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Nous sommes spécistes. Justifions-le. | Avec  

Monsieur Phi
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9 сен 2024

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@Grozneuil
@Grozneuil Год назад
Je reviens sur cette vidéo après l'avoir vue il y a deux mois. Je tenais à partager mon expérience. J'ai toujours été carniste sans y penser et flexitarien les jours où la pensée s'imposait à moi. Je n'ai jamais été particulièrement tenté de devenir végétarien, végétalien ou quoi que ce soit qui commence par végé. Cette vidéo m'a touchée, a ouvert des failles dans le raisonnement tout fait dans lequel je restais par convention. Depuis 1 mois et demi, je n'ai pas mangé de viande ou de poisson. Je m'en sens absolument heureux. J'ai l'impression d'enfin accorder mes habitudes alimentaires à mes convictions personnelles. Dire que c'est grâce à cette vidéo est une évidence. Je résume en un mot : Merci. Merci Mr Phi
@lucioh1575
@lucioh1575 Год назад
C'est super cool, Grozneuil! Est ce que tu t'es informé sur la production du lait et des oeufs pour voir si c'est en accord avec tes convictions personnelles?
@alidigitali9091
@alidigitali9091 Год назад
@@lucioh1575 Si on pousse la réflexion à l'extrême tous les objets qu'on utilise sont fabriqués en détruisant des habitats naturels, c'est pas équivalent aux élevages en batterie mais c'est toujours la destruction de la biodiversité donc on vis forcément au dépend d'autres animaux et à part vivre à poil dans la forêt a sucer des racines je vois pas.
@lucioh1575
@lucioh1575 Год назад
@@alidigitali9091 Si on suit la logique inverse, on devrait en avoir rien à foutre du nombre d'êtres sentients dont on viole les interets... :')
@alidigitali9091
@alidigitali9091 Год назад
@@lucioh1575 Non bien sûr il faut un juste milieu mais je me demande si détruire la biodiversité de manière irréversible n'est pas plus grave que le sort des animaux d'élevage. Je respecte le végan mais s'il a 10 fois le bilan carbone d'un viandard il doit se poser plus de questions. Bon après c'est tout le modèle de société qui est à revoir mais je pense que les "puissants" ont des projets pour régler le problème.
@lucioh1575
@lucioh1575 Год назад
@@alidigitali9091 En général un végan pollue moins qu'un viandard, et être pro-végan veut pas dire ignorer d'autres aspects de notre vie comme notre pollution.
@LemonCurry.
@LemonCurry. Год назад
Le jour où cette vidéo a été publiée, la Suisse votait justement sur l'initiative "Non à l'élevage intensif", qui vient malheureusement d'être refusée.
@Hobbit_libertaire
@Hobbit_libertaire Год назад
Laissez-moi deviner, c'est encore la faute de alémaniques ?
@Nold185
@Nold185 Год назад
@@Hobbit_libertaire Pour le coup non, le seul (demi) canton qui a accepté c'est Bâle-Ville 😅
@Tsentey
@Tsentey Год назад
@@Nold185 Les seuls commune où il y a eu une majorité, c'est les villes.
@janea2761
@janea2761 Год назад
Ça me fait rager, tellement de désinformation de la droite :(
@Themagiciandu62
@Themagiciandu62 Год назад
Pour habiter en suisse. On peut dire qu'on voit que ça dans les affiches en ce moment
@plume642
@plume642 Год назад
Ça fait longtemps que je regarde la chaîne, mais quand même. Quel travail incroyable. Toute cette construction d'argument, tous ces extraits de vidéo à la fois divertissants et appropriés, le travail de montage. Incroyable!
@FlorenceDellerie
@FlorenceDellerie Год назад
La vidéo donne un bon aperçu du consensus philosophique concernant la question du spécisme (et donc, de la position antispéciste) en prenant le temps de se pencher sur quelques arguments brillamment décortiqués. Elle est solide, bien argumentée et, je pense, très accessible à un large public. Je dois dire que ça fait beaucoup de bien de voir qu'une chaîne RU-vid de + de 280K d'abonné·e·s traite cette question ; d'autant plus avec autant de rigueur. Merciii et bravo !
@LoutreDuBengale
@LoutreDuBengale Год назад
"consensus philosophique concernant la question du spécisme" Comment une position philosophique peut elle faire consensus, ça m'intéresse ?
@isahyamordrach4602
@isahyamordrach4602 Год назад
Les plantes souffrent. Pourtant vous croquer à belles dents tiges, feuilles, racines, même pas toujours les fruits mais bien des parties vitales de ces mêmes plantes qui n'ont rien fait pour mériter de souffrir. D'un point de vue scientifique, on sait même les plantes capables de communiquer sur de très longues distances via le réseau myco-racinaire qui les gardent informées ensemble tel un réseau social comme Twitter, en plus biologique et chimique. Du coup pourquoi plus les animaux que des plantes capables de souffrir autant sinon plus (sachant qu'elles ressentent carrément les soufrances de leurs voisines, avec stress + réactions en conséquence) ? Je ne veux pas entendre qu'il faut bien nous nourrir car la problématique est profondément similaire aux animaux : le bien-être végétal est outrageusement sous-estimé voire oublié alors même qu'une plante mieux voire bien traité, c'est important pour sa résilience et donc sa propre existence. Du coup faites entrer les plantes et leurs interactions dans vos réflexions, ça sera déjà un peu plus crédible (je parle en connaissance de cause, puisqu'à mêmes moyens mais meilleurs traitements, mes plantes ont toujours fait belle figure par comparaison avec ma fraterie qui n'avaient pas moins d'envie d'avoir de belles plantes - enfin... pas forcément en pensant à leur bien-être). Ca n'est pas juste/équitable de ne traiter que des animaux : les plantes aussi patissent de mauvais traitement, en souffrent et meurent bien plus vite dans une indifférence autrement plus généralisée quand tant d'espèces végétales sont au bord de l'extinction, et que nos espèces domestiques sont injustement utilisées pour une production intensive qui nuit par-dessus le marché à la teneur en vitamines et éléments pourtant indispensables à notre survie. N'importe quel agriculteur pourra vous expliquer combien la production intensive non seulement maltraite le végétal et les sols mais encore pire fait baisser la qualité des produits. De même pourquoi chasser les plantes de nos villes à coup de bitume ? Les espèces rudérales s'accomodent très bien du piétinement alors pourquoi les traquer et les faire disparaître des endroits manquant cruellement de plante/vie ? C'est non seulement injuste mais aussi délétère pour nous-même. Bref, encore une vidéo bien biaisée qui ne prend en compte ni la biologie des primates (= impossible de se passer d'apports/aliments d'origine animale, que ce soit issu des vertébrés ou des invertébrés), ni le respect de la vie dans son ensemble.
@pistiauxlaurent4960
@pistiauxlaurent4960 Год назад
@@LoutreDuBengale il me semble, mais sans doute ai-je tord, que la philosophie morale est surtout étudié dans le cadre la la philosophie analytique, bien plus objectivable, et donc propice au consensus… un peu comme les sciences…
@macmax2207
@macmax2207 Год назад
@@LoutreDuBengale Je pense que "concensus" ici est à prendre dans le sens: "la grand majorité des philosophes sont d'accord sur ce sujet".
@prenomnom7493
@prenomnom7493 Год назад
Oui il y a des modes, y compris dans le monde de la philosophie universitaire.
@Laezar1
@Laezar1 Год назад
26:20 Ouais alors là j'ai envie de dire, vu les traitements infligées je suis pas sur que ça soit si courant que ça de considérer qu'un handicap mental ne réduis pas la valeur morale. Et je ferais la remarque au passage que c'est plutôt le contraire qui se produit où on va considérer qu'une personne parce qu'elle ne parle pas ne mérite pas certains droits comme l'autonomie alors qu'elle à parfaitement la capacité de raisonner et faire des choix (on voit beaucoup ça avec l'autisme par exemple). D'ailleurs de manière global dans la vidéo beaucoup des traitements présentés comme immoraux de manière évidente sont en fait courants. Le fait d'attribuer moins de valeur à la souffrance d'un enfant en échange... pas d'une petite quantité de viande mais disons d'un téléphone portable quand l'enfant est éloigné c'est plus la norme qu'autre chose. En soit je suis d'accord avec les arguments antispécistes présentés ici, mais on traite nos semblables avec tellement peu de dignité que je ne trouve pas très étonnant que beaucoup de monde ne soit pas affecté par ces arguments.
@nainfougere1870
@nainfougere1870 Год назад
L'idée c'était surtout de dire qu'on ne fera jamais d'élevage d'humains avec des handicapes mentaux sévères pour les manger juste parce qu'ils ne sont pas autonome, ne savent pas communiquer et/ou ne montre pas plus de signe d'intelligence qu'un porc. En effet jusqu'à preuve du contraire on ne fait pas ça donc pourquoi une telle différence de traitement alors que l'argument de bases utilisé pour justifier ce qu'on fait aux animaux dans les exemples évoqué s'applique aussi à ces personnes ? Donc oui il y a un manque de considération morale envers des personnes qui ont un handicape parfois même léger mais c'est un autre débat, c'est là aussi problématique et ces exemples restent pertinent pour imager le propos je trouve.
@Nold185
@Nold185 Год назад
Mais justement j'ai l'impression que les exemples que tu décris (inégalités de traitement vis-à-vis des autistes, des handicaps mentaux, etc) font globalement consensus : Ils existent alors qu'ils ne devraient pas (J'ai pas l'impression que bcp de personnes cherchent moralement à justifier ces inégalités). Bonne soirée :)
@Laezar1
@Laezar1 Год назад
@@nainfougere1870 On fait pas d'élevage d'humain pour les manger, mais l'esclavage et le travail des enfants par exemple c'est une forme d'exploitation assez similaire. Mon objet c'est pas tant de dire que ça justifie le traitement des animaux, mais plutôt de dire que quand dans une société spéciste on traite de toute façon les humains comme ça c'est que le problème est probablement plus profond que simplement faire accepter que l'élevage n'est pas éthique.
@Laezar1
@Laezar1 Год назад
@@Nold185 J'irai pas jusqu'à dire que ça fait consensus... Y'as beaucoup de gens qui justifient ces inégalités de traitement et c'est une position assez hégémonique (pas forcément en nombre mais au moins en pouvoir politique) de ne pas agir contre elles. Pour l'autisme c'est plutôt courant que des gens pensent que les autistes ne ressentent pas ou moins la douleur et que nos souffrances sont moins importantes par exemple. Pareil pour le racisme, beaucoup de personnel médicaux (je sais pas en france spécifiquement, j'avais vu ça sur une étude aux USA) pensent que les personnes noires ont la peau plus épaisses et sont plus résistantes et font donc moins attention à éviter des douleurs lors de leur pratique. Alors tu me diras que c'est pas immoral si la personne pense infliger moins de souffrance, mais dans tout les cas c'est des croyances qui sont des justifications a posteriori, donc j'dis plutôt ça pour illustrer le fait que non on est très loin en tant que collectif humain de traiter nos semblables avec décence et que y'a un certain nombre de traitements assez proche de ce qu'on fait aux animaux (je peux ajouter pour comparer à la queue des cochons, les mutilations faites aux enfants intersexes). Du coup l'angle moral pour faire changer les choses est pas forcément le meilleur. C'est pas que je sois en désaccord, mais plutôt que j'ai tendance à penser que même en faisant accepter tout le contenu de la vidéo comme vrai à la majorité de la population ça ne suffirait pas à renverser le système d'exploitation animal qui existe (et d'ailleurs il me semble que l'élevage industriel est plutôt majoritairement vu comme néfaste, en tout cas pas beaucoup moins que d'autres traitement discriminant existant).
@mathildegagnaire8103
@mathildegagnaire8103 Год назад
@@Laezar1 J'ai pensé la même chose, d'ailleurs Sunaura Taylor dans son livre "Brave bête" montre comment les discrimations envers les personnes handicapées procède du même mécanisme social et culturel que la maltraitrance et l'exploitation animale
@entropia6938
@entropia6938 Год назад
Ce que j'aime bien avec l'argument du membre typique, c'est qu'on peut totalement le prendre à l'envers. Imaginons que pour une raison inconnue, un cochon se retrouve doté de capacités humaines (conscience, communication avec nous etc.). Si on suit l'argument du membre typique, ça ne changerait rien, on pourrait lui faire subir toutes les souffrances : même s'il est conscient et parfaitement intelligent pas de souci puisqu'un membre typique de son espèce ne l'est pas ! Un peu difficile à admettre là-aussi. De la même manière, on pourrait très bien imaginer qu'en vérité, bien qu'on ne le sache pas, la grande majorité des êtres humains (qui nous seraient cachés pour une raison inconnue) sont incapables de toute conscience : dans ce cas on (lhumanité que nous connaissons) ne serait que des cas marginaux d'une espèce dont le membre typique n'est pas intelligent, et donc notre souffrance n'aurait aucune importance.
@F4ucon
@F4ucon Год назад
Cet argument du cochon qui serait plus « évolué » que les membres typiques de son espèce mais qui se ferait massacrer de la même manière est super important je trouve. C’est vraiment dommage que ça n’ai pas été évoqué dans la vidéo.
@lechaudron7281
@lechaudron7281 Год назад
Ça ferais un super livre de science fiction :3
@korok2619
@korok2619 Год назад
"la grande majorité des êtres humains (qui nous seraient cachés pour une raison inconnue)" oh mais je reconnais, c'est les reptiliens ça
@a.baciste1733
@a.baciste1733 Год назад
Hmm... Je suis pas tout à fait d'accord, l'argument dit surtout "on ne peut pas tuer un bébé homme parce qu'il a typiquement un potentiel" mais ça veut pas dire qu'on justifie de buter un cochon ou une vache qui a des facultés exceptionnelles. En gros l'argument protège l'espèce humaine ici, le reste étant butable par défaut...mais l'argument ne me semble ne rien dire sur les cas exceptionnels ou les facultés sont belles et bien avérées.
@F4ucon
@F4ucon Год назад
@@a.baciste1733 C’est un peu contradictoire: soit on se fonde sur ce qui est typique pour son espèce pour déterminer qui est digne de considération morale, soit on se fonde sur les capacités réels. Faire une fois l’un et une fois l’autre, c’est appliquer deux règles qui sont contradictoires et ça a tout l’air d’être du « cherry picking » pour choisir ce qui nous arrange de prouver. Vous ne pensez pas ?
@askolei
@askolei Год назад
Une phrase d'un anime que j'avais noté : “Are you eating that too? It talked, you know?!” (Combattants Will Be Dispatched) Il y a vraiment ce côté "qui ne dit mot consent" fermement ancré dans cette espèce de morale instinctive qui nous guide par défaut. Même chose avec "loin des yeux, loin du cœur" : la plupart des personnes vont placer leur devoir de protéger la vie au niveau de leur famille proche, puis famille éloignée, puis quartier, cité, etc. La corrélation avec le racisme est forte mais elle n'est pas total. Un individu exogène qui rejoint une famille raciste mais unie, il y aura ce côté "lui, ça va, c'est les autres". Bref, on en revient à ce problème d'appréhender le monde moderne avec un cerveau qui date encore de l'ère tribale. À propos, c'est différent pour ce qui concerne les chiens et les chats justement parce-qu'eux ont rejoint la tribu. Ils font parti d'un pacte de défense mutuelle inter-espèce qui a été forgé à la lueur des premiers feux. De toute façon, on ne mange pas les espèces carnivores ou omnivores. Quand j'ai demandé pourquoi, on m'a dit que leur viande était moins bonne.
@musaran2
@musaran2 9 месяцев назад
Les animaux sauvages sont en général moins bons. Les animaux d'élevage ont subi une longue sélection pour être délicieux, et c'est juste plus facile d'élever des herbivores…
@umbretombetoile5002
@umbretombetoile5002 Месяц назад
" on ne mange pas les espèces carnivores ou omnivores" Je dirai vrai, pour les animaux terrestres, mais pas pour ce qui est des poissons par exemple. Le bar par exemple a un régime alimentaire exclusivement carnivore, au sens où il ne mange que de la "chair". Cette chair provient de crustacés, céphalopodes, poissons, vers marins etc ... Pour autant il est délicieux. Idem pour les Thonidés, Maquereaux, Sardines, Espadons etc etc ... Par contre effectivement, eux n'élèvent pas des Poulpes en batteries pour les tuer par 100aines de milliards pour se nourrir ... Pour moi le problème ne vient pas de notre régime omnivore, mais de l'exploitation que l'on fait des animaux pour notre confort alimentaire. Exploitation qui met de côté consciemment le niveau de douleur physique et psychologique que l'on provoque aux dits animaux. En bref on est conscient que moralement ça ne tient pas la route mais ça ne nous empêche pas de fermer les yeux. Et ça pour le coup, c'est très humain ...
@metaclyde8314
@metaclyde8314 Год назад
Merci de traiter ce sujet avec le sérieux qu'il mérite, ça fait vraiment du bien !
@albertmercier2157
@albertmercier2157 Год назад
En quoi c'est sérieux ? 100 milliards d'animaux tués pas an pour notre consommation, combien ça représente financièrement ? Oui, beaucoup de thunes. Tant qu'on reste dans une société marchande, capitaliste, où seul le PIB compte, le spécisme est non sujet, comme l'obsolescence programmée, la pollution, le changement climatique, l'immigration de masse, les guerres impérialistes, le trafic de la drogue, et la quasi-totalité des problèmes de notre société. A la racine de tous les problèmes insolvables se trouve l'argent/le profit. Le reste n'est que masturbation intellectuelle et vœux pieux.
@darma_sld3718
@darma_sld3718 Год назад
@@albertmercier2157 A coté de la masturbation intellectuelle il y a une chose que vous faite très bien, la gymnastique intellectuelle. L'argent est le moteur du social, dans toutes ces formes, juste et injuste, cela ne sers à rien de nager à contre courant envers ce qui fait notre société. Il vaut mieux le repenser et voir ce qu'on peut en faire malgré ces défauts, donc en utilisant la même mauvaise fois que vous, ce caresser les tétons spirituelles et ce masturber intellectuellement sur des sujets importants. Je n'ai pas compris d'ailleurs pourquoi vous avez changer d'argument sur votre propre commentaire, vous déplorer le spécisme et puis après vous le traiter de non sujet? n'est il pas important?
@darma_sld3718
@darma_sld3718 Год назад
Je reviens aussi par curiosité sur quelque chose, quelle serait pour vous une alternative réalisable et plus éthique que notre société marchande et capitaliste? (je ne défend pas le capitalisme dans la question, d'ailleurs je ne l'attaque pas non plus j'essaye juste de le voir a ça vrais valeurs, même si parlait d'une société est assez réducteur quand on voit que le capitalisme ne concerne pas une société mais plutôt un écosystème englobant plusieurs sociétés)
@albertmercier2157
@albertmercier2157 Год назад
@@darma_sld3718 Nous venons au monde dans une société qui utilise l'argent pour ses échanges, et ça nous semble aller de soi, comme une loi naturelle, alors que ce n'est qu'une convention, qui découle de la pratique du troc. Peu de gens comprennent toutes les implications de l'utilisation de l'argent, et encore moins sont capables d'imaginer une société sans argent. Mais l'humanité a évolué sans argent et a conquis tous les continent bien avant la sédentarisation, la révolution agraire et le développement du commerce. Il est parfaitement possible de vivre sans, et c'est bien plus humain comme système. Le capitalisme, malgré toutes les horreurs qui en ont découlé, est un formidable moteur de développement scientifique et technologique, mais nous avons déjà atteint, et même dépassé, le stade où il devient contre-productif et destructeur. Il faut préserver les acquis du capitalisme, et le dépasser, pour ne pas condamner les génération future à vivre sur une planète poubelle et une société dystopique où seule une minorité de gens richissimes peuvent profiter de la vie, pendant que les autres vivent l'enfer. Aujourd'hui, il est devenu impossible de régler quoique ce soit d'important car tout est sacrifié sur l'autel de l'argent. Si ce n'est pas rentable (pour les élites d'argent), soit c'est la classe moyenne qui banque, soit on ne fait pas.
@albertmercier2157
@albertmercier2157 Год назад
@@darma_sld3718 Eh bien, déjà, il faut rendre à César ce qui appartient à Cézar : Karl Marx, lorsqu'il envisageait le communisme, c'était sensé être une société sans argent, et là dessus, le communisme du 20è siècle a été une énorme trahison. C'était du capitalisme d'état dirigé par une bourgeoisie sanguinaire. Le problème, et c'est un peu sa faute, c'est qu'il n'a pas mis sur papier un modèle fonctionnel comme exemple. C'est Philippe Landeux, un gars plutôt de Droite, et historien de métier, qui a compris que l'argent était plus qu'un simple outil et qui a pris le temps d'imaginer un système alternatif. Il en a créé un et l'a appelé le Civisme. C'est un système qui remplace l'argent par la citoyenneté. La citoyenneté implique des devoirs en contrepartie de droits, et notamment le droit de consommer. Pour faire simple, un citoyen est membre d'une cité (ensemble géographique, économique et politique), qui peut être une région ou une nation, et en tant que citoyen, il contribue à la vie de la cité. Il participe gratuitement à l'effort de production (biens et services), en échange de quoi il a des droits politiques et économiques, dont le droit de consommer gratuitement et de façon illimitée (en théorie bien sur). Donc pas besoin d'argent, pas besoin de chercher à faire du profit, il suffit de produire ce dont on a besoin ou envie, collectivement, et chacun ce sert gratuitement. En fait l'argent n'a pas lieu d'être. C'est comme si au lieu de gagner un salaire pour ensuite le dépenser, on gagne directement l'accès à la consommation.
@jiuld5633
@jiuld5633 Год назад
Salut, je suis éleveur paysan et ai un peu travaillé sur la question du spécisme/antispécisme. J'ai conscience d'être marginal dans mon mode de production et je suis scandalisé par l'élevage intensif pour l'avoir longtemps côtoyé toutefois au delà de la démonstration morale que tu fais je me sens obligé de relever certains questionnements. Tu compares par exemple la douleur d'une queue coupée (abjectement j'en conviens) à l'ablation d'un doigt de pied, de façon anatomique cela n'a rien à voir. Tu mets en évidence notre relation différente pour nos chiens et les animaux d'élevage sans remettre dans un contexte historique ce qui nous amené à faire du loup un allié et l'auroch, le chamois ou le mouflon de la prédation à l'élevage. Je suis assez d'accord avec la démonstration pour ce qui concerne l'élevage intensif, qui concerne comme tu le dis 80 % de notre consommation mais 20% de production paysanne ne doit pas être mis sous le tapis. Passer à 100 % d'élevage paysan me semble une utopie intéressante à prendre en compte. Personnellement je me pose bcp de questions à ce sujet car j'élève, envoie à l'abattoir, suit jusqu'à la motr mes animaux et m'occupe de la viande que je vends directement. Ayant des notions d'écologie, je valide mon travail de façon utilitariste: Mon mode de production herbager en prairie permanentes et autres espaces semi-naturel, permet la vie de beaucoup de biomasse animale du vers de terre jusqu'au chevreuil en passant par le hérisson ou la chauve souris (bcp plus que" je n'en tue", sans parler du CO² capté par ces espaces) . Si mes brebis n'entretenaient pas ces espaces ils se refermeraient ce qui modifierait énormément le milieu et appauvrirait la diversité des espèces animales qui peut y vivre. Alors oui la situation actuelle est dramatique et le non renouvellement des agriculteurs l 'accentue mais il me semblerait bcp plus basé de remettre en cause les modes de productions que l'idée même de la consommation carné. Paradoxalement je me sens plus proche d'un vegan que de mes collègues intensifs mais je pense que la situation à plus de chances d'être résolue par une révolution agraire que par une baisse massive de la conso de viande. ​ @Chorhydrate territoires-climat.ademe.fr/ressource/211-76 Je parle des prairies permanentes ou autres espaces semi-naturels qui composent 100 % de ma ressource fourragère, cette source ademe
@ginabean9434
@ginabean9434 Год назад
Non, mais vous vous êtes dans le concret: les animaux vous vivez avec. Vous les mettez en vie, vous les soignez, vous les accompagnez mourir. Ici, on est en théorie: ca n'a rien a voir.
@ferdinandmelique8512
@ferdinandmelique8512 Год назад
"Tu compares par exemple la douleur d'une queue coupée (abjectement j'en conviens) à l'ablation d'un doigt de pied, de façon anatomique cela n'a rien à voir". Il la compare mais à aucun moment il ne dit qu'elles sont parfaitement équivalentes. Il est impossible de se projeter dans la sensation de douleur que ressentirait un porcelet amputé de sa queue. Il emploie l'expression "au moins partiellement comparable". (36:12). Même avec ce "partiellement", la question de l'intérêt commun à être préservé de la douleur est recevable. En dehors du sujet de philosophie morale, si on s'intéresse à la dichotomie "paysannerie/industrie" que vous évoquiez, vous conviendrez qu'il est plus réaliste et souhaitable de vouloir mener les deux combats de front plutôt que de vouloir substituer l'un à l'autre : favoriser la généralisation du végétarisme (tout en sachant pragmatiquement qu'il existera toujours des carnistes, au moins à court et moyen terme) ET proposer à ces mêmes carnistes une alternative paysanne à leur dépendance aux élevages intensifs. Personne ne remet en question les bénéfices de votre mode d'élevage sur l'environnement et la biomasse. C'est documenté depuis longtemps. Mais si je ne me trompe pas, un élevage à 100% paysan ne pourra jamais produire de quoi satisfaire la consommation actuelle. Il faut donc que l'on consomme collectivement (et drastiquement) moins de viande.
@cyrilfoucard420
@cyrilfoucard420 Год назад
Bonjour JIU ld. Je cherche à faire du woofing. Votre approche de l'élevage m'intéresse bcp. Prenez vous des woofers ?
@jiuld5633
@jiuld5633 Год назад
@@cyrilfoucard420 Salut, non je suis pas dans le réseau woofing, j'ai pas encore les moyens d'accueillir dans de bonnes conditions et je privilégie les stagiaires en formation agri.
@cyrilfoucard420
@cyrilfoucard420 Год назад
@@jiuld5633 Merci pour ta réponse. Je suis en train de lire Demain une Europe agroécologique de Poux et Aubert basé sur le scénario Tyfa. Je ne sais pas si tu connais. Ils défendent la polyculture-élevage avec des bovins pour enrichir le sol en azote organique pcq ils se nourrissent des légumineuses des champs.
@nicolassmigielski898
@nicolassmigielski898 Год назад
Je note tout de même que dans certains pays, enlever un morceau de chair à un enfant au nom d'une entité morale supérieure qu'on appelle Dieu, est quelque chose qui est tout à fait moralement acceptable. Donc infliger une souffrance à un enfant dans ce cas précis est quelque chose de moralement acceptable. j'aimerais bien avoir un avis sur ce sujet
@zorro_zorro
@zorro_zorro Год назад
Ce qui est chouette, c'est que dans cet exemple il est plus facile de recueillir la parole des "victimes". J'ai été circoncis étant enfant, et ça ne semble pas affecter ma capacité à prendre du plaisir (même si bon, c'était avant la puberté donc je ne peux pas être sûr à 100%, vu que je n'ai pas vraiment de point de comparaison) Ça m'apporte des avantages certains, sans entrer trop dans les détails, notamment en diminuant fortement le risque de certains accidents et de certaines maladies. Le seul inconvénient a été la douleur (une petite anesthésie n'aurait pas été du luxe), et aujourd'hui je considère que les conséquences de cet acte ont été largement positives, donc cet acte était justifiable dans une approche conséquentialiste. (Et je m'en fous de dieu donc je ne fais pas intervenir les intentions ou raisons d'agir des personnes qui ont fait ce choix pour moi) __ En revanche, il me semble que l'excision n'apporte aucune conséquence positive aux femmes - mais je ne veux pas être catégorique parce qu'en vrai je ne connais aucune personne concernée. Donc là, ça me semble injustifiable moralement - dans _ma_ grille de lecture morale conséquentialiste - et il me semble que je ne suis pas le seul et que cette pratique est beaucoup plus fortement critiquée et combattue que celle de la circoncision.
@nicolassmigielski898
@nicolassmigielski898 Год назад
@@zorro_zorro Bien entendu, je parlais de ces 2 sujets. L'un des 2 semble plus tolérable et accepter par notre société occidentale. Pour les garçons Est ce fait dans un but conséquentialiste "Hygiéniste" ou dans un but conséquentialiste "Religieux" ? je me garde bien de faire valoir cet a priori. il est cependant clair pour moi que si l'hygiène était si importante, alors on le ferai systématiquement !!! Pour les filles la c'est clairement dans un objectif de limitation du développement féminin (ou si c'est autre chose me le dire gentiment svp) En tout cas, merci de m'apporter ce point de vue, car ne l'étant pas, ma vision est forcément partiale
@pierrebleteau4860
@pierrebleteau4860 Год назад
@@zorro_zorro l'excision est catégorisée comme une mutilation. Donc évidemment que ça n'apporte aucun bénéfice pas besoin de connaître des femmes mutilées pour le savoir. C'est comme si vous demandiez à quelqu'un si ça lui a apporté des bénéfices d'avoir perdu une main. Après il pourra toujours vous répondre que au moins il ne se coince pas la main dans la porte mais ce sera à peu près tout. Même chose pour l'excision.
@zorro_zorro
@zorro_zorro Год назад
@@nicolassmigielski898 La tournure "but conséquentialiste" est étrange. Justement, ma manière de décider si une action est moralement bonne ou mauvaise consiste à ignorer dans quel _but_ elle a été faite, et de me concentrer sur les _conséquences_ de cette action. C'est ça ce que je voulais dire par "morale conséquentialiste" : je ne m'intéresse pas aux intentions, je m'intéresse aux effets. Je pense que ma circoncision a été faite pour de "mauvaises" raisons (au sens où, n'étant pas religieux, je ne tombe pas d'accord avec le but que ma famille avait en tête), mais ça m'est égal, puisque je m'intéresse aux _conséquences,_ et dans mon cas les conséquences sont globalement bonnes jusqu'ici ^^
@zorro_zorro
@zorro_zorro Год назад
@@nicolassmigielski898 Je ne suis pas sûr d'être convaincu que "si l'hygiène était si importante alors on le ferait systématiquement". C'est partir du principe que nous sommes tous hygiénistes d'abord et avant tout, et il me semble que d'autres considérations peuvent passer avant dans bien des cas. D'ailleurs, il est plus facile de garder une hygiène suffisante pour se protéger efficacement des infections quand on a un accès immédiat à l'eau courante, qu'on produit des agents nettoyants en quantités industrielle, et qu'on vit dans une partie du monde au climat tempéré. Donc je ne serais pas surpris si - à l'origine - la circoncision était une pratique hygiénico-religieuse. Les deux. On constate que les gens qui se lavent avant chaque prière, qui évitent certains aliments difficiles à conserver sans frigo, et qui sont circoncis tombent moins souvent malades que les autres. On en déduit que c'est comme ça que dieu désigne les comportements "bons". C'est juste une supposition hein, j'étais pas là à l'époque, mais ça ne m'étonnerait pas que cette opposition entre raisons hygiénistes et raisons religieuses soit historiquement beaucoup plus mélangée qu'on pourrait le croire.
@geisthenri6378
@geisthenri6378 Год назад
Toutes ces questions morales sont très passionnantes. Malgré tout il faut bien avouer que ce n'est pas la "morale" dans son sens absolu qui dicte nos comportements. Ce sont plutôt les rapport de forces. J'ai même tendance a pensé que nous définissons souvent la "moral" par un processus relevant plus de la "rationalisation" que de la "rationalité". C'est à dire qu'il s'agit d'une construction collective et évolutive de norme sur ce qu'il est bon de faire ou ne pas faire dans l'intérêt du collectif en question. Ceci évoluant avec le temps, le collectif en question et les pression extérieurs s'exerçant sur lui. Ma conclusion étant que dans l'état actuelles et non définitif des rapports de pouvoir internes et externes actuelle sur nos société humaines, nous ne faisons que peu de cas des membres des autres espèces car ils semblent inaptes a ce constituer en groupe de pression à même de contractualiser avec nous des pactes de non agression mutuellement profitable. C'est personnellement là que je placerais la frontière entre les "espèces" qui peuvent ou ne peuvent pas se protégé de nos comportement prédateurs et/ou malveillants. Bref je n'attache pas forcément cette capacité à la seul espèce humaine bien que je n'en connaisse pas d'autre. Si on rencontrait des overlords la question serait de savoir si nous somme capable de négocier avec eux quelque chose en échange d'un changement de leur comportement. Et il en irais de même si nous rencontrions nous même des extraterrestres que nous considérions intelligent mais inférieur. Dans quelle mesures aurions nous peur de représailles si nous ne nous comportions pas bien avec eux ? Ceci c'est déjà produit par le passé quand nous avons découvert les indiens d'Amérique ceci a donné lieu à la "Controverse de Valladolid" pour décidé si ces dernier devrait ou non être traiter comme des humains. Et à ce moment là aussi ce sont des question de rapport de force plus que de morale qui ont emporté la décision. Vous me trouverez sans doute cynique mais je crains que ce ne soit toujours les rapports de forces qui au final nous mène à définir ce qu'il nous est le plus confortable de qualifier comme "morale".
@quentinjarnier4834
@quentinjarnier4834 Год назад
Merci
@frohlichbergbier4182
@frohlichbergbier4182 Год назад
Bonjour M. Geist, Je partage votre constat que je résumerais ainsi: La majorité des humains (contemporains et de l'histoire) tient des positions morales contraires au consensus entre les éthicistes, et ne change ses positions morales qu'une fois contraints par les rapports de force. Cependant, je ne vois pas en quoi cela justifierait de fonder ma morale sur les rapports de force actuels. Qu'importe ce que font les autres... Une fois que je suis convaincu qu'un certain groupe doit entrer en compte dans mes considérations morales, il entre en compte. Si je peux cesser de lui faire un tort important sans subir de conséquences très négatives, je ne vois pas bien ce qui pourrait me convaincre que j'ai raison de continuer à lui faire du tort. En tout cas, le fait que je puisse le faire sans être puni (à cause des rapports de force) ne suffira pas à me motiver à continuer à lui faire du tort sans raison.
@landrybernheim8483
@landrybernheim8483 Год назад
Intéressant, pensez vous que la fin de la traite négrière ou encore de la ségrégation n'a été possible que par une inversion des rapports de forces. A titre personnel j'estime que c'est justement l'engagent de penseur contemporain de ses crimes ,aussi bien pour permettre d'imaginer des alternatives à ses systèmes que pour mettre en évidence leurs absurdité morale, qui a permit l'émancipation de ses personnes. Encore à titre personnel j'estime que c'est le travail de penseur contemporain (philosophe, chefs d'entreprise, vulgarisateur) qui peuvent permettre les changements de demain. Aussi je trouve intéressant de séparé étique et morale dans votre argumentaire.
@geisthenri6378
@geisthenri6378 Год назад
Bonjour @@frohlichbergbier4182, Tout a fait d'accord. Il ne me semble d'ailleur pas avoir écrit quoi que ce soit a l'encontre de cela. Chacun peu bien fonder sa morale propre sur tout ce qu'il veux et choisir comme il le souhaite ses propre raison d'en changer ou pas. C'est juste que moi ce qui m'interresse ce n'est pas la morale de chacun dans le secret de sa conscience. La seul chose qui m'interresse c'est les consensus collectifs qui peuvent se dégager ou non et qui peuvent donc avoir un pouvoir opérant a une échelle significative.
@pierrebleteau4860
@pierrebleteau4860 Год назад
Finalement tu veux réfuter l'idée d'agir moralement. Agir par pur calcul et toujours choisir ce qui nous avantage le plus. Mais est ce que nous voulons faire cela ? Qu'est ce qui dicte notre vie finalement ? Je suis cynique en quelque sorte aussi, et je suis complètement d'accord avec ton analyse. Je crois que la vie n'a pas de sens, qu'elle n'a pas d'intérêt et qu'elle est absurde. A priori la morale tout le monde s'en fout. Mais puisque la vie n'a pas de sens pourquoi choisir de faire souffrir quand on peut faire le bien ? J'ai toujours trouvé plus ridicules les personnes qui choisissent la facilité au détriment des autres, je trouve ça faible. Pourquoi choisir de faire de sa vie quelque chose de faible alors ? En fait, l'absurdité permet de tout faire, de tout se permettre, alors pourquoi n'essayons nous pas de faire de notre vie, une vie belle, une vie sublime, une vie morale pourquoi pas ?
@mathouille
@mathouille Год назад
Je ruminais à l'idée d'une énième vidéo sur l'éthique animale. Les vidéos jusqu'ici (Probabilité d'une catastrophe animale et Overlords étaient intéressantes en ce qu'elles venaient titillier une intuition relativement répandue : " Quand même, tout ça n'est pas très éthique...". Mais cette vidéo-ci donne vraiment une approche claire et détaillée de certains arguments philosophiques sur l'éthique animale c'était très intéressant merci beaucoup.
@pierremuller4559
@pierremuller4559 Год назад
Pour justifier le spécisme, il faut s'intéresser à justifier ce qu'implique l'antispécisme. En effet, renoncer à consommer de la viande pour éviter/réduire la souffrance animal n'est que l'une des nombreuses problématiques du bien-être animal. Toutes, absolument toutes activités humaines a un impact sur l'environnement et donc cause de la souffrance aux animaux. Chaque parcelle de terrain que nous occupons pourrait être rendu à la nature, chaque produit que nous achetons a eut besoin de matière première et d'énergie. On pourrait presque faire un lien directe entre l'impact environnemental et la souffrance animale. Hors si nous voulons les ramener à zéro, la seule solution est de ne plus exister, donc d'inciter tout le monde à suicide collectif. Mais bon, ce raisonnement s'applique à toute forme de vie (du lion qui bouffe la gazelle, jusqu'au tout début où, une cellule s'en est mise à en bouffer une autre car c'était plus efficace pour fabriquer sa propre énergie). Bon ok, on peut pas réduire ça à zéro, mais si on essaye de réduire ça au strict minimum pour assurer notre survie et une relative bonne santé ça donne quoi? Plus de manger de viande (l'exemple le plus évident), mais finalement pourquoi s'arrêter à la viande? On pourrait réunir les scientifiques pour qu'ils établissent une liste des aliments qui nous sont nécessaires et avec le moins d'impact sur l'environnement (donc bouffer presque tout le jour la même chose et sûrement pas de la haute gastronomie). Ensuite, on pourrait renoncer à avoir une garde robe (juste le strict nécessaire pour ne pas être nue dehors et mourir de froid), aux voitures, aux voyages, aux appareils électroniques ( l'extraction des métaux précieux en cause de la souffrance, et à pas qu'animal malheureusement), à avoir des enfants, à avoir une maison, au ciné, sport, et tous évènements, bon je m'arrête car la liste est encore longue. En faite, ça reviendrait à faire vœu de pauvreté et réduire son confort au minimum. Ce que je n'est absolument pas envi de faire comme sûrement beaucoup de gens. Alors ok, avant de demander à vivre en Hermite végan, on peut essayer de cibler les actions avec le meilleur rapport (gain cause animale/perte de confort). Sauf que le confort est quelque chose de subjectif. Par exemple, c'est totalement spéciste d'avoir un animal de compagnie (les chiens, les chats s'est carnivore, les croquettes et pâté se sont des légumes), je n'ai pas, et la plupart des gens pourrait totalement s'en passer car, ça ne leur impact qu'un léger confort affectif. Et pourtant, de la même manière que les végé harcèle les amateurs de viande, je pourrais entrer en croisade pour interdire le fait de posséder un animal de compagnie. Alors certes, je le pourrais, pour surement plein d'autres problématiques, mais je ne le fais pas, parce moi, je sais que j'ai envi de continuer à manger de la viande, donc je ne vais pas me permettre d'aller faire un reproche à quelqu'un sur son choix d'avoir un animal de compagnie, un SUV, une piscine, ou quoi que se soit d'autre. Par contre, il faut informer cette personne, que se confort a un coût, en matière première, en énergie, en empreinte carbone et en souffrance animale. Finalement, si on est spéciste, c'est premièrement pour survivre, et si on continue à l'être dans une mesure plus grande, c'est pour vivre dans un certain confort. Mais en tout cas, ça serait d'un idéalisme naïf de demander aux gens d'être antispéciste, ou de l'être autant que possible. Alors, chère végétariens, vous pouvez nous informer des conséquences abominables de la consommation de viande, mais vous ne pouvez nous forcer à y renoncer. Car pour chaque effort écologique et animale possible que vous montrerez de doigt, je pourrais vous en montrer aussi. Et la liste sera longue. Faites de efforts, soyez fière de vos efforts, mais n'harceler pas les autres.
@ThomasKundera
@ThomasKundera Год назад
Donc on a encore beaucoup de chemin à faire avant de savoir vivre en harmonie avec les autres habitants de cette planète. Tu en a cité quelques-uns. Tu as raison de pointer du doigt ces autres aspects du problème.
@GontranPichard
@GontranPichard Год назад
Un grand, grand merci pour cette vidéo. Elle a été mon point de bascule vers l'antispécisme, et la fin de ma dissonance cognitive. Toute personne pensant justifier le spécisme devrait regarder cette vidéo au préalable.
@ginabean9434
@ginabean9434 Год назад
_"Elle a été mon point de bascule vers l'antispécisme, et la fin de ma dissonance cognitive"_ Comme quoi tous les prétextes sont bons pour se tromper d'idée, meme les sacs pleins de trous.
@pierrebalhatre554
@pierrebalhatre554 Год назад
Chacune des objections qui me venaient en tête au cours de la vidéo se faisaient démonter quelques secondes ou minutes après. Il y a 40 minutes j’étais spéciste, maintenant j’entame un travail sur moi pour supporter le fait de ne plus manger de viande… Mais merci quand même 😞 Je salue le brio du raisonnement logique dont vous nous faites part dans cette vidéo.
@23.till.infinity
@23.till.infinity Месяц назад
Euh, ça n'existe pas ce que tu appelle 'viande'. Ce que vous mangez ce sont des cadavres d'animaux en décomposition, qui ont été violés, à qui on a pris leurs enfants ( ..pour les manger ), on les a torturés, et puis sacrifiés. C'est étrange mais ça correspond exactement aux rituels de sacrifices humain, y compris le fait de manger le cadavre de celui/celle qu'on vient de sacrifier.
@Mangayoh
@Mangayoh Год назад
Merci d'avoir fait cette vidéo, très chouette la manière dont le sujet est traité ! J'ajoute que le fait de considérer les individus ayant une capacité à souffrir et à ressentir, c'est à dire qu'ils sont sentients, c'est le sentientisme. Et si la majorité des antispéciste sont sentientistes, ce n'est pas toujours le cas, et il est possible de réfuter le spécisme même si on adhère pas au sentientisme.
@sampajam6256
@sampajam6256 Год назад
je suis curieux de lire les arguments en absences de sentience
@Mangayoh
@Mangayoh Год назад
@@sampajam6256 J'ai pas bien saisi ^^ les argument des antispécistes non-sentientistes ?
@patchapadma3556
@patchapadma3556 Год назад
Heuuu. Nier la sentience, faur le faire quand même. C'est quoi l'idée ? Les animaux non humain ne sont que des zombies philosophiques ?
@sampajam6256
@sampajam6256 Год назад
@@Mangayoh oui ^^"
@Mangayoh
@Mangayoh Год назад
@@sampajam6256 ben j'aurai du mal à savoir lesquels donner vu que je les trouve très mauvais ^^ mais il y a d'autres positions que le sentientisme ou l'anthropocentrisme, en soit on pourrait imaginer des discriminations basée sur n'importe quel critère, mais si on prend les plus connu/théorisé, il y a par exemple le biocentrisme qui considère qu'il faut se préoccuper de toutes formes de vie, ou l'écocentrisme qui défend la nature ou autres conceptions abstraites genre la préservation des écosystème ou de la biodiversité. C'est compatible avec l'antispécisme même si en pratique les milieux qui défendent ça n'utilise que peu le terme antispécisme et vont davantage parler d'une critique de l'anthropocentrisme. Je parle de tout ça dans ma vidéo sur l'éthique environnementale si tu veux plus de détail. Et sinon un autre moyen d'être antispéciste non-sentientiste, ce serait de partir d'une prémisse méta-éthique anti-réaliste morale (c'est à dire qui rejette l'idée d'une morale objective et de faits moraux) et dans laquelle on rejetterai tout postulat moral. De ce fait le spécisme serait invalide tout comme le sentientisme serait invalide, comme n'importe quelle position morale.
@TheSharingan32
@TheSharingan32 Год назад
C'est vraiment le genre de vidéo qui me donne envie de devenir végétarien. Ca fait déjà longtemps que j'y réfléchis mais je me trouve toujours des postures/justifications. Mais je me rend bien compte que ce sont des postures encore plus avec les arguments frappant de cette vidéo. Rien à dire de plus, merci pour ça. Je reviendrai faire un update si je le suis devenu !
@jeanalcantara4781
@jeanalcantara4781 Год назад
Admettez l'existence d'une âme végétative ! Soyez sensible aux cris de la carotte !
@pipistrelle8927
@pipistrelle8927 Год назад
Chouette décision :) Au cas ou des conseils pourraient t'aider à te lancer: Pour te faciliter la tâche, tu peux faire petit à petit: Perso, j'ai d'abord arrêté la viande. J'ai trouvé les aliments riches en protéines que j'aimais bien pour les intégrer à mon alimentation. C'est l'occasion d'apprendre à cuisiner de nouvelles saveurs, ou d'en redécouvrir !! Puis quand je savais équilibrer mes repas, j'ai arrêté le poisson, puis les fruits de mers... (Et sans même penser aller jusque là lorsque j'ai commencé, aujourd'hui j'ai laissé tombé les produits laitiers)
@louiss988
@louiss988 Год назад
Je suis un peu dans le même cas. A ceci près qu'à chaque fois je ne me trouve pas de justification mais c'est plutôt par lâcheté que je continue à consommer de la viande. Cependant les arguments antispécistes l'emportent (et déjà depuis Bentham c'était clair). Il faudra bien qu'on apprenne à faire autrement, et pas mal de sites internet sur la cuisine végétarienne et/ou végane peuvent fournir une aide précieuse si comme moi on est une vraie bille en cuisine.
@TheSharingan32
@TheSharingan32 Год назад
@@PiatrSunwore Oui complètement je n'irais jamais imposer quoi que ce soit à qui que ce soit. Je parle simplement de mon cas personnel. Je m'efforce toujours de me comporter de la meilleure manière possible, et surtout d'agir en fonction de mes valeurs. Car bien souvent on parle on parle on parle, mais au moment d'agir on fait tout l'inverse. Et justement j'ai toujours adoré les animaux, j'ai des animaux de compagnies depuis petit et je me dis qu'être en faveur de l'élevage est en totale contradiction avec mes valeurs. Sauf que jusqu'à présent je me trouvais régulièrement des excuses/postures. Mais après cette vidéo, si je ne deviens pas végé ça sera surtout par lâcheté ou malhonnêteté car je ne peux pas intellectuellement justifier une posture spéciste en accord avec mes valeurs. Tout ce que j'aurais pu opposer à été soigneusement démonter.
@TheSharingan32
@TheSharingan32 Год назад
@@pipistrelle8927 Merci pour les conseil !!
@zwartepeat3552
@zwartepeat3552 Год назад
Je n'ai pas regardé la vidéo pour l'instant mais j'imagine que l'alimentation est évoquée à un moment ou un autre. Je comprends la démarche de s'interroger sur la souffrance animale et j'admire la sensibilité de ceux qui désirent arrêter de consommer des produits animaux. Ceci étant dit je poste juste ce commentaire pour conseiller aux personnes qui choisissent de se priver de produits animaux de très bien se renseigner avant de commencer de tels régimes. J'anticipe beaucoup de réactions effarées à ce commentaire et je m'attends à recevoir de vives critiques et des réactions contraires. Je ne rentrerai pas dans le débat car ce n'est en aucun cas mon objectif. Dans un souci de pur altruisme pour les gens qui regardent cette chaîne j'aimerais avertir quant aux dangers de la non consommation de produits animaux, qui font partie des produits les plus nutritifs et qualitatifs. Contrairement à ce que vous pensez probablement actuellement il vous sera extrêmement difficile de mener une vie accomplie et pleine de santé sans ces produits. Pour celles et ceux qui rejettent déjà ce postulat, je vous souhaite le meilleur pour l'avenir malgré vos choix alimentaires que je juge extrêmement risqués. Pour les hésitantes et hésitants je vous conseille vivement de consulter des travaux tels que ceux de Weston A Price. La consommation de produits animaux ne relève pas d'une discrimination mais d'une nécessité. Je vous conseille également de très bien vous renseigner sur toutes les études sur lesquels vous vous fondez pour justifier une alimentation uniquement végétale. S'il existe beaucoup de gens qui ont un intérêt financier à promouvoir la consommation de viande et autre, il existe également beaucoup de personnes qui pour des raisons idéologiques et financières ont intérêt à conclure des bienfaits du végétalisme. La plupart des études sur l'alimentation sont biaisées car il est impossible d'isoler l'alimentation d'autres facteurs de vie. Encore une fois la seule chose que je peux conseiller et de consulter le livre de Weston A Price sur la nutrition et la dégénérescence physique, qui se fonde sur l'observation pure (en anglais en pdf sur internet ou en français sur Amazon, malheureusement difficilement trouvable sans passer par cette plateforme). Bonne chance et bonne continuation.
@Damocles16
@Damocles16 8 месяцев назад
Mais vu le niveau de consommation astral de viande, l'enjeu materiel n'est pas là. Il est de réduire la consommation de sorte que l'intérrêt des animaux ne soit plus de zéro. L'enjeu philosophique est plus radical, mais sa transposition dans la vie réelle c'est ça, la réduction significative. Et on y est même pas.
@V3nom7
@V3nom7 Год назад
La question des cas marginaux, généralement balayée d'un revers de main par les carnistes avec un "mais les animaux ne peuvent pas exercer leurs devoirs, donc pas de droits", cela a pourtant amené le droit à un statut de droit sans devoir : patient de droit (par opposition à sujet de droit), et c'est ce qui est justement réservé aux personnes en difficulté matérielle, physique ou mentale, enfants, vieillards, handicapées, et personnes dans le coma également. En tout cas, merci en retard (j'avais pas commenté à l'époque par manque de temps) pour cette vidéo qui me ramène 15 ans en arrière à mes tout début de militantisme animaliste, où nous nous nourrissions justement des réflexions et travaux de (en très court et pour en citer une maigre liste) Platon, Aristote, Pythagore, Bentham, Singer, Melanie Joy, ou Florence Burgat.
@V3nom7
@V3nom7 Год назад
Ha et petit ajout concernant la B12 : nous produisons sur la planète environ 40 fois plus de B12 que les besoins humains ne le nécessitent (et les véganes sont marginaux dans cet échantillon). La raison est simple, mais bien peu médiatisée : les animaux d'élevage sont eux-même supplémentés en B12, déjà par leurs conditions de vie parfaitement désastreuses (dont une part d'élevage dits "de plein air"), mais aussi parce-que la viande qui en résulte serait elle même "carencée" pour les besoin humains... Ce qui ait des animaux d'élevage ce qu'on appelle des "animaux-emballage". Les mangeurs de viande se supplémentent donc eu aussi en B12, juste que c'est indirecte, et qu'en plus ils l'ignorent.
@secondwind3809
@secondwind3809 Год назад
Favoritisme des "proches". C'est ce qu'on applique en permanence, sans forcément tomber dans le racisme. Les français privilégient les français aux chinois. Par exemple quand il est question de faire travailler les enfants. (Presque) n'importe qui privilégie largement son petit confort face aux SDFs qu'il croise. Et nous réclamons en masse de pouvoir continuer à produire du CO2 même si ça contribuera à détruire le pays de millions d'étrangers habitant très loin.
@cenestquunetheorie1384
@cenestquunetheorie1384 Год назад
Très bonne vidéo. Juste un complément : je crois qu'il est important d'envisager que la probabilité que la balance morale penche ver le pro spécisme plutôt que l'anti spécisme dépend quand même du contexte. Il existe encore actuellement des peuples nomades qui ne survivent que grâce à leurs troupeaux d'élevage (qui d'ailleurs sont généralement mieux traités). On pourrait envisager que l'anti-spécisme soit la "meilleure position morale" dans tous les contextes où l'enjeu c'est seulement le plaisir gustatif (pays riches par ex), tout en considérant que ce n'est pas la meilleure dans des contextes où l'enjeu pour certains humains c'est leur survie, la survie de leur culture aussi, l'impérialisme (l'antispécisme peut devenir prétexte à une mainmise politique et économique), etc. En gros : ça va dépendre, localement, de la balance coût bénéfices à la fois pour les humains, et pour leurs animaux exploités. Je suppose que ça va rejoindre certains arguments sur "le lion doit-il manger la gazelle" cependant, j'irai voir l'autre vidéo plus tard.
@TheRoro390
@TheRoro390 Год назад
J'avoue ne pas comprendre pourquoi l'argument "Chacun favorise sa propre espèce" (indexale) est rejeté quand le seul argument présenté est un parallélisme au racisme/sexisme et que cet argument est démonté 30s plus tard comme étant abusif. Dans les 2 cas, on dénigre un autre humain. Et donc on réduit notre capacité en tant qu'espèce à prospérer, ce qui est la propriété de base de la vie. Alors qu'à l'inverse utiliser les animaux sans prendre en compte leur souffrance c'est favoriser la prospérité de l'espèce. Le débat au final est plus de savoir si on préfère la prospérité de l'espèce humaine ou la prospérité de la Vie en général. Est-ce qu'on considère l'humanité (au sens général) comme plus importante que la vie. Et c'est ici un avis personnel, et la majorité des gens semble aller dans le sens Humanité > Vie, ce qui découle bien Et pour la justification que la souffrance animale n'a aucune valeur morale, il me parait pourtant clair que la morale étant une création humaine, elle ne peut s'appliquer qu'a des objets humains ou des objets auxquels l'humain accorde une valeur morale. Par définition, une chose ne peux pas avoir de valeur morale si on ne la lui donne pas nous. Ce n'est pas intrinsèque. Si, en tant qu'espèce on décide d'accorder de la valeur a la souffrance animale, alors le spécisme ne se justifie plus. Sinon, il se justifie. C'est quelque chose de parfaitement culturel. Si un jour on décide de changer alors changeons, et si des gens veulent essayer de faire changer la morale générale alors qu'ils le fassent. Le spécisme (ou l'antispécisme pour ce que ca change) n'a pas besoin d'être justifié moralement, c'est une valeur de base de la morale (de laquelle peut découler plein d'autres choses) : soit on décide que c'est bien et alors c'est bien, soit on décide que c'est mal et alors c'est mal La morale repose sur des bases purement culturelles, et le débat actuel est "est-ce qu'on change telle ou telle base" Forcément que si on change de base morale, les actions du passé paraitrons immorales. (Si on se base uniquement d'un point de vue moral, bien évidemment que d'un aspect écologique la conclusion est différentes, et c'est d'ailleurs de là que viens le fait que le changement de base moral est en question actuellement : parce qu'il se justifie du point de vue de survie de l'humanité)
@TheRoro390
@TheRoro390 Год назад
Jusqu'à récemment et aux problèmes écologiques, rien ne nous poussait à considérer l'élevage intensif comme immoral. Au contraire, ça créait du travail, de l'argent et du plaisir gustatif sans rien demandé en retour. Alors qu'aujourd'hui il y a un prix écologique a payer. D'où la remise en question "est-ce qu'on va se mettre à donner de la valeur à la souffrance animale" La morale évolue avec le temps et avec les impératifs de son époque : Bruler du charbon en masse est maintenant considéré immoral pour la même raison Un animal n'a moralement et de manière intrinsèque rien de plus qu'un bout de charbon Sauf que dans les deux cas, il y a un rapport de force sur les conséquences des actes. L'antispécisme n'est qu'une conséquence directe des problèmes environnementaux : Parce que le spécisme est risqué pour l'humanité, alors il faut se poser la question de passer à l'antispécisme La seule valeur morale intrinsèque étant la valeur du groupe faisant la décision des règles de la morale (au niveau du pays, du continent ou de l'humanité) Je suis moi, donc j'ai de la valeur. Le reste de la morale ne découle que de ce qui peut me profiter. Et comme l'humain est un animal social (= partiellement égoïste) , cette règle s'applique aux groupes avec une force plus importante qu'elle ne s'applique à chaque individu
@pistiauxlaurent4960
@pistiauxlaurent4960 Год назад
Je trouve cette argumentation assez percutante. Tout au moins, à mes yeux, très bien construit pour être creusé. Je ne verrais peut-être qu’une interrogation sur ce sujet : la question de la souffrance animale, et de l’alimentation végétale, a pu être posé en dehors de tout contexte de domination par le passé il me semble. La morale est mouvante et culturelle, mais selon moi, pas exclusivement indexé sur les rapports de domination et la survie propre de l’espèce humaine. Il n’y a qu’à voir des individus isolés comme pythagore ou de Vinci pour s’interroger légitiment sur ce postulat non ?
@bognome5374
@bognome5374 Год назад
"Et donc on réduit notre capacité en tant qu'espèce à prospérer, ce qui est la propriété de base de la vie." C'est factuellement faux. L'unité de sélection en biologie n'est pas l'espèce, à aucun moment. Même la sélection de groupe est controversée, et réfutée dans la plupart des cas. Et même si on met cette erreur de côté, cet argument justifie tout aussi bien le racisme. En effet, la spéciation est un processus lent, aux frontières floues - surtout avec la technologie future, qui pourra permettre à terme toutes sortes d'hybridations. Être massivement spéciste (ce que nous sommes) implique alors, pour rester cohérent, d'être bien raciste.
@TheRoro390
@TheRoro390 Год назад
​@@pistiauxlaurent4960 Je suis d'accord qu'elle n'est pas uniquement basée sur les rapports de domination. Certains comportements moraux sont probablement basé sur des traditions/habitudes n'ayant pas forcément de base concrète. Mais il s'agirait plutôt de "bugs" que d'une généralité (je n'arrive d'ailleurs pas à en trouver ayant une vraie valeur forte) Et pour ce qu'il s'agit des variantes individuelles, elles ne découlent que de la morale personnelle des gens considérés, pas de la morale d'une époque. De la même manière que les gènes mutent de manière aléatoire de temps en temps lors d'une reproduction, la morale se doit de se questionner pour évoluer en accord avec les condition de son époque. De Vinci et Pythagore étaient des chercheurs (au sens large) qui essayaient de se questionner au maximum sur tous les aspects de la vie. Il est normal qu'ils aient fini par se poser la question du spécisme car c'est un aspect important de notre histoire. Cependant, il est aussi important de noter que leurs comportement moraux individuels n'ont pas fait changer leur société. Chacun estime de sa morale, et c'est la morale majoritaire qui dirige le groupe. De la même manière, des élans féministes et anti-racistes avaient déjà eu lieu individuellement avant l'entrée de ces éléments dans la morale du groupe, ils n'étaient simplement pas assez répandus car jugé par la majorité comme non profitables
@Shamanosuke
@Shamanosuke Год назад
1/ "J'avoue ne pas comprendre pourquoi l'argument "Chacun favorise sa propre espèce" (indexale) est rejeté quand le seul argument présenté est un parallélisme au racisme/sexisme et que cet argument est démonté 30s plus tard comme étant abusif. Dans les 2 cas, on dénigre un autre humain." Je pense effectivement que vous n'avez pas compris l'argument. Il faut l'opposer à l'argument qui précède, qui est le postulat (qui semble évident) que l'on préfère généralement favoriser sa famille au détriment des autres humains. L'argument suppose donc que si on trouve normal de favoriser une entité par rapport à une autre sur simple différences d'ordre biologique, alors on devrait trouver ça normal dans tous les cas. Dit autrement : on favorise sa famille par rapport au reste de l'espèce (car plus proches de nous génétiquement), on favorise les humains par rapport au reste du monde vivant (car plus proches de nous génétiquement), alors selon la même logique on pourrait très bien favoriser les hommes par rapport aux femmes si on est homme (car plus proches de nous génétiquement), ou les blancs par rapport aux noirs si on est blanc (car plus proche de nous génétiquement). Tu peux retourner l'argument comme tu veux, tu verras bien que si on peut justifier une différence de traitement intra-espèce (famille/non-famille) et inter-espèces (humains/non-humains) sur simple base de différence biologique, alors la logique voudrait qu'on puisse faire cette justification pour toute différence de traitement qui se base sur des différences biologiques. L'argument de Monsieur Phi est de dire que si l'on considère que l'on ne doit pas traiter différemment les hommes, les femmes, les noirs et les blancs sous prétexte qu'il existe des différences biologiques entre les deux (et à raison), alors ce prétexte ne devrait pas pouvoir justifier (tout seul en tout cas) une différence de traitement infligée aux non-humains. Évidemment cet argument ne marche pas pour quelqu'un qui est raciste et sexiste. 2/ Quand à la remarque sur la morale, je trouve que votre conclusion n'est pas bonne. Dire que le spécisme n'a pas à être justifié moralement, c'est déjà porter un discours sur la question morale du spécisme. C'est donc déjà interroger la morale et donc la poser (culturellement). Attention à ne pas tomber dans un relativisme ou un nihilisme moral, c'est une erreur fréquente. Dit autrement : à partir du moment où une personne remet en cause l'aspect moral d'une activité, alors la question morale se pose. Puisque chaque individu est partie prenante de cette culture dont vous parlez. Quand vous dites : "soit on décide que c'est bien et alors c'est bien, soit on décide que c'est mal et alors c'est mal", mais c'est qui ce "on" ? L'humanité n'est pas un ensemble homogène figé qui possède une morale X à un moment donné et qui passe à une morale Y en simultané. De fait il y a aujourd'hui des membres de l'humanité qui considèrent que "le spécisme c'est mal", donc il y a bien un "on" qui décide que c'est mal. C'est bien la preuve que la question morale se pose.
@blfct2758
@blfct2758 Год назад
Merci pour cette vidéo! Je suis contente qu'on recommence enfin à parler d'antispécisme sur youtube, je trouve que ça a beaucoup manqué ces dernières années
@marienbrl978
@marienbrl978 Год назад
J'ai eu ce dilemme des années entre ma famille speciste et ma belle famille anti-speciste... Et je déteste garder un statut quo. Ton raisonnement est impeccable d'un point de vue utilitariste, mais peux tu tenir ce point de vue jusqu'à dire qu'on devrait limiter les interactions predateurs/proies dans la nature ? En effet d'un point de vue simplement utilitariste on devrait essayer de minimiser la souffrance chez chaque être vivant, la nature étant amorale, devrions nous la rendre utilitariste ? Merci de limer les dents des tigres svp. Déjà beaucoup de gens seraient mal à l'aise avec toute méthode qui irait dans ce sens… quand bien même elle serait faisable. On peut aller plus loin en disant que 1 animal souffrant = 1 humain souffrant d'un point de vue radicalement utilitariste, donc est ce que la destruction d'une fourmilière vaut autant que celle d'une ville... Cela me paraît inattaquable d'un point de vue utilitariste, mais on sent que cette philosophie va nous éloigner rapidement de ce qui est intuitivement Bien ou même de ce qui est soutenable. Je pencherais personnellement pour l'idée où l'utilitarisme est une vision morale humaine, applicable arbitrairement à la seule condition qu'elle permettre de vivre en société. Je doute que nous serions utilitariste si nous n'étions pas grégaires et la seule philosophie morale qui prévaut sans l'homme est l'amoralité. Pour moi il y a nécessairement une limite à définir entre le domaine de l'utilitarisme et le domaine amoral de la nature. Et dans ce sens, si un Overlord veut nous élever pour nous manger je ne pense pas que son action est condamnable dans l'absolu, nous ne pourrions pas le considérer mauvais, à part à travers le spectre de notre vision relative à l'homme de l'utilitarisme.
@poissonpodcast
@poissonpodcast Год назад
Excellente vidéo, rigoureuse et bien informée par l'état de la recherche sur le sujet ce qui est une chose encore beaucoup trop rare malheureusement ! Et comme toujours accessible pour des personnes qui découvrent le sujet. Bravo et merci pour ce travail !
@hugopourcelot4035
@hugopourcelot4035 Год назад
Super vidéo ! C'est vraiment très solide comme argumentation. Merci de parler de ce sujet, qu'on a tendance à mettre de côté, alors que c'est si important.
@lordasvoid4225
@lordasvoid4225 Год назад
Je suis bien anti-spéciste. J'ai peur du jour où on découvrira que les végétaux souffrent aussi à leur manière. Va falloir rajouter pas mal de compléments alimentaires à côté de notre comprimé de vitamine B12. Je ne souhaite pas qu'on distingue les espèces, mais je n'oublie pas non plus que la Nature est aussi souffrance : les animaux vont être mangés et souffriront ; les humains peuvent être mangé et souffriront dans ce cas. Quand bien même des humains ne seront pas mangés, ils souffriront d'autre chose. N'ajoutons pas de souffrance à la souffrance certes. Mais la souffrance est dans la Nature. Je trouve donc raisonnable de manger 2 portions de viande de bonne qualité, élevée dans de bonnes conditions et avec le moins de souffrance possible (ce qui n'existe pas ou peu aujourd'hui), dans le but de satisfaire un besoin physiologique en fer et en B12 et non pas pour satisfaire le plaisir de la chaire sur nos papilles. Je respecte les vegans dans leur démarche, mais elle me parait être moralement extrême et non-nécessaire. A contrario, je ne cautionne pas ceux qui mangent de la viande 2 fois par jour en invoquant le plaisir gastronomique et faisant fi des conditions d'élevage car c'est effectivement moralement non tenable. Entre ces deux extrêmes, je pense qu'il y a un juste milieu à trouver : un régime méditerranéen/flexitarien/végétarien, une éthique d'élevage... Ceci étant dit, si un jour un ours affamé ou effrayé par ma présence me charge et me mutile douloureusement jusqu'à la mort ; je ne peux blâmer cet ours. C'est la Nature. Il est possible que je me trompe, mais je voulais partager ces pistes de réflexions et de nuance. Excellente vidéo par ailleurs comme toujours !
@ginabean9434
@ginabean9434 Год назад
_"J'ai peur du jour où on découvrira que les végétaux souffrent aussi à leur manière"_ Alors tu peux commencer a paniquer des maintenant. Les ~100 milliards d'animaux tués tous les ans en abattoir sont ~0.1% des animaux capables de souffrir qui meurent pour nous nourrir :-/ Si on ne prend en compte que les vers de terre qui meurent ou souffrent par l'exploitation des surfaces arables a destination de notre consommation vegetale directe. Bien sur c'est un calcul approximatif: il ne s'agit que d'une seule espèce animale, comparée à toutes les espèces d'élevage. Je n'ai pris en compte ni les animaux de surface ni les autres invertébrés (et les insectes?), ni les conséquences écologiques dramatiques pour d'autres espèces (y compris la notre) dans l'écosystème, dans le calcul. On est simplement sur un ordre de grandeur mais qui permet déjà de mettre en perspective les chiffres de l’élevage. Dans ton assiette les végétaux tuent ~2x plus d'animaux capables de souffrir que les POA (les individus morts en abattoir sont négligeables. En quantité, pas en qualité, bien sur). En toute logique, si je cherche à minimiser la souffrance animale due à mon alimentation, je boycotte donc les végétaux... Sinon je choisis de favoriser certains animaux (les vertébrés destinés à l'élevage) en me basant sur des critères liés à leur appartenance à leur espèce... ce qui est du specisme. C'est la Nature: tout est toujours la nature.
@lordasvoid4225
@lordasvoid4225 Год назад
@@ginabean9434 Nous sommes d'accord. =)
@victorduranlepeuch
@victorduranlepeuch Год назад
Quel plaisir de voir un sujet aussi important et qui m'est cher traité sur ma chaîne de philosophie préférée (que je suis depuis ses débuts hehe, ce n'est que la confirmation que cette chaîne est de qualité) ! Vraiment merci et bravo pour ce travail !
@mauriceborel4386
@mauriceborel4386 Год назад
ça s'appelle le biais de confirmation.. Il serait peut-être temps d'aller voir ailleurs, sortir de sa bulle, vers des gens un peu moins "de qualité" enfin je veux dire moins en accord avec vos points de vue, croyances et autres préjugés...
@frerejacques9652
@frerejacques9652 Год назад
@@mauriceborel4386 Victor ne parle pas de rationalité mais juste de plaisir. Cela dit, si vous avez des arguments contre la rationalité de cette vidéo, je serai curieux de les entendre.
@frerejacques9652
@frerejacques9652 Год назад
@UCHQa-4KhNz3qp8zGZ8igfWg Vous parlez de biais de confirmation. Pouvez vous détailler ? Quel point de la vidéo est malhonnête ou biaisé ?
@mauriceborel4386
@mauriceborel4386 Год назад
@@frerejacques9652 C'était une remarque destinée à Victor : "Je suis d'accord, donc c'est de la qualité" (je caricature un peu...) La vidéo est à charge, ce qui relève davantage du militantisme borné que de la philo ; désolé. C'est en cela que c'est malhonnête, il n'y a aucune place pour la réflexion, la messe est dite et on ne peut qu'avoir tort et nananananère...
@mauriceborel4386
@mauriceborel4386 Год назад
@@frerejacques9652 ru-vid.com/video/%D0%B2%D0%B8%D0%B4%D0%B5%D0%BE-po_yfGqIqbY.html pour + d'arguments
@anthonycanu
@anthonycanu Год назад
Le spécisme est une position bien confortable dans laquelle je me maintiens par habitude et avec beaucoup de lâcheté. Le véritable obstacle n'est pas d'en avoir conscience mais de pouvoir opérer un changement dans un environnement social aux us et coutumes pro spéciste. D'une certaine manière, on retrouve le même type d'obstacle avec la transition vers un mode de vie "décarbonnée".
@idealthinker5435
@idealthinker5435 Год назад
Pourquoi souhaiter ne plus l'être ?
@clairex9830
@clairex9830 Год назад
@@PiatrSunwore Parce qu'il faut bien commencer quelque part. C'est le pire argument de dénigrer une certaine prise d'action par le fait que il y d'autres souffrances que vous considerer comme pire.
@Pixoux2
@Pixoux2 Год назад
Vie decarbonée = impossible Vegan = ultra facile , juste une question d'habitude
@antoinecampagne2147
@antoinecampagne2147 Год назад
@@PiatrSunwore c'est un argument de type "whataboutisme", souvent utiliser pour justifier l'inaction. Pourquoi se préoccuper du sort des animaux alors que des gamins meurent en Afrique ? Pourquoi se préoccuper des gamins qui meurent en Afrique alors que des SDF crèvent de faim à côté de chez moi ? Pourquoi se préoccuper des SDF alors que je lutte moi même pour boucler mes fins de mois ? Mais en réalité, sommes nous si pauvrement équipés que nous ne pouvons pas nous préoccuper du sort de toutes les personnes et animaux en souffrance ? Faut-il nécessairement choisir son combat ? Oui il faut faire en sorte que les animaux d'élevage, à défaut d'abolir ledit élevage, soient mieux traités. Et il faut aussi faire en sorte que les smartphones, à défaut de pouvoir s'en passer, soient produits dans des conditions de dignité satisfaisantes. Certains agissent en ce sens (coucou Fairphone), quand d'autres cherchent encore à justifier leur inaction.
@clairex9830
@clairex9830 Год назад
@@PiatrSunwore Premièrement votre réponse est complètement à côté de la plaque, le problème n'est pas que vous ne soyez pas d'accord avec l'antispecisme et que vous le dénigrer, vous faites comme bon vous semble. Mais si vous le faite faite le avec de réels arguments, apporter de tels arguments n'apporte rien au débat puisqu'il sont sans rapport avec le sujet d'origine. Deuxièmement personne ne vous a traité d'assassin, pour rappel cette une vidéo RU-vid que VOUS avez décidé de regarder, si vous voulez la regarder très bien mais ne vous plaignez pas après de ne pas aimer comment cet vidéo vous dépeint.
@katrah4
@katrah4 Год назад
l'argument de la capacité des humains à raisonner parler etc... pour justifier le spécisme est de mauvaise foi. On est dans une situation où on fait de l'élevage, en majorité intensif, et on commence à se poser des questions sur la légitimité de continuer cette élevage étant donné la souffrance des animaux. Maintenant que le débat est dans l'espace public, des gens qui défendent le spécisme sont obligés de trouver des justifications, on décide donc que c'est lier aux capacités, mais quel capacité? Pourquoi pas la capacité à voler ou à grimper sur les arbres? On est humains et on choisit précisément des capacités où on est les meilleurs : raisonnement etc... Mais en réalité on a pas commencer l'élevage en se posant ces questions morales en amont : cette justification arrive après coup pour justifier l'élevage et donc le continuer.
@lolaa2200
@lolaa2200 Год назад
Ce serai marrent aussi de débattre de la question réciproque : sommes nous antispécistes ? Justifions le... Par exemple lorsqu'on ne poursuit pas en justice un chat pour avoir capturer puis mutiler des dizaines d'oiseaux juste pour s'amuser alors qu'il avait une gamelle de croquette pleine a disposition. Si un humain faisait la meme chose a d'autres humains ce serai un sérial killer (un quoi ? ... un céréale quilleur... ah ok) et dans une bonne partie du monde on trouverais pas si immoral que ça de mètre fin a ses jours, et chez nous en France de l'enfermer dans des condition pas plus enviable qu'une bonne parties des animaux d'élevage jusqu'à la fin de ses jours. C'est bien la aussi une forme de spécisme avec laquelle personnellement je me sent plutôt en accord (je parle du fait de ne pas poursuivre les chats, pas du traitement inhumain des prisonnier). De la meme manière j'ai noté que dans la grande majorité des discourt se réclamant de l'antispécisme (en particulier dans les ouvrages cités ici) il est fait grand cas de la souffrance infligée aux mammifères pour se nourrir. Mais bizarrement aucune critique n'est émise sur le massacre d'un ordre de grandeur bien plus grand encore des vers de terres et des insectes dans les pratique actuelles de culture intensive des végétaux. J'en déduis que ses discourt n'ont pas pour fondement de défendre véritablement une équivalence morale de la souffrance entres toutes les espèces, puisqu'il est bel et bien fait un distinguo entre la souffrance des mammifères et des insectes, mais bien de servir de justification au véganisme. Si vraiment il était question de limiter au stricte nécessaire la souffrance animal sans faire de spécisme on pourrait tout fait moralement y opposer que le véritable dilemme moral n'est peut être pas entre viande ou végétaux finalement, et que c'est plus le caractère intensif de nos mode de production de nourritures qui est a remettre en cause dans les deux cas. On pourrais trouver d'autres exemples encore qui montre que meme ceux qui se disent antispécistes sont en fait des spéciste comme les autres mais qui mettent simplement une limite un peu différente a leur spécisme. Alors a la question "est on antispéciste ?" il me semble qu'on pourrai tout autant répondre qu'il quasi impossible de raisonnablement défendre que oui. Un épisode sur la voie du milieu peut être ?
@kurkumai3086
@kurkumai3086 Год назад
Le chat torture et tue par instinct et génétique, sans options de choix. C'est différent de l'humain, qui torture et tue dans animaux sans nécessité. L'antispécisme ne nie pas que les espèces sont différentes. D'un côté un chat peut pratiquer l'inceste sur ses petits, de l'autre nous avons raison d'interdire l'inceste sur nos enfants. Le végétalisme n'a pas recours à davantage de culture intensive. C'est le contraire : un monde végane réduirait les surfaces cultivées, les animaux d'élevage étant en partie nourris de produits de monocultures. Ainsi : - sur le plan industriel, un végétalien tue toujours moins qu'un non-végétalien ; - sur le plan permacole, un végétalien tue toujours moins qu'un non-végétalien.
@lolaa2200
@lolaa2200 Год назад
@@kurkumai3086 Dans le cas du chat tu fait bien du spécisme en décrétant que "oui mais pour les chats c'est pas pareille" et concernant le véganisme tu brule un homme de paille. Ce que je dit c'est que les discourt se prétendant antispéciste font quasiment tous grand cas du sort des mammifères qu'on mange et ne parlent pas du tout, pas un mot zero nada zip rien a propos du sort des insecte dans les plantations. Ces discourt sont donc bel et bien spéciste. Ma remarque sur le végétarisme était juste de dire que de fait ce discourt la est bien un discourt qui sert en pratique a justifier le végétarisme plus que l'antispécisme au sens propre du terme. Ma remarques est une pondération relative entre ces deux intentions pas un jugement absolu ni de l'un ni de l'autre.
@kurkumai3086
@kurkumai3086 Год назад
​@@lolaa2200 L'antispécisme ne nie pas les différences entre les espèces. ➜ Il n'est aucunement spéciste de faire remarquer qu'il est instinctif pour un chat de pratiquer l'inceste sur ses petits, et que ça ne l'est pas chez nous. ➜Il n'est aucunement spéciste de faire remarquer qu'il est instinctif pour un chat de torturer et de tuer des proies, et que ça ne l'est pas chez nous. L'antispécisme ne parle pas des insectes par logique sentientiste. Mais ce n'est pas parce qu'il n'en parle parle que l'animalisme encouragerait d'exploiter des abeilles ou des vers à soie.
@mirmaou8702
@mirmaou8702 Год назад
"prémisse fragile et réfutable" et "viande heureuse" Je reste sur ma faim, si j’ose dire… Quel est l'argument qui fait basculer de l'antispécisme à la nécessité morale du végétalisme intégral ? Sans lui, il n'y aucune raison de passer de l'un à l'autre. Cet argument semble se trouver vers 14'08 : "la prémisse la plus fragile et réfutable qui soit". M Phi énonce simplement qu'on peut se passer de viande et nous renvoie alors à l'autorité de l'organisme "Academy of Nutrition and Dietetics". La bonne question à se poser est : est-ce bon pour ma santé de se passer de viande ? Cette réponse est fondamentale à la suite de la réflexion car si ce n'est pas bon pour ma santé, alors non, il n’y a pas nécessité à se tourner vers le végétalisme intégral, et non, notre société ne serait pas spécialement spéciste. Or pour répondre, M. Phi nous renvoie vers le site d'une organisation potentiellement activiste sur le sujet. Pour avoir un avis plus consensuel, je me suis tourné vers Wikipedia (je vous invite à faire de même) : la balance bénéfice-risque n'est pas en faveur du végétalisme intégral. Fragile et réfutable donc, la prémisse censée justifier tout le reste. Par ailleurs, pourquoi avoir écarté l’élevage fermier (la « viande heureuse ») de cette réflexion ? Quand on veut traiter complètement et sans biais un sujet, on n’écarte pas une partie des données d’entrée. L’argument donné est la faible représentativité : « 0,01 % des gagnants multimillionnaires », puis « 20 %, aujourd’hui, en France », puis « écrasante majorité ». 20 %, ce n’est pas négligeable, et quand bien même, si c’est le seul mode d’élevage acceptable du point de vue éthique, il convient de l’intégrer sérieusement à la réflexion, car elle va influer sur la réponse à la question posée. En conclusion : La réflexion est bâtie sur une base fragile pour ne pas dire fausse, et elle est partielle. Elle est partiale car elle sert de toute évidence une position militante. Garde-t-on sa rationalité quand on traite d'un sujet pour lequel on milite ? Je fais une version longue, il y a beaucoup à dire sur cette vidéo : a. Les végétaux ont un intérêt similaire au notre à ne pas se faire manger. Je ne vois pas pourquoi on limiterait la notion de spécisme aux animaux. Sauf si on a intérêt à le faire, par exemple quand on milite pour le végétalisme intégral. b. On ne parle pas encore de souffrance pour les végétaux, à ma connaissance, mais je ne mettrais pas mon petit orteil à couper que les scientifiques ne le démontrent pas un jour. Il est déjà établi qu'ils sont sensibles (ils ont des sens), qu'ils communiquent entre eux, qu’ils se défendent quand on les mange, etc... c. "Viande morte" : on retrouve cette tournure chez les militants végans et pas tant chez les philosophes, c'est même presque un marqueur, idéal pour démasquer les prosélytes les mieux dissimulés… d. "On est omnivore depuis la nuit des temps". La nuit des temps est une tournure destinée à illustrer qu'assumer notre condition d'omnivore est archaïque, alors que c'est tellement moderne ("cool") de se dire végan. Erreur. Tenter d'échapper à ce que nous sommes ne conduira qu'à nous déconnecter de la nature dont nous faisons partie. Les végans consommeraient plus d'aliments ultratransformés que le reste de la population (source Wikipedia) : on le voit arriver, non ? e. "Barbaque virile" : vocable de militant, qui pis est sexiste et dénotant pas mal de préjugés. Comme dit M. Phi à propos de Zootopia : "... je trouve assez problématique sa façon de renforcer les stéréotypes...". Le rapprochement des deux est assez amusant :). Ce n'est pas la seule présentation caricaturale de cette vidéo qui n’a de cesse d’essayer de mettre les rigolards de son côté, mais ça ne suffit pas à (me) convaincre. f. La société est un ensemble hétérogène d'individus aux positions hétérogènes. Commencer une phrase par "la société est..." conduit inévitablement à un stéréotype grossier. "La société est spéciste" ne constitue que de la rhétorique. g. "Incertitude éthique" : prenez aussi en compte les risques que fait peser la pratique du végétalisme intégral. Le coût n'est pas nul ou négligeable pour la santé humaine. h. Le végétalisme intégral est une pratique marginale (1 à 2 % en France, source Wikipedia). Le nombre de commentaires exprimant un soulagement à être compris dans ce choix grâce à cette vidéo fait réfléchir. Peut-on parler d'une certaine incompréhension sociale, voire d'isolement ? C'est à prendre en compte dans la balance bénéfice-risque. i. "chez les philosophes au moins ça fait longtemps que la balance penche complètement vers l'antispécisme". Sans doute aussi chez les non philosophes tant qu'on ne mélange pas spécisme et alimentation. j. "ce n'est juste pas pertinent quand on veut parler du sort des animaux d'élevage en général". Si le végétalisme intégral n'est pas pertinent pour la santé humaine à grande échelle, alors cela devient LE sujet. k. "Nous sommes spécistes, justifions-le". C’est une affirmation, pas une question que l’on pose comme le serait : sommes-nous spécistes ?. Le jeu est plié, circulez, il n’y a plus rien à voir. Ne cherchez pas, la question est close. l. "plaisirs gastronomiques dispensables". Le plaisir est certainement une dimension importante dans la nutrition, l’aspect social de la gastronomie également. m. Devenez végan, et ça résoudra : le réchauffement climatique, l’antibio-résistance, l’obésité. Il y a sûrement du vrai dans tout ça, mais c’est à égalité avec l’élevage fermier associé à une consommation carnée raisonnable. Gasp, c’était trop beau… z. La pratique du végétalisme intégral paraît assez technique et peut avoir des conséquences délétères sur votre santé étant donné les faibles marges de manœuvre qu'elle autorise. Faites-vous une idée avec les contenus proposés par les nutritionnistes sérieux que l’on peut trouver sur le net. Faites attention. zz. Cette vidéo est en fait un test pour vérifier que votre esprit critique est affûté et que le message du discours de la méthode est toujours vivace, ils sont forts les philosophes du 21ème siècle. Doutez et vérifiez les informations que l’on vous donne et qui vous les donne. zzz. Je ne suis pour ma part qu’un omnivore assumé, sans attache ni intérêt financier concernant la consommation de produits animaux. M. Phi, avez-vous des intérêts dans des organisations qui promeuvent le végétalisme intégral ?
@MonsieurPhi
@MonsieurPhi Год назад
Citation de l'article wikipedia anglais de la section "Health" de l'article "Vegetarianism" : "In western countries, the most common motive for people practicing vegetarianism is health consciousness.[54] The American Dietetic Association has stated that at all stages of life, a properly planned vegetarian diet can be "healthful, nutritionally adequate, and may be beneficial in the prevention and treatment of certain diseases."[55] Vegetarian diets offer lower levels of saturated fat, cholesterol and animal protein, and higher levels of carbohydrates, fibre, magnesium, potassium, folate, vitamins C and E, and phytochemicals.[55][56]" L'effet le plus discuté est celui sur les os pendant la croissance mais voici ce qu'en dit l'article : "A 2019 review found that vegetarians have lower bone mineral density at the femoral neck and lumbar spine compared to omnivores.[58] A 2020 meta-analysis found that infants fed a vegetarian diet containing milk and dairy products exhibit normal growth and development.[57] A 2021 review found no differences in growth between vegetarian and meat-eating children.[59]" Donc c'est discuté sur ce point oui, mais si vous êtes adulte ça ne vous concerne pas. Et par ailleurs vous devriez dans ce cas apporter autant de crédit aux études sur la mortalité : "A 2012 study found a reduced risk in all-cause mortality in vegetarians.[67] A 2017 review found a lower mortality (-25%) from ischemic heart disease.[68]" Source : en.m.wikipedia.org/wiki/Vegetarianism Et si on va du côté de l'article wikipedia sur le veganism, c'est pareil dès le premier paragraphe: "Well-planned vegan diets are regarded as appropriate for all stages of life, including infancy and pregnancy, as said by the American Academy of Nutrition and Dietetics,[f] the Australian National Health and Medical Research Council,[24] the British Dietetic Association,[25] Dietitians of Canada,[26] the New Zealand Ministry of Health,[27] and the Italian Society of Human Nutrition.[28] The German Society for Nutrition-which is a non-profit organisation and not an official health agency-does not recommend vegan diets for children or adolescents, or during pregnancy and breastfeeding.[g]" en.m.wikipedia.org/wiki/Veganism Donc le seul point un peu discutable serait l'effet durant la croissance ou la grossesse et l'allaitement. Si vous n'êtes pas concerné, le consensus est clair : vous pouvez vous passer de viande et de produit d'origine animale en général sans risque pour la santé. Donc oui, se baser sur l'idée d'une nécessité de santé pour justifier la consommation de viande aujourd'hui est la plus stupide des justifications.
@stephfortin8149
@stephfortin8149 Год назад
​@@MonsieurPhi "vous pouvez vous passer de viande et de produit d'origine animale en général sans risque pour la santé" Tu oublis l'obligation de prise de médicament pour pallier aux carence du régime végane. Ce qui veux dire que "Well-planned vegan diets are regarded as appropriate for all stages of life, including infancy and pregnancy" est un mensonge. Le régime végan est l'exclusion de produit d'origine animale. La prise de médoc comme la cobalamine sous forme de supplément alimentaire, ne fait pas partie du régime végane. Un médicament n'est pas par définition un aliment pouvant faire partie d'un régime alimentaire. C'est comme si tu disait que le tylenol était un aliment du régime omnivore. Ce ne l'est pas. Si la prise de médicament de b12 de synthèse est obligatoire dans le régime végane, c'est parce que le régime végane n'est pas adapter à la survie de l'espèce humaine. L'AND fond donc une fausse affirmation trompeuse, qui trompent le public et a mis et met toujours le publique en danger. Ce qui serait juste de dire est : *Le régime végane est non adapter à l'humain, mais avec prise de médicament (dont la cobalamine pour palier au carence) il est possible d'adopter le régime végan.* Avec cette formulation, tout le monde serait content y compris les véganes et peu de monde mettraient en danger leur santé en croyant une fausse affirmation. Pourquoi vous végane voulez-vous défendre à tout pris le mensonge de l'AND ? Je vais te répondre. Les mensonges se vendent mieux que la vérité. Bien plus attrayant de croire que l'humain est herbivore quand l'objectif est de diaboliser la viande. Les mensonges sont plus séduisant diraient les Jedi devant le pouvoir des Siths dans Star Wars. Quant il y a une minimum d'éthique chez les véganes, ils admettent qu'ils mentent pour défendre "la cause animale". Malheureusement ils n'ont pas assez d'éthique pour ne pas mentir. Et d'autres véganes sont juste idiot de croire a ses mensonge pourtant revendiquer comme tel.
@MonsieurPhi
@MonsieurPhi Год назад
Hahaha ok donc puisque finalement le coup "faire dire à Wikipedia ce qu'il ne dit pas" n'a pas marché, tu passes au coup "l'avis des principales agences de santé et de diététique (effectivement rapporté par wikipedia donc) est un mensonge pur et simple". Et l'argument c'est quoi ? Qu'il faut un complémentation en B12 pour qu'un régime vegan soit adapté, et que ces compléments seraient donc des MÉDICAMENTS ? Mais du coup le sel iodé (complètementé en iode pour des raisons de santé donc) est un médicament aussi selon ce critère ? Et pourquoi un complément ne ferait pas partie d'un régime ? (Mais bon tu définis déjà médicament comme tu veux, tu peux aussi bien définir régime n'importe comment.) Et d'autre part cette histoire de complémentation c'est tout sauf un secret bien gardé et honteux, c'est littéralement le premier truc que te dira n'importe quel vegan ou n'importe quelle présentation du veganisme (ainsi que les avis des agences dont tu parles). Bref, on voit vraiment pas où réside l'argument sauf à dire "faut prendre une pilule de temps en temps donc c'est pas naturel..."
@mirmaou8702
@mirmaou8702 Год назад
@@MonsieurPhi Merci pour ces références, elles sont infiniment moins discutables, cela manquait à votre démonstration. Force est de constater que l'on est loin d'un consensus tranché. "Donc c'est discuté sur ce point oui, mais si vous êtes adulte ça ne vous concerne pas. " Je peux donc dire à mes enfants : oui, je prépare deux repas différents (déjà un repas à base de produits frais, ça me prends un temps fou, alors deux !! Ca explique peut-être le recours accru des végans aux produits ultratransformés : au micro-ondes, et hop, le tour est joué), deux repas différents donc, parce que pour moi ce n'est pas moral, alors que pour vous, ça l'est. Il y a quand mêmes des ages ou ça va être difficile... " Donc oui, se baser sur l'idée d'une nécessité de santé pour justifier la consommation de viande aujourd'hui est la plus stupide des justifications." Ou de la prudence. Il faut quand même tourner le dos à 300000 ans d'évolution. Je ne conteste pas le fait que ce soit possible, je pense, déjà, que le véganisme offre une marge de manœuvre bien plus étroite qu'un régime omnivore. Or avec un régime "naturel", on ne s'en sort pas trop bien (à l'échelle d'une population), alors avec un régime plus technique... Ensuite, vous évacuez un peu vite "la viande heureuse". Et les végétaux ne se laissent pas manger sans résistance, ils souffrent à leur façon. Pas d'autres issues que de manger d'autres êtres vivants... Il faut un juste respect de la nourriture, carnée ou pas, car nous devenons ce que nous mangeons.
@ginabean9434
@ginabean9434 Год назад
@@MonsieurPhi _"A 2020 meta-analysis found that infants fed a vegetarian diet containing milk and dairy products exhibit normal growth and development.[57] A 2021 review found no differences in growth between vegetarian and meat-eating children.[59]"_ En quoi des études sur la santé d'enfants végétaRiens (avec lait et produits laitiers) seraient pertinentes pour justifier le végétaLisme (aucun POA aka plant-based diet) A TOUS LES AGES? Qu'une association de nutritionnistes fondée par des quakers publie un avis sous la direction de Winston Craig, un évangéliste du 7eme jour qui ne semble de toute évidence pas considérer que le prosélytisme religieux est en conflit d'intérêt avec l'intégrité scientifique (voir son intervention avec l'association LIGHT: "Formation à l’évangélisation par la santé", tout un programme, par exemple) est une chose. Mais comment justifiez-vous une généralisation abusive aussi grossière en tant que vulgarisateur philosophique?
@stephaneduhamel7706
@stephaneduhamel7706 Год назад
Je pense que l'antispécisme est juste le produit des tentatives de rationalisation de la morale. A force de chercher la logique derrière ce qui est "bien" ou "mal", on a tendance à oublier qu'il s'agit à l'origine d'un réflexe humain, lié à sa capacité d'empathie. On est dégoutés à l'idée de manger, ou de torturer des bébés, non pas parce que on est intinsèquement utillitaristes, mais parce qu'on s'identifie par réflexe au ressenti du bébé. Pour la même raison, la plupart des gens cherchent à empécher la souffrance de leurs animaux de compagnie ou de ceux des autres, car à force de les cotoyer, on fini par apprendre à lire leurs émotions, et donc à s'y identifier. Le problème n'est pas vraiment de savoir si une action fera souffirir un animal quelconque, mais si cette action pourrait nous affecter émotionellement, ou affecter quelqu'un qui nous est sympathique, ce qui nous affecterait indirectement (je ne vais pas essayer de manger le lapin de ma petite soeur, meme si il m'est indifférrent). Alors oui, c'est du favoritisme arbitraire, et les racistes peuvent esayer de réutilliser ces arguments pour justifier les pires actions, mais c'est -comme ca- la nature humaine. (et ça ne fonctionne pas pour les psycopathes)
@methexis9934
@methexis9934 Год назад
Et justement, "c'est comme ça" n'est jamais un argument en aucune matière. Ou comment passer du descriptif au prescriptif en disant qu'on ne peut pas prescrire (ce qui est prescriptif, d'ailleurs).
@stephaneduhamel7706
@stephaneduhamel7706 Год назад
@@methexis9934 J'ai fait tout un paragraphe avant le "c'est comme ca", il ne s'agit pas de mon argument, mais de ma conclusion...
@methexis9934
@methexis9934 Год назад
@@stephaneduhamel7706 Tu as envisagé la possibilité que j'ai lu le reste, et que je ne l'ai pas commenté en raison de son manque d'intérêt ?
@VonBeethoven2000
@VonBeethoven2000 Год назад
Oui il me semble aussi que la question de l'origine de la morale ne peut guère être évacuée si l'on veut raisonner sur le spécisme. 1) Aucun animal n'a de morale. 2) Qui nous dit que la morale doit être logique ? Une autre espèce intelligente et consciente ne pourrait--elle avoir une morale entièrement basée sur l'empathie ? Et par conséquent pourquoi ne pourrions-nous pas utiliser également ce critère ?
@stephaneduhamel7706
@stephaneduhamel7706 Год назад
​@@methexis9934 J'ai même pas imaginé le contraire, je faisais juste remarquer que ca n'a pas de sens de dire que ma conclusion n'est pas un argument, car ça n'a jamais été sa vocation. Mon commentaire était une description de mon interprétation du sujet, et en aucun cas un argument pour prescrire quoi que ce soit.
@sourivore
@sourivore Год назад
Que répondre alors a l'argument de l'utilité ? Si on ne tue pas les chiens c'est car l'espèce humaine y a trouvé un intérêt en terme d'affection. Si on mange de la viande de porc c'est parce-que c'est l'intérêt qu'on leur a trouvé. Si on mange peu de viande de cheval c'est car le cheval a un intérêt affectif / sportif / agricole. Donc manger certaines espèces est complètement arbitraire et dépend de l'utilité qu'on donne a une espèce. On ne ferait pas la même chose a notre espèce tout simplement car les individus sont utiles peu importe leur sexe ou genre et même pour les cas marginaux il s'agit simplement de notre empathie pour l'espèce humaine qui est moins présente pour les animaux, n'en déplaise à certains. Si d'un coup les cochons deviennent des meilleurs animaux de compagnie il semblerait moins acceptable de les consommer. Il suffit de demander aux possesseurs de cochons en animaux de compagnie s'ils consomment encore du porc. C'est pourquoi il semble plus pertinent de changer l'approche qu'on a de certains animaux en y trouvant une utilité autre que la consommation plutôt que d'essayer de faire ressentir a un spéciste de l'empathie ou de la culpabilité qu'il n'aura jamais.
@philociraptor6751
@philociraptor6751 Год назад
Je suis végétarien (par choix éthique) et j'adhère aux arguments anti-spécistes présentés dans la vidéo. Pour autant, je ne me considère pas comme antispéciste, dans le sens où je crois que l'être humain possède une dignité particulière par rapport aux autres animaux car il est un sujet moral (argument kantien classique sur ce qui fonde l'exigence de respect). Par ailleurs, en tant que chrétien, j'accepte l'idée que l'être humain est fait à l'image de Dieu (en quelque sens que l'on puisse entendre cette dernière notion). Néanmoins, je me rallie au conséquentialisme sur le fait que la souffrance devrait être minimisée autant que possible et que la souffrance des autres animaux mérite la même considération que celle des humains. J'ose espérer que mes conceptions sont cohérentes entre elles. Un regret à propos de la vidéo: j'ai l'impression qu'elle amalgame le végétarisme et le véganisme. Or passer à une alimentation végétarienne n'implique pas la fin de l'exploitation animale, mais tout au plus sa diminution (ce qui n'est déjà pas mal, mais ne peut apaiser totalement la conscience des végétariens comme moi qui ont l'impression d'être au milieu du gué).
@kurkumai3086
@kurkumai3086 Год назад
L'Eden étant végétalien, il ne reste qu'un pas aux végétariens pour s'en rapprocher sur le plan alimentaire.
@hansha9404
@hansha9404 Год назад
Y'a un truc qu'on devrai prendre en compte dans ce débat. C'est que quand on dit "Qu'on tue des animaux pour se nourrir" ce n'est vrai qu'a l'echelle de l'espèce dans son entièreté. Car l'immense majorité ne tue pas d'animaux pour se nourrir, on se contente de mettre dans notre caddie se qu'on nous met a disposition. Et mettre un morceau d'animal mort dans son caddie n'est pas du tout équivalent moralement à tué un animal pour se nourrir. Cela se compare plus à du charognard, dans le sens où on "trouve" un morceau. Alors oui on est bien content de trouver ce morceau mais nous n'avons pas expressement demander à ce qu'on nous le fournisse. Nous somme feignants, et quand on nous tends quelque chose sous le nez, on va le prendre. Ce n'est pas comme si nous etions des bête sauvage a la recherche de viande fraiche à tout prix. Seulement il se trouve que nous aimons la viande et qu'on nous la sert sur un plateau (pour le coup, des étalages) sans aucun effort à fournir. D'un point de vue logique et pragatique, on va la prendre, ce qui est normal, du moins sur le court terme. Le faite est que NE PAS manger de viande nous demande un effort, et c'est ça qui est dur. Je pense que très peu de personne mangerai de la viande si ils devaient faire un efforts pour l'obtenir. Si tout le monde devais chasser, tuer, dépeucer, vider, préparer puis cuisiner sa viande, honnetement quasiment personne ne serai près à faire autant d'effort pour en obtenir. Le meilleur moyen pour moi de reduire la consomation de viande est donc de complexifier l'accès à la viande, qui est aujourd'hui beaucoup trop facile. Comment ? je laisse ce travail au politique dont c'est le metier.
@evanportrait8494
@evanportrait8494 Год назад
je pense pas que ce soit une solution envisageable. De 1, si les supermarché proposent de la viande dans leurs rayons, c'est parce que les gens l'achètent, et donc si suffisamment de personnes arrêtait d'en consommer et critiquer le fait d'en manger, cela pourrait suffire à faire baisser voir stopper la production de viande en masse. Et même si on accepte que cela ne serait pas suffisant, le fait de "complexifier l'accès à la viande" serait tout aussi irréaliste, car il ne freinerait que peu voir pas du tout la production de cette viande (car c'est le sujet initiale, ne l'oublions pas), en plus de provoquer des révoltent de gens qui prônerait alors leur liberté d'aller se servir de la viande comme ils l'entendent, et ils n'auraient pas tord. Ce qu'il faut, ce n'est pas forcer les gens à faire baisser leur consommation de viande, car ce serait mission impossible dans un pays comme la France où l'égalité fait parti de sa devise, mais plutôt faire comprendre à l'opinion publique que faire perpétuer la production de viande en masse en en consommant est moralement inacceptable.
@hansha9404
@hansha9404 Год назад
@@evanportrait8494 Mais oui je comprends bien ton argument et dans un monde idéal ou juste y'a 20 où 30 and ca aurai marcher. Je suis d'accord sur le faite que d'un point de vu démocratique il vaut mieux incité plutot qu'interdire. Mais le fait est que nous n'avons plus le temps. Inciter la population et la faire changer d'avis et de comportement prend ENORMEMENT de temps. On sais déja qu'au rythme ou on va on se taperai un +3.9°C en 2100 dans un scénario dit modéré. Ce qui est catastrophique. Après est ce qu'on préfère démocratiquement faire du statut quo, prendre des mesures molle pour se donner bonne conscience et foncé dans le mur ou Imposé des choix restrictifs et évité ce mur ? Le choix appartient à chaqu'un. Mais aujourd'hui si on veut eviter de tuer l'humanité dans les décénies à venir. Il va falloir imposer des choix. Sois on impose des restrictions maintenant, sois c'est la nature qui nous imposera ses restriction et ce sera pas joli.
@H4ppsy
@H4ppsy Год назад
T'as oublier Traquer la bête, avoir les outils pour, braver les intempéries etc ... Ouais personne dans mon entourage ferait ça. Sauf que, mes grands parents le faisais. La gratuité était aussi le symbole du droit je penses d'ailleurs... "La nature nous offre" toussa toussa
@gaetmon7439
@gaetmon7439 11 месяцев назад
Vous habitez en ville? Le monde a changé à une vitesse folle. Crois moi, si t'avais vécu dans la campagne il y a 100 ans, tu l'aurais tué toi même le cochon. Ça fait des milliers d'années que les humains chassent, élèvent et tuent des animaux. Les paysans en mangeaient juste moins souvent, c'était la viande du dimanche. C'est tout à fait normal d'en manger. Il faut diminuer sa consommation, c'est tout.
@hansha9404
@hansha9404 11 месяцев назад
@@gaetmon7439 C'est ce que je dit, quand il fallait aller le buté sois même, t'avais beaucoup moins de consommation de viande. En sachant que 80% de la population mondial vie en ville et donc achète sa viande au supermarché et donc n'ira jamais la tué sois même. La consommation baisserait naturellement car la plupart des gens aurai la flemme et n'aurai pas le temps d'élever, de nourriture, de tué, de dépecer, de vidé, de préparer et de cuisiner sa viande.
@FalcoMax68
@FalcoMax68 Год назад
Végétarien, après avoir fait ce choix j'avais les idées en tête, mais dur à synthétiser auprès des amis et la famille. Aujourd'hui j'utilise les 3 points donnés par Hugo Clément dans son livre "Comment j'ai arrêté de manger les animaux" : 1) Je n'ai pas besoin de viande/poisson pour être en bonne santé. 2) L'élevage et la pêche industrielle sont un fléau pour la planète. 3) La souffrance animale causée par l'Homme est ignoble. Et puis franchement y'a plein de bonnes choses à manger même sans animaux mort dans l'assiette je comprends pas pourquoi ca semble si compliqué avant de s'y mettre ! 😅(c'était mon plus gros frein, de pas savoir quoi manger et de devoir me priver de plein de choses... Bah en fait c'est faux). Merci pour ces vidéos Mr Phi j'adore ce que vous faites !
@jeanalcantara4781
@jeanalcantara4781 Год назад
Quoique, un bon magret de canard...
@cristobalgauthier692
@cristobalgauthier692 Год назад
Du coup, est-ce qu'il existe certains anti-spécistes qui cherchent à justifier que même les plantes ont certains droits moraux, qui nous serais alors totalement alien et impossible à comprendre, ou même juste à imaginer? Car une des réalités de la vie en tant qu'être humain est qu'on a besoin de se nourrir, et que la seule chose que l'on connaît pour se nourrir jusqu'à maintenant est de la matière biologique, donc soit des animaux, soit des plantes, soit un dérivé d'eux. Il serait facile de justifier le fait de continuer à consommer des plantes et des animaux même en s'accordant qu'ils ont tout deux des droits moraux égaux, même si différent, aux nôtres, vu que notre survie en dépend, de la même manière que l'on pourrait justifier le cannibalisme dans la situation spécifique où aucune autre alternative n'existe. Il suffirait de chercher à les consommer en « brisant » le moins possible de ces droits d'après ce qu'on peut comprendre ou supposé qu'ils sont. À partir de là, dire que les plantes, les animaux et les humains ont tous des droits moraux ne serais pas du tout exclusif avec la nécessité de se nourrir et donc d'exploité et d'élever des êtres vivant pour les manger, tant que c'est fait dans le respect d'un maximum de ce que l'on peut comprendre que sont ces droits.
@kilopy_4759
@kilopy_4759 4 месяца назад
Il y a un épisode de Rick et morty avec les spaghettis , qui parle un peu du même débat moral
@andreasmalikae472
@andreasmalikae472 Год назад
Très intéressant! Juste un petit point concernant les cas marginaux : tu parles des personnes en handicap sévère en disant qu’on les inclus entièrement. Si c’est vrai qu’on ne va pas les abattre et/ou leur faire les mêmes choses qu’aux animaux d’élevage, ce n’est malheureusement pas pour autant qu’ils sont traités de manière égale par rapport aux intérêts communs, comme la douleur. Malheureusement la majorité des personnes atteintes d’handicap, même moins sévère, se retrouveront dans des positions ou d’autres humains, et même l’Etat, les feront souffrir que ce soit physiquement ou mentalement. La prise en considération est très faible, leur voix peu entendue. En France, par exemple, les aides sont très basse et ne permettent pas de prendre en compte tous les besoins. Une amie est en chaise roulante, avec des pathologies incurables et nombreuses. Elle n’a pas les moyens de payer tous ces traitements et doit choisir ce qu’elle priorise, parfois la nourriture plutôt que des antidouleurs. Sans parler du fait que le monde n’est pas adapté à ses déplacements en chaise et que quand il existe une aide, il arrive fréquemment qu’elle soit oubliée. Par exemple, pour prendre le train. Elle réserve et les gens qui doivent l’aider sur le quai ne sont pas là. Bref, volontairement, on ne dira pas qu’on traite différemment une personne handicapée, mais dans les faits, il y a beaucoup de travail à faire pour en arriver là.
@ginabean9434
@ginabean9434 Год назад
Tous les cas marginaux dans la societe (enfants, handicapes, grabataires) sont mis sous tutelle: on ne leur accorde pas les memes droits qu'aux autres individus, c'est bien la preuve qu'on ne considere pas leurs interets a la meme hauteur que ceux des autres. Pourtant ils appartiennent a la meme espece.
@emmanuelzabus1533
@emmanuelzabus1533 Год назад
On peut étendre les cas marginaux et la différence de traitement à toute position sociale dans la société (être pauvre/riche, vivre en occident ou pas, à la campagne ou en ville etc..). Moralement les humains n'éprouvent généralement aucun remord à traiter différemment d'autres humains sur des critères sociaux. Le spécisme ne se justifie pas, il n'est que l'expression de la loi du plus fort : "on mange de la viande parce qu'on en a le pouvoir".
@BENCharleroi
@BENCharleroi Год назад
La souffrance c'est la vie , je rejette la philosophie de la souffrance minimal pour celle du bonheur maximal . Les gens ce mettent en couple et on plus de chance d'une rupture douloureuse pour au moins un des deux voir les deux ... Le bonheur potentiel compense les risques de douleur . Parmi les spécistes , il existe la position Welfarisme ... non pas utilitariste niant niant et liberticide qui met la souffrance sur un piédestal , mais la considère sans pour autant interdire le plaisir pour supprimé toute souffrance Mais plutôt un élevage non intensif , moins de viande mais de meilleur qualité ; avec du bétail qui a une bonne qualité de vie , bien nourri et a l'abris des prédateurs mais fini certes en boucherie a un prix élever ... que certain veulent être antispéciste libre a eux mais il sont plus un frein au bien être animal car peux de gens sont prêt a renoncer au plaisir au nom de la souffrance , alors que limité la souffrance pour un plaisir plus occasionnelle et plus grand pourrai parler a bien plus de gens , de plus l'antispécisme conduirai a l'extinction de la plupart des animaux d'élevage qui sont plus nombreux que le animaux sauvage . De plus les anti spéciste qui veulent imposé leur morale du sacerdoce a toutes humain est proche des despote , dictateur et ayatollah ... Pour moi la morale chacun la sienne avec des limites certes mais nous obligeons pas les végan a manger de la viande ni n'obligeons de manger du porc au musulman ... Bref pour moi la liberté et le plaisir est supérieur moralement a l'annihilation de la souffrance comme un ascète . Si non si une belle fille célibataire a une demande de rapport sexuel de la part d'un homme d'une laideur et d'une anti attraction monumentale ne pourrai pas le refusé au nom de la souffrance qu'elle lui inflige en refusant ... Tout votre raisonnement sur la souffrance n'est pas raisonnable significatif d'une pensée d'esclave , il faut tempérer selon moi plaisir et souffrance , renoncer a la souffrance c'est aussi renoncer au plaisir , il est tout a fait possible d'être a la fois spéciste et contre l'élevage intensif , je suis pour une vie certes raccourcie mais belle pour les animaux qui finissent sous mes molaires . vouloir interdire la consommation de viande est comme interdire le couple au nom des femmes battue dans l'hypothèse ou elle serai majoritaire ou encore interdire les caricature de Mahomet parce que les musulman sont des être sensible ou interdire la prostitution malgré le fait que des gens peuvent s'y épanouir au nom d'une prétendue supériorité morale de la fuite de la souffrance potentiel quoi qu'ils en coute ... Pour moi la liberté de choix de sa propre morale est fondamentale .
@colomir
@colomir Год назад
Superbe vidéo! Je vais sans doute la partager à mes étudiants et à mes étudiantes!
@ulysselefeuvre9751
@ulysselefeuvre9751 Год назад
prof de quoi ?
@colomir
@colomir Год назад
@@ulysselefeuvre9751 Philo!
@Synialys
@Synialys Год назад
Bonjour monsieur Phi. Je suis retombé récemment sur certaines de tes vidéos après m'être désabonné il y a quelques années, mais j'avais oublié pourquoi. Cette vidéo, malheureusement, me l'a rappelé. Je ne sais pas si tu oublies d'aller au bout de tes arguments involontairement, ou si c'est un biais, ou si c'est une technique pour tenter de persuader tes spectateurs, mais sache que je ne trouve pas ces démonstrations loyales: - Le fait de considérer uniquement le rapport à la souffrance dans le spécisme est déjà fondamentalement discutable. Pourquoi s'intéresserait-on davantage à la souffrance qu'à la mort, qui est, elle définitive? - Le fait de partir du principe qu'être omnivore est "un plaisir dispensable" paraît hautement étrange lorsqu'on regarde le régime alimentaire de l'espèce humaine tout au long de son histoire. Le considérer comme "actuellement dispensable" serait déjà plus équilibré comme point de vue (mais ne résoudrait pas la question de la justification morale d'une modification drastique de régime de toute l'espèce). - Le fait de se fonder sur l'utilitarisme biaise évidemment tout le raisonnement. L'utilitarisme tel que tu l'appliques méconnaît l'importance d'une tradition, d'une coutume, d'un construit social ou même du principe de société, pour partir du principe qu'on peut choisir librement de faire ce que l'on veut, sans aucune conséquence. Or c'est bien l'inverse qui se produit. Si on prend une décision, elle a nécessairement des conséquences sociales. Et plus radicale est la décision, plus radicales les conséquences sociales. En bref, si on veut être utilitariste, il faut prendre en compte toutes les conséquences d'un acte: et "ne plus manger de viande" a des implications bien plus vaste que...eh bien juste: "ne plus manger de viande et ne plus faire souffrir les animaux". - Et puis, le problème avec la question de la souffrance, c'est que les antispécistes (enfin, ceux que je connais et fréquente, c'est-à-dire le "tout-venant" des antispécistes) ne s'opposent pas seulement à la souffrance "inutile" des animaux, mais même à celle utile (l'exploitation d'un animal pour la monte, le travail agricole, l'usage du cuir, etc.). Ils font de ce fait un amalgame entre toute souffrance, et certains vont même jusqu'à parler de "dignité de l'animal", un peu comme on parle de "dignité de la personne humaine". - L'argument de la quantité est également bizarre et n'a de sens que pour un utilitariste pur, car si on fait preuve d'un minimum de déontologisme et qu'on part du principe que "faire souffrir, c'est mal", alors le fait qu'il s'agisse d'un ou d'une infinité de victimes ne change rien au débat. Et c'est bien le problème: ceux qui prétendent qu'il y a une différence de traitement légitime entre l'homme et l'animal ne le font pas sur la base de l'utilitarisme, mais bien sur un fondement...déontologiste. - Pour comprendre cela, il faut comprendre qu'avant l'ère chrétienne, globalement l'être humain n'était pas particulièrement considéré comme "digne", ni relativement à son espèce, ni même à sa race ou en lui-même. La quasi-totalité des civilisations préchrétiennes pratiquaient l'avortement ou le meurtre de nourrissons, le racisme (au sens ou on l'entend aujourd'hui) et la xénophobie était la norme, bref, on traitait globalement les être humains comme les animaux: sans dignité de principe (attention cependant, le droit ou la religion pouvaient revêtir certains individus ou animaux d'une certaine dignité (ils étaient alors "sacrés"), mais ce n'était pas une dignité de nature, donc). C'est bien la religion chrétienne qui a modifié la donne, au point que les chrétiens étaient connus dès le Ier siècle pour être ceux "qui gardent tous leurs enfants" par exemple. C'est de là que la notion de fraternité universelle (comme Paul de Tarse le signifie dans sa lettre aux Galates "il n'y a plus ni juif, ni grec, ni esclave, ni homme libre, ni homme, ni femme, mais seulement des frères en Christ") fondée sur une égale dignité (une dignité d'origine divine) va fonder une égalité qui nourrira la civilisation occidentale jusqu'à aboutir aux droits de l'homme il y a 300 ans et à la société que nous connaissons aujourd'hui. - Et ce qu'il est intéressant de constater, c'est que depuis que la société s'est déchristianisée, progressivement, on assiste à l'inverse (de manière assez naturelle en réalité) à une disparition progressive de ce concept de "dignité de la personne humaine", idée qui n'était fondée après tout que sur une croyance religieuse. En 60 ans, l'avortement s'est développé massivement au point de devenir un droit, l'euthanasie également, l'indisponibilité du corps humain perd peu à peu de son caractère absolu, notamment avec l'usage des mères porteuses ou des ventes de gamètes (déguisées en dons avec compensation), mais c'est également le racisme, le sexisme, la xénophobie qui se répandent également. En réalité, dès lors que la croyance que l'homme est un être "particulier" disparaît, le mouvement n'est pas de tendre à considérer l'animal comme un homme, comme on pourrait le croire à première vue, mais bien plutôt de tendre à considérer l'homme comme "un simple animal", avec toutes les conséquences que cela encourt en terme d'absence de respect et d'égard à ses désirs, ses droits ou sa souffrance. - Et c'est d'ailleurs l'argument que tu emploies juste après, lorsque tu demandes pourquoi la dignité morale de l'homme serait supérieure à celle de l'animal...la réponse est: il n'y a aucune raison rationnelle de le penser, parce que cette idée est issue d'une croyance religieuse, si profondément semée en nous qu'elle nous paraît naturelle. C'est pourquoi les justifications indexicales ou capacitistes échouent à défendre une telle idée. - Donc pour conclure, je dirais que c'est particulièrement étrange et même déloyal de combattre une réflexion déontologiste (qui postule que l'homme est supérieur à l'animal par principe (par croyance) au moyen d'une réflexion utilitariste, qui précisément postule autre chose. Un peu comme si un mathématicien venait critiquer Euclide en disant : "ahah, ton postulat ne fonctionne pas dans un référentiel non-euclidien, t'es débile!" (so what?) Voilà. C'est rare que je commente, encore moins de cette taille, mais ça me paraissait important de faire cette remarque parce que par ailleurs je trouve que souvent tu fais du bon boulot, et que je trouve dommage de le gâcher par des raisonnements approximatifs ou inaboutis comme c'est ici le cas. Merci à qui m'a lu, et portez-vous bien, que vous soyez spécistes, antispécistes ou sans opinion!
@sachatherpg-booksguy8269
@sachatherpg-booksguy8269 Год назад
Merci pour le commentaire. Au passage, je peux savoir pourquoi vous vous étiez désabonné de la chaîne ? Je voudrais avoir les détails.
@kurkumai3086
@kurkumai3086 Год назад
_"Pourquoi s'intéresserait-on davantage à la souffrance qu'à la mort, qui est, elle définitive?"_ - Exemple avec l'avortement, sujet soulevé plus loin. Un individu pro-avortement prétend sans fondement que tuer un fœtus serait cruel. Un sentienstiste relève que le fœtus avorté est non-sentient et que, dans un second temps, la position pro-avortement est pro-souffrance : elle encourage la souffrance de la mère célibataire ainsi que la souffrance de l'enfant non-désiré. Encourager de telles souffrance est ce qui est cruel. La position anti-euthanasie est également pro-souffrance, donc cruelle. La cruauté (position pro-souffrance) est immorale et indéfendable par de bon arguments. Pour preuve, il n'existe pas de bon argument : - anti-IVG ; - anti-euthanasie ; - pro-élevage (lorsque celui-ci n'est pas nécessaire).
@Synialys
@Synialys Год назад
@@kurkumai3086 Wow. Beaucoup de chose, mais surtout beaucoup d'à priori… - D'abord, tu as visiblement besoin/envie d'exprimer ton point de vue sur l'avortement (ce qui est tout à ton honneur, je comprends et c'est normal d'avoir des opinions et de vouloir les partager) plutôt que de répondre à la question de la légitimité de choisir arbitrairement la souffrance dans la question du spécisme, plutôt que, je le répète, la question de la mort qui, elle, est beaucoup plus objective dans son acception (on peut discuter des semaines pour parler de ce qu'est la souffrance, de ce qu'elle recoupe, de savoir si oui ou non un être souffre ou non, alors que constater qu'un être est mort est assez facile, au moins au bout d'un certain temps). C'est dommage parce que cette question est importante: elle est le point de départ de tout le raisonnement de Monsieur Phi. Elle mériterait donc d'être étudiée/justifiée. - "prétendre sans fondement que tuer un fœtus est cruel" est un jugement bien trop péremptoire et bien trop peu rationnel pour que j'en tienne compte dans ton argumentation, je l'élimine donc. N'hésite pas à reformuler cette partie pour en faire un argument objectif (par exemple: les trois études ci-contre, que tu peux lire ici, montrent qu'à l'évidence les fœtus ne ressentent pas la douleur, et que donc il n'est pas cruel de tuer un fœtus, puisqu'on ne peut pas vouloir qu'ils souffrent dans la mesure où ils ne peuvent pas souffrir"). - La seconde phrase n'a aucun sens. Si le fœtus est non-sentient, la position pro-avortement est "anti-souffrance", et au contraire, la position anti-avortement l'est si ta phrase veut avoir un sens. - Je vais revenir sur plusieurs choses: d'abord, le sentientisme est un principe déontologique arbitraire, qui n'a pas plus de fondement que n'importe quel principe déontologiste. On décide que ce qui induit la dignité, c'est le fait de pouvoir ressentir des émotions, ce qui est tout à fait discutable. Ca me paraît donc une très mauvaise manière de justifier l'avortement, car un anti-avortement n'adhèrerait tout simplement pas, parce que ses principes déontologiques sont différents (à savoir généralement, le principe absolu de la dignité de la personne humaine, et donc de l'interdiction morale de le tuer quelles que soient les circonstances). - Ensuite, les anti-avortement ne se fondent généralement pas sur la question de la souffrance pour s'opposer à l'avortement, mais sur trois fondements: la dignité humaine d'abord (dont j'ai parlé dans mon commentaire précédent, donc je ne vais pas revenir dessus), le manque d'opportunité pour l'enfant (autrement dit, le fait qu'on le "vole" de l'opportunité de vivre tout ce qu'il aurait pu vivre s'il avait vécu), et le principe fondamental de liberté et d'égalité des droits, qui reconnaît le droit de l'homme à vivre, quelles que soient les circonstances de sa vie. - J'en profiterais pour faire une petite saillie à l'endroit du sentientisme, parce que c'est une philosophie qui me paraît (et là, c'est un pur jugement personnel) aussi arbitraire que nuisible: c'est exactement le genre de raisonnement que tu développes dans ta seconde phrase qui furent les arguments des nazis pour le meurtre de masse des homosexuels ou des handicapés mentaux: on les tuait pour qu'ils ne souffrent pas, par "miséricorde". - Je laisse ta conclusion n'est pas pertinente, je n'en tient pas compte. - C'est dommage que tu fasses autant de raccourcis et de jugements, parce qu'on voit bien que tu essayes d'avoir une pensée rationnelle (pour autant que notre pensée puisse l'être). N'hésite pas à essayer de questionner tes opinions, tes idées, pour les mettre à l'épreuve d'une réflexion critique. Tu verras que même si tu ne changes pas nécessairement d'avis, cela te permettra d'avoir une opinion mieux construite et mieux fondée, te permettant d'être plus convaincant. Bonne journée à toi, et merci pour le commentaire!
@kurkumai3086
@kurkumai3086 Год назад
[dignité humaine] - Les anti-avortement ne sont pas prétendument soucieux de la dignité humaine. Autrement, ils ne souhaiteraient pas que les mères célibataires et les enfants non-désirés souffrent. Cette volonté est cruelle, donc indigne. La prétention d'un anti-avortement d'être favorable à la dignité humaine est donc un masque. [voler une opportunité de vie] Un avortement permet de meilleures opportunités : - meilleures chances que l'enfant suivant soit désiré. - meilleurs conditions de vie pour l'enfant désiré. - en somme, un meilleur potentiel de bienveillance, de bonheur et de bien-être au sein de la famille, ainsi qu'auprès des environnements sociaux des membres. [liberté et égalité des droits] Le foetus avorté est un foetus non-sentient qui n'est pas encore une personne. Il ne peut donc pas être considéré comme l'égal d'un humain. Je paraphrase : "l'argument en faveur de l'euthanasie est comparable à l'argument nazi des massacres pour éviter la souffrance." - Est-ce que cette pensée est une chose _"sans à priori, rationnelle, pertinente, avec du sens, sans jugement, critique, fondée, construite"_ comme tu le réclames ? - Il y a une sérieuse différence entre la situation de disposer de sa vie, et la situation de subir en tant que victime le droit de vie ou de mort d'un bourreau.
@Synialys
@Synialys Год назад
​@@kurkumai3086 Tu ne fais visiblement pas d'effort pour essayer de comprendre le paradigme dans lequel ils sont: - le principe de dignité humaine n'est PAS (originellement du moins) lié à l'idée de souffrance, du moins que de très loin. C'est une idée religieuse, venue de la pensée chrétienne, qui estime que l'être humain est en partie divin, et que dans cette mesure, il ne saurait être ni aliéné (donc vendu, échangé, etc.), ni abîmé (par la souffrance entre autre, mais également et surtout physiquement), ni tué. C'est sur cette définition (qui est encore officiellement et juridiquement au fondement de la déclaration des droits de l'homme, par exemple) que ces personnes ce réfèrent, et non à ta propre vision individuelle de la dignité humaine. Comprends-tu cela? - De ce fait, l'idée de souffrance est secondaire pour ces personnes-là. Pour le résumer ainsi, de leur point de vue, Mourir > souffrir, parce que la souffrance est ponctuelle mais la mort définitive (bon, ça c'est évident, mais ça mérite d'être rappelé). Et donc même si tu souffres pendant ta vie, ils estimeront toujours qu'il vaut mieux que tu vives, car en vivant tu as une chance d'être heureux, alors qu'en étant mort, tu n'as aucune chance d'être heureux. - De plus, même en considérant la souffrance occasionnée, ils considèreront la souffrance endurée par la mère qui avorte (bien renseignée par de très nombreuses études) pour l'opposer à la souffrance prétendue de la mère qui n'avorte pas (moins évidente car si elle est renseignée par des études, la souffrance due à un enfant est apparemment moins systématique). - Et ça nous amène à ta remarque sur l'opportunité: non, ce n'est pas du tout évident qu'un avortement va permettre de meilleures opportunités. D'une part pour la mère, la maternité lui ouvre la possibilité d'avoir un enfant, donc une maternité, et toutes les opportunités qui en découlent en terme de bien-être (que je ne saurais détailler ici car je ne m'intéresse vraiment pas à la question, donc je te laisse faire des recherches éventuellement si le sujet t'intéresse), donc non, on ne peut pas dire qu'avoir un enfant vole des opportunités (d'autant plus que certains d'entre eux iront jusqu'à te dire que si c'est réellement un problème, d'autres seront ravis de l'adopter, que tu peux passer par des nourrices, etc.). - Par ailleurs, pour l'enfant mort, il est indéniable qu'il n'a aucune opportunité pour lui puisqu'il est mort, et qu'il ne profitera donc jamais d'aucune autre opportunité. - En fait, le postulat avortement = souffrance + manque d'opportunité ne peut être fondé que sur un postulat qui résume l'autre à un générateur de souffrance et d'ennui, ce qui est bien triste comme vision du monde et qui induit une vision extrêmement individualiste (pas tellement utilitariste, du coup) et asociale du monde. Une sorte de contradiction dans les termes. - Ah, et concernant le fait que tu définisses le fœtus comme "pas l'égal d'un être humain"...et bien c'est littéralement un jugement arbitraire de ta part, fondé sur ton idéologie sententiste. Biologiquement, ce sont bien des êtres humains, et c'est exactement ce que tu diront tout ceux qui sont contre l'avortement: que c'est aussi arbitraire pour toi de dire que les fœtus ne sont pas nos égaux que pour un nazi de dire d'autres choses similaires fondées sur le racisme. Concernant tes deux derniers points, je n'ai pas compris ce que tu essayais de me montrer/expliquer. Concernant les nazis cependant, c'est bien la justification donnée par eux à leurs actes (cf fr.wikipedia.org/wiki/Aktion_T4). C'est la même justification en amont pour l'avortement (eugénisme) et en aval pour l'euthanasie des personnes considérées comme "trop faibles, indignes, etc."
@guiserixsacha4520
@guiserixsacha4520 Год назад
Note : au niveau des carnivores les mettre à l'abattoir ne présente pas de réels intérêts, leur viande est impropre a la consommation de l'art leur régime alimentaire. D'ailleurs quand on y réfléchit le reste de nos animaux de compagnie herbivores ça ne nous pose pas problème. Poule, lapins... Ça paraît pas bizarre de les envoyés à l'abattoir
@Masilya111
@Masilya111 Год назад
Merci pour cette vidéo. Elle est on ne peut plus claire et juste! Et oui, c'est un sujet beaucoup trop ignoré, malgré son importance et sa gravité. Dans un monde ultra réac, il faut plus de vidéos de bonne facture comme celle-ci. J'espère qu'elle trouvera un écho. Bon boulot.
@onoheathebest
@onoheathebest Год назад
Un monde ultra réac 🤣🤣 on voit les gens trop bercés par leur idéologies, c'est comme les idiots d'en face qui voit du "woke" partout ! Pas un côté pour rattraper l'autre, pitoyable.
@broncotiny8191
@broncotiny8191 Год назад
Oula ton comm est speciste. Tu parle de monde ultra reac, ce faisant tu insinue que le monde se resume à la société humaine puisque Reac ne peut qualifier qu'un humain. Et bien non sache que le monde existe en dehors de la société humaine, que ce soit dans l'espace ou le temps, et peut-etre gagnerais tu a observer comment se comporte et vivent les etres qui occupent la majorité du monde qui existe et qui a a existé. Sors de ton anthropocentrisme.
@onoheathebest
@onoheathebest Год назад
@@Mozz78000 bah, il peut aussi avoir aimé ce com simplement parce que le gars l'a félicité pour son travail tu sais ! Ça change pas que ça phrase "monde ultra réac" sonne vraiment bête.
@guillaumer.4332
@guillaumer.4332 Год назад
@@Mozz78000 Terrible ce "like" de Monsieur Phi :')
@JMTchongMbami
@JMTchongMbami Год назад
11:51 c'est un terrain houleux mais j'essaie juste de raisonner de façon générale, tel Bentham, mais je ne peux m'empêcher de lire ce texte sous le jour de la circoncision votive dans certaines religions, qui est pratiquée à vif. D'ailleurs, j'imagine que l'auteur de cette vidéo a pensé a ce parallèle vu son paragraphe suivant, mais pour réfléchir de façon neutre a pris un autre exemple.
@Waterproof13
@Waterproof13 Год назад
Oui c'est l'horreur et il serait justifier de renoncer à cette pratique
@frerejacques9652
@frerejacques9652 Год назад
Ca fait du bien de voir ce sujet qui pourrait être glauque ou ennuyant être traité d'une manière si intéressante, stimulante et disont le divertissante. En plus il s'agit d'un sujet d'éthique de tout premier ordre, c'est d'utilité publique !
@anthonyrobertaud9072
@anthonyrobertaud9072 Год назад
Paradoxalement, tu sembles oublier que l'agriculture intensive repose sur une extermination à très grande échelle de tous les insectes et petits animaux présents dans les champs ou alentour. La "catastrophe morale" est, en fait, même bien plus grande que pour les animaux d'élevage si on met un signe égale entre toutes les souffrances animales compte tenu de leur nombre. Un strict conséquentialisme ne saurait par conséquent justifier un arrêt de la consommation de viande. En fait on repousserait juste notre hypocrisie un peu plus loin. En élargissant, on peut même faire tenir le même raisonnement pour la plupart des produits de consommation de notre système capitaliste. Mon iPhone suppose une catastrophe morale à nouveau dans les mines du Congo etc. D'une certaine manière je pense qu'il vaudrait mieux admettre que notre vie quotidienne repose sur une quantité très grande d'infamies qu'il faudrait chercher à résoudre; mais si on essayait d'être vraiment éthique alors il faudrait retourner vivre dans les bois ( en supposant que mon inaction politique n'est pas elle-même en quelques sortes immoral )
@anthonyrobertaud9072
@anthonyrobertaud9072 Год назад
Très bonne vidéo sinon !
@gp6763
@gp6763 Год назад
Cet argument est tres mauvais: Un monde sans elevage est un monde dans lequel on peu diviser par 5 la production agricole. On peu annalyse la production de viande comme un processus de transforfation de nutriments vegetaux en nutriment carne et ne processus implique beaucoup de perte. Donc pour reduise l'agriculture intensive et minimer les morts chez les insectes et autre petit animaux, la meilleur strategie est d'adopter une aliment vegetal. Pour le reste tu justifies le fait de provoquer de la soufrance parce que il y a d'autre domaine ou on provoque de la souffrance. Ignorer les problemes ne les elimine pas.
@Miam_miam_la_gauffre
@Miam_miam_la_gauffre Год назад
Même si tu retourne dans les bois, tu devras te nourrir, ce qui implique potentiellement de la chasse, te nourrir de plante (tuer des plantes...?) Se protéger de prédateurs ou d'adversaires qui voudrait s'emparer de ton territoire etc. En soit on cherche a tout prix a supprimer la douleur de toute existence mais on oublie que la douleur est une part intrinsèque de notre existence, bien souvent on ne fait que substituer un type de douleur (physique du au maladie, la faim, la violence) par un autre type de douleur (moral, psychologique etc). Je pense que l'humanité et la douleur son des choses indissociable, qu'on a besoin de ressentir (et d'infliger ?) Cette douleurs. Ils suffit de regarder l'évolution des mœurs : avant on luttait pour la survie de notre groupe, puis de notre nation, puis des droits de chaque ethnie et culture au seins de celle ci, puis au seins du monde, puis maintenant le droit des animaux... On substituera toujours une lutte par une autre, une douleur par une autre. La question en soit est: est-ce que ce combat est nécessaire, bien? Ou l'acceptation des lois de la nature est-elle la voie à suivre ..?
@Vandoudy
@Vandoudy Год назад
@@Miam_miam_la_gauffre quelle légitimité a-t-on de dire que la souffrance est une chose inévitable, alors qu'on l'inflige aux autres (les animaux) et pas à nous-même ? Expérience de pensée. Prends la Terre telle qu'elle existe et supprime toute forme de vie sentiente (= capable de souffrir) dessus. Il n'y a alors, pendant un moment, un très long moment, et avant que de nouvelles formes de vie apparaissent et lentement ré-atteignent l'état de sentience, une Nature qui existe sans souffrance, sans la "loi" que tu décris. La souffrance est hyper courante dans la nature, un outil si généralisé, pratique, etc. mais à aucun moment ne doit s'imposer comme une sorte de vérité immuable. Les végétaux vivent sans souffrance. On a toutes les raisons de chercher à instaurer un état de Nature comme celui de mon expérience de pensée où la souffrance serait réduite au strict minimum. Et autre expérience de pensée. A l'échelle d'une vie humaine, tu connais le bonheur autant que le malheur. Mais prends un cochon d'élevage industriel. De sa naissance, en passant par sa très courte vie, jusqu'à sa mort, ce n'est que gradation de la souffrance sans ces pauses, accalmies, que nous autres humains connaissons. En quoi supprimer cette forme d'élevage (et l'élevage tout court tant qu'à faire) ne constituerait pas une "victoire" nette pour la grande lutte contre la souffrance sur Terre ?
@Miam_miam_la_gauffre
@Miam_miam_la_gauffre Год назад
@@Vandoudy on inflige pas de douleur a nous même? Dans quel univers tu vies? On inflige des douleurs a nous même aussi bien qu'à nos semblables, consciemment et inconsciemment, je comprends même pas comment tu peux faire cette affirmation. Idem pour X ou Y ne restent pas la douleur. Il y a 50 ans les animaux d'élevage "ne ressentait pas la douleurs" dans encore 50 ans qui te dit qu'on trouveras pas un système analogique chez les plantes. "A l'échelle d'une vie humaine tu connais le bonheur autant que le malheur" encore une affirmation qui me paraît complètement fausse, sinon pourquoi des gens en viendrait au suicide? C'est évidemment faux encore une fois. Alors certes la vie des animaux d'élevage n'est pas enviable mais pourquoi serait-il de notre devoir d'améliorer la vie de tel ou tel animaux, pourquoi ceux d'élevage uniquement et pas aussi des animaux sauvages, pourquoi traiter nos maladies et pas les leurs, pourquoi avoir de la considération pour une espèce qui n'en a pas nécessairement pour la nôtre? A chaque fois la problématique est la même : c'est un choix arbitraire. Et on a le loisir de se poser la question que parce qu'on a ce luxe d'avoir les moyens et le temps de le faire (ce que d'autres catégories sociales n'ont pas et par conséquent les blâmer pour ça me semble aussi injuste que de couper des queue au cochons). Le but de la morale est simple: favoriser les actions qui permettent de perpétuer (notre) espèce (en incluant autant que possible les conséquences indirects) et limiter celles qui nuisent à notre espèce. La question de fond si on part sur cette base c'est donc plutôt: est-ce que l'élevage intensif est bon pour notre espèce, auquel cas je dirait: Non, car trop polluants pour un bénéfice trop faible. Et quand a l'élevage de manière générale je dirait que: Oui il est bénéfique car utilisé a bon escient il permet par ex de re-fertiliser les sols, d'utiliser des terrains non cultivable pour produire des ressources, de faire du travail de nettoyage des sols sans machines etc. La souffrance que l'animal en question subit n'a pour moi peu d'importance, si elle est nécessaire à nos objectifs, elle sera, si elle est superflu, on peut l'éviter.
@Sammy-rx8wt
@Sammy-rx8wt Год назад
Justification capacitiste : C'est toi qui nous impose une limite arbitraire ! La conscience de la douleur fait fondamentalement une différence en l'appréciation de cette douleur. Il y a de la logique là-dedans, même si tu ne souhaites pas la voir. Idem pour l'ensemble des capacités cognitives. Il s'agirait de faire l'effort de chercher quoi implique quoi. L'objection des cas marginaux : Tu es pour l'avortement... Cas marginal ? Mais le vrai problème de ta vidéo, c'est que tu transformes tout en torture. Peu te contrediront sur l'élevage intensif. Mais parler de ce cas, comme la seule vision cohérente possible et imaginable de ceux qui mangent de la viande. Comme si tu souhaitais imposer deux "espèces" dans la tête de gens, ceux qu'on peut torturer pour le plaisir sans problème moral, et ceux qui sont comme nous. En sur le polyhandicap, tu oublies encore le plus important, ce qui fait vraiment la différence selon moi : la conscience. Si il n'est pas capable de penser ou de rêver. Ce n'est que le respect pour ses proches qui m'empêchera de le considérer comme plus qu'un corps sans vie. Ses proches, tu y as pensé toi ? Eux seront véritablement tristes et ils sont exactement comme toi. Un autre problème, c'est que tu considères des faits observables de notre société (des règles, même extrêmement exceptionnelles) comme des preuves d'une philosophie parfaitement logique et cohérente à laquelle tous les "spécistes", omnivore, je ne sais pas comment, un peu moins les cataloguer que toi. Bref, ils doivent forcément y adhérer pour manger de la viande. Ton discourt est ultra-clivant et carrément sophistique. Tu traites des masses comme un même individu, c'est récurent dans tes vidéos de définir des concepts qui doivent être logique par des masses qui ne le sont pas. Résumons ton développement. Tu pars de définitions théoriques, de termes bien définies. Puis, tu mets tout ça de côté pour ne regarder que la société actuelle, comme si elle représentait tout le possible et imaginable des termes. Des faits de cette société, tu jettes ceux qui te dérangent, car pas assez fréquent. (Ce qui prouve bien que le monde ne pense pas comme ce que tu essayes de construire.) De cette société complexe et incohérente, tu refabriques une philosophie unique en imposant la torture des animaux comme une volonté ou, au moins, comme n'étant pas un problème moral. Sans parler de tes digressions sur les réponses ridicules de quelques spécistes. P.S. Je mange de la viande, mais je ne suis pas spéciste. Et je me sens insulté par ta vidéo. La torture reste de la torture et le problème est bien plus notre modèle de société que ce que l'on trouve moral ou non. Comme l'égalité, les libertés, la faim dans le monde, etc. Au lieu de culpabiliser les gens avec des propos tellement surinterprétés qu'ils sont erronés. As-tu du matériel informatique ? Tu sais comment sont récoltés les métaux rares ? La liste est longue, des industries immorales. Tu devrais essayer de vraiment définir les problèmes. Politiques, si tu t'en sens capable. Sinon, philosophiques.
@prenomnom7493
@prenomnom7493 Год назад
Perso, si tu te mets à torturer un polyhandicappé inconscient j'éviterai de te fréquenter à l'avenir. Un mec capable de tels agissements, sans retenue, est un danger potentiel pour les autres humains (car il semble dénué d'empathie). Et un acte immoral étant reconnaissable par l'opprobre qu'il jette sur celui qui le réalise, on peut considérer ton acte comme immoral. J'aime bien ton message dans l'ensemble.
@Sammy-rx8wt
@Sammy-rx8wt Год назад
​@@prenomnom7493 Si tu m'avais lu jusqu'au bout, tu aurais vu ce que j'ai mis sur la torture. Tu ne confondrais pas être capable de faire preuve de conscience et être conscient, réveillé ? Moi, je te parle, par exemple, d'un état de mort cérébrale. Je t'explique qu'il met les limites là où ça l'arrange et où personne d'autre ne le fait. Et se justifie avec des semblants de bout de loi, etc, pour un résultat incohérent.
@prenomnom7493
@prenomnom7493 Год назад
@@Sammy-rx8wt je ne me reconnais pas non plus comme spéciste bien que mangeant de la viande. Et la raison pour laquelle jen mange ce n'est pas "parce que cet individu ne fait pas partie de notre espèce". J'ai simplement immensément plus d'empathie pour un humain que pour un poulet.
@Sammy-rx8wt
@Sammy-rx8wt Год назад
@@prenomnom7493 Donc, c'est purement affectif. Rien de raisonné, de logique ?
@prenomnom7493
@prenomnom7493 Год назад
@@Sammy-rx8wt j'aurais dû dire "la raison pour laquelle je ne m'interdis pas d'en manger". Parce que des raisons d'en manger j'en ai plusieurs, qui sont surtout de l'ordre de la raison. Si je ne m'interdis pas d'en manger, c'est aussi parce que cet act passe au travers du tamis "cet acte peut-il me mettre en danger moi ou mes proches"? Cet aspect est de prime abord un act de raison mais au final c'est sans doute instinctif (ma peur de la mort, de ne pas transmettre mes gènes).
@JordanValnet
@JordanValnet Год назад
Intéressante video! Je trouve que c'est un bon exercice de parler de philosophie du specisme avec l'exemple de l'élevage intensif tel qu'on le pratique aujourd'hui. Quoi qu'extrême et donc manquant de nuances: Oui la souffrance est minimisée de manière 'immorale' et justifier cette industrialisation de la souffrance avec les arguments présentés paraît de très mauvaise foi. Mais ça pousse à conclure un peu vite que le specisme est immoral. Après cette seule vidéo, je suis d'accord pour dire qu'il n'est pas moralement justifiable de rester sur un status quo : on devrait bien mieux prendre en compte la souffrance animale dans nos décisions. Mais c'est loin d'être suffisant pour me convaincre que l'anti specisme est valide. La réalité est qu'on fait et fera toujours des différences entre individus humains ou non, pour un tas de raisons (toutes objet à débat, dont font partie les arguments exposés dans la vidéo mais j'en vois bcp d'autres). Nous ne pouvons pas envisager en pratique de traiter tout le monde 'pareil' (équivalence d'intérêts), que ce soit au sein des humains ou plus largement tout être vivant, ne serait-ce que parce que les intérêts des uns sera toujours en conflits avec les intérêts d'autres (aussi irrationnels soient-ils). Mais oui, j'admets très volontiers que nous sommes allés beaucoup beaucoup trop loin dans l'indifférence vis à vis du ressenti d'autres êtres vivants, et que ce n'est pas défendable moralement dès lors qu'on accepte quelques valeurs morales telles que le rejet de la souffrance gratuite.
@kurkumai3086
@kurkumai3086 Год назад
La cruauté est immorale et indéfendable. Lee spécisme pro-élevage induit de la cruauté. La position spéciste pro-élevage est immorale et indéfendable.
@wizardslab3143
@wizardslab3143 Год назад
Un grand merci ! À l'heure où l'initiative contre l'élevage intensif en Suisse vient tout juste d'être rejetée, votre vidéo fait beaucoup de bien. S'il vous plaît, ne lâchez pas le sujet.
@sufx0845
@sufx0845 Год назад
Ensuite l'initiative allait trop loin, jamais un tel texte n'aurait pu passer.
@davidpvst8411
@davidpvst8411 Год назад
Merci pour cette superbe vidéo ! A noter que l'ouvrage Zoopolis ne s'inscrit pas du tout dans un cadre de pensée utilitariste. Vos deux vidéos (avec celle de Philoxime) sont donc deux façons assez différentes d'aborder l'éthique animale, et c'est tant mieux ! :)
@yannmalor
@yannmalor Год назад
Bonjour, Seul la souffrance serait a prendre en compte selon vous. serait il moralement acceptable de faire de l'elevage intensif sous somnifère (dans l'hypothèse ou meme on arriverait a avoir de la brabaque sans drogue) Dormirait on mieux si nous plongions notre bétail dans un doux reve. Ou pour reprendre les Overlord, est ce que si nous sommes plonger dans la "matrice" accepterions nous franchement notre sort jusqu'a dire que c'est "moralement bien". L'énoncé du probleme n'est donc pas suffisant si l'on se contente d "'éviter la souffrance" comme "objectif similaire". D'autre part La défense de la famille et de l'individu génétiquement proche ne suffit pas a justifier le specisme direct comme vous l'avez evoqué sans tombé dans le racisme... Mais la defense d'individu proche avec qui , par définition de l'espece, nous pouvons nous reproduire et donc défendre la survie de notre décendance serait alors une frontière entre bétail comestible et frère. A ce groupe il suffit d'adjoindre tout etre qui aurait gagné l'attachement sentimental de la part d'un confrère de même espece ( afin soit de conserver la potentialité de la reproductibilité avec celui tout comme on ne mange pas le chien de son amoureuse, soit avec plus de diplomatie pour ne pas faire souffrir un confrère de sa compassion), ce qui resume le spécisme a une attitude de survi biologique a peine amélioré d'un soupson de compassion, ce qui ne peut etre assimiler à du racisme. Si j'évoque la "compassion" pour un proche, c'est parce qu'il n'ya pas au final d'autre raison pour lesquelle nous sommes plus lié a la vache qu'au chien. De même si nous poussons la frontière "amicale de non comestibilité" jusqu'a la vache et le poulet,qu'est ce qui empêcherait notre frontière d'englobé la flore si la souffrance n'est pas un argument recevable, pas plus que la "conscience" . Nous sommes spéciste envers les especes envers lesquelles nous arrivons a transposer nos émotions et vivre par compassion. Dautre part vouloir tracer une frontière nette ne fera qu'accroitre les vilainerie sur les especes classé comme "inférieure" et meme si cette frontière englobe toujours plus d'especes, elle ne protège pas notre ame d'acte immoraux. Et si nous devrons toujours nous nourrir d'être vivants , être speciste en ce domaine n'est pas un mal. Mais ne nous protège pas de la manière dont nous traitons l'ensemble des être vivants malgrès tout. Enfin utiliser une sorte de "pari de Pascal " me parait hors de propos quand a la moralité de l'élevage intensif. On pourrait même penser qu'invoquer la finalité bonne ou mauvaise c'est éssayer d'esquiver le dilemne moral de l'acte et reportera notre problematique. Si malgrès tout je veux bien entendre et même approuver cette conclusion quil ne soit que bon d'arreter de lelevage intensif et pas plus mal de l'arreter, je crains que l'agriculture intensive n'en soit pas dès lors la conclusion parfaite. Elevage intensif et agriculture demesuré, ont tous deux d'enormes problemes environnementaux bien que dans differents ordre de grandeur. Nourrir notre surpopulation nous "force" a transgresser morale, logique jusqua mettre en péril meme la pérénité même de notre espece. Monsieur philosophe la vrai question d'actualité n'est pas sur la moralité d'etre carnivore, mais que devrons nous sacrifier pour revenir a l'équilibre et que seront nous pres , bon grès mal grès, a abandonner avant d'effondrer a notre civilisation ... Bref je m'égare.
@kurkumai3086
@kurkumai3086 Год назад
Salut. _L'énoncé du probleme n'est donc pas suffisant si l'on se contente d "'éviter la souffrance"_ - C'est tout à fait vrai. _"qu'est ce qui empêcherait notre frontière d'englobé la flore si la souffrance n'est pas un argument recevable"_ - Les notions de nécessité et de cruauté marquent la frontière. Conventionnellement, la cruauté est immorale et indéfendable. De cause à effet, la cruauté inflige et banalise la maltraitance, le malheur et le mal-être au détriment de la bienveillance, du bonheur et du bien-être. Cela inclut la mort. Cruel : • "Qui inflige la souffrance ou *la mort* ; qui a un caractère de cruauté, en parlant des hommes, *des animaux* ou des choses." • "Qui se plaît à faire souffrir, *à tuer,* à torturer ; féroce : _Être cruel envers les _*_animaux_*_ ."_ Manger des végétaux nous est nécessaire, et le faire ne banalise pas la cruauté. Manger des animaux nous est non-nécessaire. Le faire banalise la cruauté. _"revenir a l'équilibre"_ - Il n'y a aucun prétendu équilibre à élever sans nécessité, quelques soient la méthode ou la quantité de victimes : • le marché de la fourrure n'apporte aucun équilibre ; • idem la corrida ; • idem la chasse de gibier d'élevage ; • idem le sacrifice religieux ; • idem le gavage des oies ; • idem notre consommation de lait maternel d'autres espèces...
@yannmalor
@yannmalor Год назад
@@kurkumai3086 Le besoin de vegetaux est aussi important que celui de viande. ou sont interchangeable. on peut se passer de vegetaux si l'on mange de la viande ou des enfants aliens. Attention je ne trolle sincèrement pas, mais la notion de necessité est aussi grande dans un sens que dans l'autre et n'est pas recevable. L'exemple d'élevage sans douleur (sous somnifère) fait il vraiment parti de la cruauté ? Si oui selon toi, a quel titre ? Et Epeut on vraiment (sincèrement) affirmer que la flore ne souffre pas ? Ce qui est sur c'est que nous avons orienter leur reproduction, nous les avons "ustensilisé" et "asservi" sans que ça ne pose de probleme ethique a personne (encore). Pourquoi se soucier plus du cochon endormi que du blé ? Dans tous les cas nous mangeons la vie. Se cacher derriere une petite frontière arbitraire de l'inconscience de la proix, de la douleur, me semble illusoire et vaine tentative de nier ce que nous sommes par nature c'est a dire hétérotrophe. Partant de la nous sommes des parasite du vivant, peu importe l'échelle a laquelle vous voulez qu'on se place. Sinon oui la prochaine étape sera peut etre de ne manger que des algues unicellulaires type plancton afin d'eviter toute infraction morale envers tous nos amis pluricellulaires envers qui jai sincèrement de la compassion. D'autant que je suis quasiment certain que ce serait un avantage pour la planete de liberer toute les surface arable pour en faire des forets. #unicellien Revenir a l'équilibre , je souligne la juste que le probleme de l'alimentation n'est vraiment qu'un sous probleme de notre existance pululante insouciante qui s'ajoute a la crise de l'energie et des ressources autres. Les divers exemple de cruauté que tu cites ne me donne rien a discuter car font effectivement preuve de cruauté (gratuite). Ce qui me géne c'est la cruauté forcé que notre demesure nous impose si l'on veut manger de la viande. Car non manger de la viande n'est pas forcément etre cruel mais je comprend que cela ne soit pas unanime.
@kurkumai3086
@kurkumai3086 Год назад
​@@yannmalor ​ _"Le besoin de vegetaux est aussi important que celui de viande."_ - Non. Manger de la chair d'animaux n'est aucunement pour nous un besoin physiologique. Choisir de le faire quand même induit de la cruauté gratuite. _"manger de la viande n'est pas forcément etre cruel mais je comprend que cela ne soit pas unanime."_ _"L'exemple d'élevage sans douleur (sous somnifère) fait il vraiment parti de la cruauté ? Si oui selon toi, a quel titre ?"_ - Il ne s'agit pas de nos avis ; e n'est pas selon moi. Il est objectivement cruel de tuer et manger un chat sans nécessité, même si l'action est faite avec des somnifères. _"peut on vraiment (sincèrement) affirmer que la flore ne souffre pas ?"_ - De toute évidence. Un végétal n'a pas le moindre intérêt évolutif à souffrir et agoniser *inutilement* pendant un jour de gel. _"Pourquoi se soucier plus du cochon endormi que du blé ?"_ - Celui qui se soucie des végétaux est évidement végétalien, le monde végétal étant davantage impacté par les alimentations avec élevage. Quelque soit la forme de l'argument tristement populaire sur la toile du "cri de la carotte", celui-ci n'a jamais donné raison à l'élevage non-nécessaire ou au spécisme. En fait, rien n'a jamais donné raison à l'élevage non-nécessaire ou au spécisme.
@yannmalor
@yannmalor Год назад
Je le repete je ne suis pas opposé a ton point de vue et mais tu ne peux pas me repondre ainsi sans desservir ta cause. -on ne tronque pas un argument pour le rendre invalide. Si la viande est un aliment indispensable a celui qui ne mange pas de vegetaux (par choix ou non). -Que "cela relève de la cruauté", il ne s'agit que de ton avis , ou de celui d'un groupe. Serait ce universel si pas meme la majorité l'applique? -Dire que les vegetaux ne souffre pas est evident? Ce n'est clairement pas admis et aucune preuve (ou peu sans faux) ne va dans ce sens a ce jour OUI, mais l'absence de preuve n'en fait pas une absurdité impossible. D'autant plus quand je souligne que la souffrance animale n'est pas le sujet puisque l'élevage sous somnifère est aussi revoltant. -"Celui qui se soucie des végétaux est évidement végétalien, le monde végétal étant davantage impacté par les alimentations avec élevage" je t'accorde le point de la deuzieme phrase sur l'elevage. mais une fois encore ton évidence me choque. Et si le "cri de la carrotte" est un fort argument au specisme pour moi et sans doute pour d'autre. Il souligne simplement comme je l'ai dis le coté ARBITRAIRE de la frontière de notre compassion (douleur ou non des végétaux). Cette compassion suis finalement la bonne vieille loi ancestrale et humaine ou l'on compati plus facilement avec celui qui nous ressemble le plus. Ainsi compatir pour le cochon plus que pour le blé est du spécisme car nous les protegeons non pas pour des interets similaires, mais par sentimentalisme préférentiel pour ces espece plus proche phénotypiquement de la notre avec leur petit yeux tout minion dans lequel nous voyons notre propre souffrance potentielle, chose qui nous est totalement impossible avec ces sous espece vegetale débile non pas parce que leur souffrance n'existe pas (notre sentimentalisme s'en fou) mais parce qu'elle n'existe pas a nos yeux et nous ne pouvons pas nous personnifier dans ce grain de blé qui va etre broyé pour faire de la farine comme on le ferai pour ce petit nuggets. C'est naturel et c'est du spécisme déporté sur une nouvelle frontière. #Unicellien
@kurkumai3086
@kurkumai3086 Год назад
​@@yannmalor ​ _"Si la viande est un aliment indispensable a celui qui ne mange pas de vegetaux (par choix ou non)."_ - Dès lors que les végétaux sont disponibles et moins chers comme ils le sont, alors la viande est superflue. _"Que "cela relève de la cruauté", il ne s'agit que de ton avis"_ - Non, les choses sont cruelles par causalité et par définition. Demande autour de toi si tuer et manger un chien sans nécessité n'est pas quelque chose de cruel. J'ai déjà donne des exemples de pratiques cruelles de manière objective : fourrure, corrida, chasse de gibier d'élevage… Il en va exactement de même concernant l'élevage superflu pour les produits laitiers. Il en va exactement de même concernant l'élevage superflu pour la viande. _"Dire que les vegetaux ne souffre pas est evident? Ce n'est clairement pas admis et aucune preuve (ou peu sans faux) ne va dans ce sens a ce jour"_ - Tout ce que nous avons à faire pour aller au-devant de la science, c'est déterminer laquelle de ces 2 réalités paraît le plus logique : ☐ Les végétaux souffrent et agonisent lentement de douleur, tout à fait inutilement, chaque jour de gel et de sécheresse. ☐ Les végétaux sont dérangés et meurent du gel et de la sécheresse, sans en ressentir la douleur.
@agnesmewenn7547
@agnesmewenn7547 Год назад
Merci pour cette vidéo ! :D Je me pose plein de questions : abeilles, élevages des alpages, chevaux, bouquetins peinards sur leur montagne. J'ai un ami vegan convaincu, alors que je suis juste en partie végétarienne (oui parce-que ça m'arrive de manger du poisson même si je commence à pas l'assumer du tout ^^ et quelques bouts de fromage savoyards, parce-que je vis en savoie). Dans le coin, justement, il y a beaucoup de fermes qui produisent des fromages. Ce sont des petits agriculteurs qu'on aimerait soutenir. La condition d'agriculteur, c'est pas ça. Pourtant je commence à me dire que ce n'est pas à moi de les soutenir en achetant leur fromage. Avec tout le respect que j'ai pour les métiers de l'agriculture, l'élevage, même à petite échelle et dans les magnifiques alpages des Bauges ou de Chartreuse, bof... En fait, les vaches y sont heureuses là-haut, génial ! Qu'on leur demande rien de plus que profiter du paysage ! Idem pour les abeilles : "il faut sauver les abeilles" : est-ce qu'on aurait pas intérêt à rendre le métier d'apiculteur, le métier de gardien des abeilles. Leur permettre d'avoir des ruches qu'elles gèrent seules, des hectares de fleurs et on les laisse peinardes. C'est déjà du boulot sans même ramasser le miel ! Aujourd'hui, on a les moyens pour se nourrir sans avoir besoin des animaux ! Attendez, si ! On a besoin d'eux ! Mais pas comme matière première. Les associations entre espèces existent, mais on peut faire en sorte que tout le monde soit bénéficiaires, en tous cas qu'il n'y en ait pas un qui profite et l'autre qui souffre. Et tout comme je traite mon chat que j'adore, je ne peux plus abuser d'un être vivant. La pêche en Bretagne avec papi... de supers moments ! On peut clairement s'en passer. Au pire on fait un tour en bateau, si on oublie encore le bilan carbone de la sortie en mer -_- Et les chevaux ? Les poneys ? En précisant que l'équitation, ce n'est pas mon truc. Ils montrent des émotions, de l'affection, du mécontentement etc... Pourquoi on les monte ? Sérieux ? Surtout que ce n'est clairement pas pour se déplacer par nécessité. C'est un loisir. Promène-le ton cheval, le monte pas. Laisse-le kiffer sa vie dans un grand pré. Fais-lui des câlins, mais grimpe pas dessus. Les gens ont beaucoup de mal avec le consentement. Au-delà de nos lacunes conjugales d'êtres humains, les gens qui "j'ai envie de lui faire un câlin, alors je lui en fais un !" Bah, le bouquetin là, il en a rien à foutre de toi. Il profitait du soleil sur sa montagne. T'avais même pas à l'approcher d'aussi près... Regarde comme ses camarades te regarde noir. J'attends qu'une chose, c'est qu'ils te foncent dessus. Dernière remarque : Je crois qu'on squatte suffisamment d'espace, les humains, pour se dire que c'est bien de pas faire chier les animaux dans leur espaces de vie. Tout n'est pas à nous. Rien n'est vraiment à nous. Enfin quand on voit nos villes : si ! J'avais besoin de poser mes pensées, déso...
@alicemartin3275
@alicemartin3275 Год назад
Ça fait quelques années maintenant que je n'osais plus me documenter ou parler de ce sujet, car j'étais fatiguée des arguments vaseux qui reviennent toujours. En voyant cette suggestion de vidéo, je me suis dit que ça allait peut-être être pareil, devoir écouter des justifications bien faibles comparés à la souffrance infligée. Au final, c'est la première fois que je vois résumé le chemin mental que je m'étais fait, c'est rafraîchissant ! (Ah, le confort de sentir ses opinions confirmées) Je n'ai jamais pu trouver une justification suffisante pour continuer à tuer des animaux pour la consommation aujourd'hui, bien que j'ai cherché. Le tout avec clarté, structure, logique. Je suis fan. Un très grand merci.
@robinverhaeghe6884
@robinverhaeghe6884 Год назад
Si on oblige le consommateur de tuer lui-même l'animal qu'il veut manger. Pour qu'il prenne conscience et la responsabilité de la mort de l'animal. Est-ce que vous accepteriez ce système ?
@ginabean9434
@ginabean9434 Год назад
​@@robinverhaeghe6884 Oui: quand on obligera tous ceux qui mangent des vegetaux a aller les ceuillir. Le fait de passer par un proxy, a part le plaisir egoiste qu'il peut fournir quand il s'agit de cracher sur les paysans, n'a aucun rapport avec la prise en compte morale des interets animaux ou pas.
@ginabean9434
@ginabean9434 Год назад
_"le confort de sentir ses opinions confirmées"_ S'appelle le biais de confirmation. _"Je n'ai jamais pu trouver une justification suffisante pour continuer à tuer des animaux"_ Il suffirait de devenir vegetaRien et continuer a les exploiter sans les tuer. Ca fait moins bobo a l'ego? Pourtant c'est toujours de l'exploitation et c'est toujours la meme vie pour les animaux concernes. L'animal ne sait pas qu'il est mis en vie pour etre tue: il ne peut en souffrir a l'avance. Il ne peut pas souffrir moralement de sa condition. Faire le choix de ne PAS accorder de vie du tout a un individu parce que vous craignez que ses dernieres minutes soient stressantes ou douloureuses, mais surtout immorales a vos yeux, c'est mieux?
@robinverhaeghe6884
@robinverhaeghe6884 Год назад
@@ginabean9434 ok mais la considération des agriculteur c'est quand meme un autre débat. Moi je propose un acte direct de responsabilité (assez extrême lol) Car je pense au fond que c'est la seul chose qu'on peut vraiment reprocher à un consommateur: "tu manges un animal mais t'assume pas de le tuer" Les éleveurs ont la responsabilité morale de la vie des animaux, et le consommateur celui de la mort, boucher et abattoirs sont hors-jeu il ne font que de la transformation. Moralement je trouve ça mieux cadrer. Sur le concept de "l'exploitation animal " c'est juste incontournable, ça fait partie de nous au titre que l'homme fait encore partie de la nature... N'en déplaise aux antispécistes
@claracreu2004
@claracreu2004 Год назад
petite fiche pour citer en copie : HUESMER : Dialogue entre un carnivore et un végétarien, argument probabiliste traiter des intérêts similaires de manière différentes (intérêt des animaux à ne jusque ex : intérêts similaires despèces similaires sont traités différentammment (chiens et cochons) tout intérêt capable de ne pas par exemple coupe à vif les queue des cochons ce qui est terriblement interêt similaires à ne pas se faire couper les orteils des enfants = 109 milliard d’animaux rues chaque année soit plus que le total dhumain ayant existé dans l’histoire aller retour 40x Terre Lune d’animaux en les superposant donc même le plus microscopique problème moral serait une immense catastrophe morale on considère -> peut être qu’on peut infliger souffrance car seule l’humain a le droit à la dignité - favoritisme de l’espèce ? non justifierai aussi le racisme - capabilisme ? qualité humains >> animaux donc en dessous de l’humain, n’est pas digne de considération. Mais : imagine un bébé condamné à mourir dans un an => n’est pas plus capable qu’un animal, mais on le considère autant que les autres humains cela reste vrai même si ATTENTION : pour justifier qu’il faut faire X car Y, il faut que X et Y aient un rapport !! ex : justifie que peut faire souffrir car n’a pas conscience de soi/ rationnalité/ langage pas logique -> pas de rapport le fait de ne pas avoir de langage n’empêche pas de souffrir de n’a pas d’intérêt !!! si antispecistes ont raison : - les humains ont juste moins de viande ce qui diminue le réchauffement climatique et le risque d’épidémie si antispecistes ont raison - souffrances similairesx des milliards = cata morale gigantesque => marche même si donne une faible proba à l’argument antispéciste !!!
@elmambojambo
@elmambojambo Год назад
1. Les animaux, et en particulier toutes les espèces qui ont la capacité de dévorer autrui, sont spécistes 2. C'est se mettre au dessus des animaux que de penser qu'il n'y a que l'humain qui a la capacité à se croire assez sensible pour se juger en tant qu'animal tandis que l'animal ne se juge probablement pas en tant qu'animal mais en tant qu'on ne sait pas d'ailleurs (espèce ? Individu ?) 3. La morale n'a absolument rien à foutre là dedans 4. Oui, je trouverais tout a fait ok que l'overloard élève de l'humain pour le bouffer. C'est d'ailleurs ce que fait déjà l'humain capitaliste en exploitant la force de travail (physique ou cognitive) de ses semblables, et ce, au point de certes pas le tuer, mais d'avancer l'âge de sa mort soit de façon directe (accident du travail) soit de façon indirecte (suicide) 5. Je trouve tout cet "argumentaire" très partial et "persuasif" sous couvert d'arguments. Il y a une colère très personnelle qui tait son nom et ça me gène venant de M.Phi.
@kurkumai3086
@kurkumai3086 Год назад
1.Des animaux pratiquent l'inceste sur leurs petits. Ce n'est pas pour autant qu'il faudrait les imiter. 3. Conventionnellement, la cruauté est immorale. Exploiter et tuer des animaux sans nécessité induit de la cruauté. Un antispéciste est logique et cohérent avec ce principe. Un spéciste est en contradiction, sans bonne raison de l'être.
@KingofGrolandtrue
@KingofGrolandtrue Год назад
Merci de montrer l'aberrance de l'exploitation animale et de notre besoin urgent de redéfinir nos rapports avec les autres animaux. L'exploitation animale est une question de société et il faut la traiter avec urgence !
@dayannahkali
@dayannahkali Год назад
Les antispécistes commettent deux erreurs, l’une de jugement et l’autre ontologique. La première est la moindre, qui est de traiter l’élevage et la chasse sur le même plan. L’agriculture est un phénomène récent qui a conduit à la domestication des espèces (sapiens compris) et à l’anthropisation générale du biome, tandis que la chasse est un phénomène de prédation pratiquée par l’essentiel des animaux, y compris nombre de primates, dont homo sapiens qui s’est particulièrement développé sur le temps long autour de ce mode de subsistance. La seconde est plus grave, c’est celle des moralistes en général, qui consiste à attribuer quelque espèce d’importance à de la pure convention sociale, et de feindre d’ignorer que ce qu’ils définissent comme le devoir d’indignation ou l’émotion de répulsion morale, n’est qu’un reliquat de conditionnements religieux. Pour reprendre l’exemple donné, il n’y a strictement aucune évidence «morale» à s’abstenir de tuer un enfant de notre propre espèce. Certains primates et d’autres animaux le font sur une base régulière. Il y a même un intérêt évolutif majeur à éliminer les rejetons des individus les moins adaptés ou les moins élevés dans la hiérarchie. Si la pratique de l’acte révolte la plupart d’entre nous, c’est qu’a été intériorisé la pression sociale associée, nous sommes en effet l’espèce dont les groupes surveille le comportement de leurs membres avec le plus de complexité et de rigueur, voilà le fondement réel de toute morale, concept qui reste en soi une pure illusion, une construction sociale de plus dans le récit d’une espèce qui préfère les histoires au réél.
@kurkumai3086
@kurkumai3086 Год назад
Conventionnellement, la cruauté est immorale. La cruauté est une mal-traitance source de mal-heur et de mal-être, au détriment de la bien-veillance, du bon-heur et du bien-être. Tuer un enfant sans nécessité banalise la cruauté, tuer un chat sans nécessité banalise la cruauté, tuer un animal d'élevage sans nécessité banalise la cruauté, ce qui en fait des pratiques immorales et indéfendables par de bons arguments.
@philippechaumont3505
@philippechaumont3505 Год назад
Je mange de la viande parce que c'est bon et j'ai honte. Alors je bois pour oublier que j'ai honte. Mais quand j'ai bu, je deviens violent et je bats ma femme et mes enfants. Tout ça c'est de la faute de végans, M. Le Procureur. S'ils n'avaient pas chercher à me culpabiliser, ma femme et mes enfants seraient encore en vie car je ne serai pas devenu si violent. Mais c'est quand même bizarre, quand ils étaient là, étendus devant moi, je n'ai pas réussi à découper un petit morceau de chacun pour voir quel goût ça avait, c'était pourtant de la viande...
@MonsieurPhi
@MonsieurPhi Год назад
Je ne sais pas quoi penser de tout ça 🤔
@methexis9934
@methexis9934 Год назад
@@MonsieurPhi Je pense que c'est un raisonnement a contrario produit depuis un point de vue antispéciste, qui adopte ironiquement le point de vue spéciste pour établir que ce n'est pas par amour du goût de la viande qu'on est spéciste.
@Je_suis_ton_pere
@Je_suis_ton_pere Год назад
Fallait manger sans honte alors, t'aurais pas eu tout ces problèmes
@mintberrycrunch5804
@mintberrycrunch5804 Год назад
Formidable ! xD vous avez fait ma soirée.
@philgo2024
@philgo2024 Год назад
Alors arrêtez de manger de la viande , vous n’aurez plus honte , vous ne boirez plus d’alcool, ne battrez plus votre femme et vos enfants. Ou alors , continuez à vous trouver de mauvaises excuses pour satisfaire vos penchants à la violence ! Pour votre famille, mettez la au congélateur, vous les mangerez quand vous aurez faim !
@celest7548
@celest7548 Год назад
J'ai pu lire beaucoup de commentaires intéressants, le moins que l'on puisse dire est que le sujet est clivant. Une vidéo réponse à quelques commentaire pertinents serait la bienvenue! En tout cas, un grand merci pour cette vidéo de qualité, je sais que si je n'avais pas encore adopté un mode de vie vegan, vous m'auriez convaincu de le faire.
@sebastienriss5384
@sebastienriss5384 Год назад
Tout ce qui est conflit specisme antispecisme est un sujet clivant 🙄
@prenomnom7493
@prenomnom7493 Год назад
Entièrement d'accord. La précédente vidéo avait déjà soulevé bcp de contre arguments pertinents, mais on dirait que monsieur Phi ne les voit pas.
@ginabean9434
@ginabean9434 Год назад
_"le moins que l'on puisse dire est que le sujet est clivant"_ C'est normal. La domestication de l'animal est aussi consubstantielle de la sédentarisation cad de la civilisation. Ca touche a la survie du groupe (nourriture), c'est essentiel. Ceux qui pretendent qu'on peut se passer de l'elevage maintenant et pour toujours sont deja morts, juste ils l'ignorent.
@prenomnom7493
@prenomnom7493 Год назад
@@ginabean9434 c'est clivant aussi à cause de la charge émotionnelle. Tuer un être qui nous ressemble ne va pas de soi.
@parisienneETfiere
@parisienneETfiere Год назад
@@prenomnom7493 si justement puisqu'on le fait depuis qu'on a la possibilité de le faire, et j'ai jamais lu nulle part que c'était une épreuve si compliquée que ça de la part de ceux qui ont pour rôle de le faire, mieux l'homicide est courant chez l'humain, et presque tous les animaux puisqu'il faut protéger ou conquérir des territoires et cela mène potentiellement à la mort.
@fricadelle9059
@fricadelle9059 Год назад
Est-ce que la justification morale du specisme envers les cochons, les poules et les vaches ne vient pas de la domestication de l'exploitation des dites espèces, comme une sorte de contrat de "possession" et de jouissance d'une espèce à notre bon vouloir?
@felixzer1
@felixzer1 Год назад
Il y a quelques raisonnements dans la vidéo pour lesquels j'aurais apprécié plus de détail sur le caractère « évident » : - Lors de la contre-argumentation de la justification indexicale est est mentionné qu'il est évident que favoriser son propre groupe ethnique/nationalité/etc. est immoral, et relevait du racisme. Cependant, il me semble bien que favoriser sa propre ville, son propre pays, sa propre culture est la norme et est rarement vu comme quelque chose de choquant. Prenons un exemple : imaginons que nous devions construire un hôpital. On a le choix entre un pays A, riche, profitant d'un confort de vie agréable et disons un pays B, plus pauvre à l'autre bout du monde. Imaginons qu'une épidémie entraînant des souffrances parmi les plus abjectes possible sévit dans le pays B, les habitants du pays A étant globalement en plutôt bonne santé. Le second projet profiterait bien évidemment plus à l'humanité dans son ensemble que le premier. Bien qu'il serait extrêmement moral de financer le projet avec les impôts des deux pays (ce serait vu comme une forme de charité ou d'aide internationale), il n'est pas considéré immoral que les habitants du pays A préfèrent dépenser l'argent de leurs impôts dans un projet local qu'il leur bénéficie, et ce, malgré la négligence complète des souffrances des habitants du pays B. - Lors de la discussion du cochon alien vert (spécisme du "membre typique"), il semble évident que l'existence d'une forme de conscience/langage/autonomie/etc. chez le cochon vert ne puisse pas avoir d'influence sur la moralité du choix de le tuer ou pas. Or, c'est oublié l'impact (au delà ce ce simple individu) d'un tel geste : si l'espèce alien est capable de faire preuve de ces traits, elle est probablement aussi capable de diplomatie, de commerce, voire peut-être de guerre, de vengeance... Le meurtre ou la torture de l'individu peut signifier la guerre, ou au minimum une opportunité manquée d'un ordre galactique prospère entre humains et cochons verts. À l'inverse, le meurtre d'un animal doué des même capacités qu'un cochon terrestre ne peut pas avoir d'impact au delà de ce seul individu. - Il est aussi mentionné que le fait de mettre une barre entre humains et le reste des animaux est ad hoc et qu'il n'y a pas de raison véritable de placer la barre là. Certes, mais dans ce cas, où placer la barre ? Imaginons que pour construire une maison pour héberger des humains, il faille creuser 200 m3 de terre et infliger des souffrances atroces à des milliers de lombrics (par exemple être coupé en deux par une pelleteuse). On part du principe que ceux-ci sont capable de douleur. Dans ce cas, comment mettre sur le même pied le simple confort d'avoir un toit pour se protéger de la pluie avec ce massacre de lombrics ? Et si on considère que posséder un toit en va de la survie des humains, qu'en serait-il de la moralité de construire une piscine ? Profiter du bonheur d'une petite nage l'été serait-il profondément immoral au vue des souffrances infligées à la faune du sol ? - Enfin, quand au fait que 80% des animaux vienne d'élevages en batterie et que par conséquent, la moralité de la consommation de viande équivaut à celle de l'élevage en batterie. Il est bien vrai qu'aujourd'hui on inflige des souffrances atroces et évitables à nos animaux dans le seul but de payer la viande moins cher (et d'en consommer plus). Mais il me paraît facile de dire que puisque aujourd'hui nous consommons de la viande d'une certaine manière, alors la consommation de viande dans son ensemble est forcément immorale. Pour faire un parallèle de pourquoi l'argument coince chez moi : imaginons que nous sommes en 1800 et que la production de canne sucrière est à 95% issue de la traite négrière. On pourrait conclure que la consommation de sucre de canne est profondément immorale et qu'il faudrait à tout prix arrêter d'en consommer (ainsi que le café, le coton, etc.). Or, le problème n'est pas la production de ces ressources en elle-même mais l'esclavage (et donc la souffrance et les privations de libertés) qui est à l'origine de ces ressources. Et même si aujourd'hui ces substances ne sont plus issus de l'esclavages, elles sont quand même issues de la souffrance due au dur labeur des ouvriers qui les ont cultivées, sans que ça ne pose problème.
@GuillaumeGdr
@GuillaumeGdr Год назад
Excellent commentaire. J'ajouterais concernant la justification indexale qui justifierait le racisme que je ne vois pas le rapport. La science nous a appris depuis bien longtemps qu'un étranger, peu importe sa couleur de peau et son ethnie, peut être génétiquement plus proche de nous que notre voisin de palier.
@prenomnom7493
@prenomnom7493 Год назад
On sent également poindre l'argument d'autorité quand M. Phi nous "informe" que l'antispecisme fait globalement consensus chez "les philosophes".
@ThomasKundera
@ThomasKundera Год назад
@@prenomnom7493 : Est-ce faux?
@prenomnom7493
@prenomnom7493 Год назад
@@ThomasKundera j'espère que oui.
@jeremyalvarez93
@jeremyalvarez93 Год назад
@@ThomasKundera c'est sûrement faux, l'antispecisme est une minorité mais une philosophie très developer en France du à la french theory et le fait de deconstruire tout, et donc perdre tous contexte ou perspective et permettre de justifier absolument tout à partir d'axiome choisi au pif (Derrida, Foucault...etc)
@Ceelvain
@Ceelvain Год назад
Quelque part, je me demande si la philosophie est le meilleur outil pour tenter de comprendre le spécisme de nos sociétés. La philosophie est nécéssairement basée sur de la logique. Alors que les comportements humains sont beaucoup moins "propres". Les comportements humains, c'est flou, c'est un continuum, c'est un peu hasardeux, c'est au moins partiellement subjectif. En ce sens, l'argument "on a toujours fait comme ça" n'est pas si absurde. Il a un poids subjectif non-négligeable. Même s'il est logiquement complètement zéro. Et chercher des arguments pour soutenir le spécisme actuel, c'est pas un peu prendre le problème à l'envers ? Si ces arguments ne sont pas connus, ils ne peuvent pas être la raison de notre spécisme. Ce n'est que de la rationalisation. De la justification à postériori. Du raisonnement d'avocat qui défend une position pré-établie plutôt qu'un raisonnement de scientifique qui tire une conclusion à partir des faits.
@androlias2242
@androlias2242 Год назад
C'est sûr que si on parle d'élevage intensif le consensus est très clair. Mais qu'en est-t-il des expériences scientifiques sur les animaux ? Il y a de nombreux arguments défendables qui ne sont plus du tout à l'échelle du simple plaisir gustatif, ce serait intéressant d'aborder ce sujet dans une vidéo complémentaire
@valopinlelapin8401
@valopinlelapin8401 Год назад
Je l'ai peut être raté mais à quel moment de la démo survient la justification que la consommation de viande se résume à un "plaisir dispensable" ? Désolé avec les articles en fond des fois je n'arrive pas à lire les titres :(
@raimonsabater
@raimonsabater Год назад
Merci de contribuer à la vulgarisation de cet enjeu sociétal, en visibilisant le spécisme. Cela apporte de bases saines pour le débat de société, afin de pouvoir évoluer. La position actuelle étant clairement axée du côté spéciste, le doute instillé ici, grâce à une argumentation bien aménée, devrait être source de questionnement. Le biais spéciste est bien enraciné depuis l'enfance, et perpétué tous les jours, est bien surnois. Bravo pour cette vidéo engagée sur un sujet clivant, mais si important pour l'évolution sociétale!
@ulysselefeuvre9751
@ulysselefeuvre9751 Год назад
Avant tout, je suis évidemment d'accord pour dire que les pratiques violentes et de tortures sont inacceptables pour ce qui concerne l'élevage en batterie, et qu'il est souhaitable de réduire au maximum la souffrance des animaux en élevages. Maintenant, j'ai quelques choses à redire (je ne suis pas spécialiste). L'absence de vitamine b12 (indispensable au système nerveux et tout surtout pour la gaine de myéline) est donc une futilité carnivore, carrément "un plaisir dispensable". Pour rappel, chez les humains, la vitamine B12 provient quasi exclusivement des aliments d'origine animale, de compléments alimentaires ou d'aliments enrichis en vitamine B12. Ces compléments et aliments enrichis sont la seule source significative de vitamine B12 pour les végétaliens. Il existe de petites quantités de vitamine B12 dans certaines algues, mais leur contribution à l'apport alimentaire de cette vitamine est considérée insuffisante par le corps médical. Je trouve particulièrement malsain de promouvoir un certain régime alimentaire (permis par quoi sinon le luxe des humains de notre époque) en qualifiant ce avec quoi les humains se sont toujours partiellement nourris de "plaisir gustatif" de notre espèce (-300 000 ans), ceux qui ont bâti ce luxe. La sélection naturelle conserve les plaisirs pour ce qui lui est utile (toutes proportions gardées, manger un paquet de bonbons par jour c'est pas une bonne idée mais si l'humain a un attrait particulier pour le sucre c'est parce qu'il a un certain besoin associé). J'aurai bien aimé dire qu'on a le physique de ses idées mais ça n'élèverai aucunement le débat. La légitimité des humains à consommer de la viande est simplement selon moi une question de capacité, j'ai comme l'impression que tu oublies ce qu'est l'état de nature, qui devons nous punir pour les souffrances causés par l'environnement naturel sur des individus de toutes espèces ? Je pense qu'en construisant des civilisations (peut-être un indice de légitimité) nous ne sommes pas devenus des surhommes mais au contraire, nous avons uniquement choisis la pulsion la plus naturelle qui soit c'est à dire la soif de puissance. La nature est construite pour que seul le plus fort puisse avancer, chaque espèce a pour finalité le néant, mais entre temps, son but est une expansion maximale de sa domination sur les autres espèces (principalement ses proies), et pour ça, il n'y a pas besoin de regarder chez les humains, c'est un phénomène naturel. Si on pouvait quantifier la douleur causée par un état de nature sur les animaux moyens et la douleur de ce même animal moyen dans nos civilisations, je pense que nous n'aurions aucunement à rougir de nos actes. AUCUN acte d'une espèce sauvage sur une autre n'est bienveillant ou généreux et c'est une sorte d’anthropomorphisme de donner à la nature un caractère gentil (pas merci Disney). Les symbioses sont gagnantes pour les deux cotés systématiquement, un intérêt est servi à chaque fois. Sauf que nous on peut dire que parfois on fait des choses bénéfiques, pas assez souvent sûrement, mais j'aimerai savoir si tu as des exemples de considération animale qui ne viennent pas de l'homme. Comment-te positionnes tu face aux végétaux, peux-tu me dire que tu ne fais pas de différence entre la souffrance d'une chèvre et d'un poireaux ? Vas-tu consommer des matières inertes pour ne blesser personne ? Je m'excuse d'avance si je vous suis trop incisif ou irrespectueux, ça n'est pas mon but, sur ce, bonne soirée.
@lechaudron7281
@lechaudron7281 Год назад
Du coup j'ai décidé d'être cohérent et de manger des bébés très jeunes :D ouais j'vais rester végane en fait c'est plus sympa
@grogneux
@grogneux Год назад
GG à toi ;)
@bartole7044
@bartole7044 Год назад
C'est en gros ce qu'on fait quand on consomme des vêtements fabriqués par des enfants ou des objets qui nécessite des minéraux extrait par des enfants. J'ai bien aimé la vidéo, mais de fait on vit dans une société qui méprise la souffrance de bien des humains. Ce qui compte dans notre société c'est l'intérêt des riches. Les gens qui meurent de faim et les animaux ne sont pas riches.
@irutyapzoei
@irutyapzoei Год назад
Hello. J'ai pensé à une expérience de pensée montrant d'autant plus l'absurdité de la situation. Imaginons un humain et un animal (prenons par exemple une brebis) assommés, et allongés sur un chemin de fer. Un train s'y approche à grande allure et, par hasard, un voyageur tombe sur cette situation. On suppose qu'il n'a le temps de ne sauver qu'un seul des deux, et ce, sans risque (il en est d'ailleurs parfaitement conscient). Ici, la grande majorité sauverait l'être humain. Cependant, si l'on remplaçait l'être humain par un grand plateau de viandes, assaisonnés et cuit parfaitement, le voyageur se retrouverait à devoir choisir entre sauver cette animal et cette grande panoplie de plats carnée. J'ai ici l'intuition que la majorité sauverait tout de même l'animal de la mort, quitte à perdre les plats. Mais pourquoi quelqu'un ferait ce choix de donner plus de valeur à la vie d'une brebis qu'à des steaks, tout en étant prêt à en dévorer au quotidien (ce qui d'ailleurs inflige sûrement bien plus de souffrances qu'en laisser passer sous un train). Ici la réponse rejoint sûrement le fait que l'on attache beaucoup d'importance aux chiens et chats. On ne raisonne pas globalement mais plutôt "envers qui ressentons nous de l'empathie"
@thear1s
@thear1s Год назад
Expérience de pensée très intéressante ! Je suis sûr qu'on se féliciterait d'éviter une mort atroce à cette chèvre alors qu'elle finira de toutes façons en boudins pour remplacer ceux qu'on a choisi de ne pas sauver. Est-ce qu'on ferait pareil pour un chien, un loup, un lapin, un hérisson, une souris ? Je pense que c'est aussi le symptôme de la déconnexion que nous avons entre la viande et la mort de l'animal. Ça n'empêche pas les gens qui tuent des animaux (en ferme, abattoirs, chasse) de manger de la viande, loin de là, mais certains ont conscience que manger un animal mort n'est pas anodin.
@zorro_zorro
@zorro_zorro Год назад
Je suis confus. Pour un.e carniste, le second problème d'aiguillage propose le choix entre [viande] et [vie + future viande]. Donc iel sauve la brebis. Pour un.e végé, il propose le choix entre [viande] et [vie]. La vie animale a plus de valeur à ses yeux que la viande, iel sauve la brebis. Qu'est-ce qui est étrange là dedans ?
@irutyapzoei
@irutyapzoei Год назад
@@zorro_zorro un carniste va tôt ou tard choisir [viande] plutôt que [vie + future viande], sinon, il attendrait que les animaux meurent de vieillesse. A un moment donné il décide de tuer l'animal pour avoir directement la viande. Quelle serait la différence entre cette expérience de pensée et la mise à mort d'un animal ?
@zorro_zorro
@zorro_zorro Год назад
@@irutyapzoei Oh, je pense que l'immense majorité des carnistes serait bien incapable de faire ce genre de choix (c'est-à-dire tuer eux mêmes les animaux qui vont fournir leur viande) Ce choix, cet acte, on le fait pour eux dans le passé, et on les confronte (quotidiennement) au produit fini [viande]. L'impact du choix moral est rendu presque intangible parce qu'il est présenté d'une manière biaisée, dans un rayon de supermarché. Mais si on donne un couteau à un.e carniste, qu'on lui montre une brebis et qu'on lui dit "débrouille-toi, c'est gratuit", on s'apercevra que la plupart du temps iel tombera subitement d'accord avec le fait que la viande n'est pas nécessaire.
@irutyapzoei
@irutyapzoei Год назад
@@zorro_zorro c'est le même principe, exactement
@dcabfr
@dcabfr Год назад
Les espèces d'élevages existent pour nous nourrir. Dès lors qu'elles ne remplissent plus leur fonction, elles sont inutiles et disparaissent. Cela ne justifie pas les mauvais traitements, mais parler de la douleur et afficher le nombre d'animaux consommés n'a pas de sens. Par contre afficher le nombres d'animaux exterminés par l'usage des pesticides et des herbicide dans l'agriculture, parfaitement évitable et inutile, serait plus pertinent. En nombre d'animaux, l'agriculture tue plus que l'élevage. Ce n'est pas la finalité de ces pratiques qui doivent être remises en cause mais leurs méthodes. Arrêter l'intensif et revenir à des pratiques plus respectueuses des animaux et de l'environnement, pour cela notre population doit décroitre.
@derpo3186
@derpo3186 Год назад
Sans prendre spécialement parti sur le sujet du spécisme ou de la souffrance animale, je crois que nous sommes surtout très bons pour éluder sans forcément s en rendre compte le sujet de la souffrance. Ton exemple sur le découpage d orteils de bébés m a rappelé que rien qu au niveau de la souffrance humaine, dans nos sociétés occidentales (je pense honnêtement que du similaire se trouve partout dans le monde, c'est juste plus frappant de voir que nous n'en sommes vraiment pas exclu), ce n'est qu en 1987 environ (très récent donc) que l on s'est vraiment posé la question de l anesthésie des nourrissons qu'on opérait. Avant, ça se faisait sans anesthésie particulière, ce qui se comprend puisqu'on pensait qu'ils ne pouvaient pas être touchés par la douleur en bas âge. Entre injecter un surplus de produits a effets secondaires possibles pour rien ou se contenter de faire un acte a vif qui ne peut pas être ressenti, j avoue que j aurais fait la même. Pourquoi on n'y a pas pensé avant ? Peut être les limitations technologiques, les habitudes, ou que sais je. Idéalement je préférerais un monde avec un minimum de souffrance, mais je pense que plutôt que vivre dans monde où l'on sait consciemment que l on inflige du mal en permanence nous trouvons dans les fausses vérités, minimisations ou dénis que nous faisons parfois une manière de nous protéger. Le plus dur reste de trouver le moyen de dépasser ces protections mentales quand notre société possède enfin les moyens physiques de limiter un peu plus les souffrances. Merci pour tes vidéos qui font toujours plus réfléchir 😁👌 (Une source pour la douleur des nourrissons parce que ça fait toujours du bien) www.cirp.org/library/pain/anand/
@SAUVAAAGE
@SAUVAAAGE Год назад
Bravo pour cette vidéo, quel plaisir de voir ce sujet au combien important traité avec le sérieux qu'il mérite !
@nichonnifroid9509
@nichonnifroid9509 Год назад
orteil = circoncision ?
@user-fd5jl1lk7n
@user-fd5jl1lk7n Год назад
Super vidéo. Nous pourrions ajouter quelque chose en plus : vous donnez l'exemple d'un bébé condamné à vivre qu'1 an, ce qui lui fait perdre son potentiel de développement. En toute logique et sur le plan de la souffrance, il peut donc subir la même chose que les animaux d'élevage. Prenons le problème en sens inverse : les animaux d'élevage, lorsqu'il sont sauvés et placés en refuge, développe souvent leur potentiel d'animaux de compagnie, en exprimant des émotions et comportements similaires aux chien et chat (lien sociaux, recherche d'affection, intérêt pour les jeux etc...). Ainsi justifier la souffrance des animaux d'élevage par leur manque de développement est un peu discutable : ils ont souvent des potentiels similaires à nos animaux de compagnie 'classiques', si on leur donnait l'occasion. Mais nous choisissons de ne faire grandir que le bébé.
@mcjo79
@mcjo79 Год назад
Tu parles d'un bébé africain dont on a donné du lait Nestlé par exemple ?
@Locks0106
@Locks0106 Год назад
Merci beaucoup pour cette vidéo. Elle permet clairement d'élever le débat et de balayer les mauvais arguments qu'on entend / lit régulièrement sur ce sujet !
@pokemax6151
@pokemax6151 Год назад
En fait vous n’attaquez que les élevages « intensif » et ça presque tous le monde est d’accord, vous ne prenez pas beaucoup de risque avec ce raisonnement, j’espère que vous présenterez un travail qui condamne également l’élevage vivrier
@arethas5462
@arethas5462 Год назад
12:29 Figurez-vous, monsieur Phi, que je me suis fait amputer le prépuce à vif à l’âge de 4 ans sans anesthésie. Cette procédure n’a pas apporté le moindre gramme de viande à ma famille. Ils ne m’ont pas circoncis pour se faire un barbecue mais simplement parce que Dieu l’a dit, c’est la tradition en terre d’Islam.
@Spallding75
@Spallding75 Год назад
Petite correction : *mais simplement parce-que des hommes ont dit que Dieu l'a dit.
@Spallding75
@Spallding75 Год назад
J'imagine bien le dieu tout puissant, créateur de l'univers dire : habitant de la Terre, surtout n'oubliez pas de couper une partie du pénis de vos enfants à la naissance ! Surtout que c'est lui dans votre théorie qui a créer cette partie du corps aussi et étrangement il demanderait de la couper juste après. S'il était cohérent il créerait les humains sans prépuce directement.
@philgo2024
@philgo2024 Год назад
Aucun texte biblique ne mentionne la volonté de Dieu concernant la circoncision.
@gp6763
@gp6763 Год назад
@@philgo2024 Si, ancien testament, c'est comme ca que le barbu cosmique reconnait ses fidel, il est meme entre dans une colere noir quand il a vu que le fils de Moise avait encore le sien..
@Weazel
@Weazel Год назад
100% en accord avec tout l'argumentaire (merci pour la vidéo
@Fangh44
@Fangh44 Год назад
je suis d'accord avec toi. Y'a masse de mon entourage qui répondrais aisemment "bah euh et alors ? j'ai le droit de faire des choses immorale, osef j'adore la viande".
@ia1013
@ia1013 Год назад
Je pense que votre explication est la bonne. Je la reformulerai pour ma part ainsi : La morale antispéciste n'a pas encore l'assise scientifique pour devenir l'évidence. Elle n'est pour l'instant que des mots sans fondement scientifique normatif. Il y a bien cette assise scientifique descriptive ou indirecte qui apparaît en ce moment (ne pas manger de viande lutte contre le réchauffement climatique) mais nous n'avons pas le fondement scientifique normatif de ce lien : Ma morale antispéciste est liée au réchauffement climatique mais en quoi elle est liée ? Quelle est l'explication ontologique ? Je peux me tromper mais il me semble que la morale anti-raciste fut bien aidée par le darwinisme. Le darwinisme a répondu à la question de savoir si les non-chrétiens était aussi des humains comme les autres et non des sauvages (ou que les chrétiens étaient des sauvages aussi, on peut le voir comme cela). Mais nous n'avons rien pour répondre à pourquoi arrêter de faire souffrir les non-humains quand eux se font souffrir entre eux et qu'ils le feraient de nous aussi si on leur laisser l'occasion ? Faut une sacrée assise scientifique pour passer ce cap. La morale ne suffira pas. Ma vision des choses est qu'une fois que la science verra que la vie lutte - sans téléologie, juste par darwinisme - contre l'inerte (contre la Terre, contre le dérèglement climatique, contre l'univers) alors la morale antispécisme pourra advenir. L'homme prendra conscience que la solidarité avec les autres vivants est est une vérité au même titre que la rotondité de la Terre.
@WriteKiller72
@WriteKiller72 Год назад
Jolie réflexion.
@benoitgranger2773
@benoitgranger2773 Год назад
@@ia1013 je suis d'accord et j'ai toujours l'impression qu'il y a a de la philosophie là où la science n'a pas encore avancer. Les découvertes sur le comportement des animaux et leur diffusion devraient nous faire arrêter progressivement de maltraiter les autres espèces. D'un côté on peut se dire que la fin de l'esclavage a pris plusieurs siècles donc ça va prendre du temps. De l'autre on constate que l'évolution de nos sociétés accélèrent (l'élevage intensif s'est généralisé en quelques décennies) donc ça pourrait être plus rapide
@germaindesloges5862
@germaindesloges5862 Год назад
​@@ia1013 Pas vraiment. La science est descriptive plutôt que prescriptive: elle décrit comment le monde est, pas comment il devrait être. L'exemple de l'anti racisme et du darwinisme suppose qu'il y avait déjà un raisonnement moral en arrière qui disait que c'était mal de maltraiter des humains, seulement là le fait qu'on soit tous.te.s de la même espèce fait une différence. La morale par contre peut être non seulement descriptive mais peut aussi être prescriptive, décrire ce que le monde *doit* être. Je suis d'accord que la philosophie est souvent une forme de proto-science, mais la philosophie en général est rarement prescriptive, la morale est un cas spécial. La science a elle seule est tout simplement incapable de faire ce que fait la morale prescriptive. La science nous donne le pouvoir et la morale nous donne la sagesse de bien l'utiliser. Mais cette sagesse n'est pas intuitive, comme le remarque @Weazel. Pour se pousser à la suivre, il faut en pratique "tricher" en trouvant des façons intuitives d'être sage, même si c'est avec de moins bonnes justifications logiques.
@remidefoucaud5495
@remidefoucaud5495 Год назад
Sachant que 75% des terres agricoles servent à nourrir du bétail, est-il MORAL que ces animaux puissent manger à leur faim, alors que 830 millions d'humains ne le peuvent pas !
@ulysselefeuvre9751
@ulysselefeuvre9751 Год назад
Ce n'est pas une question de production mais de gaspillage. Pour les terres, sache que trois quarts des terres destinées aux bovins ne sont pas exploitable autrement.
@naoka1962
@naoka1962 Год назад
Je regarde cette vidéo grâce à mon prof de philo et j'ai adoré merci pour toute ces explications tu m'a cassé le cerveau haha
@dimitriblanck2071
@dimitriblanck2071 Год назад
Il y a un aspect qui ne me va pas avec l'argumentation dévellopée. De mon point de vue l'antispécisme est un néo spécisme. En reprenant l'argument des intérêts simmilaire on pourrait tout aussi bien argumenter que la souffrance d'une carrote n'est pas moins importante que celle d'un champignon de paris (plus proches au niveau cellulaire des "animaux" que des "végétaux"),qui est semblable à celle d'une amibe (on est déja dans les animaux du point de vue d'un biologiste), qu'une nématode ... je pourrais continuer mais mon but sera de montrer qu'il y a une continuite ininterrompue de degré de concience croissant jusqu'au animaux vertebré complexe (qu'on mettra en haut des niveaux de conscience par anthropocentrisme probablement) et que toute limite posé ( ici celle des animaux) sera de toute manière arbitraire. L'argument des dégats écologique n'est lui pas démontable mais on pourrait quand même manger certaine viande comme celle des insectes pour lesquels l'impact écologique est beaucoup plus faible.
@arnauddefossez642
@arnauddefossez642 Год назад
Je ne connais pas un seul biologiste au monde qui affirmerait que la carotte souffre.
@dimitriblanck2071
@dimitriblanck2071 Год назад
@@arnauddefossez642 je ne dit pas que la carotte souffre comme tu l'entends mais je me demande qu'elle est le premier être qui souffre et le premier qui ne souffre pas. Je pense qu'il n'est pas possible de créer une liste cohérente de ce que je peux manger. On ne pourra pas mettre une ligne claire entre un organisme qui est doué de souffrance et un qui ne l'est pas. Pour reprendre ses mots et sa rhétorique, quelque soit l'ensemble animal pris il y aura des espèces marginal du groupe au intêret équivalent à des espèces hors de ce groupe. Du coup spécisme. Si l'on admet l'antispécisme pourquoi protegerait on plus les nématodes que certains champignons complexes ou qu'un arbre fruitier(et d'un point de vue biologique si tu me parles de végétal animal minéral, un champignon est un animal)? Si ce n'est par un nouveau spécisme puisqu'ils ont des interets similaire. La notion de règne animal n'est pas une frontière avec d'un côté des organismes complexes et importants et de l'autre des organismes sans importance. Il y a des espèces non sensitifs, peu sentitifs.. La frontière animale pour une biologiste n'est que une frontière d'organisation cellulaire et toute frontière posée sera arbitraire
@arnauddefossez642
@arnauddefossez642 Год назад
@@dimitriblanck2071 D'accord avec toi pour dire que la phylogénétique, la cladistique, c'est complexe, arbitraire et évolutif (je pense qu'on peut dire ça de toutes les sciences). Okay aussi pour dire que les frontières sont floues. Cependant je ne partage pas la représentation linéaire (du moins complexe au plus complexe, du moins souffrant au plus souffrant...) du monde du vivant et surtout, même si il y a des incertitudes aux marges, il y a très peu de chance que ça varie de manière significative pour le sujet qui nous concerne : les végétaux (qui ne souffrent pas) ne deviendront pas des animaux (qui souffrent). D'accord pour dire qu'il peut exister des cas limites, (je pense notamment au fameux débat du système neurocentral des bivalves il y a quelques années) mais c'est vraiment un détail très marginal à mon sens et qui surtout peut être ignoré dans le sens où il n'est pas indispensable pour l'humain de manger des bivalves (ni de la viande, d'ailleurs, faut-il le rappeler...)
@dimitriblanck2071
@dimitriblanck2071 Год назад
@@arnauddefossez642 je pense que certain végétaux réagissent à un stress extérieur au moins autant que certains animaux. Les méduses (au japon je crois qu'elles peuvent être consommées) même si elles sont des organismes complexes n'ont pas des intérêts plus importants qu'un arbre fruitier. Et le concept de souffrance aurait du mal à être utilisé dans ces deux cas pour déterminer qui l'on peut et qui l'on ne peut manger. Pour ce qui est du fait d'être marginal là même réponse peut être apporté à l'argument utiliser pour le cas des êtres marginaux humain. On est bébé 18 mois dans sa vie en gros, on vie 80 ans et les handicaps sévére représentent une part faible de la population.
@arnauddefossez642
@arnauddefossez642 Год назад
@@dimitriblanck2071 Je pense que le critère de souffrance est très simple pour départager un cochon et une carotte, le cochon est équipé d'un système qui lui permet de ressentir la souffrance, la carotte n'est pas équipée d'un système qui lui permet de ressentir la souffrance. Il existe cependant des espèces pour lesquelles ce critère n'est pas tranché, mais ce n'est pas grave car elles ne sont pas nécessaires à notre alimentation.
@matthieubillmann5219
@matthieubillmann5219 Год назад
Zootopie pour le film pas zoopolis je crois
@didierchapelot5671
@didierchapelot5671 Год назад
Merci beaucoup pour cette vidéo. Que de chemin parcouru depuis 35 ans. Tout au moins dans le débat public parce que dans la réalité la souffrance et le massacre des animaux se sont encore aggravés. Quand à l'époque je suis devenu végétarien, principalement pour cette question morale (qu'on ne désignait pas encore par le terme d'antispécisme même s'il existait), cette motivation me valait des moqueries au point qu'il était préférable de ne pas trop en faire part dans certaines situations (familiales notamment mais pas que). Depuis dix ans, je vois plutôt les carnistes être génés de vouloir manger de la viande en ma présence, comme si c'était une faiblesse de leur part. J'ai espoir de vivre assez longtemps pour voir tout cela se traduire par une amélioration concrète du sort des animaux mais je suis peut être trop naïf. En tout cas, cette vidéo, qui creuse le sujet et va débusquer les arguments que l'on se voit en effet opposés, a des vertus didactiques certaines. Bizarre tout de même ne pas prendre position à la fin mais bon, c'est le principe. J'ajouterais que le critère "souffrance" pourrait aussi être réfuté et que l'absence de souffrance ne donnerait pas pour autant l'autorisation d'exploiter un animal ou de le faire vivre dans des condtions de contraintes contraire à ses besoins naturels. Ce critère de "souffrance" pourrait même paradoxalement aboutir à une situation proche de celle qui existe avec simplement des mesures anesthésiques. Ne plus avoir droit de regard sur le cours de la vie d'un animal (comme nous ne souhaitons pas que quelqu'un ait droit de regard sur la notre, hormis les règles collectives que nous nous sommes données) serait le stade ultime de l'antispecisme à vrai dire.
@thesilverwolffr2647
@thesilverwolffr2647 Год назад
La prise de position est présente et se ressent. Ne pas la revendiquer est intéressant stratégiquement. Conclure en disant "du coup arrêtez bande de monstres" ça en énerverait plus d'un. Finir en disant "alors, qu'en concluez-vous ?" quand il n'y a qu'une seule réponse possible ça encourage beaucoup plus les gens à faire leur propre chemin mental sur la question
@manuelgerling2110
@manuelgerling2110 Год назад
Un grand merci à toi! Qu'il est plaisant d'entendre parler de ce sujet, qui est de grande importance, et ce de façon claire et, dans les grandes lignes, complètes. Avec un peu de chance, cela permettra à certains de prendre un temps pour penser ce problème.
@AntoinePGG
@AntoinePGG 2 месяца назад
C'est rare de voir ce sujet si important traité avec autant de sérieux et de rigueur. Merci beaucoup !
@marinechastan81
@marinechastan81 Год назад
Bravo, vidéo très pédagogique et synthétique. Merci 🙏
@Heide_Knight
@Heide_Knight Год назад
▬▬▬▬▬ Bonjour ! Merci pour cette vidéo une fois de plus très intéressante 😁 *Je me permet de poster ma critique :* *➤ **22:42* j'ai un léger soucis avec la façon dont cette section aborde le critère de capacité. Considérer que distinguer les espèces par des critères "quantitatifs/quantifiables" plutôt que par des qualités ou des caractères biologiques (critère qualitatif) me semble impertinent, et montre l'argument sous un angle assez défavorable. Il est déjà bien difficile de quantifier le niveau d'intelligence d'un être humain. Parler de critères et attributs biologiques qualitatifs et facilement observables (comme la capacité du langage, la bipédie, la parole, etc) apparait comme bien plus simple pour illustrer ce qu'un "critère seuil" pourrait être. Ce qui serait encore mieux, ce serait d'illustrer le critère de capacité comme une forme de "test" que doivent passer des agents. Selon leurs résultats, les agents tombent dans la catégorie où leurs intérêts ont une valeur morale, ou alors la catégorie où ils n'en ont pas. *➤ **24:18* J'ai vraiment du mal à saisir la moindre pertinence à "l'objection des cas marginaux". En effet, admettons que l'on considère les intérêts de l'espèce humaine comme très supérieurs à ceux des animaux (que l'on pourraient alors ignorer). Dans ce cas, si l'on considère que satisfaire leur empathie émotionnelle fait au moins partiellement partie des intérêts des agents humains "normaux", cela signifierait que le sort de chaque bébé, chaque proche malade ou handicapé, et chaque animal de compagnie aurait une valeur morale qui dépend de l'empathie que lui accordent des agents humains. Le fait qu'un agent soit "marginal" (ou sur la limite floue du critère de capacité) aurait alors moins d'importance dans la mesure où le critère de l'empathie accordée par les autres agents "normaux" (empathie qui constitue une partie de leur intérêt propre) interviendrait pour juger la valeur morale de chaque "cas marginal". *➤* L'argument global de la vidéo repose sur l'idée que la souffrance a intrinsèquement une valeur morale. C'est un postulat déjà assez fort (que je peux admettre quand il s'agit de simplifier un problème). Cependant, dans le cas clivant et complexe du spécisme, je préfère tout de même en rester à l'idée que seuls les _symptômes de la souffrance_ peuvent être aperçus et évalués moralement. Cela me semble particulièrement important dans la mesure où ce sont d'abord nos biais d'empathie, et non une forme de morale raisonnée, qui a tendance à orienter notre opinion dans ce genre de débat. Que ce soit de la souffrance animale ou humaine, dès lors qu'il ne s'agit pas de notre propre souffrance, c'est notre empathie qui lui émet de la valeur. Et il importe de remarquer que nous éprouvons tous, en tant que sujets, de l'empathie à des _degrés divers_ et de façon préférentielle. En y ayant réfléchi, cela me semble constituer une objection assez fondamentale à l'antispécisme et, de façon plus large, tout utilitarisme qui se veut objectif/réaliste. Car si la valeur qu'accorde un agent à la souffrance est si subjective, toute tentative d'en faire la base d'un code moral risque d'être peu fructueuse. *➤ **31:57* Un critère tel que celui de la complexité du langage, qui permet de distinguer l'espèce humaine des autres, n'a en effet pas de lien direct avec la souffrance que l'une pourrait infliger à l'autre. En revanche, ce type de critère est parmi ceux nécessaires pour évaluer l'aptitude d'une espèce (et d'un agent) à coopérer avec d'autres agents. Or si l'aptitude des animaux à coopérer avec les humains d'une quelconque façon est nulle, alors l'utilité des animaux pour l'espèce humaine perd forcément en complexité (ou en potentiel/diversité). Si les animaux ne peuvent pas être une "force de travail" comme un ouvrier ou un employé, et s'ils ne peuvent pas non plus se rebeller de leur exploitation industrielle, il semble alors assez normal que leur valeur morale comme économique reste d'un ordre inférieur. 🙥 J'espère que mes remarques/critiques vous aurons semblées pertinentes, ou qu'au moins vous n'aurez pas eu l'impression de perdre votre temps en me lisant 😅 🙧 {Je serais ravi de poursuivre le débat sur discord si vous êtes disponible} *──────────Φ──────────*
@remitemmos9165
@remitemmos9165 Год назад
merci de prendre le temps de formuler tant de critiques simples que les nouveaux anti-specistes semblent toujours ignorer pour se battre contre des hommes de pailles. à mon avis vois n’aurez pas de réponse, mais j’attends qu’on me fasse mentir ;)
@xhantTheFirst
@xhantTheFirst Год назад
A défaut de réponse de Mr Phi, je me permets de tenter une réponse à certains points: -Je ne suis pas sûr d'avoir compris exactement l'objection donc je m'abstiendrai d'y répondre et remplacerai une éventuelle argumentation par un emoji de saxophone 🎷 -Les critères proposés par les uns et les autres sont arbitraires. Et le problème de trouver des critères arbitraires est que quels que soient les critères qu'on donne pour justifier une maltraitance animale, on peut facilement mettre ces critères sur un humain ("La parole"? considérez les humains muets. "La capacité de raisonner"? Considérez un nourisson. Etc); et dans ce cas, notre intuition morale est presque universellement que ces actions sont immorales, donc que ce ne sont pas les critères proposés qui priment. Tant qu'on parle d'individus, ou d'agents, et non d'espèces, le problème des cas marginaux se posera -A toutes fins utiles, les symptômes de la souffrance et "la souffrance" en elle-même sont interchangeables. Il est non seulement impossible de prouver qu'un cochon ressent quoi que ce soit, il est impossible de prouver qu'un autre être humain que moi ressent quoi que ce soit (CF. le concept de zombie philosophique pour plus de détails). Donc si on veut étudier une sensation, que ce soit la douleur, ou n'importe quelle autre, on ne peut que se rabattre sur les symptômes qu'ont la souffrance chez les agents, humains ou non. Par ailleurs, l'objection finale que tu ajoutes à ce point va juste à l'encontre de toute tentative de faire de la philosophie morale. La valeur morale qu'on accorde à tout acte est subjective (un viol est-il plus ou moins grave qu'un meurtre? etc). C'est pour ça que par exemple certaines personnes considèrent que l'avortement est un meurtre, et d'autres considèrent que c'est un procédé médical. Ce n'est pas pour autant qu'y réfléchir est vain. -Je trouve la remarque sur l'aptitude à coopérer pertinente (bien qu'un peu cynique, puisqu'elle s'éloigne du champ de la morale pour plonger dans le côté purement pratique), mais je pense qu'elle devrait parler d'utilité en général plus que de "coopération" ou de "force de travail. ça justifiera alors la ligne, qui pourrait sembler relativement arbitraire, qu'on fait entre les chiens et les cochons (par exemple), puisque les premiers sont bien plus "utiles" en tant qu'animaux de compagnie que les seconds (alors que le reste des critères généralement proposés les placent d'égal à égal; bipédie, langage, capacité à raisonner...). C'est aussi la raison pour laquelle les lasagnes de cheval de Findus ont causé un tôlé, bien plus que si ils avaient mis du porc dans leurs lasagnes de boeuf. J'espère que mes réponses étaient pertinentes.
@xhantTheFirst
@xhantTheFirst Год назад
@@remitemmos9165 Bonjour je suis l'incarnation de l'esprit de contradiction
@Heide_Knight
@Heide_Knight Год назад
​@@xhantTheFirst Merci pour cette réponse construite ^-^ - Le premier point est effectivement moins important, ça portait surtout sur la façon dont MrPhi abordait la notion de capacité au départ (qu'il semblait prendre comme quelque chose de facilement quantifiable, comme par exemple comparer le QI des humains et des animaux - mais utilise ensuite l'idée de seuil donc c'est assez marginal). - Je ne pense pas qu'il existe des "intuitions morales universelles" (au mieux des "intuitions sociales très partagées"), mais ce n'était pas vraiment sur ça que portait ce point. C'est sur l'idée qu'avant d'avoir des intuitions morales, nous avons surtout de l'empathie, et que cette faculté d'empathie peut nous faire éprouver une certaine peine ou souffrance à l'idée que d'autres individus souffres. Ainsi, si l'on cherche à réduire la souffrance des "agents humains normaux", il faudra à chaque fois aussi tenter de réduire la souffrance des cas marginaux lorsqu'ils ont un lien d'attache émotionnelle/d'empathie avec les "agents humains normaux". En cela, Il n'y a pas besoin d'invoquer de "code moral universel" ni même d'intuition morale pour répondre à l'objection des cas marginaux. Exemple : Imaginons un nouveau né. Il ne rempli encore aucun des critère pour être un "agent humain normal". Pour autant : toute souffrance causée au nouveau né risque par la même occasion de causer de la souffrance à ses parents, en raison de l'attache émotionnelle/du lien d'empathie entre eux. À l'opposé, ce n'est pas le cas avec des animaux d'élevage. Ou du moins ça l'est de façon bien moins importante : si l'on prenait un animal d'élevage aléatoire et qu'on lui infligeait de la souffrance, en informer les parents dont je parlais plus tôt a une probabilité assez faible de leur causer une peine comparable. La plupart des humains n'ont pas d'attache affective avec des animaux d'élevage qu'ils n'ont jamais rencontré, qu'ils ne voient jamais et dont ils n'ont aucune raison de se soucier. "Par ailleurs, l'objection finale que tu ajoutes à ce point va juste à l'encontre de toute tentative de faire de la philosophie morale." - Ce n'était pas tout à fait mon but. Je voulais surtout mettre en évidence que l'idée que toute tentative de hiérarchiser la souffrance/la mesurer me semble vouée à être biaisée. Le fait qu'on ne puisse voir que les symptômes de la douleur ne veut pas dire qu'elle n'existe pas, ni qu'elle n'a pas d'importance morale, mais ça rappelle que nous ne pouvons connaitre cette douleur, et que nos réactions face à elle sont rarement rationnelles (ou du moins n'ont pas tendance à l'être en premier lieu). Par exemple, je ne me permettrai pas de dire que le boucher qui abat quotidiennement des animaux manque de sens ou d'intuition morale. Ma première réflexion sera de me dire qu'il est surtout indifférent à la souffrance de ces animaux et n'éprouve pas d'empathie pour eux (ou du moins elle ne compense pas le bénéfice qu'il y a à produire de la viande).
@maximemillot956
@maximemillot956 Год назад
Si on adhère à la thèse de la vidéo et qu'on veut bien arrêter d'être spéciste, est-ce qu'il y a quand même une limite ? Est-ce toujours moral d'éclater un moustique ou une araignée à coup de chaussure ? De détruire un nid de termite ? De détruire une fourmilière qui commence à envahir la maison ou un terrier de guèpes ?
@damuskey8737
@damuskey8737 Год назад
Ce point est hors sujet, on admet l'égalité de droits entre les hommes tout en admettant le principe de légitime défense. L’antispécisme n’empêche pas le favoritisme de l’intérêt individuel ou de l’espèce si en contradiction avec celui d'un ou une autre.
@kurkumai3086
@kurkumai3086 Год назад
N'importe quel antispéciste sera logique de se défendre contre un moustique, un chien menaçant ou un T-rex.
@Narkokhelus
@Narkokhelus Год назад
Merci
@ginabean9434
@ginabean9434 Год назад
Attention a une bonne complementation en B12, en cas de suppression totale des POA. Les idees c'est bien, la sante c'est mieux.
@Narkokhelus
@Narkokhelus Год назад
@@ginabean9434 Tout à fait, d'ailleurs la B12 peut être prescrite et remboursée, parlez-en avec votre médecin traitant :)
@izzual5427
@izzual5427 Год назад
Excellente vidéo comme d hab. Mais ce sujet me laisse tjs aussi perplexe lorsqu il s invite dans des discussions entre amis. Je ne suis pas antispeciste mais je ne m estime pas pour autant speciste (la souffrance des animaux cités dans la vidéo ne peut, je pense, laisser aucune personne saine d esprit indifferente). Mais c est justement ce point qui me pose le plus de problème : Où place t on la barre ? Pour cette video, le point de depart est que Si c est capable de souffrir, alors il est difficilement justifiable de causer volontairement de la souffrance. Le premier problème que j ai avec cette notion c est que notre connaissance de la douleur animale évolue : prise en compte seulement au milieu des années 50 pour l enfant humain, et années 90 pour les animaux... et aujourd'hui des études montrent (ou essaient de) que les plantes "souffrent" egalement. C est d ailleurs un point sur la vidéo a soulever : par tic de langage sûrement, il est fait allusion à "la même douleur". La douleur que nous ressentons serait elle la seule digne d intérêt ? D où le fait que les champignons, insectes, bactéries et autres virus ne soient pas mentionnés. Ou alors, est ce qu il s agit plutôt d une capacité d empathie/de s identifier a la souffrance de ces animaux qui serait à prendre en compte ? De plus, si nous avons un intérêt similaire avec les animaux a ne pas souffrir, nous avons également un intérêt similaire à ne pas être demembrer/handicapé ou intérêt similaire à préserver notre vie... Du coup, quand je roule en voiture et tue involontairement des insectes, est ce speciste ? Un agriculteur qui se débarrasse de nuisibles est il speciste ? Si je me soigne contre la grippe, est ce que le fait de tuer des millions de copie de ce virus est justifiable par le fait de sauver 1 humain ? Cette question d où placer la barre me pose tjs problème pour ce sujet et je n ai malheureusement pas le "back up" nécessaire pour y répondre.
@Meric_N
@Meric_N Год назад
Ce n'est pas pour autant qu'il ne faut pas placer la barre du tout. On peut estimer en première intention que tous les animaux à système nerveux central sont concernés. Et si un jour on découvre la souffrance de la laitue, nos successeurs prendront leurs responsabilités.
@Meric_N
@Meric_N Год назад
Sur les "nuisibles" : qu'on tue un animal pour le manger ou juste pour l'empêcher de manger nos salades, a priori rien ne justifie de le faire souffrir.
@xhantTheFirst
@xhantTheFirst Год назад
@@Meric_N Eh bien sois en joie, car la laitue souffre! Ou du moins les études semblent montrer que les plantes ont des réactions à la douleur. Le problème reste que la conséquence d'arrêter de manger de la viande serait une légère déception culinaire, alors que la conséquence d'arrêter de manger des végétaux serait la mort (jusqu'à ce qu'on apprenne à se nourrir de cailloux) (et non, manger uniquement de la viande n'est pas une solution non plus, puisqu'on nourrit cette viande avec des végétaux)
@raphaelplouseau8578
@raphaelplouseau8578 Год назад
Tu mélanges deux notions : le droit à la vie , et le droit au bonheur. Pour le bonheur, il y a pas mal d'arguments justifiant que les animaux peuvent souffrir ( quand je dis "pouvoir souffrir" cela doit s'entendre dans uk sens plus large, celui de "pouvoir souffrir et pouvoir etre heureux". Et la capacité à souffrir s'appelle la nociception. - La proximité physiologique. Nous sommes proches physiologiquement des mammifères. Quand on pique un mammifère, on remarque par exemple les mêmes stimuli dans le corps, et les mêmes réactions dans le cerveau. Les zones du cerveau chargées de la douleur chez l'homme sont également présentes chez les animaux. Or comme la dit je sais plus qui "les memes causes provoquent les mêmes effets".Il y a donc fort à parier que les mammifères sont nociceptifs. - La proximité génétique. Une capacité comme la nociception n'apparaît pas comme ça tout à coup d'un milléanaire à l'autre. Or les mammifères sont proches de nous dans l'arbre du vivant. Ils doivent donc probablement partagés cette capacité. - L'utilité génétique. Ressentir la douleur et le plaisir serait des avantages évolutionnaires. Cela aurait permis aux animaux de prendre de l'avance dans la lutte pour l'évolution.
@oumdead9542
@oumdead9542 Год назад
@@xhantTheFirst Je suis désolé, mais je ne crois pas du tout à votre première affirmation. Quelles études montrent que les plantes souffrent? On sait que les animaux souffrent parce qu'on sait que les êtres humains souffrent, et parce que certaines espèces animales ont des réactions et une physiologie similaires à celle de l'être humain. Ce n'est pas le cas du tout pour les plantes. Cette idée de dire que les plantes souffrent aussi m'a tout l'air d'être un autre argument spéciste déguisé.
@christopheraune-nu7dx
@christopheraune-nu7dx Год назад
Super vidéo :) A noter que l'argument de la souffrance (que certains philosophes adopterais donc si j'ai bien suivis la vidéo ) me parait ... un peu fébrile. Si l'important, c'est " peuvent-ils souffrir ? ", alors on aurait régler le problème depuis longtemps : Une injection chimique avant une mise à mort. Je ne pense pas que ça suffirais à justifier les milliards de morts dans les consciences collective, bien que cet argument soit déjà utilisé (via des exemple d'endormissement au CO2 avant mise à mort) par certains, ou plutot : ça n'aurais pas empêcher que certains défende l'anti-spécisme (puisque ce n'est pas que l'élevage qui est concerné et que la nuisance qu'exerce les humains sur les animaux ne se limite pas aux animaux d'élevage, mais aussi à la faune sauvage... et aux autres humains.) Le mot souffrance devrait s'étendre à autre chose que la simple douleurs physique ; Mourir sans souffrance, ça reste mourir ; ce qui ne semble pas vraiment désirable aux espèces animales qui ont, pour l'écrasante majorité (j'ai pas de contre exemple en mémoire d'animaux suicidaire) développées des capacités pour y faire face (instinct de survies de toute nature ; fuite,combat etc...). C'est avec plus d'empathie que d'argument philosophique que ça me semble préjudiciable à eux comme à nous. Savoir que je vais avoir mon petit doigts coupé, sans souffrance, ne me réjouis pas. Savoir que je pourrais être tuer pour ma viande, sans souffrance, ne me réjouis pas plus. Je pense que les animaux ont un intêrets similaire aux humains à vouloir vivre ; Que c'est à minimat le fonctionnement de base de chaque espèce que de créer des individus qui vont vivre assez longtemps pour se reproduire, et que c'est une souffrance au sens global de les tuer qui leurs est infligé, avec ou sans anesthésie. Aurélien Barrau avait un discours très intéressant là dessus, bien que je ne me souvienne pas de la formulation exact, mais ça donner quelque chose comme " tout aussi effroyable que la mise à mort, c'est l'absence de vie qui précède cette mise à mort. Les animaux d'élevage n'expérimente pas ce qu'est de vivre". Et je crois qu'il parler d'insulte à l'ontologie de la vie ; ces animaux n'ont quasiment pas d'existence, ils ne peuvent expérimenté ce qu'est vivre. Bref, c'était donc ce court passage de ta vidéo avant la conclusion qui ma laisser un peu sur ma faim ; je m'attendais à te voir contre argumenter à la manière des autres arguments ! Mais comme tu as enchainé sur la conclusion (question de temps je suppose), qui elle même tranche du coté de l'anti spécisme en philosophie, ça ma "rassasié" ! Merci pour tout ton taf sur toutes tes vidéos, je me retrouve à m'intéresser à des sujets qui de prime abord me laisser indifférent !
@ginabean9434
@ginabean9434 Год назад
_"Savoir que je pourrais être tuer pour ma viande, sans souffrance, ne me réjouis pas plus."_ Parce que c'est moralement difficile a accepter. Les animaux sont a-mouraux: ils ne peuvent pas souffrir de savoir qu'ils sont exploites, en fait ils ne peuvent pas le savoir. C'est vous qui le savez... _"Les animaux d'élevage n'expérimente pas ce qu'est de vivre"_ Vous leur avez demandé? Par rapport a quel standard? C'est vous qui percevez leurs conditions de vie... On cherche a "sauver" qui exactement, du coup?
@christopheraune-nu7dx
@christopheraune-nu7dx Год назад
@@ginabean9434 Je t'ai fais une réponse, mais il semblerait que youtube l'ai supprimé (peut être à cause d'un lien). Ma réponse est la stérotypie. Les animaux, tu as raison, n'ont certainement pas conscience d'être exploité : il n'expérimente que la souffrance d'être exploité, qu'on peut voir à travers la stéréotypie notamment. Les animaux exploité peuvent, à certain stade, ne pas expérimenté ce qui est normalement basique et inée chez eux (par exemple : un lapin qui fait des bonds), faute de place. La stéréotypie est associé à des situation de stress grave. Une vache qui pleures, parce qu'on lui à enlevé son veau, et qui continuera à pleurer des jours encore par la suite ; des dauphins, des lions, des orques qui tourne en tour dans leurs cages. Si un humain se prend un coup sans raison, à la douleurs physique s'ajoutera certainement la douleurs psychologique, le sentiment d'injustice, etc. Les animaux exploité n'ont peut être pas le sentiment d'être exploité, mais il reste la violence d'être exploité dans les faits : lieux insalubre, densité de population, traitement, maladie. Donc si on se met d'accord sur les définition : Vivre, pour moi, ce n'est pas simplement respirer et avoir un poul. Dans ce sens, ils ne vivent pas pleinement. Il existerais " 5 libertés de l'animal " : * Libre de la soif, de la faim et de la malnutrition *Libre de l‘inconfort. L’animal doit bénéficier de bonnes conditions de repos (confort thermique, qualité de l’endroit) et de tranquillité (ne pas être dérangé). *Libre de s’exprimer. Ses comportements doivent être au plus proches de ceux observés dans la nature. La préservation des liens sociaux est particulièrement importante. *Libre de la douleur, de toute blessure et de la maladie. Il doit être en bonne santé (celle-ci doit être suivie et préservée) et ne pas subir de mauvais traitement (la maltraitance peut être condamnée). * Libre de la peur et du stress. La seule qui semble pouvoir être respecté, c'est la faim et la soif.
@ginabean9434
@ginabean9434 Год назад
@@christopheraune-nu7dx On ne peut plus mettre de liens dans les coms yt. _"Une vache qui pleures, parce qu'on lui à enlevé son veau"_ C'est typiquement de l'anthropomorphisme: une vache ne pleure pas quand on lui enleve son veau. Elle l'appelle quelques heures et c'est tout. _"lieux insalubre, densité de population, traitement, maladie. "_ Sont tes perceptions a-priori de la realite de la vie des animaux de ferme. Tres loin de la realite moyenne tout simplement parce qu'un animal en mauvaise sante coute plus cher. _"Libre de la soif, de la faim et de la malnutrition"_ Evidemment les rations sont optimisees _"l‘inconfort"_ Les stabulations libres sont legions. _"bonnes conditions de repos"_ C'est pour cela qu'on a invente les etables. _"Libre de s’exprimer"_ C'est pour ca qu'ils ont installe des webcams dans les etables: les vaches peuvent faire des podcasts. _"en bonne santé"_ Voir plus haut: c'est directement dans l'interet de l'eleveur. Donc, si je comprends bien, une fois que les 5 libertes sont verifiees, c'est parfaitement OK d'exploiter des animaux pour toi?
@christopheraune-nu7dx
@christopheraune-nu7dx Год назад
@@ginabean9434 G.- " de l'antropomorphisme ... " Vous leur avez demandé? ? je te redonne exactement la même réponse que tu as formulé précédemment. Sauf qu'il s'agit pas de conclure la discution avec des points de vue : la science reconnait la sensibilité des animaux, et la capacité d'expérimenter des émotions. Si tu manque d'information sur ça , ou si tu est simplement dans le dénie : tu pourra en trouver plus sur internet. Anthropomorphisme ou pas : il est simple de constater que les animaux protège leurs progéniture. Des nids, de l'allaitement, des premiers pas au premier vol, les parents protège leurs enfants et il est simple d'observer le stress, la détresse qu'ils expérimente quand on leurs enlève. Tu peux jouer sur les mots si tu veux. Tu devrais regarder un peu plus de documentaire animalier et un peu moins de tutoriel d'agriculture. G. - "T Tres loin de la realite moyenne tout simplement parce qu'un animal en mauvaise sante coute plus cher." Tu confond un animal dont on peut tirer un profit et un animal dont on prend soins. Et, au contraire c'est la moyenne puisque la majorité des animaux exploité le sont de manière industrielle. --------------- Un copié collé : " 83 % des 826 millions de poulets de chair sont élevés sans accès à l’extérieur (ITAVI, 2016) 97 % des 52 millions de dindes sont élevées enfermées sans accès à l’extérieur (Agreste, 2008 et 2010) 36 % des 42 millions de poules pondeuses sont élevées en batterie de cages (CNPO, 2021) 99 % des 27,5 millions de lapins sont élevés en batterie de cages (Plan de filière lapin EGAlim, 2017) 95 % des 25 millions de cochons sont élevés sur caillebotis en bâtiments 60 % des 1,1 million de caprins sont en élevage intensif sans accès aux pâturages (Agreste, 2010) Ces chiffres montrent que sur plus d’un milliard d’animaux tués chaque année en France, au moins 850 millions, soit environ 8 animaux sur 10, sont confinés dans des élevages intensifs, sans accès à l’extérieur en 2018. De l'aveu de chercheurs de l'INRAe et du CNRS, cette situation ne pourra pas être améliorée car les systèmes d'élevages intensifs se révèlent être totalement contradictoires avec le bien-être animal. (INRAe, 2022) " ------------- Ca donne des conditions de vies que les animaux n'auraient pas dans des refuge animalié. 16 vollailles au m², tu pense que c'est pas un soucis ? L'élevage est le 1er consommateur d'antibiotique au monde, pas l'humanité. Les animaux sont engraissé à toute vitesse et meurt à une fraction de leurs espérance de vie : c'est même plus des poulet que vous mangez, c'est des poussins obèse. G.- "Donc, si je comprends bien, une fois que les 5 libertes sont verifiees, c'est parfaitement OK d'exploiter des animaux pour toi" Non, je dis qu'il est impossible d'exploiter tout en respectant les libertés des animaux... ce qui tombe sous le sens. Seul apporter de l'alimentation pourrait être compatible avec le fait de bien traiter un animal, mais même la , en moyenne , ce n'est pas le cas puisqu'il s'agit de faire grandir rapidement un animal avant de le buter de passer aux suivants. Et je parle même pas du gavage.
@Z666Antoine
@Z666Antoine Год назад
Bien le bonjour monsieur phi. Je reposte juste mon commentaire que j'avais mis sous la vidéo des overlord, il me semble que les arguments tiennent toujours ici. Vôtre vidéo est intéressante toutefois je pense que l'argument principale, et en réalité le seul valable, qui justifie le comportement d'Overlord et des ses congénères est : Nous le pouvons et nous le voulons. C'est le seul argument qui justifie notre consommation de viande et il me semble imparable. La fable du loup et de l'agneau illustre bien ce fait : qu'importe les justifications, le fort à ses raisons auxquelles le faible ne peut que se soumettre. Il n'y a a priori aucun dieu qui enverra overlord en enfer pour sa consommation d'humains (auquel cas un être plus puissant lui interdirait son comportement, ce qui serait encore une justification de la force) et donc, comme il le désire et comme il le peut, il nous mange. Moi même lorsque je mange deu homard ou de l'agneau, ébouillanté, ou arraché au sein de sa mère, je ne nie pas leur souffrance, je ne nie pas qu'objectivement leur intérêt n'est pas moindre que le mien, je dis simplement que je m'en contrefiche et que si des douleurs indicibles peuvent m'apporter un plaisir minime alors je le ferai. Je vous concède un point : nier ce fait c'est de la lâcheté intellectuelle. Cependant, même pour les vegans, cet argument s'applique. ce qui les retient c'est la culpabilité d'infliger ces souffrances. Elles ne sont pas compensées par le plaisir gustatif. En d'autre terme ils peuvent comme moi manger de la viande mais ne veulent pas. Fort bien. En revanche leur façon de faire du prosélytisme est la bonne. Ne pouvant abaisser la force de l'humanité et la rendre inapte à exploiter des animaux ils essayent d'en diminuer sa volonté par la culpabilisation. mais encore une fois, sauf preuve du contraire, aucun humain n'ira en enfer pour cela, il s'agit juste d'une morale qui peut, comme toute morale, être adoptée ou réfutée à loisir et sans argument solide d'un côté comme de l'autre. pour ma part j'assume complétement que l'humanité inflige des souffrances sans commune mesure avec le plaisir qu'elle en retire. Tant qu'aucune force supérieure viendra nous contraindre ou non convaincre d'arrêter et que nous n'éprouverons pas la culpabilité issue des arguments emplis de pathos des vegans nous continuerons et moi avec. Il est également légitime pour l'animal de se défendre et il ne fait pas autre chose lorsqu'il cri, essaye de mordre ou de charger mais, à limage de nos bombes contre les overlords, c'est inutile. En revanche si un jour dieu ou Overlord vient pour nous faire cesser notre consommation de viande ou, qu'à force de matraquage moralisateur, la culpabilité devient trop forte alors nous arrêterons. Il faut soit supprimer le "nous pouvons" soit le "nous voulons". Effectivement la deuxième solution est plus probable et davantage à la porté d'être humains. Dans un cas comme dans l'autre nous arrêterons. D'ici là bon appétit et aux overlords aussi !
@kurkumai3086
@kurkumai3086 Год назад
_"Nous le pouvons et nous le voulons. C'est le seul argument qui justifie notre consommation de viande et il me semble imparable."_ - Non, pourvoir faire une pratique immorale ne justifie aucunement cette pratique. Exemples : la fourrure, la corrida, la chasse de gibier d'élevage. _"toute morale peut être réfutée"_ - Conventionnellement, il est établi que la cruauté est immorale, indéfendable, et problématique dans sa banalisation. Causalement, exploiter et tuer des animaux d'élevage sans nécessité induit de la cruauté.
@Z666Antoine
@Z666Antoine Год назад
La cruauté est immorale selon nos standards actuels. Ils n'en n'a pas toujours été ainsi. pourquoi aurions nous raison et les autres torts ? Quelle est la démonstration ? Les mayas exécutaient les gens par milliers selon leur morale religieuse. Le Tibet, avant son annexion, était esclavagiste en accord avec la morale boudhiste. Nous-même bombardions l'Irak et les irakiens par morale démocratique. Nous avons également colonisé par devoir moral. Puis nous avons décolonisé en agitant le même argument. Il n'y a nulle démonstration, nulle preuve, pas même un indice, nous indiquant où est le Bien et où est le Mal. Il n'y a que des gens assénant plus ou moins efficacement leur vision des choses. Tuer des animaux sans nécessité peut être un rite religieux, dès lors cet acte est considéré comme moralement bon par les pratiquants. Je vous défie de leur démontrer qu'ils ont tort. Vous direz que c'est cruel et mal, ils vous rétorqueront que c'est mal de ne pas le faire. Je ne prétends pas que quoi que ce soit est bon ou non, je dis simplement que le Bien et le Mal, s'ils existent, sont indémontrables. Dès lors tout est question de volonté et de puissance, en aucun cas de morale.
@Timidouveg
@Timidouveg Год назад
Je ne m'étais jamais posée certaines questions, notamment l'approche probabiliste sur le sujet. Et pourtant, il fût un temps où j'avais pas mal tenté de contredire mon antispécisme pour le mettre à l'épreuve. Je ne suis pas parvenue à me convaincre que je me trompais, et l'approche probabiliste semble m'indiquer que dans le cas d'une erreur de ma part, finalement, le résultat serait de toute manière bien préférable rien que part les effets collatéraux sur le climat notamment. Gagner 30 ans pour développer les moyens de nous éviter les pires situations, c'est tout de même non-négligeable.
@parisienneETfiere
@parisienneETfiere Год назад
Je suis contre l'élevage intensif des animaux, pour la consommation de viande.
@GabrielPettier
@GabrielPettier Год назад
Il y a vraiment une question sur l'inertie sociétale, je pense, par ce que oui, il semble difficile de justifier cette pratique (comme d'autres avant elle), mais sa normalisation quasi universelle rend pratiquement impossible d'engager même le débat, par ce que si on critique ce que 95% des gens font normalement, comme une pratique hautement immorale, injustifiable, alors on est dans une position compliqué, extrémiste par définition, et on peut soit choisir de ne se préoccuper de sa pratique personnelle, et simplement de défendre celle-ci quand elle est questionnée, soit de causer un désordre, potentiellement important, en tentant que convaincre ou de forcer les autres à arrêter cette pratique. Et si d'un point de vue social, la première attitude semble la plus souhaitable, il semble difficile de la justifier à l'aune du tord moral causé.
@Lamadesbois
@Lamadesbois Год назад
C'est amusant, ça fait deux fois que je poste des commentaires et que je trouve ensuite le tien qui correspond à mes réflexions. Je me demande comment des individus différents peuvent ainsi avoir des pensées convergentes 🤔 Ça ferait une vidéo intéressante 😅
@GabrielPettier
@GabrielPettier Год назад
​@@Lamadesbois On est probablement pas seuls à penser ça ;). C’est parfois un combat quotidien quand on est vegan, de défendre ce qui nous semble non seulement évident, non seulement normal, mais la seule façon non criminelle de se nourrir. Et que non seulement, on doit se défendre, mais être un tant sois peu prosélyte sur cette pratique (qui peut sembler d’une urgence absolue), est prit comme une agression, de l’extrémisme, etc. Alors oui, certains basculent dans un léger terrorisme (destruction de vitrine de boucher, ou autre action légèrement violentes), mais c’est très minoritaire, je pense que la plupart des autres (vegans) doivent se poser la question de ce qui est acceptable (et efficace) comme comportement pour faire avancer les choses. Pour répondre à la seconde question de façon plus directe, je dirais que c’est plus notre condition qui nous pousse à cette réflexion, que nos personnalités individuelles. J’ai *l’impression* que c’est donc un exemple de biais fondamental d’attribution, au sens ou on rate le fait que c’est nos circonstances qui nous font penser ça, mais j’ai aussi l’impression que c’est légèrement différent (par ce qu’en général, le biais fondamental d’attribution est quand on attribut les actions des autres à leur nature, et les nôtres à nos circonstances, il me semble).
@Lamadesbois
@Lamadesbois Год назад
@@GabrielPettier Merci de tes précisions sur ton approche végane. Quant au biais, je crois comprendre ce que tu veux dire. Au plaisir de te recroiser, alors !
@GabrielPettier
@GabrielPettier Год назад
@Lamadesbois idem!
@lexlex0242
@lexlex0242 Год назад
Heyy, c'est une vidéo super intéressante, comme souvent sur cette chaîne. Néanmoins je me dis que c'est facilement adopter le point de vue de Bentham et de l'utilitarisme. Même si d'habitude c'est la philosophie morale qui correspond le plus a l'occident d'aujourd'hui. Il semble que sur le sujet des conditions animales ou d'autres causes de grande échelle (pollution, réchauffement climatique, travail précaires, etc )il n'est pas forcément accepté et encore moins appliqué. Pour aller plus loin j'aimerais présenter une sorte d'explication (plus qu'un argument ) en faveur du spécisme; La valeur morale que les gens accordent aux actions dépend de leur implication émotionnelle. Plus on peut s'identifier à l'individu et/ou à la situation de choix, plus la valeur morale du choix (positive ou négative) est forte. On ne mangerait pas un chien ou un chat simplement parce qu'habitué à eux, nous nous identifions plus à ceux qu'on peut observer chez nous. Par contre, on a pas de soucis à manger une poule d'élevage en oubliant volontier les becs coupés, les antibiotiques et autres cannibalismes en batteries. On sait que la plupart des produits importés sont produits dans des conditions de travail inhumaines, mais on l'oublie quand on tient son iPhone. Le parallèle avec l'argument indexical se fait facilement mais on conviendra qu'on s'identifie généralement beaucoup plus facilement à un membre de son espèce (la différence de peau ne faisant qu'une différence minime). L'identification semble être une sorte de boson de Higgs morale :). Est-ce que ça veut dire que je ne reprocherait pas à des extraterrestres de nous manger s'ils étaient trop différents de nous ? Je pense que je les comprendrait s'ils ne peuvent pas s'identifier à nous ce ne serait pas moralement grave pour eux. En me relisant ça à bizarrement l'air d'une rationalisation de l'empathie. Est-ce qu'on est responsable moralement si notre perception morale est socialement construite pour trouver certaines choses normales ?
@Vandoudy
@Vandoudy Год назад
Ben on peut aller plus loin et parler du déterminisme absolu, ou plus finement de tous les déterminismes sociaux, biologiques... qui dictent 100% de notre façon d'agir. La responsabilité est un concept qui tient pas trop la route en philo je trouve. En réalité on est vraiment "responsable" de rien. Cela étant dit, c'est toujours bien de peser dans le sens de la bonne chose à faire, peu importe l'inertie, les freins, les déterminismes qui poussent dans l'autre sens comme c'est le cas du spécisme.
@Aeon_Replicant
@Aeon_Replicant Год назад
@@Vandoudy Mr Phi à fait une vidéo où il avance que le déterminisme même absolu ne signifie pas une absence de responsabilité. Sinon l'argument de c'est pas ma faute si je mange des animaux c'est le déterminisme permet de justifier n'importe quel acte le plus barbare. Je suis pas convainque...
@xhantTheFirst
@xhantTheFirst Год назад
@@Vandoudy Tu devrais regarder les vidéos sur la liberté de cette chaîne (puisque le concept de liberté et de responsabilité sont liés; on ne reprochera pas à quelqu'un une action s'il l'a fait sous une menace de mort, par exemple). Le TL;DR, c'est que le déterminisme, même si on l'accepte comme tel (ce que la physique quantique semble un tant soit peu bousculer de toute façon), n'enlève pas le concept de responsabilité. Même si j'étais déterminé depuis le big bang à tirer sur mon voisin, même si l'univers se rejoue à l'infini et à l'identique, et que j'ai déjà tiré sur mon voisin dans une infinité d'itérations précédentes de l'univers, je suis quand même responsable lorsque, sans aucune contrainte extérieure, je décide de lui tirer dessus. Un peu de la même façon que, lorsque dans une œuvre de fiction, une prophétie décrète qu'un héro sauvera le monde, ça n'enlève pas le mérite à la personne qui le sauve effectivement.
@Vandoudy
@Vandoudy Год назад
@@xhantTheFirst En fait je me suis très mal exprimé. C'est la responsabilité au sens moral, mais je suis d'accorde qu'il existe bien un rôle physique joué par tel acteur dans tel action. Du coup sans mettre complètement le concept de responsabilité à la poubelle, moi je préfère parler de "rôle joué", de co-responsabilité ; tel tueur est tout autant "responsable" (comme acteur du tir) que la personne ayant fabriqué le pistolet. Mais bon de toute façon on s'éloigne beaucoup du sujet initial.
@Vandoudy
@Vandoudy Год назад
@@Aeon_Replicant Mais pourtant le déterminisme (ou les indéterminismes quantiques) régissent l'univers et tout ce qui s'y trouve. Mais on est d'accord que : prendre conscience du déterminisme ne signifie pas s'asseoir sur une chaise dans une amorphie totale en attendant que des événements extérieurs viennent nous secouer. Ben dans la même veine, on a beau être au courant des déterminismes qui expliquent le spécisme, ça ne va pas nous empêcher de chercher à le combattre, étant nous-même mus par des déterminismes antispécistes. Je sais pas si je suis clair. Pour moi un spéciste n'est pas à blâmer, mais ses actions spécistes le sont évidemment, donc il m'appartient de tout faire pour peser dans le sens inverse de ce rapport de force. En fait je dis pas du tout "untel n'est pas responsable, laissons le tranquille faire ce qu'il veut" mais "untel n'est pas responsable, mais ne le laissons surtout pas faire ce qu'il veut si c'est mauvais".
@Sk4teb0ardP
@Sk4teb0ardP Год назад
Du coup j'ai pas trouvé les arguments contre la perte de nutriment dans l alimentation quand on en retire la viande. Il dit que c'est le point le plus faible de la défense des carnistes mais je ne vois pas où est expliqué que en mangeant x ou y on réussit à couvrir les besoins perdus en retirant la nourriture animale. J'ai des amis nutritionnistes qui suivent des gens (surtout des femmes) qui sont végétariens depuis plusieurs années et ils voient systématiquement une perte de densité des cheveux, un teint terne, une perte de libido et/ou d énergie en générale, une récupération musculaire a terme plus faible, comment pallier à cela ?
@MonsieurPhi
@MonsieurPhi Год назад
Fais arrêt sur image au moment où j'en parle.
@kurkumai3086
@kurkumai3086 Год назад
Un nutritionniste qui : - consomme du lait maternel, même d'autres espèces, - n'encourage pas un végétarien d'arrêter de consommer du lait maternel, a des lacune en nutrition, avec une perception erronée du sujet.
@Shin69290
@Shin69290 Год назад
Avec une vision comptable de la souffrance, comment ne pas justifier l'élimination tactique d'humains responsables dissuader les autres de participer à cette quantité astronomique de souffrance ?
@ThomasKundera
@ThomasKundera Год назад
S'il existait une méthode efficace pour le faire, la question pourrait être posée, mais elle en soulève d'autres.
@elrhim7767
@elrhim7767 Год назад
Voilà Phiphi, félicitations.
@picpic4703
@picpic4703 Год назад
Merci beaucoup, étant vegetalien de longue date il y a des arguments que je n'avais pas encore rencontré c'est super interressant.
Далее
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