5:43 "(...)"Weber récuse le monisme marxien de l'analyse sociale à travers le seul prisme de l'économie." Ce monisme marxien de " l'analyse sociale à travers le seul prisme de l'économie" *n'existe pas* . Toute l'œuvre de Marx et d'Engels est une analyse totale du mode de production capitaliste, qui prend en compte, en plus de la base économique, les éléments politiques, sociaux, juridiques, idéologiques voire même esthétiques et épistémologiques de ce mode de production. Il faudrait reprendre toute leur œuvre pour en faire la démonstration mais voilà une citation extraite d'une lettre de Engels à J.BLoch de 1890 qui résume la position marxiste sur la question. "D'après *la conception matérialiste de l'histoire, le facteur déterminant dans l'histoire est, en dernière instance, la production et la reproduction de la vie réelle. Ni Marx, ni moi n'avons jamais affirmé davantage. Si, ensuite, quelqu'un torture cette proposition pour lui faire dire que le facteur économique est le seul déterminant, il la transforme en une phrase vide, abstraite, absurde.* La situation économique est la base, mais les divers éléments de la superstructure - les formes politiques de la lutte de classes et ses résultats, - les Constitutions établies une fois la bataille gagnée par la classe victorieuse, etc., - les formes juridiques, et même les reflets de toutes ces luttes réelles dans le cerveau des participants, théories politiques, juridiques, philosophiques, conceptions religieuses et leur développement ultérieur en systèmes dogmatiques, exercent également leur action sur le cours des luttes historiques et, dans beaucoup de cas, en déterminent de façon prépondérante la forme. Il y a action et réaction de tous ces facteurs au sein desquels le mouvement économique finit par se frayer son chemin comme une nécessité à travers la foule infinie de hasards (c’est-à-dire de choses et d'événements dont la liaison intime entre eux est si lointaine ou si difficile à démontrer que nous pouvons la considérer comme inexistante et la négliger). Sinon, l'application de la théorie à n'importe quelle période historique serait, ma foi, plus facile que la résolution d'une simple équation du premier degré." Lettre à Joseph Bloch , F. Engels, 21-22 septembre 1890
@@Politikon_ Le problème n'est pas dans l'usage de marxien ou de marxiste. Le problème réside dans le fait de présenter la méthode marxiste (ou "marxienne" si on veut) comme étant "une analyse sociale à travers le seul prisme de l'économie". Ce qui n'est pas du tout le cas. L'œuvre de Marx et d'Engels le montre, tout comme celle de bon nombre d'intellectuels marxistes.
Merci de rappeler ce b. a.-ba du marxisme !! Ça serait bien de bosser un peu mieux son sujet pour éviter ce type de contre-sens... Mais visiblement l'approche dialectique et historique n'est pas familière à Politikon (comme à Bourdieu d'ailleurs dont il se revendique) comme il a pu le montrer également par son incapacité à appréhender le concept de classes sociales de façon scientifique. Je recommande très fortement pour ceux que ces questions intéressent de lire, outre Marx et Engels bien sûr, "Sciences humaines et philosophie" de Lucien Goldmann ainsi que "Pourquoi je suis communiste, essai sur l'objectivité du matérialisme dialectique et historique" de Loïc Chaigneau.
Je pense qu'il faut vraiment distinguer marxien et marxiste. Par exemple, classe-en-soi ou classe-pour-soi sont des termes marxistes qui ne sont pas conceptualisés tel quel chez Marx, de même que conscience de classe par exemple. Je n'ai pas trop de temps jouer à la bataille exégétique en sortant la MEGA par coeur, mais disons que nos discussions pourraient plus posées si vous n'arriviez pas tous en disant, de manière bien péremptoire, que l'autre a rien compris au grand prophète. Au niveau des classes, il y a un consensus assez clair de toute façon pour dire que l'analyse marxienne des classes est incomplète et que ce sont Engels et d'autres , dans diverses doctrines marxistes, qu'ils l'ont consolidées. Reste que globalement, l'analyse sociale des classes si elle prend en compte d'autres facteurs que liés à la dimension économique, notamment dans les textes historiques, reposent in fine sur un rapport de production, qui bien relevant de plusieurs dimensions du social, repose essentiellement, au niveau causal "en dernière instance", d'un point de vue de force physique presque, sur un rapport de classe, un rapport de production, bref de l'économique. Pour la formule du prisme, précisons qu'il permet d'analyser plusieurs choses qui ne font pas référence à ce prisme, mais en tout cas c'est à travers lui qu'on voit les choses. Si le facteur économique n'est pas le seul déterminant, s'il y a d'autres causes, il y a donc des causes plus ou moins fortes, et c'est celle de la base qui va surtout conditionner les autres, "en dernière instance". La nuance d'Engels est importante pour nuancer une vulgate marxiste dont Marx, vous le savez aussi bien que d'autres, était peu friand. Il aurait été aussi plus avisé de citer le reste de la lettre de Engels dont je copie-colle moi-aussi quelques passages pour gratter quelques pouces bleus des copains : ""Nous faisons notre histoire nous-mêmes, mais, tout d’abord, avec des prémisses et dans des conditions très déterminées. Entre toutes, ce sont les conditions économiques qui sont finalement déterminantes. Mais les conditions politiques, etc., voire même la tradition qui hante les cerveaux des hommes, jouent également un rôle, bien que non décisif. Ce sont des causes historiques et, en dernière instance, économiques, qui ont formé également l’Etat prussien et qui ont continué à le développer." Et un aveu bien sympathique qui va tous nous réconcilier :) "C’est Marx et moi-même, partiellement, qui devons porter la responsabilité du fait que, parfois, les jeunes donnent plus de poids qu’il ne lui est dû au côté économique. Face à nos adversaires, il nous fallait souligner le principe essentiel nié par eux, et alors nous ne trouvions pas toujours le temps, le lieu, ni l’occasion de donner leur place aux autres facteurs qui participent à l’action réciproque. Mais dès qu’il s’agissait de présenter une tranche d’histoire, c’est-à-dire de passer à l’application pratique, la chose changeait et il n’y avait pas d’erreur possible. Mais, malheureusement, il n’arrive que trop fréquemment que l’on croie avoir parfaitement compris une nouvelle théorie et pouvoir la manier sans difficulté, dès qu’on s’en est approprié les principes essentiels, et cela n’est pas toujours exact. Je ne puis tenir quitte de ce reproche plus d’un de nos récents “ marxistes ”, et il faut dire aussi qu’on a fait des choses singulières." Voilà pour les contre-sens et le b.a-b.a du marxisme. Paix, amour et luttes des classes.
Rien ne va dans cette vidéo = la classe n'est pas une vision de l'esprit, une "identité" comme vous autres les post-mo raffolent, mais bien une réalité objective. La meilleure façon de distinguer les rapports de classes ont étés établis par Michel Clouscard en distinguant d'une part ceux qui produisent plus qu'ils ne consomment, et d'autre part, ceux qui consomment plus qu'ils ne produisent, il n'y a pas plus objectif que cela, et cette grille de lecture permet d'englober le fonctionnement historique, économique et anthropologique de l'ensemble des modes de productions. Quant aux pirouettes sémantiques de Weber et de Bourdieu, ni l'un ni l'autre ne comprennent le rôle de l'idéologie dominante qui aliène la classe dominée et l'empêche d'accéder à la conscience de classe en lui faisant croire que la classe dominée a les mêmes intérêts que la classe dominante qui l'exploite. Ainsi, le rôle du "statut" est complètement superficiel et aliéné : un prolétaire peut bien acheter une Berline en pensant accéder ainsi à la consommation, mais payée à crédit, il participe encore à la production, là où le bourgeois qui a 2 ou trois voitures de sports et plusieurs résidences secondaires jouit de l'exploitation et accède donc pleinement à la consommation (car l'exploitation est le seul moyen d'accéder à la consommation totale sous le capitalisme, le prolétaire ne peut qu'accéder qu'à une consommation relative englobant les biens d'usage et d'équipement et n'accède aux biens de consommations qu'à des périodes données (soldes, Noël etc)). Bref, ta vidéo participe pleinement de l'idéologie dominante, les arguments sont strictement les mêmes que les libéraux = plus rien n'a de réalité objective chez l'homme, tout n'est que "point de vue", subjectivisme, individualisme... Les post-mo qui se disent plus à gauche que le marxisme sont en réalité bien plus à droite, et on l'observe chaque jour... T'es un bon gars Politikon, mais abandonne cette pure hérésie issue de l'idéologie dominante ! Je viens de te le prouver par A + B. Maintenant, c'est à toi de choisir, mais attention = c'est une position très inconfortable, mais c'est parce que c'est la seule à même de mener à bien la révolution, la vraie.
J'invite vraiment à aller voir la biblio et notamment les articles de Bourdieu. Parler de réalité objective, c'est parler de réalité hors des consciences des individus. Parler de description ou d'interprétation objective, c'est parler de chose qui valent pour tous. Or, il ne semble pas que la classe sociale soit une notion qui fasse consensus, encore moins en ce qui concerne sa définition et ses extensions. Enfin, parler comme le dit Bourdieu de structures objectives (une place donnée dans l'espace social) et de construction subjective, c'est voir comment la classe sociale émerge dans les consciences des individus à travers des représentations, des actes, des luttes, pour se libérer éventuellement de l'exploitation ou de la domination. Entre parenthèses, jamais Weber ou Bourdieu n'ont prétendu que les personnes de la classe dominée avaient les mêmes intérêts que celles de la classe dominante. De plus, le libéralisme s'il est un individualisme n'est certainement un subjectivisme pour lequel seul les points de vue épistémiques se vaudraient. Il ne faut donc également pas confondre le versant épistémologique d'un concept (comment le décrire) et le versant normatif (comment le changer). On peut imaginer avoir une vision constructiviste de la classe sociale et l'utiliser comme levier de lutte. Ce n'est pas parce qu'il n'y pas de classe-en-soi, hors monde social, anhistorique qu'il ne peut pas y avoir de classe-pour-soi, notamment, comme le souligne Bourdieu, à travers de luttes politiques mêmes au sein de la société, pour définir les contours des classes de manière relationnelle, en se posant par rapport à. Enfin, savez-vous qu'il existe d'autres marxiens que Clouscard et qu'éviter des sous-entendu menaçant et les injonctions à choisir permet d'appréhender les échanges de manières plus agréables ?
C'est fort comment Clouscard, un marxiste métropolitain du PCF, aurait la science infuse sur les conséquences sociales du capitalisme au niveau global.
@@Politikon_ Pourquoi prends-tu le temps de répondre à des gloubi-boulgas de pensée de Charles ? Vu la nullité du propos, les références à Clouscard, penseur de troisième zone, et le chiffon rouge de "post-mo" ressorti à toutes les sauces ça ne peut venir que d'un de ces abrutis.
C'est bien ce travail. Il y a , je trouve, un équilibre entre la recherche de bonne compréhension des auteurs de concepts, une forme d'empathie intellectuelle et la volonté d'être pédagogue , clair et objectif. Et je dis ça avec la sincérité d'un gars qui pense pis que pendre de tout ce qui est teinté de marxisme, de communisme, de maoïsme et surtout de ceux qui s'en réclament ;-))
Excellente vidéo, j’apprecie énormément ce format en ce qu’il tend a définir un concept sur-utilisé au point où il vient à tout dire, donc à ne rien dire. Dès les premières secondes de la vidéo, rien que le fait de définir les mots employés en dit long sur le sérieux de celle-ci. J’espère pouvoir regarder d’autres vidéos de ce genre avec des concepts détaillés comme ”capitaliste”, ”prolétaire’, ”mode de production”, ”travail”, ”argent”, ”monnaie”, ”valeur’, ”mérite” etc...
@@Politikon_ Tu as le public qui va avec, nous sommes preneurs ! N’hésite pas à faire des formats plus longs, tu ne vises clairement un public qui ”zappe” après 11mn. Je trouve qu’il y a clairement un ”créneau” à prendre (la Nature ayant horreur du vide) concernant la sémantique utilisée selon les époques. Par exemple, rien que les catégories Capitalistes sont utilisées ”positivement” de nos jours, avec le Travail couplé au mérite qui serait vertueux et qui est ontologisé dans les modes de production anté-capitalistes, avec certains qui n’hésitent pas à parler de Travail en Mésopotamie... Ré-historiser des concepts qui sont ontologisés serait réellement suberversif et je suis persuadé qui tu ferais ça parfaitement. C’est une piste, à toi de voir si ça te parle ou pas.
Excellente chaîne ! Personnellement, j'écoute sans regarder car c'est le contenu informatif qui m'intéresse. Peut-être que tu pourrais essayer le format podcast un peu plus long. En tout cas, bravo et continue à partager avec nous ton intérêt pour les sciences sociales.
Ça fait plaisir d'entendre parler de Thompson et de Wright (tjrs aussi peu de ses bouquins traduits en français, en tout cas concernant son travail sur les classes) Bon courage avec les clouscardiens sinon :D
Ah Bourdieu, l'ex étudiant en science politique de Lyon 2 en moi aime ça :p J'aimerai beaucoup voir un épisode sur Gramsci (en particulier sur l'hégémonie et les intellectuels)
Olala c'est devenu super dynamique cette émission xD. J'espère que vous allez réussir à trouver le style qui vous correspond. Personnellement j'aurais pas était contre plus de texte, je pense que ça me tiens mieux que des petits Zooms/Dezoom. Surtout pour les personnes qui ne connaissent pas grand chose en sociaux ça évite de se perdre. Et merci pour cette vidéo plus simple aussi :)
J'ai une question svp : est ce qu'on peut dire que selon Bourdieu qu'une classe sociale doit être consciente de sa place dans la société et que son engagement est commun de ses membres ?
Enfin de retour! Serait-il possible de faire une vidéo sur le libertarianisme et ses dérivés: le minarchisme et l’anarcho-capitalisme entre autres ? Ce serait intéressant car je n’est pas souvenir que cette tendance politique est été traitée sur cette chaîne.
Le libertarianisme a fait l'objet d'une vidéo il y a quelques années :) pas spécifiquement le minarchisme ou l'anarcap' mais ce sont des idéologies assez proches .
Bonjour! Je suis Philistin Pierril,enseignant je suis content pour cette information sur la classe sociale. Maintenant je voudrais savoir entre Marx et Webert qui a raison concernant la position de l'analyse par rapport à la société?
C'est en source secondaire, notamment dans "Oberti Marco, « Classe sociale », in Dictionnaire des inégalités et de la justice sociale, PUF, 2018" pour une synthèse.
Comment je suis entré en résistance ? Par Nature ! Je suis un Kabyle, un Amazigh, un Homme libre. Comment je suis entré en résistance dans l'Education Nationale? Valorisation et bienveillance Oral et approches croisées, vecteurs diversifiées Pédagogie des petits pas suivi d'une synthèse Valorisation et bienveillance : Mettre en situation de réussite, faire participer les élèves en les envoyant au tableau, des volontaires seulement, les noter, les interroger sur des choses qu'ils ont comprises, leur mettre une note, ne noter que les volontaires ( c'est très important ), ne pas les humilier devant les autres élèves, les faire réussir à l'Oral; leur mettre une note valorisante, mettre un petit coefficient à l'oral pour ne pas trop gonfler la moyenne. Faire des approches croisées : certains élèves sont visuels, d'autres auditifs, d'autres manuels. On alterne, l'écrit, l'écoute, la pratique expérimentale, l'oral, les vecteurs multimédias, les exercices. Pas de cours magistraux (pratique des petits pas et synthèse ) : on fait passer une ou deux notions en dix minutes, puis on mets les élèves en activité. Quand on a fait passer plusieurs notions, on fait un travail de synthèse et un exercice de synthèse. Valoriser : Attendre que tout le monde ait compris avant de mettre un devoir. Le passage à l'oral permet d'avoir une photographie de la compréhension de l'élève; Malek Hamadou : ex- enseignant de sciences physiques Comment je suis entré en résistance dans la rigidité des religions ? Avec de la souplesse et en me construisant ma propre philosophie religieuse, personnelle, ouverte, tolérante, non prosélyte, se proposant plus que s'imposant Malek Hamadou : libre penseur Comment je suis entré en résistance contre le Capitalisme ? En prenant conscience e l'aspect hautement parasite et nocif de celui-ci, puis en développant une philosophie du partage où l'argent reste cantonné à son rôle d'échange de biens et de services et d'investissement raisonnables et utiles.
Salut Politikon, excellente vidéo comme d'habitude. Je suis à la recherche d'une citation de Marx ou Engels (je ne sais plus) ou il explique que la classe dominante bourgeoise ne se limite pas aux propriétaires des moyens de production mais s'étend notamment aux hauts fonctionnaires de l'État (députés etc) et aux classes intellectuelles qui sont en charge de justifier intellectuellement les conditions matérielles existantes. Je n'arrive pas à la trouver, est ce que ça te dit quelque chose ou pas ?
C'est peut être dans les écrits historiques de Marx dans lesquels l'analyse de classe est plus nuancée que dans les écrits théoriques ou peut être dans l'idéologie allemande, . Je vais essayer de trouver ça :)
peut être ça, dans l'idéologie allemande ? "A toute époque, les idées de la classe dominante sont les idées dominantes; autrement dit, la classe qui est la puissance matérielle dominante de la société est en même temps la puissance spirituelle dominante. La classe qui dispose des moyens de production matérielle dispose en même temps, de ce fait, des moyens de la production intellectuelle, si bien qu'en général, elle exerce son pouvoir sur les idées de ceux à qui ces moyens font défaut. Les pensées dominantes ne sont rien d'autre que l'expression en idées des conditions matérielles dominantes, ce sont ces conditions conçues comme idées, donc l'expression des rapports sociaux qui font justement d'une seule classe la classe dominante, donc les idées de la suprématie. Les individus qui composent la classe dominante ont aussi, entre autres choses, une conscience et c'est pourquoi ils pensent"
@@Politikon_ J'adore ce passage de l'idéologie allemande mais non ça n'est pas celle la :( Je crois que je la retrouverais jamais 😂 Si je la retrouve je la posterais ici ! Enfin, tout ça pour dire que contrairement à l'acceptation commune (notamment à l'université) de ce qu'est le matérialisme historique, Marx et Engels ne limitaient pas du tout leurs analyses aux seuls faits économiques (je suis d'ailleurs content que tu ne tombes pas dans cet écueil dans tes vidéos !). Ils affirmaient plutôt que le fait économique était déterminant en dernier instance mais que tout un tas d'autres facteurs sont à prendre en compte. Engels s'en plaint même dans une de ses correspondances : il regrette que si peu de gens s'intéressent aux faits politiques et culturels, en dehors des faits économiques, et il mène même déjà des réflexions sur le fait qu'une femme ou un noir n'aura pas les mêmes conditions d'existence qu'un homme ou un blanc. Bref, j'adore tes vidéos, continue commme ça !
Merci pour la vidéo Je suis tombé sur ça fr.m.wikipedia.org/wiki/Ubuntu_(philosophie) L'ubuntu, même si pour moi qui a beaucoup lu de manga et donc découvert avec plusieurs philosophie (pas que Confucius) je ne pense pas qu'il y ait une philosophie qui doit plus être mis en avant que d'autres, je pense qu'elle peut avoir sa place dans ta chaîne
Y a-t-il un protocole (je n'ai pas trouvé) concernant les commentaires ? Ou sinon, puis-je savoir ce qui vaut à mon commentaire d'avoir été supprimé (deux fois de suite) ?
Bonjour, j'ai bien vu vos commentaires deux fois mais je ne le ai plus retrouvé par la suite. Je ne sais pas exactement quel est le soucis mais cela n'est pas de mon fait. Désolé pour ce mauvais coup de youtube. En espérant que ça se règle par la suite si vous repostez quelque chose.
@@gillesberre9233 j'ai été notifié de votre nouveau commentaire mais il ne semble pas apparaitre non plus, je vais voir s'il ne vas par erreur dans les spams.
c'est bon, il apparait bien. Par contre dans les réponses à ce commentaire-ci, il risque d'être moins visible. Peut être pouvez vous en faire un à part en copiant collant votre texte d'origine.
Remarque technique : c'est vraiment désequilibré. comme cadre. on mets en général "les yeux au tiers" haut parce que en tant qu'humain on sait que la majoité de l'autre humain est en desous des yeux, et qu'on communique via les mouvement des bras et de la posture. et d’ailleurs tu ne fait pas exception. tau fait pas mal de geste avec les bras. et certes l’étage de ta bibliothèque est important . mais on le regarde une fois. par contre on est constamment attiré par tes bras en bord cadre qui sont en train d'appuyer ton propos. donc il faut vraiment que tu cadre plus bas et mettes tes yeux/ ton visage autour du tiers haut. et donne de la place à tes bras. On a presque l'impression que tu as pas de jambe. et après conceptuellement, rien n'empèche de faire un cadre assez large pour garder ton étage de bibliothèque. et voire tes bras et mettre tes yeux au tiers... peut être que tu devrais aussi être debout... mais voilà.
@@user-ul7gx4qk1w sinon argumenter c'est bien aussi, plutôt que de balancer des thèses en l'air. La thèse essentialiste se défend mais il suffit pas de déclarer que la position constructiviste soit absurde pour qu'elle le soit.
j espere que le prochain capsule sur les communs evoquera Dockès et surtout Borrits, qui aborde sous un angle historique remarquable les approches macro et micro economique dans son livre "au delà de la propriété". Et ses idées de péréquation de completer les theses de Friot et Lordon
@@rien2000 Je l’ai écouté pas plus tard qu’il y a 2 jours, il était enfin temps que sa ”pensée” (ou plutôt sa non-pensée) soit deconstruite. FC, derrière son jargonage pédant (ce qui se dit bien se comprend bien), est un fabuleux manipulateur (ce qui requiert du talent, saluons le) qui pour justifier sa propre posture ”révolutionnaire” (de salon) tord l’ensemble des concepts qu’il touche. Pour s’en convaincre, il suffit d’écouter ses centaines d’heures de monologue, de lire ses livres, pour se rendre compte qu’AUCUNE réelle critique n’est JAMAIS faite concernant les catégories Capitalistes (Argent, Travail, Marchandise et Valeur), autrement qu’en disant que ”c’est de la merde”, au niveau du caniveau, nous restons dans le thème... Bref, fuyez.
« Plus on monte et plus on réussit. » La classe sociale d'en bas (la terre), celle du milieu (le ciel), celle d'en haut (l'espace). En bas vous avez les richesses, au milieu vous avez du vent, en haut vous avez du vide. Je suis très bien en bas. Avoir accès au vent et au vide, ça ne m'intéresse pas.
D'un coté la fin c'est cool, d'un autre c'est un peu mener en erreur non? Puisque qu'une analyse intersectionelle est justement une extension de l'analyse matérialiste classique, comme le féminisme matérialiste l'a été avant, les femmes forment une classe, les valides forment une classe, les queers forment une classe etc... l'idée étant que les intérets de classes sont simultanéments propres et communs, on sort des marrotes dogmatiques léninistes niant l'individualité pour retomber sur une analyse qu'eux appaleraient "dialectique", disons de résolution d'une contradiction interne entre unicité et commun: l'émancipation de chacun individuellement étant inséparable de l'émancipation de tous collectivement, dans un sens et dans l'autre, ce qui ramène bien au fondement philosophique du matérilaiste à propos du détermininsme: l'idée que nous déterminons les conditions matérielles qui nous détermine, le sens de l'histoire est un mouvement de va et vient. On retombe aussi aussi par cette logique sur la constatation simple que toute hiérarchie sociale est justifiée par un idéalisme, ce qui ramène en terme de "philo matérilaiste de base" au fait que la science et sa méthode matérilaiste ne peut pas justifier de hiérarchies mais seulement des différences, à qui on doit insuffler une essence pour les hiérarchiser. La traduction politique étant que l'intersectionnalité sérieuse lutte contre toutes les oppressions, c'est concrètement la forme actuellement de l'anarchisme, et quoi que les clouscardiens insupportables en disent, la VRAIE dérive postmoderne de l'après guerre n'a jamais mené à l'anarchisme mais à une soc-demisation de la gauche, voir une néolibéralisation, ils ont eu qu'a accoler le mot libertaire à libéral pour faire un gloubi boulga confusionniste qui suit la tradition léniniste en infantilisant l'analyse libertaire au point de nier son existence et de dire que tout ce qui n'est pas eux est libéral, les radfems qui n'ont pas su évoluer leur analyse matérialiste ont fait le mème chemin, et les traiter de rouges-brunes du féminisme est tout à fait légitime parce que concrètement les femmes trans ou le porno sont des chevaux de troies pour justifier l'appel à un idéalisme né du refus d'updater leur logiciel avec l'évolution des conditions matérielles. Tout ça je l'ai compris en réalisant que les concepts marxiens, du matérilaisme historique, ils étaient tellement vrais et efficaces que ce sont leurs défenseurs qui ne savent pas les utiliser et refusent d'accepter leurs conséquences réelles: l'intersectionnalité. Les clouscardiens en top com sont en trin de la défendre, contre toi, ils répondent à l'idée que tu dis vite fait que le marxisme orthodoxe ne voir que l'économique par "non Engels disait déja que tout s'intersectionne", on marche sur la tète, et pourtant c'est vrai, Marx et Engels ont créé l'anarchisme concrètement: la "fin", le communisme réel n'a jamais été autre chose que l'anarchisme, donc intersectionnel en termes modernes, c'est la dictature du prolétariat qui à séparé les camps: les"moyens". C'est un dialogue de sourds et autant je suis premier à souhaiter ouvrir le débat aux autres courants que le mien, la pour moi c'est impossible car il y a "autres courants" et il y a "secte". Par contre, j'en reviens au début de mon com qui à un peu dévié, ce qu'on devrait mieux faire selon moi est de dire "le genre et la racisation sont des classes" plutot que "y'a la classe mais aussi le genre et la racisation", ça entretient le mythe du "sociétal" sinon, montrer que l'analyse "lénino-universaliste" tape sur des hommes de pailles, que ce soit le libéral-libertaire ou le communautariste. Moi je parle ici en tant qu'opinion, mais justement, il me semble que ce sont bien tous les travaux en SHS que tu connais surement mieux de première main qui ont fait ces analyses
Le concept de "classes sociales" est fondé sur les structures sociales qui existaient encore en France au 19ème siècle, mais qui se sont largement métamorphosées depuis. Il est directement inspiré de la démarche scientifique qui opère toujours (sur la matière) en divisant, en séparant, en classifiant, dénombrant, etc... De nos jours, ce concept clivant est devenu complètement obsolète puisque totalement dépassé par l'état de droit qui est au fondement de toute démocratie. Mais bien que totalement désuet, il essaie de résister car il sert toujours d'alibi aux sociologues et autres partisans de l'idéologie marxiste qui ont toujours cherché à décrédibiliser la véritable philosophie (métaphysique) et veillent à maintenir en vie ce bien commode "déterminisme social" grâce auquel ils espèrent bien échapper au modèle de société fondé sur la responsabilité individuelle, avec liberté politique et économique, modèle qui implique en particulier de faire confiance à son prochain... et donc à Dieu.
Qu'est ce que Dieu vient foutre ici?... En quoi faire confiance à son prochain implique-t-il de croire en Dieu et/ou lui faire confiance? Et vis et versa?... Et puis accessoirement, en quoi l'état de droit rendrait il caduc le concept de classe sociale? Enfin, tout système de pensée à ses limites, mais certains ont des limites plus flagrantes que d'autres ; en l’occurrence, la responsabilité individuelle en a de belles...
@@Broutchlague En fait Dieu est partout pour ceux qui ont la foi (croyance, foi, confiance, crédit... tous ces termes sont liés car ils proviennent d'une même racine ou source, d'une même idée) mais il est nulle part pour ceux qui ont fait le choix de ne jamais faire confiance, ni en Dieu, ni en qui que ce soit , et même en rien d'ailleurs. L'état de droit cela revient à admettre que seul la LOI parvient à résoudre ce problème d'inégalité sociale puisqu'elle s'applique à tous, indépendamment du niveau social. C'est Rousseau lui-même qui l'explique, et dans un tel système, il n'y a donc plus de division par classe puisque la loi s'applique à tout citoyen, de façon universelle. Quant à la "responsabilité", elle est la conséquence d'une capacité, d'une émancipation du citoyen à assumer ses propres fautes, sans se défausser ni pouvoir prétexter d'être victime des autres en général, ou du "déterminisme social" en particulier. Ce qui est très limité par contre c'est l'intelligence humaine qui fait souvent défaut chez certains et les empêche de bien comprendre, ces relations entre les idées et les termes utilisés dans leur propre langage.
@@MEGALINEJS "En fait Dieu est partout pour ceux qui ont la foi " Ok cool, mais qu'est ce que ça apporte au débat? C'est quoi le propos par rapport à la choucroute? Que Dieu soit partout ou nul part, ça ne change rien à la pertinence ou pas de la classe sociale en fait... C'est donc complètement HS. "L'état de droit cela revient à admettre que seul la LOI parvient à résoudre ce problème d'inégalité sociale puisqu'elle s'applique à tous, indépendamment du niveau social." Cette phrase révèle à elle seule la limite d'un tel raisonnement : "la LOI parvient à résoudre ce problème d'inégalité sociale" on suppose donc qu'il y a des inégalités sociales et que c'est un problème. "elle s'applique à tous, indépendamment du niveau social." on confirme qu'il y a des inégalité indépendamment de la façon dont la loi s'applique... Il faut bien comprendre un truc; soit y a des inégalités sociales soit y en a pas. Soit c'est un problème soit ce n'en est pas un. Et soit la loi supprime ces inégalités soit elle ne le fait pas. Mais on peut pas tout mélanger à la bonne franquette. Ensuite tu confond pas mal l'égalité de Droit et l'égalité de fait. Sans parler du fait que l'égalité théorique stipulée par la Loi est bien gentille, mais concrètement elle est loin d'être totalement efficiente ; un exemple simple, suivant son niveau social, on aura pas accès aux mêmes avocats et donc la Justice ne s'appliquera pas de la même façon (pour être concret, Christine Lagarde qui s'est prise un avertissement pour avoir dilapidé des millions d'argent public quand le chômeur lambda pourra aller en taule pour avoir volé un pack de jus de fruit dans une superette...) "Ce qui est très limité par contre c'est l'intelligence humaine qui fait souvent défaut chez certains" Tien donc... Et cette intelligence humaine, est elle distribuée avec parcimonie et de façon égalitaire entre tous?... Non? Serait-ce là un vilain caillou dans la chaussure de la théorie de responsabilité individuelle?...
@@Broutchlague Il est vrai que comprendre les rapports logiques complexes sans faire interférer son opinion (intéressée par définition) n'est pas très facile... mais pour ceux qui ne sont pas nés avec l'intelligence neuronale suffisante, il faudrait aller porter plainte à dame Nature parce qu'aucun ordre social humain ne pourra rien y changer, soit-il "imaginé" par ces pauvres feu Marx (ou son mentor Rousseau qui considérait d'ailleurs que l'homme était naturellement si bon et si parfait avant que la méchante société ne le pervertisse...😍)
@@MEGALINEJS "Il est vrai que comprendre les rapports logiques complexes sans faire interférer son opinion (intéressée par définition) n'est pas très facile..." Perso, j'aurais dit impossible. Nous sommes des êtres subjectifs et notre subjectivité entre fatalement en jeu lorsque nous analysons les rapports humains. "mais pour ceux qui ne sont pas nés avec l'intelligence neuronale suffisante, il faudrait aller porter plainte à dame Nature" Elle ne s'appelait pas "Dieu" y a cinq minute celle là?... Non, blague à part, il ne s'agit pas dans mon esprit de porter plainte contre Dieu, Dame Nature ou quoi qu'est ce. Il s'agit d'être conscient que nous sommes dotés de manière inéquitable. Que partant de là, cela fausse le principe d'égalité des chances, puisque factuellement nous ne partons pas avec les mêmes conditions de départ. En ce qui me concerne je doute fortement qu'un "ordre social" puisse changer cet état de fait (et s'il le pouvait, cela me semblerait dangereux puisque ça supposerait une uniformisation forcée du genre Humain, ce que je ne souhaite pas), cela dit, "l'ordre social" peut éventuellement, rendre cette disparité supportable, acceptable et compatible avec un vivre ensemble relativement apaisé...
Une case dans laquelle on colle les gens qui bossent , et qui est censée déterminer ton niveau "d'intelligence"...ouvrier ? Inculte Cadre? Intello ...lol
