SEXISME ET VIOLENCES : LA FACE SOMBRE DU JOURNALISME 

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J'ai 61 ans. Je vous écoute, je pleure. Je comprends ma vie sous un nouvel angle. Merci jeunes femmes, merci jeunes femmes de parler

Je suis un homme. C'est vraiment important de regarder cette émission pour ce rendre compte de tous ce qu'on ne vois pas quand on est un homme. C'est dure pour notre ego car même si on se pense alié on réalise qu'on est encore loin et qu'il a beaucoup à faire.

Ça fait écho à tellement de choses cette interview ! Architecte salariée, à mon premier job après le diplôme il y a le patron qui m'a mis les mains aux fesses plusieurs fois... J'avais 22 ans, tétanisée, je pleurais dans le RER en rentrant le soir jusqu'à finalement faire un abandon de poste. Mon patron suivant me racontait toute sa vie à la pause dej, comme vous le décrivez, se plaignait de son célibat et de sa "frustration" liée au "rejet des femmes", c'était tellement malaisant ! Un jour dans sa voiture (huis clos à deux...) il m'a demandé "Est ce que tu as peur de moi ?", avec un sourire sadique. Terrifiant. Je suis devenue très distante avec lui après ça, et il m'a finalement virée par SMS un soir à 23h en me disant qu'il ne supportait plus de me voir. Ça ressemblait à un message de rupture grossier sauf que c'était mon patron. Vos témoignages m'ont rappelé tout ça. C'est fou, je me rends compte à quel point c'est répandu et tristement banal. Ils ne se rendent pas compte à quel point c'est destructeur. Moi ça m'a mis au chômage pendant un an, j'étais terrorisée à l'idée de travailler de nouveau et tous mes entretiens d'embauche foiraient, tellement j'étais mal à l'aise. Un enfer

on sent Salomé que cest un sujet qui t'est cher. A nous toutes. On en a marre de ces comportements !

Merci pour cet entretien, cela fait énormément de bien. TW -- Le mois dernier j'étais au tribunal, 1 an et demi après avoir porté plainte pour harcèlement sexuel d'un collègue. L'affaire a été requalifiée en outrage sexiste avec un seul élément retenu (le dernier). Pareil, j'ai voulu croire que c'était ok de discuter avec cet homme sans qu'il ne s'imagine des choses mais il a commencé à faire des commentaires sur mes tenues, puis sur la façon dont je marchais, dont je discutais avec les autres hommes, à me toucher sans que je n'en ai envie.. Au début, j'ai pas vu, après j'ai pas voulu voir jusqu'au jour où j'ai eu la force, après un fait que j'avais rapporté à mon petit-ami de l'époque et qui avait été choqué. Il a fallu que j'attende le choc d'un homme pour me permettre de penser que ce que je vivais n'était pas "exagéré". Bref, merci.

Interview très intéressante. Je suis un homme, je me suis toujours considéré comme "féministe", avec des guillemets (important). Guillemets pourquoi ? Parce que mon avis sur la question se résumait à "je considère que les femmes et les hommes doivent être égaux" . Et je pense m'être comporté selon cette pensée, mais ça reste un discours superficiel. Quand on dit ça on ne dit pas grand chose. Mais je pensais naïvement que ça suffisait à m'exclure de l'autocritique, puisque je ne considérais pas les femmes comme des objets, ni n'avait le moindre à priori sur leurs compétences, etc etc. Depuis quelques années, grâce à ce genre de prises de paroles, je suis forcé de réfléchir un peu plus longtemps. Et de reconnaître que l'imaginaire dans lequel j'ai baigné ne peut pas me rendre "naturellement féministe", sans guillemets. Qu'il y a des schémas, des angles morts, etc. Je ne dis pas que je me rends compte que j'ai été sexiste ou autre, par contre oui je ne me rendais pas compte de toute la charge mentale, et surtout de l'ampleur du sexisme. Et que cet angle mort (gigantesque) quand on en prend pas conscience, il nous rend dans une certaine mesure complice, car on participe silencieusement à quelque chose. On amoindrit, ou en tout cas, on ne prend pas la mesure. Et ce faisant, on est en partie aveugle, donc on est une brique du mur de l'ignorance, celui qui a fait se sentir isolées et incomprises de nombreuses femmes. Ce mur qu'il faut abattre. Work in progress, j'essaie d'être un meilleur être humain.

Bravo pour cette interview ! C'est fou qu'on vive dans un monde comme ça, c'est tellement répandu... En tant qu'homme j'assiste régulièrement à ce genre de comportement et c'est fini je ne me tait plus! Dernier en date, le maire d'une petite commune avec qui j'avais rendez-vous qui me dit en arrivant alors que je l'attendais en discutant avec la secrétaire de mairie "vous voyez, ça fais plaisir d'arriver et de voir une jolie femme dans son bureau" comme si elle était un tableau duquel il voulait s'enorgueillir en me prenant à témoin. Je ne me suis pas gêné de lui dire qu'à mon avis elle préférerait entendre des remerciements pour son investissement ces derniers jours pour finir des démarches importantes pour obtenir des financements, qui lui ont demandé de travailler le soir après le travail... Elle venait de m'en parler. Je ne supporte plus ces comportements machos hallucinants et tellement degradants!

j'adore le ton de Salomé "on n'en peut plus, merci de nous avoir écoutés et envoyez ça aux hommes" drop the mic. On est fatiguées et on a plus peur de le dire !

Salomé Saqué : l'une des meilleures journalistes qui m'ait été donné de suivre et d'écouter. :) Belle carrière à elle !

vous pourriez renommer la vidéo "la face sombre du travail" car nous avons toutes vécu cela, quel que soit notre corps de métier !

Salomé, tu es un rôle model pour de nombreuses jeunes femmes, comme moi, d'avoir su trouver ta place dans le milieu du journalisme. Toi, Camille Etienne, Paloma Moritz et tant d'autres femmes dans les milieux militants. Vous faites de l'excellent travail et vous me donnez la force d'aller plus loin, de mettre le pied dans la porte et de m'imposer. Et aussi de l'espoir dans un marasme politique. Je me rappelle mes nombreux sourires complaisants aux remarques graveleuses lors de contrats saisonniers stupides.

Le passage avec Drucker est vraiment navrant: "Les copains des sports..." Super les Copains...

Le problème c'est aussi qu'en tant que femme on est élevées pour ne pas faire de vagues. Ne pas faire de scandales. Jeune prof fraichement arrivée en région parisienne 22 ans, loin de chez moi, des collègues tous la cinquantaine bien tassée, l'âge de mon père, ont rit grassement en me voyant arriver "de la chaire fraiche", c'était leurs mots. J'ai laissé passer j'étais nouvelle, c'était peut être de l'humour que je ne comprenais pas... Ensuite le CPE qui me touche le bras pour me diriger dans le couloir, puis me fait des câlins par derrière. La boule au ventre quand je dois aller le voir. Je pleure toute la soirée le jour où il me coince contre un mur pour soi-disant me montrer une inscription et respire mon parfum. "Il est comme ça avec toutes les nouvelles", "ne reste jamais seule avec lui", me disent des collègues femmes, "il va se lasser". Je tente la diplomatie, lui explique que je n'aime pas les contacts physiques, que ça me met mal à l'aise, certes je ne lui dis pas frontalement de ne plus me toucher mais le message est là, je n'aime pas ça c'est évident. Comment amener ça dans la conversation, comment ne pas rompre l’illusion de l'entente cordiale entre professionnels? Être celle qui brise l'équilibre, la paix... Puis on en arrive à des bisous dans le cou, devant des élèves. Des élèves qui me disent que ça se voit que je ne suis pas à l'aise. Là c'est mon stop. Je lui dis clairement que je ne veux plus qu'il me touche. Que je ne suis pas interessée. Que dans un contexte pro' les contacts physiques c'est non. Il continue. J'en viens à aller voir la cheffe qui le défend, il est comme ça, il est "tactile", ce n’est pas la première plainte, on en est à 5 jeune collègues qui ont préféré demander des mutations plutôt que de rester avec lui. Il me le fait payer, renvoie les élèves que j’exclue de cours, me débine auprès des parents, il se venge. Mon salut a été deux ans plus tard quand sa femme est venue bosser dans le collège. Il a enfin arrêté. En la voyant je ne comprend pas, elle est canon, elle aussi beaucoup plus jeune que lui mais bien plus belle que moi, pourquoi s'en prendre à moi dans ce cas? Parce qu'il le pouvait. J'estime avoir du caractère, j'ai déjà fait un scandale dans le tram pour un homme qui se masturbait sur moi, j'ai trainé des voisins au tribunal parce qu'ils passaient chez mes parents sans autorisation, le médiateur avait été impressionnée de voir une gamine de 18 ans aussi opiniâtre. Alors pourquoi je l'ai laissé me faire ça, pourquoi je n'ai pas été plus dure? Parce que je ne me sentais pas légitime à le faire, pour moi je n'étais pas à ma place, je ne voulais pas sortir du rang, être celle qui "crée des problèmes", je me disais que j'exagérais parce que tout le monde relativisait et surtout je n'étais pas armée pour faire face à un tel prédateur. Au boulot je n'étais pas dans la mentalité de devoir me défendre contre ce genre d'attaques. Et une qualité qui m'a toujours aidé à éviter les conflits, ma diplomatie, mon humour, a finalement été ce qui m'a plongé dans le piège.

60 ans à trainer à la télé , on peut se douter que Drucker n'a jamais utilisé de son pouvoir pour protéger ou défendre qui que se soit. Il a toujours été du côté des puissants. Et ça vaut pour tous les métiers . Ceux qui l'ouvrent, on leur montre la porte, toujours. Ceux qui montent ferment les yeux et flattent leurs supérieurs.

Perso à 17 ans apprentie dans un commerce, un des représentants (45 ans) de l'entreprise avait remporté un contrat, le patron me demande d'aller acheter gobelets et whisky, je reviens il me demande de leur servir un verre et d'en boire un aussi que je refuse poliment je m'exécute, je commence à servir, mon patron sort répondre au téléphone et là le représentant me tripote, palpe mes fesses en remontant bien trop hop 😢 je recule choquée et sort sidérée mais mon patron a vu que ça n'allait pas mais j'ai pas osé parler. Le soir arrive, mon amoureux de l'époque passe me chercher pour me ramener chez mes parents et là il voit que je suis pas bien, il m'interroge et je déballe tout... Le lendemain je retourne au boulot la boule au ventre j'en parle à mes collègues qui me disent de porter plainte d'agir mais j'hésite... Le soir arrive le commercial revient avec la tête au carré mon amoureux l'avait franchement bien amoché... J'avoue ça m'a fait beaucoup de bien... C'est pas bien je sais la violence n'est jamais bonne mais... Le commercial a dû s'expliquer devant mon patron qui avait constaté le cocard, mes collègues là ont parlé et il l'a licencié. Conclusion j'aurai dû dès le début trouver la force de parler.

Très bonne interview, comme souvent ! 💪🏽 Je suis journaliste sportive (dans le monde merveilleux de l'équitation, qui est un sport particulier) et je me suis tellement reconnue dans vos propos à toutes les deux. Combien de fois ai-je été draguée par les sportifs ou les personnalités que j'interviewais, en face à face ou alors je recevais des messages le lendemain, des demandes sur les réseaux sociaux... Y compris quand j'étais très jeune. Ces moments de gêne où tu ne sais pas où te mettre, mais tu veux quand même garder la face. Ces moments où tu fais exprès de bien t'habiller quand tu vas interviewer tel ou tel homme en te disant qu'il te parlera plus librement si tu es fraîche, et que tu te rends compte que tu épouses totalement les codes du patriarcat... Merci pour cette vidéo, qui pourra peut-être éclairer certains hommes et surtout qui permet de te rappeler que tu n'es pas seule.

Madame Portolano est quelqu'un de super réfléchi. Ça se voit qu'elle a fait une énorme introspection et qu'elle n'arrête jamais de se poser des questions même si parfois ça peut faire mal. Elle est vraiment très lucide. Je vais acheter votre livre 💪🔥

Je suis jeune journaliste de presse locale depuis quelques années et je me dis que la lutte a dû payer car je n'ai jamais eu de remarque, ambiance ou comportement sexiste dans mon entreprise, bien que je sois actuellement seule femme avec trois hommes dans notre équipe. Ils ne sont pas irrespectueux et nous parlons d'égal à égal dans une relation professionnelle. J'espère que ça continuera toute ma carrière !

Même ambiance dans l'éducation nationale au temps où j'y travaillais ! Et quand on se retrouve coincée dans un bureau avec un supérieur hiérarchique après le temps de travail, une seule solution, l'envoyer se faire voir. Ce que j'ai fait, à plusieurs reprises. Ce qui se passe quand on repousse un supérieur hiérarchique, je le sais : il te pourrit la vie autant qu'il le peut ! Et pourtant, dans les écoles élémentaires, il y a une majorité de femmes. C'est partout! Jusqu'à très récemment, une femme ne peut pas être jolie ET compétente. Nous avons tellement intégré, depuis des générations, la dimension séductrice de la femme pour parvenir à ses fins que cela participe à la fracture générationnelle. J'ai 63 ans et ma mère ne comprend toujours pas pourquoi je refuse de me maquiller etc. Pourquoi prendre soin de moi c'est prendre soin de ma liberté d'être et d'agir. Et dans la musique ? Combien de femmes chef d'orchestre, combien de groupes de rocks féminins ? Combien d'auteurs compositrices et combien d'interprètes qui sont des objets du désir, hyper sexualisés avant d'être des chanteuses, chanteurs ? Du coup, je suis très contente d'avoir conseillé à des gamines de maternelle de ne pas se laisser soulever les jupes par leurs camarades et, le cas échéant, leur coller une bonne trempe si cela se passait ! Quoi qu'il en soit, les luttes féminines, féministes, sociétales, genrées ou non, passent par une sororité inconditionnelle. Et en appeler à la compréhension est une erreur car beaucoup de femmes et d'hommes sont dans le déni et trouvent ce genre de comportements normaux. Nous avons toutes été la femme du plateau. Et non, nous n'avons pas à rester gentilles, polies. Nous devons nous protéger les unes les autres. Ne jamais nous taire, que nous soyons victimes ou témoins. Cela fait de nous des guerrières. Nous subissons le plafond de verre et pourtant, sans nous, rien ne tourne. Il suffirait que pendant 3 jours aucune mère, aucune grand mère, aucune infirmière, aucune femme de ménage, aucune secrétaire, aucune caissière, aucune enseignante ne travaille pour rétablir l'équilibre. Nous tenons l'économie. Ne serait-ce que par notre travail bénévole, non payé ou mal payé. Ce que vivent les actrices et les journalistes est vécu partout. Cessons d'abord de consommer des cosmétiques et des talons hauts ! D'accepter des dress codes merdiques qui nous enferment et nous réduisent à être des objets en représentation. Et ça commence sur les écrans !

Travail d'utilité publique et qui ne concerne pas uniquement le journalisme mais bien dans tous les corps de métiers. Cela permet de bien comprendre : 1- LA CHARGE MENTALE du simple fait d'être une femme dans le monde de travail habité par un sexisme systémique dans la plupart des cas 2- le programme "FAIRE PLAISIR" de l'ingénierie sociale genrée 3- la stratégie de séduction des hommes qui consiste à prendre les femmes désirées pour des confidentes : mieux vaut habilement s'arranger pour ne pas devenir confidente sans froisser Monsieur = CHARGE MENTALE de ouf !

Tellement vrai ce que dit Marie Portolano sur la peur du rejet qui empêche de réagir. Merci beaucoup d'en parler, on se sent moins seule.

À 13:05 c'est aussi utile pour les hommes afin de se rendre compte des comportements problématiques voire dégueulasse que se permettent certains d'entre nous... Pour ma part j'avais la naïveté de croire ces comportements exceptionnels

Bravo et merci 🙏🏾 Grâce à vous (entre autres) mes filles grandissent dans un pays de plus en plus conscient de sa propre violence à l’égard des femmes. Merci de nous inciter nous les hommes à être de plus en plus anti sexistes et misogynes plutôt que de simples spectateurs insouciants. 🙏🏾🙏🏾🙏🏾

Bravo les filles et merci pour les autres qui ne peuvent rien dire.🙏🙏😘

Un grand merci pour votre professionnalisme et les sujets que vous mettez en avant. Vous savez parler de sujets graves avec des mots tellement justes. Je rêve de vous voir un jour face à de grands responsables politiques pour connaître leurs réponses.

J'avais 27 ans, j'ai été harcelé sexuellement par mon RH pendant 1 an et demi ( ça a commencé à partir du moment où je m'étais confié à lui car il m'avait dit que il était là pour ça). Par la force des choses j'ai été OBLIGÉE d'être extrêmement ferme avec lui et obligée de presque faire la gueule tout le temps car ce mec considère absolument TOUT comme une porte ouverte. Même un regard pendant que je mange dans mon coin. Que dis-je.... même rien du tout car je travaillais à mon bureau et il venait envahir mon espace personnel pour me toucher tout le temps. A la fin je haussais la voix dès qu'il commençait avec sa voix mielleuse. Et là je ne me suis pas reconnu : je ressentais de la haine. Moi aussi je veux plaire aux autres en général, je veux juste être acceptée ! Mais il m'a poussé à bout et m'a mise hors de moi. J'ai fini par être très désagréable avec lui et je m'en veux. Si je le croise dans la rue aujourd'hui (je ne travaille plus avec lui) je ne sais pas comment je vais réagir. Je vais peut-être lui hurler dessus et encore plus m'éloigner de la belle image que j'avais de moi. Ce fut une sacré expérience personnelle. Oui, dans une atmosphère sexiste on doit faire attention tout le temps. Ils guettent !!!? Moi, franchement, je pense pas tant que ça qu'ils trouvent leur propre comportement anodin, je veux jure que CELUI LÀ, IL GUETTE.

Toujours aussi impeccable Salomé en interview, respect. Par contre sur le fond, dans l'exemple de l'histoire "glauque" avec le supérieur hiérarchique, j'avoue personnellement avoir du mal à croire à la "naïveté" ou "innocence" du gars quant à son capital symbolique, pour ne pas dire que je n'y crois pas du tout; je pense au contraire qu'il a très bien conscience du fait qu'il est en position de "pouvoir" et en joue, même s'il n'a même pas besoin d'en faire des tonnes dans le registre "c'est moi le boss", à la manière de tous ces sales réalisateurs de film dont on a maintenant tous-tes en tête le fameux "tu veux l'avoir ce rôle ..."

Très bon échange ! Merci pour ce témoignage très utile !

Chapeau bas à Marie Portolano pour l'honnêteté intellectuelle avec laquelle elle décortique notre propre incorporation du sexisme en tant que femmes. Et merci à vous deux de si bien dire la manière insidieuse dont il agit, le rendant parfois difficile à dénoncer au sein de nos institutions, familles...

Merci mesdames et bravo pour votre émission et votre talent! J'ai 62 ans et je n'arrive toujours pas à comprendre pourquoi en 2024 il y atoujours ce type d'agressions vis à vis des femmes. Dans les années 80 avec des émissions comme le Colaro show qui passait à la télé, les hommes regardaient les femmes comme des morceaux de viande. Par exemple j'ai arrêter de mettre des bustiers l'été suite à la réflexion d'un collègue me disant :" Tu as le téton agressif!" j'avais 20 ans et n'ai pas pu/su quoi lui répondre. En vieillissant j'ai appris à rembarrer ce genre de mecs mais ma carrière en a pris un coup, ça n'évolue quand même pas vite. C'est à pleurer!

Faut pas se voiler la face, si les chaînes de sport ont recruté des femmes, ce n'est pas par soucis de féminisme. La multiplication des chaînes a mis les magazines de sport en concurrence & les productions connaissant très bien leur public ont agit en conséquence sachant pertinemment que leut part de marché dependait du machisme de leurs spectateurs. Ça se pratique toujours d'ailleurs. Lors des enregistrements d'émissions en public, il y a des "placeurs" qui mettent les plus jolies filles derrière l'animateur principal (devant la caméra principale)

Sacrée vidéo, et cela grace à Marie Portolano qui m'apparaît comme un model pour notre société. Beaucoup de simplicité en elle, d'ouverture d'esprit.. c'est la meilleure des postures pour vaincre, non pas seulement le sexisme, mais tout les maux du monde. J'aime !!

J'ai les larmes aux yeux, toute cette fausse-culpabilité, ces questionnements angoissants sur notre place, nos postures, nos habits, nos manières d'être... et ces non-dits tellement lourds à endurer EN PLUS de la charge de travail. Merci pour ce contenu 🙏🏼

Je suis un homme et je ne dirai qu'une chose : je suis vraiment désolé, mesdames... Et si j'ai pu être inconvenant envers qui que ce soit à ce niveau, je vous demande sincèrement pardon.

Merci Salomé et Marie pour cette interview et ce témoignage. Comme il est dit dans la vidéo, j'espère qu'il y aura une libération de l'écoute. Je sais pas comment finir alors je mets un petit coeur 🧡

Décidément Mme Saqué, vos entretiens et vos invités sont toujours aussi enrichissant, bravo. Bravo Mme Portolano. Merci Blast.

Bonsoir Mesdames ✨️🙏✨️. Je découvre votre vidéo. Je fais une pause pour vous dire que c est terrible, consternant !!! Le mal-être, le stress que vous avez vécu Madame Marie PORTOLANO. Merci à vous 2 Mesdames. Honte à tous ces "speudo-hommes"...Je suis moi aussi d accord quand vous dites qu'ils ne se rendent pas compte, toutefois ils en sont qui ne veulent pas se rendre compte.

Merci Blast et Salomé pour votre excellent travail ! Sachez que nous sommes nombreux à être admiratif de votre travail !

Cette conversation est passionnante et très éclairante et fait hélas écho à pas mal d'épisodes de ma vie. Merci

Bravo pour cette émission et l édition de votre livre 📗. Je vais prier pour vous Mesdames pour vous aider dans vos résiliences. Je vous souhaite de tout cœur de réussir à sortir et guérir de ces violences de bourreaux. Santé, Douceur, Lumière Divine, Vérité et Amour. Recevez Mesdames ce qui est Bon, Beau et Sain. 🙏🙏🙏

EXCELLENT TEMOIGNAGE et comme dit, nous sommes des milliers de femmes dans le monde du travail à avoir subit cela et avoir été démunies et se sentir coupables de ces comportements de nos supérieurs hiérarchiques et aussi le reste des hommes dans l'entreprise que nous avons enfouis dans nos souvenirs.......mais heureusement VOUS VOUS BATTEZ POUR VOUS ET NOUS !!!MERCI MAIS QUEL LONG CHEMIN A PARCOURIR ENCORE !!!!!!!!

Merci encore Salomé pour votre engagement et votre travail. Je suis certain que cela contribue peu à peu à faire prendre conscience, toutes et tous ensembles, des souffrances que l'oppression engendre de toutes parts. Bravo et merci

Oh par contre tous les commentaires sexistes. . . C'est dégeulasse, comme les commentaires de fachos à chaque vidéo sur la Russie 🤮

J'avais déjà beaucoup de sympathie pour Marie Portolano, j'apprends avec cette interview qu'en plus elle milite pour la libération de la parole des femmes ! Merci pour votre travail à toutes les deux

Merci Salomé! Quel contenu qualitatif , ça fait du bien !!! Le sexisme c’est dans toutes les strates de la société et constamment. Dernier exemple en date hier pendant mes courses… ça conditionne tellement nos comportements (la peur, l’angoisse de s’être habillée d’une « « mauvaise manière » », de répondre ou d’interagir de telle façon). Encore merci et le bonjour d’Ardèche 🌸

Salomé, j'ai absolument adoré ta réaction silencieuse mais tonitruante sur la crédibilité qu'il faut accorder à l'appel de Drucker pour présenter ses excuses à Portolano. Master class!! Courage, nous arriverons ensemble à inverser cette tendance !

Beau travail ! ✊🏻 Force à vous les filles (le courage vous l'avez déjà) !

Et si on listait tous les noms des agresseurs,violeurs en diffusant très très large, peut être que la honte changerait de camp ( enfin)? Merci mesdames, je partage large 🌬️🕊️

J ai enfin pu voir le documentaire, merci Marie pour votre courage, c était très important de prendre la parole sur ce sujet... j ai honte .. parfois, de voir comment les hommes peuvent se comporter vis à vis des femmes.

j’avais regardé votre passage dans quelle époque, mais c’est vrai qu’a ce moment là, l’interview telle qu’elle était ne représente vraiment pas ce que vous avez transmis dans cette interview. Merci blast de mettre ça en avant !

Soutien, mille fois, à toutes les femmes victimes de VSS. En tant qu'homme je ne sais trop quoi écrire de plus que ce mot de soutien. Me taire et écouter les femmes qui parlent depuis toujours. Ecoutons les femmes et fermons-la!

Excellent travail. C'est une mise en avant concrète du sexisme ordinaire et des ambiances délétères qu'on connait toutes et que la plupart de ces messieurs ne semblent pas voir. A diffuser sans modération! Encore bravo Blast

Un jour mon patron (35 ans de plus que moi) m'a soudainement dit qu'il avait très envie de moi alors que l'on parlait de sujets liés au travail. J'avais l'habitude de quelques remarques graveleuses qu'il avait déjà pu faire, mais là, c'est la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. J'étais extrêmement mal à l'aise, j'ai trouvé une excuse pour quitter la pièce à ce moment là. J'ai démissionné quelques jours plus tard. Comme évoqué par Salomé Saquet et Marie Portolano, dans un contexte où il y a un ascendant hiérarchique, on ne peut pas se permettre de recadrer aussi simplement la personne que dans un contexte personnel : notre job, notre carrière et notre progression dans l'entreprise sont en jeu. Je souhaite être considérée au travail pour mes compétences et pas comme un morceau de viande.

Merci pour cette vidéo hautement nécessaire. Vous êtes très courageuses, Mesdames, vraiment. Vivement que les choses changent vraiment.

Hyper interessant, ça aurait pu durer 6h j'aurais écouté avec tout autant d'interet !

Merci Blast de participer activement à faire avancer les mentalités...il y a du boulot 😤

Merci pour ce témoignage et la qualité de cette interview.

Merci Mesdames pour cette interview ! J'ai été ingénieure dans l'industrie et je me reconnais tellement dans ces anecdotes. Merci pour ces témoignages !

Merci pour cet échange 💯

Je me retrouve dans votre témoignage, la gêne ressentie etc. Malheureusement, ce n'est pas que dans le journalisme, c'est vraiment partout. Je l'ai personnellement vécu dans deux de mes emplois... Courage à toutes celles qui traversent cela. Ils ne faut pas se laisser faire et remettre ces mecs machos à leur place, patron ou non

Petite anecdote personnelle : il y a cela de nombreuses années, j'étais tombé amoureux de ma collaboratrice, une femme aussi jolie qu'intelligente avec laquelle je me sentais de nombreuses affinités. Mais à l'époque elle était en couple, et bien qu'elle me confiait ne pas se sentir très heureuse avec son compagnon, j'étais du coup assez prudent dans mon approche ou tout du moins j'avais le sentiment de l'être, puisqu'un jour une autre de mes employées est venue me rapporter qu'elle lui avait confié qu'elle se sentait harcelée ! Cela a été un véritable choc pour moi, d'autant plus traumatisant que je pensais sincèrement qu'elle partageait l'attirance que j'avais pour elle ! Je suis donc allé la voir pour m'excuser et nous avons continué à travailler ensemble. Quelques mois plus tard, je rencontrais celle qui deviendrait mon épouse et j'ai été surpris qu'elle trouve un prétexte pour ne pas venir à notre mariage. Un ou deux ans plus tard elle a démissionné pour voler de ses propres ailes, mais nous sommes restés assez proches. Il m'a fallu une dizaine d'années pour oser lui reparler de ces événements. Et là elle m'a avoué qu'effectivement elle avait également eu une réelle attirance pour moi, mais qu'elle ne savait plus vraiment où elle en était dans son couple, et que surtout elle était consciente d'un certain nombre de problèmes psychologiques chez elle à l'époque, qui faisaient qu'elle m'aurait fait souffrir et que donc elle risquait d'y perdre à la fois, moi et son job. Et effectivement elle a suivi ensuite une très longue psychothérapie pour trouver enfin l'équilibre dans sa vie. Cette anecdote est évidemment assez éloignée du reportage, mais montre bien que la notion de harcèlement dans un milieu professionnel peut parfois aussi être ambigüe, et pas aussi caricaturale qu'une main aux fesses !

Toujours intéressant et à propos. Merci. Il m'a semblé que pendant cet entretien vous n'avez pas suffisamment laissé la parole à votre invitée... Mais peut-être n'ai je pas bien écouté....

Prenant la défense d'une collègue harcelé ( attouchements ) par un supérieur, la direction m'a repondu : "étonnant il n'a pas la tête d'un harceleur " Dépôt de plainte , mais trop de pression sur notre collègue qui a finie par donner sa démission . Le cadre est toujours en poste ... Dans les entreprises c'est monnaie courante, mais par peur de la perte de l'emploi, on se tait , et on croisent des femmes les yeux rougis et la tête basse .

notre misogynie historique est très très dangereuse. Merci infiniment de votre travail !

Interview d'une qualite rare. Deux journalistes de grande qualité. Une reflexion ciselée sur le féminisme. Mais qui n'oublie pas d'inclure les hommesdans la réflexion et une approche humaine du sujet. Bravo. Merci. Je pense que vous êtes vraiment de celles qui font bouger les lignes.

On souffre tellement en tant que femmes... ça ma fait pleurer, merci pour vos travaux journalistiques, pour la transmission de la parole et le travail d'éducation et de sensibilisation des hommes. On est épuisées de devoir être en alerte constante, toujours humiliées et agressées.

Cette interview est une MASTERCLASS !!!!

Une pensée pour Marianne Mako (décédée en 2018) qui a essuyé les plâtres avant tout le monde sur le plateau de Téléfoot dans les années 90. Elle a dû vivre l'enfer, sans pouvoir profiter des mouvements de soulèvement qui ont eu lieu plus tard.

Encore merci pour cette interview. J'irais voir ce documentaire incessamment sous peu

Merci beaucoup pour cette interview !!! À toutes les deux ! Je file regarder le documentaire, en effet il est bien revenu sur My Canal.

je vous écoute, et moi, jeune homme, j'ai vécu cela avec une supérieure hiérarchique de 15 ans de plus que moi en tout début de carrière : après une déjeuner, elle me dit dans une voiture où nous étions que tous les deux, "moi, les petits jeunes comme toi, j'en ferai bien mon dessert." Donc ce n'est pas du sexisme, mais de l'abus de pouvoir, de la drague en position de force.

« Les hommes d'aujourd'hui ont si peu d'égards et de savoir-vivre qu'il faut se montrer toujours sévère. C'est vraiment le règne de la goujaterie. » Guy de Maupassant (1850-1893) Un siècle et demi plus tard, l'animal intelligent, ou plutôt devrais-je dire l'animal doté d'un intellect, avec toutes ses guerres, toutes ses révolutions et tous ses progrès n'est même pas fichu d'avoir remarqué l'abnégation de la femme qui a toujours été sur tous les fronts autant dans les premiers rangs que dans les derniers. Car pas de femmes en 1914-18, pas d'armes à feux, pas de canons, pas d'uniformes, pas de véhicules, pas d'infirmerie, bref zéro. De la radio de M. Curie, seule à avoir obtenu par deux fois le Prix Nobel (dynamite en moins) à aujourd'hui où enfin vous prenez la parole depuis tant de siècles voire de millénaires, sans attendre qu'on vous la demande. On ne peut obtenir ce que nous désirons le plus auprès de ceux qui vous en ont privés.

merci pour cet entretien, je pense que ça évoque tant de situations à tant de femmes... les hommes devraient bien sûr regarder cette vidéo, les femmes aussi -pour se sentir moins seules et plus légitimes-. Notre société patriarcale nous met à toutes et tous des œillères qu'il va bien falloir retirer pour le bien commun !

Magnifique interview !! Très bien expliqué, chacune peut prendre le temps de dire, se dire. Tout simplement MERCI 🙏💕

C'est fou à quel point ça résonne avec mon vécu... L'avantage de l' âge c'est que je suis moins confronté à ces situations 😅

Merci pour cet entretient Merci pour cet engagement citoyen

Merci pour ce témoignage… c’est avec des femmes comme vous que les choses vont changer… petit à petit mais on y arrivera

Toujours un super travail Blast

Merci pour cette discussion passionnante sur un sujet aussi grave ! Si Marie passe par là, je voudrais lui dire, même si je trouve ça lunaire, qu'elle peut mettre des lunettes peu importe avec quelle intention, elle n'en sera pas moins féministe... Ce sont des commentaires qu'on ne devrait jamais recevoir quand on souhaite juste pouvoir voir ses interlocuteurs :) Que du soutien !

Cerise sur le gâteau à la fin! Oui en plus il faut rester douces,gentilles compréhensives.....Un comble!!!

Votre interview est passionnante. Je crois que de nombreuses femmes tout milieu confondu voient très bien de quoi il s'agit. Les rires gênés, l'accoutumance à la misogynie, la banalisation des agressions sexuelles, la sidération devant de possibles reproches sur son comportement, la peur de s'affirmer avec trop de colère. Merci pour cette vidéo, c'est une pépite.

La presomption d'incompetence, c'est une tres bonne formule. J'ai bosse en entrepot, dans l'industrie financiere, et en usine agro alimentaire, et c'est tres tres courant, meme si vous avez des qualifications professionnelles et que vous avez plus le double de l'age des hommes avec qui vous travaillez. Quand en plus on a un syndome de l'imposteur, comme le mentionne la journaliste sportive. 'Vous n'etes pas coupalbe des agissements des autres', c'est aussi une bonne fomule. Ca rejoint la separation des taches d'Adler. Reste que c'est facile pour les avocats de la defense de convaincre un jury que si une victime s'est fait violer, c'est que sa jupe etait trop courte ou son chemisier trop serre, qu'elle a souri etc. 10': Merci pour cet exemple. J'ai vecu ce genre de situations plusieurs fois avec des superieurs hierarchiques, et quand j'etais leur secretaire, c'etait impossible d'eviter les tete-a-tetes dans leur bureau, y compris tard le soir quand le bureau etait desert ou presque.

Excellentissime comme toujours.

Bravo Adèle … Bravo Salomé …

Je viens de regarder le finale de la H Cup et je ne peux m'empêcher de penser à ce reportage et à cette journaliste qui n'intervient que sur les changements de joueurs alors qu'elle est probablement plus calée que 90% des mecs qui regardent le rugby. Merci Blast, merci Salomé Saqué et merci Marie Portolano que je ne connaissais pas avant cette vidéo

Excellent Échange ! J’ai pas vu le temps passé ! Il me faut son livre

Beaucoup d'honnêteté dans ce témoignage

Du coup drôle de message, de la part de macron, à propos de depardieu. Il a certe porté la cinématographie française autour du monde.mais désormais qu'elle image propage t il?

Merci beaucoup pour cet interview, une pierre de plus !

Bravo pour votre courage mesdames, votre indignation est tout à fait légitime et partagée par certains d'entre nous, les hommes...

Merci ce partage

Et alors, quand on est une femme âgée, alors là, sexisme plus âgisme se déchaînent. Les hommes n'ont plus de retenue. Tu es assignée à identité, à assignation.

BRAVO ET MERCI Salomé pour cette intervention super importante. Merci de relayer cette lutte essentielle pour toutes les femmes

Merci pour cette vidéo ! Une illustration parfaite de cette "potichisation" de la femme à 26:19, le présentateur du "1er Canal Football Club", avec derrière lui en spectatrices, 4 jolies jeunes femmes. Quelle coïncidence !!

Sinon le combat de Marie, je le comprend et j’espère que les mentalités vont changés. Tout le monde le savaient mais personne ne disais rien. Il faut continuer à dénoncer ce genre de personne qui abuse de leur statut dans les entreprises

23:00 Au sujet du paradoxe sur le fait de jouer de ses atouts quand on est une femme et que ce serait contradictoire avec une posture féministe. Non, ça ne l'est pas car les femmes n'ont pas le choix que de vivre dans une société patriarcale. Evidemment qu'elles ont raison d'utiliser les armes qui sont mises à leur disposition, ça fait partie du peu "d'avantage" qu'elles ont. C'est plus globalement l'argument de la pûreté militante qui confine en réalité à l'impuissance politique. On pense qu'un anticapitaliste doit par exemple ne pas avoir de téléphone portable, mais si l'anticapitaliste suit ces injonctions à la pûreté, il va finir dans une situation précaire et finalement, faire le jeu du capitalisme en rendant impuissant ses opposants. Donc, nous, pour être opérant politiquement, il faut au moins rester dans la course, ça n'est pas de la compromission, bien au contraire.

Merci beaucoup pour cette interview !

Bravo pour ces interviews et pour avoir le courage de prendre la parole. J'aime beaucoup l'inversion qui consiste à parler moins de libération de la parole que d'un devoir d'écoute.

Et tellement d'agressions dans tous les domaines professionnels. C'est réellement un fléau. En tant qu'homme, voir se dérouler même une légère agression verbale détournée sur l'humour évidemment, me renvoie systématiquement l'image du beauf de la préhistoire. Merci pour cette mise en lumière