Je parle de “mains baladeuses” pour évoquer un pilote qui bouge ses mains dans tous les sens au cours d’un VRAC. Soit le pilote ne maîtrise pas ses gestes à cause des déséquilibres, des secousses ou de la force centrifuge… Soit il bouge volontairement ses mains pour effectuer des gestes de pilotage qui n’ont pas lieu d’être. Dans tous les cas, ces actions de pilotage sont rarement appropriées et sont à l’origine de la plupart des cascades d’incidents de vol. Il faut savoir qu’une fois décroché, on sur-pilote avec seulement quelques centimètres de frein.
En effet, pour se sortir d’un mauvais pas, il n’y a pas 36 solutions. Il n’y en a que 2 : soit “bras hauts”, soit “marche arrière”. On parle de sortie par l’avant ou de sortie par l’arrière.
Après un véritable “bras hauts”, il faut s’attendre à réaliser une tempo, sortir d’un 360, contrer une auto-rotation puis défaire la cravate, et parfois réaliser un coup de frein. C’est le plan de réactions que tous le monde devrait connaître par coeur.
La sortie par la marche arrière permet de stabiliser les mouvements pendulaires et les rotations avant de se concentrer sur la sortie. On parle de faire un “reset”.
Dans ces deux cas, il vaut mieux se tenir aux élévateurs. Cela évite les gestes involontaires et permet au pilote de résister aux twists.
Le twist est une complication qui ne change pas le plan de réaction. Il y a bien quelques techniques pour se détwister mais il faut reconnaitre que la chance peut parfois aider !
28 июн 2023
