Madame, nous partageons comme vous le souvenir de ces rendez-vous. Le format d'une dizaine de minutes des Enjeux internationaux obligeait à s'en tenir à l'essentiel, voire à une certaine franchise. T. Garcin m'a confié n'avoir jamais eu une panne de réveil en trois décennies de réveil à 5 h pour être à la Maison de la Radio avant 6 h 30 afin d'accueillir l'invité. Chapeau. Permettez moi de vous signaler cette nouvelle contribution de T. Garcin sur Diploweb: Où et comment s’informer sur l’international ? www.diploweb.com/Ou-et-comment-s-informer-sur-l-international.html Au plaisir de vous compter dans nos lectrices. Respectueusement. P. Verluise

Merci infiniment à vous. Cette vidéo est passionnante !

Bonjour Monsieur Delanoy. Merci pour votre commentaire. Concernant les frontières, l'UE est selon les traités ouverte aux pays d'Europe... sans préciser ce qu'est l'Europe. C'est à la fois habile et générateur d'une inquiétude pour des parties des opinions publiques. Quant à l'état de droit, vous faites peut-être allusion à la Hongrie et la Pologne, notamment. Pour la Hongrie l'affaire dure depuis 2010 - et nous pourrions nous interroger sur les responsabilités du PPE qui n'a pas su ramener Orban dans les clous - et pour la Pologne depuis 2015. Pour l'heure, nous comptons donc en années de dérives. D'ailleurs, N. Gnesotto fait sa conclusion au sujet de la Hongrie et des régimes autoritaires. Sommes nous en situation de redresser la situation en quelques mois ? Comme vous, je le souhaite. Reste à savoir comment faire. Conditionner davantage le versement de fonds européens au respect des valeurs de l'UE ? Ce serait peut-être un préalable, mais serait-ce suffisant ? Autrement dit, comment agir sur les fondements socio-historiques voire culturels pour partie à l'origine des dérives auxquelles vous faites allusion ? Et quant un pays fondateur - l'Italie - choisit le populisme, cela interroge. Et nous verrons ce qui va sortir des prochaines élections pour la Parlement européen à l'échelle européenne et dans chaque état. Et ce qui sortira des prochaines élections présidentielles en France. Au plaisir de vous lire. Et peut-être de vous rencontrer à la prochaine conférence que nous organisons le 21 novembre : International, l'Etat est-il "has been" ? docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSf5R9q848G9rVP3_HvnD49ieZqTsniKbepNGpyNI29tH8V8XQ/viewform Les inscriptions seront fermées dimanche soir.

@@diploweb , Bonjour M.Verluise, un grand merci pour votre réponse ! En fait il y a maldone (c'est moi qui me suis mal exprimé). Je n'ai pas parlé de la situation interne à certains pays, sujet trop complexe pour être abordé dans un commentaire. Je parlais des accords de Dublin qui font obligation aux pays frontaliers de la zone Schengen de protéger les frontières extérieures de l'Europe. La Hongrie, avec d'autres pays, a clairement failli à ses obligations en 2015 (elle n'a pas été sanctionnée pour cela). Plus tard elle s'est ressaisie et a fourni un effort important (avec l'aide de plusieurs pays européens qui ont fourni du matériel et des garde-frontières, mais sans aide de l'Europe en tant que telle) pour rétablir l'état de droit migratoire. On peut dire qu'à l'heure actuelle plus aucun migrant n'arrive illégalement dans l'espace Schengen à travers la Hongrie qui est pourtant entourée de quatre pays n'en faisant pas partie (Croatie, Serbie, Roumanie, Ukraine). Je pense que le rétablissement de l'état de droit en matière migratoire, dans le respect de nos valeures européennes (!) est un critère élémentaire de notre puissance (c'était bien la question abordée aujourd'hui). Si vous ne parvenez même pas à maîtriser vos propres frontières, comment pouvez-vous être humaniste et accueillir les vrais réfugiés ?? Vous ne faites que subir...et rejoindre (dans ce domaine uniquement) le groupe des "weak states", des états faillis. Merci encore et bon weekend!!