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Glasnost et Perestroïka de M. GORBATCHEV: transparence ou désinformation ? P. VERLUISE 

diploweb Pierre Verluise
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Cette conférence démontre que la « Glasnost » de M. Gorbatchev (1985-1991) est à la fois une politique de « transparence » et une remarquable opération de désinformation massive, incitant les Européens de l’Ouest à prendre des décisions contraires à leurs intérêts. Ce qui est la définition même d’une opération de désinformation réussie. Parce que la désinformation ne cesse de prospérer, il est intéressant de bien connaître ce cas d’école.
Intervenant : Pierre Verluise, Docteur en géopolitique de l’Université de Paris IV Sorbonne, fondateur du premier site géopolitique francophone, Diploweb.com et Chercheur associé à la Fondation pour la recherche stratégique (FRS). Images et son James Lebreton. Photos Marie-Caroline Reynier et Anna Monti. Conférence organisée, le 18 novembre 2021, par la Prépa du Lycée ENC Blomet (Paris) et Diploweb.com.
Extrait de la synthèse par Anna Monti pour Diploweb
Que nous apprend le 7ème Secrétaire général du Parti Communiste d’Union soviétique ?
Il est possible dans les contextes les plus singuliers (I), de transformer des faiblesses internes en moyens de perturber la compréhension externe (II) afin d’établir un rapport de forces plus favorable (III).
I. Il est possible dans les contextes les plus singuliers …
Alors que l’économie soviétique est au plus bas, les années Gorbatchev sont celles d’un remarquable coup de maître dans ce domaine. Elles sont marquées par une fuite massive des capitaux en dehors de l’URSS estimée entre 25 et 100 milliards de dollars et par un triplement de l’endettement extérieur à hauteur de 70 milliards de dollars. Pourtant, les Européens de l’Ouest acceptent de lui faire aveuglement crédit. (…)
Le KGB réalise que « l’Occident aspire à être trompé, et trompé d’une manière qui lui convienne » écrit le dissident soviétique Alexandre Zinoviev. (…) M. Gorbatchev propose à l’Occident « la forme de mensonge qui convient à ce dernier » explique A. Zinoviev. Ce mensonge n’est autre que la démonstration publique d’une volonté réformiste de la part de l’URSS. En d’autres termes, M. Gorbatchev mène une campagne se voulant illustrer les bonnes volontés de l’URSS. Il offre à l’Occident « le leader communiste que le monde occidental espère », énonce l’historien Michel Heller. Sa stratégie transforme l’image de l’Union soviétique.
II. …de transformer des faiblesses internes en moyens de perturber la compréhension externe…
Le 7ème secrétaire général du Parti Communiste offre une nouvelle grille de lecture de l’URSS, un discours de « réforme » en faveur de l’économie de marché et d’autre part, des propositions de désarmement. Il capte l’intérêt et l’attention des Occidentaux. Il complète son arsenal stratégique, en faisant croire à l’Occident à une plus grande liberté d’information. À cette fin, la presse soviétique admet qu’il existe bien des prostituées et des toxicomanes en URSS. Comme ailleurs. Cela tranche avec la langue de bois habituelle, explique P. Verluise. Cette déclaration est ressentie comme une rupture en tous domaines avec le passé, pourtant ce n’est « qu’un contrôle étatique plus moderne » devant « assurer un meilleur contrôle du flot de l’information qui parvient en Occident » énonce A. Zinoviev. L’information soviétique est tout de même jugée plus fiable aux yeux de l’Occident.
Michel Heller écrit, « il s’agit de maîtriser le Verbe afin de le transformer en une arme puissante entre les mains du Secrétaire général ». Le vrai et le faux s’entremêlent et l’information s’adapte aux besoins du moment. (...) Des journalistes et des universitaires se transforment en relais d’influence enthousiastes.
III. …afin d’établir un rapport de forces plus favorable
À présent que le tableau est dressé, il est temps de se demander pourquoi Gorbatchev s’est-il donné tant de mal avec la « perestroïka » et la « la glasnost » ?
A l’échelle nationale, il n’est « qu’une réponse : pour repousser au maximum la chute du système soviétique », explique M. Heller. Alors qu’à l’échelle internationale, ajoute Nora Buhks, la « Glasnost », « vise, dans son ensemble à faire croire à une évaluation libérale du système soviétique ». L’objectif est limpide : que les Occidentaux soutiennent l’URSS, au travers de financements. Dit autrement par Françoise Thom, il y a une volonté soviétique « d’associer la communauté internationale à l’entretien, au financement, à l’équipement et à l’alimentation des pays socialistes ». Elle qualifie le communisme de « véritable machine de pillage et de parasitisme ».
En effet, en empruntant massivement aux Européens, les Soviétiques les ont piégés dans leur filet, « puisqu’une fois atteint un certain niveau de crédits, le débiteur tient son créancier », explique un banquier. Pour atteindre ce résultat, la stratégie mise en œuvre s’est déroulée en quatre temps. (…)
Voir le résumé complet sur Diploweb www.diploweb.com/-Video--.html

Опубликовано:

 

1 дек 2021

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