Par Nicolas de Lemos
Parmi les causes multiples de la défaite, le facteur aérien a souvent été incriminé.
Pourtant !
La « drôle de guerre » est la période du début de la Seconde Guerre mondiale qui se situe entre le 3 septembre 1939 et le 10 mai 1940 où l’hiver sera terrible.
Souvent considéré comme une partie de la guerre tranquille, où l’ennui est présent, or, durant cette période 72 avions allemands seront abattus.
L’armée de l’air va déplorer 92 morts, 31 blessés et 25 prisonniers, donc non ce n’était pas une drôle de guerre.
Puis arrive la campagne de France.
Le 10 mai 1940, si la Luftwaffe est tout à fait prête pour la grande offensive qui va être déclenchée le 10 mais, ce n’est pas exactement le cas pour l’Armée de l’Air.
Très en retard sur sa rivale début septembre, l’aviation française, a comblé une partie de son déficit en avions moderne fin avril, mais de nombreuses lacunes subsistent.
Les estimations sur les pertes causées à la Luftwaffe par l’armée de l’air font encore l’objet de vives discussions.
Peu importe les querelles de chiffres, car il est incontestable que l’armée de l’air a porté un coup mortel à la Luftwaffe qui subira quelques mois plus tard une douloureuse défaite dans le ciel d’Angleterre. Que nous découvrirons dans le deuxième volet.
Nicolas de Lemos est érudit de l'histoire de l'aviation et diplômé de l'école de guerre
8 фев 2021