aurait pu être cohérente sans pour autant vouloir dire qu’il faut s’en passer
Moi je sais ! Jordan Peele construit une phrase dialogue avec sa filmographie : - Get out ! - Us ?... Nope ! Sûrement un message anti afro-americainophobe. What else ? Les deux prochain c'est : You et Get out 2
Globalement d'accord avec toi et ce n'est pas souvent ;-). Foutoir, lourdingue, acteurs mal dirigés,... Mais belle mise en scène. Ça ne suffit pas pour faire un bon film. J'avais adoré Get Out et beaucoup aimé Us (j'aurais plus apprécié si il avait évité les répliques humoristiques). "Nope. Je n'ai jamais compris pourquoi les gens ne connaissaient pas ce truc-là". Quelle bien étrange remarque :-)
Tu as résumé EXACTEMENT mon fond de pensé sur ce film si ce n’est que je l’ai peut être un peu plus apprécié et que je n’avais pas autant de référence en tête. Mais avec tout ce qui s’en dégage arrive dans la deuxième partie plus « action » je me suis dit « mais c’est tout c’est tout ça pour ça la ?! » Par contre la première partie plus horreur je l’ai vraiment adoré ! Mais cette bascule dans l’action m’a laissé très perplexe…
Très bonne vidéo. Pour ta question sur ton blockage sur "Us", j'ai entendu un analyse que je trouve bonne (mais je me souviens pu de qui): toutes richesses ou confort proviens inévitablement d'une forme d'exploitation, que les gens en aient conscience ou pas. Les gens dans haut vivent une belle vie libre, alors que les doubles sont obligé d'obéir et de vivre une vie misérable sans pouvoir rien faire. J'ai pas vu le film, donc je ne pourrais pas dire a quel point c'est juste comme analyse.
The Jesus Lizard est l'excellent et culte groupe punk/noise us de David Yow. Mon pote qui était avec moi dans la salle avait le même t-shirt au lycée. La BO est super avec les méconnus Exuma. Et le film est beau, inventif, surprenant. Foncez le voir en salle !
SPOILER Mais je suis la seule à avoir eu bien plus peur devant Nope que Us ou Get Out? Je suis désolée mais c’était angoissant un peu. L’aspiration dans l’air puis dans ce tube, les bruits, la scène avec le sang, l’ambiance générale,…
J’ai trouvé très angoissant le moment où l’ovni se déplace et on entend les gens hurler…c’était très flippant ! Également le moment où l’on voit les spectateurs coincés dans le tube digestif…assez glauque et flippant !
vu hier soir avec ma mère, elle était motivé à le voir et finalement elle est mitigé sur ce qu'elle pensait voir sur le coté OVNI. Pour ma part, j'ai beaucoup aimé !! Le film a beaucoup de messages cachés et je pense le revoir une 2éme fois plus tard.
Salut Dudu, merci pour ta critique que j’ai trouvé intéressante bien qu’un peu confuse. Je n’ai pas vu le film mais j’ai hâte de me faire ma propre idée. Concernant ton analyse du message du film et plus généralement de la condition animale qui va jusqu’a estimer qu’un animal est content d’être dans ces situations d’exploitation car il bénéficie de récompenses… Je pense qu’il faut peut être essayer de voir un peu plus loin, et d’avoir une analyse plus philosophique de notre rapport à l’animal pour approcher ces problématiques. L’exploitation des animaux même dans de « bonnes conditions » est elle une chose valable moralement ? Ton argument me fait un peu penser aux éleveurs de tigres dans les cirques qui vont dire « on s’en occupe hyper bien, ils sont choyés, ne manquent de rien, vivent comme des rois ». Désolé, quand bien même ils peuvent parfois être choyés, les tigres n’ont pour moi rien à faire dans des cirques. Après c’est comme tous les dilemmes éthiques, ils sont très subjectifs en fonction des valeurs morales de chacun. Bref je divague, hâte d’aller voir ce film en salles !
Après l’avoir vue deux fois, pour moi c’est une dualité entre le cinemas à l’ancienne avec des effets pratique non numérique et le cinemas « moderne » qui abuse des effets spéciaux, et du coup il rajoute par dessus les animaux domptable et les animaux indomptable d’où le chimpanzé numérique et le vaisseaux en CGI d’un côté, et le cochon et les chevaux en réel (sauf dans les moments où ils pourraient ce mettre en danger ou être dangereux pour les autres)
Après je ne pense pas qu’il prenne partie, il doit seulement vouloir dire de ne pas aller dans l’excès de CGI, seulement quand c’est nécessaires. Le chef Op est montrer comme un fou qui déteste complètement les boulot face au ecran vert ( comme au début ). Les animaux ne sont là que pour représenter le dualité et donner des exemples.
Question je suis le seul qui pense que le message profond dois être secondaire part rapport au scénario ? Ce qui fait de ce film un film médiocre voir mauvais sur le scénario et je trouve la VF un peu sur jouer et l'écriture des personnages nul et une BO plus que passable (je suis d'accord pour dire que les scènes impressionnant fonction) au passage le message profond et également raté vis à vis de moi. ** Spoile** La partie sur le singe ne sert a rien dans l'histoire a par rallonger le film car non ça n'aide pas avec "L' OVNI"
Wtf L' OVNI mangeur de cheval et d'humain . Comme l'OVNI à la fin du film 10 Cloverfield Lane. Le vieux qui fait des documentaires animaliers est l'acteur qui a joué dans Alien 4. Je pense que les sons qui sort de l'Ovni sont les cries des gens à l'intérieur !
Je comprend bien que dire que la première séquence filmée de l'histoire représentait un noir est lourd en signification, mais je vais chippoter, parce que j'aime ça chipoter moi. Ce premier "film" de l'histoire, n'est pas un film, il s'agit d'une expérience photographique, l'expérience de Muybridge. Ils avaient mis douze appareils photo de l'époque en cercle avec un système complexe de déclenchement synchronisé, le but était de découper le galop d'un cheval en douze clichés, ils n'avaient nullement l'intention d'en faire une animation. Ces expériences, ont très probablement servies d'inspiration aux frères lumières lorsqu'ils eurent l'idée de créer un dispositif pour capturer le mouvement réel, la caméra cinématographique, en combinant le procédé de dessin animé image par image déjà connu avec la photographie. La série de 12 clichés de Muybridge, n'a été mise en animation que très récemment, ce n'était pas du tout un film animé a l'origine. Et le jokey était noir, parce que, Why not ? On était en Angleterre, a la fin du XIXème siècle, y'a rien d'extraordinaire a ce qu'un noir se retrouve pris en photo, le réalisateur fait dire a ce petit "film" bien plus qu'il n'en dit réellement.