Merci à tous les deux pour votre analyse particulièrement fine comme d’habitude. Je m’interrogeais sur le ralentissement de production de Mann depuis Public Enemies et sur les moyens mis à sa disposition pour concevoir ses films (je vous rejoins sur le fait que Ferrari - et c’était déjà vrai pour Blackhat - est un petit film fauché au fond, quand bien même il contient des fulgurances par ailleurs). Quand on voit la cote de Mann dans les années 90-2000 et son rythme de production, on se demande comment il a pu se retrouver dans une telle situation où, d’une certaine manière, il a été un peu ringardisé (le mot est fort mais l’idée est là) et évincé de ceux qui comptent aussi rapidement. Alors il y a peut-être eu quelques signes avant-coureurs comme la production chaotique de Miami Vice (même si cela a donné un film remarquable et passionnant de manière générale). Peut-être y a-t-il aussi quelque chose de l’ordre de l’épuisement. Qu’en pensez-vous ?
C'est un lore développé de Fury Road, c'est aussi beaucoup moin frénétique et ça ne devient spectaculaire que quand c'est nécessaire, ont est beaucoup plus touchés par les tourments qui ont fait de Furiosa la femme blessé et combatives qu'elle est en faite elle subit exactement ce que Max a perdu dans le tout premier film c'est sombre et avec clairement pas beaucoup d'espoir a la fin même si ont sait ce qu'il l'attend dans Fury Road, ça vengeance lui fait perdre beaucoup.
Bravo et un grand merci pour la qualité de ces bulles cannoises que j’ai écoutées quotidiennement avec beaucoup d’impatience et d’intérêt. C’est rare de trouver de telles oasis de cinéphilie. Bonnes vacances !
Merci beaucoup pour toutes ces bulles cannoises, merci pour ce partage, pour votre investissement bénévole. Cette dernière vidéo est une bonne conclusion et cela fait plaisir de découvrir l'équipe
Irréel. Magique. Passionnant. Quand Picasso rencontre De Vinci et Coltrane ça donne MEGALOPOLIS, un film et une expérience jamais vus auparavant. un CHOC. STOP THE TIME...STOP THE TIME...
Ouch! Le son est mauvais en ouverture de programme ! Testez vos micros avant l'enregistrement,SvP!! Mais,sinon,c'est toujours intéressant.😉 Cordialement.
Le Coppola, j'ai déjà envie de le voir 3 ou 4 fois. J'adore ces films (tellement rares) qui ressemblent au chaos avant de révéler leur ordre... à des années lunières du prémaché actuel.
Excellente vidéo avec de la nuance, bien détaillée et sans en dévoiler trop et qui me donne encore + envie de voir Megalopolis, ça change de toutes ces critiques qui ont visiblement rien compris à l'oeuvre mais ont décidé de le haïr...
Nous sommes plus nombreux à Cannes, mais hélas seulement trois à pouvoir voir les films assez rapidement pour que les vidéos ne soient pas trop en retard !
Désolé pour cette remarque superficielle mais je trouve que vous devriez enlever vos badges, ce serait plus esthétique et naturel de ne pas constamment porter le joug MasterCard.
Ce n’est pas un thriller du tout. Hamaguchi rejoint un peu le postulat de Weerasethakul qui considère que l’humain et l’animal devienne une seule et même personne, on le comprends quand il dis à sa fille que les cerfs mordent les branches et la tronçonneuse et la hache sont l’équivalent des dents du cerf. La solitude et le retrait de cette population par rapport à la population urbaine entraîne une réaction très agressive vis à vis des deux envoyés de la société. Ce film rejoint un peu Senses et Asako, sur le plan de la forêt et de la puissance de celle ci. Le principal moment de ce film c’est l’échange dans la voiture entre les trois. Le mal n’existe pas car si l’on pars du principe que les animaux et l’homme ne font qu’un, la réaction de la fin c’est la réaction de l’animal. Et donc l’on ne peut pas dire que sa réaction relève du mal.
Complètement d'accord avec Josué Morel: la fin me semble inutilement fabriquée quand le film était déjà intrigant dans son observation patiente, sa contemplation d'une communauté dans la nature, de sa tentative de prédation par une entreprise et la nuance apportée aux personnages qui en sont chargés.
Pas trop d'accord justement je trouve que ça tranche bien avec le film justement et que c'est ce que Hamaguchi voulait montrer, cette violence de la nature en opposition a la violence de cette bourgeoisie tokyoite sur les campagnards qui sont forcés de la subir
La fin est bien plus complexe. Selon moi, l’attaque vient du fait que la population campagnarde se retrouve tellement retirée du monde urbain, qu’il devient comme les cerfs, les biches, les faons… On le comprends dans le dialogue dans la voiture, où il parle de la réaction des cerfs par rapport aux humains. Ce qui selon moi semble indiqué que l’homme perds sa condition humaine et rejoint la condition animale, et il veut préserver sa famille, comme le cerf le fait.
Bonjour, votre critique me semble manquer la logique du récit familiale tragique, le père ne nomme que l'un de ses fils que lors de la dernière scène quand nous n'avons cesser d'entendre parler de césar (ces éléments donne une logique à la séance du foodtruck qui ne se résume ainsi pas à de l'exhaustivité). Par ailleurs vous me sembler traiter l'ironie (Rapport à la viande, le sexisme etc) et le malaise des séquences que comme un "impensé", désir d'un cinéma plus franc mais sans doute plus pataud. La fausse transparence (travaillé de façon intéressante par la nature de la cuisine), les apparences et l'hypocrisie sont aussi les sujets de Wiseman. Voire une opération de communication, après le caractère inopportun, antipathique, et perturbateur construit lors de la dernière heure du père dans la cuisine , c'est à mon sens manquer complètement le film. La circulation des signes est en effet un des grands attraits de ce films mais aussi la construction du rapport au temps du service qui découle de ces circulations et de la mobilités de la caméra entre les différents pôles; comme le disait l'une des guide à propos de Rembrandt dans National galery "Plus l'on s'approche, plus cela deviens abstrait" Merci à vous pour cette discussion
L’Appolonide, St Laurent et Nocturama sont les plus grands films de Bonello. La bête est maîtrisé et audacieux, son seul problème c’est de trop s’inspirer de Lynch.