J'ai trouvé ce dialogue excellent, et j'ai découvert Clément Rosset, que je connaissais bien mal. Merci à toi et à Santiago Espinosa, pour moi un super moment de philosophie.
Passionnant! Je lis Rosset depuis une dizaine d’années parce que je sens que c’est le Philosophe qui me correspond le mieux ; mais n’étant pas philosophe, j’ai du mal même si chaque moment de sa lecture me révèle une petite découverte déterminante … cet interview remarquable m’a éclairée un bon coup …et de la tortue que j’étais m’a faite lièvre… »réellement »! 1 heure durant 😊
@@lemicrosophe drôle??? Franchement avez vs lu la trilogie consacrée au tragique??? Trois livres pour affirmer le hasard ds tout et premier et affirmer n en pouvoir rien dire et qd écrire trois livres BARBANT en sus....et pas rigolo du tout. Mais a polémiquer sur tout et surtout rousseau et les lumières.... Ses coups de marteau n ont rien a envier a ceux de Nietzsche son pseudo maître à penser... Mais ils sont bien pénibles et lassants...
Merci pour cet entretien qui confirme ma préférence envers Nietzsche. Le réel est la somme des forces en mouvement, mais l'important est que nous en sommes acteur, créateur, pas spectateur. Le double n'existe pas, ok, mais puisque tout est représentation par un corps vivant, l'imaginaire n'est pas moins interessant, que le tangible. La joie, c'est l'amor fati, mais elle n'est pensable qu'à postériori, libre à priori, fatum à posteriori. La joie c'est comprendre que la vie est une force, qui veut s'épanouir, se déployer, et qu'il nous suffit de choisir au quotidien, l'adversité qui nous convient, celle à notre mesure du moment. La mort n'est pas définitive avec l'éternel retour du même, ce n'est plus un sujet.
Bonjour Fabrice, je ne sais pas si je parlerai de préférence mais je pense que Nietzsche est plus important que Rosset, évidemment. Cependant, l'idée de double est intéressante et n'existe pas chez Nietzsche à ma connaissance. Je développerai les autres points dont vous parlez dans de futures vidéos, et ça sera l'occasion d'en parler.
On a le droit de ne pas tjrs aimer le réel et d'agir pour le changer si on peut. Et c'est impossible d'aimer le réel et l'accepter quand un enfant se fait égorger ou un terroriste fait un massacre etc... l'araignée doit tjrs être fixée et à chaque fois. C'est vital même. Ce n'est pas un manque de force de la réalité ou de ne pas accepter la vie mais plutôt une question de survie.
Mais plus que cela.... C est quoi un monde juste???? Juste pour qui??? Le reel c est l impossible dixit lacan... Il est ausdi l impensable et l impensE. On butte dessus.... Qd a rosset, sr le fond, je me sens en empathie, par contre ds la forme, je le trouve souvent confus, parfpis un vrai capharnaum.... Surtout qd il introduit des concepts et mots dpnt il fait un mesusage du henre paranoia. Exemple. La pensee tragique est impensable, mieux aucun etre n' ,est,. En ce sens on peut distinguer 2 formes antithetiques de logique du pire l une paranoiasuedont la logique est d affirmer ,,le pire,, l autre ,,tragique,, dont le ,,pire,, est de ne rien affirmer,,,.... Woah....
Monsieur Espinosa me semble plus clair... Je vais donc acheter le livre qu il a écrit sur Clement Rosset... Le tragique c est un Oui inconditionnel au réel de la vie! C est super en théorie du moins. Car en pratique... Et le mutisme de fin de vie de Nietzsche pourrait bien ...un peu comme Hamlet ns rappeler que c est justement ce a quoi on tentait d échapper....qui finit toujours par ns rattrapper... Merci pour le brillant interview... 🌹
Et encore... Joie malgré le tragique...mais alors pourquoi l ivrognerie... Qui pourrait justement être fuite d un réel que par ailleurs on vénère.... Esquive???
Rosset est souvent confus dans ses entretiens mais je trouve que ses livres sont assez clairs. Certes, il ne déroule pas une pensée systématique, comme Kant, mais c'est justement parce que le réel n'est pas descriptible (cf son livre "Le démon de la tautologie"). En tout cas, c'est une pensée que je trouve très stimulante.
Les deux sont dans le réel. Comment pourrait-on dire que l'un est plus réel que l'autre ? On en revient à ce que disait Nietzsche : il n'y a que des interprétations morales des faits. Mais est-on obligé de toujours faire des jugements politiques ou moraux ?
@okayyes8442 Les ciminels en général sont à l'opposé de ce que propose la philosophie tragique. Un criminel est toujours quelqu'un qui prétend par son acte "corriger" le réel pour le rendre plus juste ou plus en adéquation avec son idéal, que celui-ci soit moral, politique ou religieux. C'est donc plus du côté de l'idéalisme qu'il faut rechercher les causes des crimes. Il est facile de citer des exemples de criminels idéalistes alors que vous aurez du mal à trouver un seul ciminel se réclamant de la philosophie tragique. Je réalise bien que cela peut paraître très surprenant, tellement nous sommes habitués à avoir des jugements moraux et politiques sur le réel, mais c'est justement, à mon avis, l'intérêt de cette philosophie que de bousculer cette habitude, qui tourne parfois à l'injonction, et de remettre en question ces jugements en proposant une philosophie de l'approbation.
C'est ultra scandaleux la philo de ce type. Je préfère changer de rives milles fois jusqu'à la mort que renoncer à agir, et accepter le soi disant réel. Vous êtes sérieux là ?
C’est très sérieux. Schopenhauer, Spinoza, Nietzsche ont ouvert la voie à Rosset. Il ne faut pas entendre cette philosophie comme une critique politique niant la légitimité d’une action. C’est une philosophie tragique qui cible le rapport entre l’être et le monde et permet, une fois passée l’impression de scandale, de toucher la joie véritable, c’est à dire une joie qui naît du réel tel qu’il est.