Les vidéos que vous voyez sur ce canal, sont à 90% financées par les gens qui me sponsorisent sur Patreon ( www.patreon.com/aldosterone ). C’est grâce a ce soutien que je peux consacrer autant de temps et de ressources à développer la thématique de ce canal. Je ne fais pas de système de « Paywall » mais je publie les vidéos sur Patreon quelques heures à quelques jours avant de les publier sur RU-vid. Merci de votre soutien.
Aucune sponso débile vue sur TOUTES tes vidéos de ce canal, grand bravos ! Je n'ai pas d'argent, tu as connu cela de devoir "charbonner" pour des en**lés dans l'I.T. pour la gloire, gnagna truc Dès que je le pourrais, je le ferais ; suivant ton conseil ... Salut & Humanité à toi Amine
Au top comme toujours merci et bravo amine ça m'a rappelé un boulot où je me suis retrouvé dans la soupe brusquement mon heure n'était pas venue mes passagers.......
Très bonne vidéo !!! Je suis pilote privé et j'ai fait un voyage seul au dessus de la forêt de Sologne, c'est à dire très longtemps sans repert, et je me suis perdu. Heureusement le moniteur m'avait donné le fameux plan B ! " Si tu te perds, prends direction nord, tu vas trouver la Loire, tu n'auras plus qu'à la suivre" un précieux conseils, simple et efficace. Oui il faut des plans B !!! On est trop fragile là-haut !!!! Félicitations pour la vidéo !
La « destinationite ». Alors élève pilote avec 2 pax et 1 instructeur du havre vers les iles anglo normandes au niveua de Cherbourg j’ai décidé le demi tour. Mon instructeur m’a félicité. Nous volions à 3 avions. J’ai posé à Deauville car c’était baché. L’ULM avec qui nous volions a causé la panique en menaçant de se poser sur la plage ne trouvant pas la piste. Ils sont rentrés au Havre entre 2 nuages. Quant au 3ème, un Fouga Magister, il s’est crashé tuant 2 personnes sur une colline lors d’un demi tour à basse altitude trop tardif… Excellente vidéo merci Aldo.
Aldo je fais du bateau avec des petites croisières hauturières et la.conclusion du plan B est excellentissime , cela s’applique aussi en bateau ! Merci de ces vidéos
La fin est magnifique , valable dans toutes les situations de la vie ! Nautique , aéronautique, randonnée , escalade ... le plan B sauve des vies ! Bonne piqûre de rappel Aldo , merci
Merci Aldo pour cette nouvelle video. Tu as dit que ce canal aviation etait difficilement sponsorisable. Si j etais le patron d une compagnie d assurance, je te sponsorise immediatement. L evaluation et la prevention des risques c est le gagne pain des assureurs.
Fier de vous, mon frère Amine. Depuis que j'étais petit, vous m'avez aidé à oublier le stress de mes études quand j'étais au lycée (MAD). Maintenant, vous m'apprenez une passion que j'aime énormément : l'aviation. Merci et bon courage. Salam de Tlemcen.
Un plaisir de vous soutenir , je n'y connaissais absolument rien a l'aviation et je ne m'y intéressais pas du tout , mais en vous écoutant ici je prends beaucoup de plaisir sur cette chaine en plus d'apprendre énormément de choses ;; bravo et merci 👍👍👍👍
Excellente conclusion avec ce plan B, de mon point de vue de simple spectateur. À marteler à tout le monde : pilotes, compagnies, passagers ! Un demi-tour ça coûte sans doute cher à tout le monde, mais un accident coûte infiniment plus, et à tout point de vue ! Que le bon sens l'emporte sur tout le reste !
Superbe analyse Aldo, ça sent l'expérience et la sagesse. Je découvre ton blog avec d'autant d'émotions que je ne devrais pas être là pour témoigner. Voici ce qui m'est arrivé et qui est étudié dans les écoles d'après un contrôleur aérien. Le 13 juillet 1984, j'avais 24 ans. Pile poil 100 heures de vol, je faisais un St-Cyr l'École / Brest Guipavas avec deux amies sur un Cessna 172. J'ai vécu le même scénario que Gérard Leclerc. Plafond qui baisse, à 15' de ma destination après 2h30' de vol, perte d'un premier repère, puis d'un deuxième, demande d'assistance radio avec friture sur la ligne, puis entrée dans la couche, panique, je ne trouve plus mes palonniers, mais mes sens m'indiquent que je plonge vers le sol, alors que mon avion est à plat, bien trimé. Par réaction, je tire sur le manche comme un malade. Au même moment, un contrôleur me demande si je dispose d'un horizon artificiel puis de demande calmement de garder la maquette de l'avion à plat, d'oublier mes palonniers. Je pousse l'avion jusqu'au décrochage, part en vrille à droite, sort et rentre à nouveau dans la couche, puis c'est les montagnes russes, je suis au bord de l'évanouissement. Petit à petit j'arrive à reprendre de l'altitude, les passagères hurlent, j’essaie maladroitement de les rassurer (genre j'en ai vu d'autres). Début d'entrée dans la couche 19h57'29" 1000 pieds, je sortirais de la couche à 20h28'00" pour me poser sur la base aéronavale de Lorient Lann-Bihoué dans des conditions VMC à 20h30 Z. Merci encore au contrôleur qui grâce à son sang-froid a su me conseiller et me guider. Au moment où j'écris ces quelques lignes, je fais le parallèle avec la soudaine prise d'altitude de Gérard Leclerc à 11h42min43 du rapport BEA. Pour moi, c'est évident que ses sens et la panique lui indiquaient le contraire de la réalité. Il était persuadé qu'il plongeait et, comme moi, a tiré sur le manche par réflexe. J'ai eu beaucoup de chance, ce n'était plus moi qui pilotais, mais le contrôleur aérien, un certain M. Chardon d'après le rapport que m'a transmis en 1984 le CRNA Radar de Bretagne. Cdlt Pascal Q.
Tu reviens de loin, born again pilot ! J'espère que cette expérience, qui s'est heureusement bien terminée, te fait apprécier pleinement, plus qu'avant, chaque minute de ton existence. As-tu pu te remettre à piloter ?
Bonjour Aldo, toujours très documentés et porteur de beaucoup de sagesse . Il faudrait que tous les instructeurs s'imprégner de toute ta sagesse et qu'ils incitent tous les futurs pilotes à avoir cette sagesse. Encore merci à toi.
bonjour ancien pilote prive habitant la region c est bien ( loud1) que l ont prononce vous avez raison merci pour votre analyse et votre bienveillance Eric :) :)
en VSV, les règles d'or, Horizon artificiel ailes à plats, vario à 0, altitude stabilisée. et on reste sur ses instruments, sinon c'est la cata. toujours continuer les entrainements au vsv. (vol sans visibilité). j'ai une fois été surpris par cette situation en dr 400, j'en suis sorti au bout de 3 minutes, ne fixant que mes instruments et plus dehors, je peux vous dire que quand j'en suis sorti, j'étais heureux et surtout rincé par la concentration de garder mon avion en bonne situation de vol. merci pour ce retour d'enquête Aldo.
Bravo genre d ’ ânnerie qui vous amène droit au cimetièreapprenez donc á utiliser le pannean partiel ...c ’ est simple en s ’ acquière rapidement ... .b
@riccodelestaque7720 l ’horizon artificiel au - delà de 30 * d ’inclinaison n ’ est plus exploitable ! Par contre une bîlle- aiguille et un altimètre permet de récupérer un avion en qq secondes et cela devrait être enseigné dès le début...pour le PA il est indispensable de maîtriser le pilotage de base sous peine de s ’ offrir un plongeon de x milliers de mètre suite à sa déconnection ( surcouple suite à forçage de celui-ci )
@riccodelestaque7720 situations fréquentes : les jours gris : vols maritimes sous des altostratus ...la mer est grise , les nuages sont gris et la plui Pour le panneau partiele vous plonge dans du coton gris ...voire les jours blancs en ski ...situation similaire .
Il existe 2 plans B : le 1/2 tour et le déroulement qui doit toujours faire partie d'une navigation et qu'on nous enseigne car une chose importante, c'est également le reste de carburant disponible + reserve de sécurité obligatoire qui doit rentrer en ligne compte .. Un vol doit en effet se préparer méticuleusement à tous les niveaux et afin d'anticiper les aléas. D'autre part, je ne peux qu'encourager les pilotes privés à passer leur habilitation au vol de nuit car dans cette formation ils feront beaucoup d'heures de vol aux instruments sans visi sur l'extérieur et ça peut sauver des vies un jour même si la devise est de ne jamais prendre de risques et de rester humble..
@@sierramike491j'habite au Québec... 1h du mat sur la côte atlantique européenne mais du côté de l'Amérique il est 6h plus tôt!! Du moins par rapport au méridien de Greenwich 😀
Bonjour Monsieur Aldo, Quel narrateur, j'avais compris les raisons de cet accident et je me demandais comment expliquer en plus de quelques phrases. mais quel talent. Depuis mes 17 ans, j'ai toujours eu un plan B en expliquant la chose a mes passagers ce qui me permet de me dire vieux pilote aujourd'hui. Surtout dans la région Nantaise, avec des vol allant vers la mer. Monsieur Leclerc avait des solutions alternatives, terrain de NANTES , terrain d'Ancenis et taxi vers ST Nazaire, pour une heure de plus ,mais comme vous l'expliquer ci bien, etc...( votre prononciation de LOUDUN est exacte pour info.) portez vous bien
Oui cher Aldo, ta prononciation de "Loudun" est excellente. Loudun est aussi célèbre pour un lourd fait divers qui pourrait faire l'objet d'une de tes histoires extraordinaires. Merci pour toutes tes vidéos.
Surtout depuis les injections, qui sait s’il n’a pas fait un infarctus du myocarde ou un accident vasculaire cérébral ? En lisant le rapport du BEA, il me semble qu’on n’évoque pas d’autopsie. Je me pose la même question pour le crash du 30 juin à Lognes.
Oui dans tous les domaines. Plus les personnes sont riches et/ou "expérimenté" ils s'affranchissent des régles de sécurité de base valable uniquement pour la plèbe.
Très bien ce retour d'accident pour mieux comprendre. Très juste également le plan B. Avertis a l'avance, les gens acceptent mieux. C'est valable dans bcp de professions..
Merci pour tes récits toujours équilibrés , objectifs , évoquant uniquement les faits de rapports et d’enquêtes . La narration est superbe comme d’habitude .
Bonjour. Ce qui a été dit sur le plan B dans l'aviation est aussi valable pour le transport routier, notamment quand une route est inondée et que l'on veut à tout prix passer.
Tout à fait vrai. Un jour, j'ai failli mourir ou tuer en m'endormant au volant. Un appel de phares, sûrement désespéré, m'a réveillée. Aucune collision. Il y a 15 jours, je sentais que je m'assoupissais. J'ai stoppé ma voiture au plus vite, même si je n'étais qu'à 15 min de chez moi. La sécurité n'a pas de prix...
Salut Aldo, excellente analyse... excellente mise en situation...avec encore et toujours le facteur humain... Le vol a vue exige toujours des cônes de projection d' atterrissage d' urgence en cas de panne moteur...avec un plancher critique.. où le demi tour s'impose.. On notera que l' obstination..a poursuivre l' objectif se retrouve aussi dans les accidents de montagne ... où l on a une possibilité... inexistante en Aero..celle de rester en un point et d' attendre de la visibilité ....le réflexe étant souvent de suivre un cours d'eau.. glissant et escarpé avec a la clef une chute fatale . 🙏.. toujours rester informé et étoffer ainsi sa base de données personnelle ...et partager... Merci Aldo pour ton travail.
Bonjour tout le monde, Je pensais également que le DR400 est un appareil ailes basses, ce qui réduit la visibilité et rajoute de la pression quand on est à basse altitude. Condoléances aux familles et proches des victimes. Merci pour la vidéo Aldo. C'est un plaisir de voir la chaine super active. A bientôt
C'est tout le contraire ! un des meilleurs avions en ce qui concerne la visibilité est justement le DR400, on y voit beaucoup mieux que sur un Cessna à aile haute comme le C 172.
@@jeremijerem912 Et bien, j'ai seulement 15 000 heures de vol dont un bon nombre sur une grande diversité d' avions légers dont le DR400 très utilisé dans les club comme avion école, il donne une visibilité absolument inégalable, le problème cité par Aldo est justement le manque de repère extérieur quand on entre dans un nuage, on pilote en regardant devant, horizon, repère capot, et cela aurait eu lieu sur n'importe quel type d'avion, Un conseil aller faire un tour de DR400 à l'aéro club le plus proche de chez vous... et vous verrez ...
Le DR 400 est effectivement un avion avec une très bonne visibilité, en particulier vers l'avant. D'autre part un avion à ailes basses présente un gros avantage lors des maneuvres d'inclinaison. Quant à dire que les ailes transparentes sont une option chez Robin, c'est un commentaire inutile et déplacé dans cette vidéo.
J'ai faillit me tuer(et tuer 3 personnes avec moi) sur un DR400 180 sur un vol île d'oléron -> Lognes dans les mêmes conditions ! j'ai eu une chance incroyable de retrouver une vue du sol à 600 pieds QNH et d'être juste au dessus de l'autoroute. J'ai suivi l'Autoroute jusqu'au transit sud. J'ai eu la frayeur de ma vie. J'avais 21 ans. Cela fait trente ans aujourd'hui et je ne vole plus seul, je n'ai pas repris confiance.
Merci encore Aldo! Ce que j'ai apprécié dans la formation américaine c'est que la pratique du vol sans visibilité est abordée dès le PPL puisqu'il englobe le vol de nuit. Les bases du PSV devraient être au programme PPL (même si ca n'est pas une raison pour aller se mettre ensuite dans les nuages!) car on sait désormais que le pilote sans aucune expérience, pris dans la couche et donc soumis à un fort stress perd vite le contrôle de son avion. A part ca, les scénarios se répètent et se ressemblent malgré les accidents et les meetings sécurité dans les aéro-club. Le plan B est une très bonne idée et j'ajouterais qu'on ne se fait pas prendre dans les nuages d'un seul coup et que c'est pour avoir commis l'erreur funeste de tenter de passer, "d'aller voir" (au final on ne voit plus rien!) au lieu d'éviter de se faire coincer que beaucoup de pilotes se retrouvent dans ce genre de situation.
@@christiangusy1246En vol de nuit, aux USA on m'a mis dès la deuxième séance, face à la mer et là il n'y a plus aucune référence visuelle, comme quand vous vous trouvez en rase-campagne une nuit sans lune. Et là, il n'est plus question de VFR mais de vol aux instruments comme quand on vous met le hood pour la formation IFR. Donc, si un jour vous essayez le vol de nuit vous verrez que dans certaines conditions ca devient tout à fait du vol sans visibilité.
Oui j'ai l'impression qu'en France on est très pointillieux sur certains détails, mais pas forcément sur ce genre de considération qui sont pourtant vitales (on peut très bien partir avec un METAR/TAF favorable et se retrouver dans les nuages 15/20 minutes plus tard).
@@juliensz7002 Exact. Et pas qu'en France. Je vole aussi beaucoup en Italie et c'est exactement la même chose.. En zone de montagne (je vole souvent dans les Dolomites) il ne faut pas trainer pour prendre une décision et des pilotes, jeunes ou expérimentés, se font des frayeurs parce que, comme le dit Aldo, ils semblent considérer que le fait de faire demi-tour est une sorte d'échec (même chose parfois pour les remises de gaz!)
Génial en effet, j'allais écrire le même commentaire 😂 Ceci dit avec tout le respect aux victimes bien entendu, sur ce canal j'ose espérer que l'on peut faire la différence.
Merci Aldo: très judicieux conseil que celui du plan B annoncé au client. il s'applique non seulement en aviation, mais aussi dans toutes les catégories de métier.
Plan A Arrivée entiers Plan B Plan C ça craint Plan D Démerde toi avec cette situation et trouve la Soluce Plan E Echec ta Soluce n'était pas la bonne. St Pierre est toujours d'astreinte 24/24 ....
Ancien instructeur et habitant la region de l'accident je connais le vol dans la région. Dans vos explications vous oubliez un élément important qui explique la montée et le virage fatal, c'est la présence du pont de St Nazaire. Le pilote s'est rappelle de sa présence et a fait une manœuvre d'évitement par peur de la collision avec ce mastodonte.
Encore bravo ! La conclusion avec le plan B est excellente !!! Et cela me rappelle qu'en 1972 (j'avais 20 ans), j'avais été avec un copain à Deauville à bord d'un Jodel 120. J'avais alors quelque 300h de vol et nous sommes au mois d'août. Nous étions partis du Plessis Belleville, dans l'Oise. La météo était parfaite. Nous sommes allés sur la plage durant une ou deux heures et quand le moment était venu de rentrer, la brume de mer s'était levée. Le contrôleur m'avait à juste titre interdit de décoller. Je lui avais dit que je pouvais encore décoller car la météo sur le terrain n'était pas encore dégradée (le terrain est à environ une quinzaine de km de la mer.) Sa réponse fut implacable : Oui, m'a-t-il dit, vous pouvez décoller, mais si jamais il vous fallait revenir pour une raison ou une autre, il est probable que le terrain ne soit plus praticable. Ce jour-là, cet homme m'a certainement sauvé la vie ! PS : Avec mon copain, nous avons passé la nuit dans le Jodel. Et qui connait cet avion, comprendra que ce fut une de ces nuits dont on se souvient toute sa vie...
Et oui! Toujours vouloir aller jusqu'au bout. Fin de journée sur un chantier. Trois trous à percer. On va pas se mettre en sécurité pour si peu et ça fini mal. La pression psycho, le dernier Km, la dernière fournée dans la broyeuse, trois petits trous... Beaucoup de cercueils.
J'habite à 100 mètres de la Loire et à 30 kms du site du crash, un beau lieu de balade dans les marais de l'estuaire ligérien. Les conditions de cette région sont particulières, et dépendent en partie de la marée dont les effets se font sentir jusqu'à Ancenis, situé à 100 kms de l'embouchure! Je vois souvent des petits zincs se balader au dessus de ma tête et quand le secteur s'ennuage, je m'interroge parfois...😑
Le sentiment d'obligation de performance chez certaines personnes âgées... c'est l'illustration de ce que nous remarquons mon frangin et moi chez mon père et dont nous discutions il y a quelques jours encore.
Vos récits sont toujours passionnants ; merci ; je me souviens bien de votre première vidéo donnant votre sentiment sur les circonstances de l’accident avec très peu d’informations ; le BEA confirme ; bravo ; et la solution du plan B pour ne pas s’enfermer, persévérer dans une mauvaise décision devrait être enseignée plus souvent ; dans les écoles d’officier de l’armée elle est abordée.
Merci mr Aldo pour vraiment éclairer les pilotes sur un plan B qui n’est en aucun cas un échec.!! J’ai rencontré la même situation en préparant un ulm Ninja ( Controle des consommations de carburant) dans une situation de vol a une altitude fixe . Météo moyenne avec des nuage de plus en plus bas par moment !!! Jusqu’à : verrière blanche d’un coup !!!. Notre instructeur nous avait martelé le plan B. Je connaissais bien l’avion au niveau des sensations, je connaissais bien mon cap j’ai mis l’avion en virage léger , bien combiné entre manche et palonnier et j’ai regardé défilé le compas jusqu’au cap inverse en faisant une sortie de virage bien propre et j’ai attendu une dizaine de secondes avant de sortir de la purée de pois !!!! J’ai eu la trouille après en racontant l’histoire à mon instructeur qui est venu m’apporter du carburant sur un terrain de déroutement où je m’étais posé en attendant un soulèvement du plafond .
Je suis passé une fois en conditions IMC mais de façon encore plus vicieuse entre Calvi et le Castelet à cause de la brume qui se forme en été. Mon PA 28 ayant un pilote auto 3 axes j'ai continué mais à qqs nautiques du point "Merlu" (point de report virtuel au milieu de la mer) le pilote auto a jeté l'eponge. Le reste du vol a éré effectué à l'horizon artificiel dans une situation de stress pas possible. Ce fût ma dernière traversée Corse continent. On dit souvent qu'un bon pilote est un pilote qui devient vieux 😅.
Il me semble bien que ce qu'on dit, c'est plutôt qu'il n'y a pas de bon pilote, mais seulement de vieux pilotes. Ça ne veut absolument pas dire que les vieux pilotes sont de bons pilotes.
Oui, c'est très simple quand on est juste francophone, (UN : comme "un") mais dès qu'on pense en anglais ça fait buguer le cerveau. Je m'en souviens à l'époque de l'accident j'avais regardé la carte et ... Ou est-ce parce que je suis lyonnaise 🤔> Lugdunum (loug dou nomme)
La langue française est difficile, surtout les noms de ville dont pour la même orthographe la prononciation change suivant les régions. Ainsi Troye qui se prononce «troi» ! Si un village du midi porte le même nom, il se prononcera vraiment Troye ( j'ignore totalement s'il y en a un mais c'est évident).
@@FOSIFER Merci pour cet exemple. Mais j'ai comme un doute. Mon avis est que ça se prononce « tournail ». Ça s'écrirait Tournaye si ça se prononçait « tournaille ». (Y aurait-il un habitant de Tournay ici pour donner son avis ?)
Bonjour Aldo, effectivement de ton île paradisiaque où tu étais en vacances et avec très peu de renseignements, le pilote instructeur que tu es avais tout compris. Le résumé est simple : IL NE FALLAIT PAS DÉCOLLER et en plus, pas de plan B. Ou je ne suis pas d’accord avec toi, c’est sûr l’age du pilote. On pourrait penser que l’experience aurait pu prendre le pas sur l’obligation morale « on y va « Funeste erreur et en plus il aurait du faire demi tour bien avant. Moi j’avais un instructeur - sûr DR 400 - âge très à cheval sur la MTO au point même de rester au sol très souvent alors que les autres instructeurs décollaient …. Il est toujours en vie 😅 et moi aussi et j’attends avec beaucoup d’impatience ton prochain post 😊 D’occitanie, dans le tour de piste de Blagnac, donc toujours les yeux en l’air, je te dis « travaille un peu Aldo » je trouve que ça fait longtemps que tu n’as rien publié 😅😅😅 JYC
Excellentes explications.Le problème de l'absence d'un plan B ouvertement expliqué aux touristes,aux voyageurs ayant payé une prestation, existe aussi dans des disciplines autres que le vol avion. Je me souviens d'une histoire dramatique ou un guide de montagne expérimenté avait la responsabilité de guider un groupe de randonneurs, d'un refuge vers un autre.La veille du départ,la météo prévoyait du très mauvais temps à partir du lendemain après-midi.Notre guide,sûr de lui, décide quand même de partir tôt le matin,alors que d'autres guides,dans le même refuge ont décidé d'attendre.Le brouillard,le vent violent,la tempête de neige est arrivée plus tôt que prévu dans la matinée.Notre guide,pourtant muni d'un itinéraire GPS téléphonique, a perdu le réseau...Il s'en est remis à sa carte topographique pour conduire le groupe, mais cette carte ne vous est d'aucune utilité lorsque tous les repères visuels sont perdus. Le groupe a erré dans la neige à la recherche du refuge salvateur,mais en vain...La plupart sont morts de froids à quelques centaines de mètres seulement de ce refuge... Le guide,pourtant expérimenté,n'avait pas prévu le plan B consistant à faire demi-tour rapidement à l'approche du mauvais temps,pour les raisons que notre ami Aldo a évoqué,obligation de service,pression morale liée à la conservation de la notoriété pour le guide,obstination à garder un cap,à rester fidèle à l'objectif, au risque de perdre le sens des responsabilités lorsque des vies humaines sont en jeu... Merci pour cette vidéo très instructive!
Vous voulez parler de la tragédie des Vignettes de 2018 reconstituée par la RTS sous le nom de Piège mortel sur la Haute Route, visible aussi sur RU-vid. On y voit le guide italien sortir malgré une tempête de foehn qui s'annonce, poussé qu'il est par une autre course qu'il doit mener le lendemain de son arrivée. Voilà ce qui arrive quand on a le feu au derrière et que le plan B, on en fait ce que vous savez.
Mr Sterone, vos vidéos sont d'utilité publique. L'histoire du plan B, la préparation à ce que potentiellement tout ne se passe pas comme prévu mais en ayant prévu et préparé cet aléa va me servir dans le cadre de mon travail. Merci à vous.
Salut j’ai regardé tes vidéos il y a 10 ans en suite je ne trouvais pas l’interêt !!! Aujourd’hui je regarde 3 ou 4 vidéos sur l’aviation et je trouve ça très intéressant vraiment 👍
Merci, je suis pilote privé et vos analyses avec vos mots donnent à réfléchir et à se remettre en question sur des situations pas encore rencontrées ou vécus mais qu'on évite d'étaler car un peu border line. Merci encore 👍
Merci pour cette vidéo L'histoire du plan B m'a fait sourire car j'ai réalisé que c'est souvent ce que je fais quand j'organise quelque chose. Mais je n'avais conscience de cette pression psychologique que je m'enlevais. Un cas concret: j'habite près des Pyrénées et tous les ans j'ai des amis de Paris qui viennent pour quelques jours de rando en montagne. Habitant à proximité, je peux me décider au dernier pour aller en montagne ou annuler si les conditions météo ne conviennent pas. Par contre mes amis venant en train, ils réservent leurs billets à l'avance et ils seront là quelque soit la météo. J'ai donc le plan A, avec un parcours de randonnée défini, un plan B sur un autre secteur de randonnée où la météo serait meilleure (aller côté espagnol par exemple) et même un plan C où on fera simplement du tourisme
Quand on voit que le plafond baisse rapidement surtout ne pas insister et savoir faire demi-tour. Le pilotage sans visibilité n'est plus du VFR et réservé aux pilotes qualifiés IFR.
Salut Aldo et merci beaucoup pour ton travail. J'ai bien rit en prenant conscience que j'ai commencé a regarder toutes tes vidéos par celle ou tu parles du blues de l'artiste. Une quarantaine de vidéos plus loin, je voulais te féliciter pour la non redondance avec laquelle tu nous explique et compte ces événements . J'aime le détails avec laquelle tu creuses les fait et l'agilité avec laquelle tu rattrape ce qui peut être un décrochage du sujet, mais qui finalement se trouve touj être a propos. Merci encore et force a toi.❤
Ce même genre d'accident c'est produit, au Québec, le 29 mars 2016. Emportant dans la mort 7 personnes dont l'ex ministre et journaliste de Radio Canada Jean Lapierre. Le coroner a critiqué la décision d'atterrir et de ne pas rebrousser chemin. Ici aussi on se demande si ce n'est pas de l'excès de confiance ou la pression sur le pilote par les passagers qui peuvent avoir été mis en cause. Très bonne analyse Aldo encore une fois.
@Aldo Sterone - Aviation ... J'aimerais tellement une video sur cette tragedie, ca m'avait comme tous les Quebecois beaucoup attristé. Jean Lapierre va pour toujours nous manquer.
aujourd'hui on pilote un avion un peu comme on conduit une auto, absence de risque, confort, habitude, aide électronique, orgueil, fierté, rang social de pilot, la frime pour épater les nana....
Encore bravo et merci Aldo. Lorsque j'ai prévu une navigation en voilier j'ai toujours un plan B voir un plan C . L'objectif à atteindre n'est pas une priorité absolue....des vivres de l'eau du GOil et on déroute. Peu importe le reste
L'attitude de Gérard Leclerc en tant que pilote est cohérente avec son attitude en tant que commentateur politique : une très haute opinion de lui-même s'exerçant au détriment d'une analyse objective de la situation.
Certains trouvent ce commentaire : déplacé... Bien au contraire, Aldo nous démontre le pourquoi du comment.... Connaissant la personnalité de M. Leclerc au travers de ses interventions à la télé, il était l'exemple même de celui qui en pareille situation ne pouvait échapper au destin. RIP.
Vraiment une approche et un commentaire des plus intéressants ! J'ai été pilote planeur et avion étant plus jeune donc un peu expérimenté et je me sens en phase avec ce genre d'analyse qui sent le savoir, le vécu et donc l'expérience. Bravo !
