Fin mars 2012, le grand couloir avec sa neige de printemps (donc glacée sur l’arête et bosses bien creusées ensuite) m’avait paru beaucoup plus difficile que le mur suisse. Le mur suisse n’est impressionnant que vu d’en haut. Lorsque l’on s’engage, c’est une piste très large avec des bosses régulières qu’un bon skieur peut descendre à son rythme en toute serenite. Le grand couloir, c’est d’abord une arrête très étroite avec precipice mortel des deux côtés (de memoire pas de filets...). La quasi totalité des surfeurs déchaussaient pour marcher ou faisaient ce passage sur les fesses, en ski le dérapage restait la meilleure solution et seuls quelques excellents skieurs s’en dispensaient. Ensuite, il y a un petit passage pas trop difficile. Et après place à la pente très très raide, avec bosses très creusées dans un passage étroit encadré par deux façades rocheuses où l’on comprend que toute prise de vitesse non maîtrisée devient illico d’une rare dangerosité. La fin de la piste est plus accessible.
Très bien expliqué je sais pas si tu as écrit ça une minute après la piste (peut être même sur la piste qui sait 😂) ou que tu l à faire plein de fois mais bien joué
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