je suis entrain de m'intéresser à Nietzsche. Je suis un cours sur N. à l'université du temps libre d'Agen. Votre appréhension des textes de ce philosophe est remarquable. Merci.
Merci Pascal, pour cette très bonne explication de La Généalogie de la Morale; j'ai eu l'occasion, en classe de terminale, de présenter des explications de textes d'extraits de ce livre. En effet, il m'est toujours apparu d'importance, en particulier dans la réflexion autour des origines de la morale, et des valeurs qu'on y met, outre le bien et le mal ,la charité la pénitence,les punitions ,les privations etc, de montrer la double origine, qui renverse les valeurs les plus traditionnelles en Occident, pour Nietzsche; cela interrogeait beaucoup les élèves. Oui, c'est un grand livre et tu as bien fait de t'y atteler, avec succès, pour instruire et faire réfléchir d'autres personnes.Merci encore.
Bonjour Françoise et merci pour ton commentaire. Je ne peux qu'être d'accord avec toi sur le fait que nous avons affaire à un grand livre, et je dois même reconnaitre que j'ai commencé à l'étudier avec une certaine réticence car j'apprécie beaucoup l'utilisation des aphorismes par Nietzsche. Mais au final, il y a tellement d'idées nouvelles et fortes, comme la place de la cruauté, que j'ai été vraiment impressionné.
Merci beaucoup pour ces " exégèses " de la pensée de Nietzsche, j 'ai du mal à pénétrer sa pensée ou du moins à comprendre où il veut en venir quand je le lis, même si j'aime son style très dynamique et puissant . Votre travail m'aide et je vous remercie encore de nous faire partager votre amour de la sagesse .
Bonjour Dune51, merci pour votre commentaire et vos encouragements. J'essaie en effet de partager ma compréhension des textes que je considère comme particulièrement éclairants ou inspirants. Nietzsche en fait évidemment partie même s'il n'est pas le seul et certainement pas le plus facile :-) n'hésitez pas pas à me faire part de vos remarques, de vos interrogations voire de vos désaccords.
merci beaucoup pour vos vidéo, je suis en classe de terminale et nous étudions la Généalogie de la Morale , n'étant pas une grande adepte de philosophie je dois avouer ne pas avoir bien compris la pensée de Nietzsche lors de ma lecture mais votre explication m'a beaucoup aidé et j'y vois maintenant très claire. (PS: Vos vidéos m'ont sauvé j'ai une interrogation de lecture demain, merci !)
Bonjour Elena, merci pour votre commentaire. J'espère que votre interro s'est bien passée et que mes vidéos vous auront permis de gratter quelques points :-) Tous mes voeux de courage et de réussite pour vos études !
Beaucoup de personnes publient des vidéos sur Nietzsche mais je dois avouer que j'ai rarement entendu une analyse aussi bonne que la votre. Et je connais des philosophes "populaires" qui n'ont pas, à mon sens, autant compris ce texte que vous. Donc encore une fois bravo, et continuez, peut-être vous reste-t-il encore des choses à découvrir sur la généalogie de la morale ou sur Nietzsche. Ce qui me passionne particulièrement c'est le premier traité et le rapport des forces actives/réactives. Vous l'avez dit et c'est incontestable : les faibles gagnent contre les forts. Il y a donc quelque chose de très important à comprendre ici. Car pour moi le but de la vie c'est d'être fort, et non pas faible. On peut ajouter une dernière chose : les faibles sont troupeau par essence alors que le fort est individu par essence, donc une société nombreuse favorisera naturellement les faibles, pour des raisons mécaniques. Nous sommes bientôt 8 milliards d'humains. Bonne journée.
Bonjour, merci beaucoup pour votre message et vos encouragements. Je suis en effet persuadé qu'il me reste beaucoup à découvrir sur Nietzsche et d'autres philosophes. J'ai d'ailleurs, plusieurs sujets en projet mais n'hésitez pas à m'en suggérer si vous avez des idées. Bonne journée à vous aussi.
@@lemicrosophe merci pour votre réponse. Petite précision sur l'utilisation du terme "forts / faibles" qui pourrait heurter certains : il s'agit d'une opposition au sens moral (tout le livre ne traite que des questions sur le plan moral, "ce que les gens pensent" et non leur force physique ou autre). J'ai hâte de voir votre vidéo sur le scepticisme, et si vous pouviez parler du rapport entre science et scepticisme. à bientôt.
En effet, les mots forts et faibles peuvent prêter à confusion, surtout quand on veut les exploiter politiquement. Il est vrai que Nietzsche ne nous facilite pas le travail en ne les définissant pas clairement, mais, à mon avis, les forts sont ceux qui aiment la vie et affirment leurs propres valeurs. Quant au scepticisme, je travaille dessus, c'est évidemment un sujet qui m'intéresse.
Merci pour toutes vos vidéos... Je ne trouve pas encore le courage ou la force de vous questionner sur certain sujets. Mais vos éclaircissements et vos explications ont une valeur inestimable pour moi, adorateur de philosophie dyslexique. Soyez sûr que vos contenus sont utiles et profitables.
Bonjour Alexandre. Merci pour vos encouragements. De mon coté, je vous encourage à faire des commentaires et des suggestions. Je souhaite que cette chaîne soit un lieu d'échanges dans l'esprit des cafés-philo que j'anime par ailleurs. A bientôt :-)
C'etait très bien votre intervention alors j'ai une question qui se lie ; est -ce qu'il y a pas une construction d'ideal chez Neitzshe ? En raison de sa philosophie à coup de marteau.
Comme le dit Nietzsche lui-même dans l'avant-propos du "Crépuscule des idoles", le marteau sert aussi à ausculter les idoles "comme on ferait d'un diapason" afin d'identifier celles qui sont les "plus creuses". Il ne s'agit donc pas de définir un nouvel idéal mais au contraire de se débarrasser de tous les idéaux (les idoles creuses) pour vivre selon de nouvelles valeurs au service de la vie.
Bonjour, Je vous remercie du partage, je ne suis pas d'accord avec Nietzsche, je lui préfère René Girard qui a mieux expliqué le rôle de la cruauté et de la violence au sein des groupes humains qui n'a pas comme le dit Nietzsche pour rôle d'exprimer des instincts méchant et cruel de vie , mais plutôt de mettre fin à un désir mimétique arriver à sont paroxysme à travers les rites sacrificiel , qui ont eu pour but de mettre fin à cette instinct du ( Yus in omnia ) Hobbesien , qui aurait causé la mort de tous le groupe humain et qui passe miraculeusement d'un tous contre tous à un tous contre un . La violence des rites sacrificiel humain , ne rend pas hommage aux ancêtres qui ont pérennisé la société et qui en utilisant la logique du débiteur chercherait à rembourser le créancier de son dû, mais plutôt de décharger d'une violence sous-jacente née de la rivalité naturel et primitif qu'il existe chez les humains dans leurs droits à la possession. On ne possède jamais ce que l'on veut, mais on désire toujours ce que l'autre possède, ce désir se détourne donc toujours de l'objet pour viser la personne en question, une fois la personne pris en cible elle devient alors un ennemi, un concurrent. Dès que cette inimitié devient globale, elle ouvre la porte à une crise du désir et qu'elle menace de guerre civile, un phénomène va miraculeusement rendre le coupable innocent et l'innocent coupable, et designer celui sur qui la violence du groupe va se décharger :-le bouc émissaire.. c'est la même l'origine des sacrifices ..... Ce que Nietzsche ne comprend pas, c'est que ces instincts, dont il aime faire l'éloge, rendent impossible la vie en société .Il n'y aucune bonne raison de ne pas extérioriser ces instincts de méchanceté contre ceux qui appartiennent à la même caste sociale. Car eux aussi sont des rivaux, si les créanciers sont trop nombreux, alors les débiteurs seront plus rare et donc les instincts de cruauté que l'on pourra assouvir plus disputée. Ces créanciers deviendront alors eux-mêmes, des entraves à l'expression de nos instincts et là, il y a deux possibilités, soit le créancier devient lui-même un malade, un homme du ressentiment, soit il cherchera à punir un autre créancier pour l'avoir privé de ses débiteurs . Il y a une deuxième possibilité qui est celle de la lassitude, . Faire souffrir aussi n'est pas un désir différent des autres , or s'il est répété constamment, il perd toute sa force et sa valeur. Il en est de même avec la cruauté. Car oui, la cruauté elle aussi ne manque pas de se retourner contre elle-même, lorsqu'elle ne procure plus le " plaisir " recherché. Lorsqu'elle devient banale, la cruauté devient encore plus dangereuse, car les moyens qu'elle met en œuvre pour faire souffrir ne sont pas illimités . Il faisait sa propre caricature lorsqu'il chercherait lui-même à guérir de son propre ressentiment à l'égard des " nihilistes " , ses livres ne sont qu'une thérapie pour lui-même. Nietzsche dans "Aurore" dit que la folie était l'honneur des " grands esprits " , la folie dont il fut victime fût non pas la fidélité qu'un philosophe doit à la sagesse mais bien celle qu'une maladie doit à la mort , cette folie à trahit ce qu'elle devait conserver et ce qui fesait sont génie : - la raison .
Bonjour et merci pour votre message très argumenté. J'apprécie aussi beaucoup René Girard à qui je consacrerai sans doute une vidéo. Personnellement, je ne l'opposerai pas à Nietzsche mais comme je ne suis actuellement pas chez moi, donc loin de ma bibliothèque, je ne peux vous répondre plus en détail. Je crois que René Girard parle de Nietzsche dans "Je vois Satan tomber comme l’éclair" et je vérifierai à mon retour. Je vous ferai alors une réponse plus complète.
