J'écoute avec attention, mais les seuils sont déjà dépassé... et nous avons déjà basculé. Le système vient de passer le point de basculement et comme nous somme encore sur le haut de la courbe, l'effondrement a encore peu de vitesse. Quand nous allons descendre la courbe (cf schéma du club de Rome que tous connaissent) l'accélération sera rapide... cela viendra vite et sera massif. Nous faisons tous des "abus" de langage ou des assimilations, soit par simplification soit pour s'assurer la compréhension des gens ou peut être encore pour atténuer le discours... Bref Bien des choses sont dites, choisies, retoquées, modifiées, mieux dites etc... et peu importe si JM parle fort, le discours est violent et en tant que soignant je le sais, un malade n'entend pas, même s'il écoute. Il faudra lui couper le pied avant qu'il ne s'occupe sérieusement de son diabète.
Le nucléaire n’est pas intermittent, quand bien même des tranches doivent être arrêtés pour cause de température trop élevée. La différence est la même qu’entre le vent et la législation. Dans le cas du vent, l’intermittence est imposé par des propriétés physiques, il y a ou pas du vent. Dans le cas du nucléaire, c’est une législation qui décide à partir de quel seuil de température il faut réduire voir arrêter une tranche de production électrique. Cette législation est une négociation entre les prélèvements pour l’alimentation en eau des villes, les prélèvements pour l’agriculture et d’autres usages dont le refroidissement de certaines centrales et des choix de température amont/aval. Ces paramètres sont législatifs et pourraient, en fonction de décisions humaines, ne plus imposer l’arrêt de tranche. Il y a une différence entre ce qu’impose la physique et ce qu’impose les décisions politiques, l’intermittence (dans le sens principalement utilisé pour les ENR et dans cette vidéo pour le nucléaire) ne s’applique pas, encore (quand les fleuves assécheront en été se sera une autre histoire) au nucléaire, ce qui s’applique au nucléaire sont des décisions législatives qui commandent un arrêt programmé de la tranche. Utiliser la terminologie des ENR pour essayer de discréditer le nucléaire est juste fallacieux. D’autres arguments valident contre le nucléaire existent, il n’est pas nécessaire d’en inventer, cela décrédibilise la parole anti-nuclaire.