On les croyait immortels ces trains de la Roya, qui sillonnaient en nombre la vallée, provenant de Cuneo, Ventimiglia, ou Nice.
Nombreux parmi la population, certains élus visionnaires et autres amateurs de chemin de fer y ont cru à cette liaison "internationale", rouverte en octobre 1979.
Dix ans après, tout semblait déjà figé, avec les 6 aller-retours omnibus quotidiens Cuneo-Ventimiglia des trains FS, les 5 aller-retours omnibus SNCF Nice-Breil, dont un amorcé/prolongé à Tende, l'aller-retour Nice-Cuneo et son pendant Torino-Nice, tout cela assuré par les ALn 663/668 du dépôt de Cuneo, ou les X 4500 de Marseille-Blancarde.
De nos jours, si la section Nice-Breil a été modernisée, et voit passer plus du double de trains, la partie haute n'en finit pas de mourir, entre mésentente des exploitants, des régions, des Etats, et un trafic qui s'érode à cause de temps de parcours devenus ridiculement honteux, eu égard au manque d'entretien de l'infrastructure, et de trains qui ne sont en correspondance que du fait du hasard.
Par ce reportage, je fais un voeu, sous la forme d'une ligne performante, au service des populations et des voyageurs en transit, qui pourrait être pérennisée si l'on se préoccupait un peu de sa situation, que ce soit à Marseille, Torino, Paris, ou Roma.
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9 сен 2024
