[Partenariat] Progressez en anglais avec Cambly. Cours gratuit de 15 minutes et 50% de réduction : cambly.info/monsieurphi La playlist pour réviser le bac de philo : ru-vid.com/group/PLuL1TsvlrSneKdyim1MRuyx4ADQAEoMF0 Mon livre de méthodo de la dissertation et de l'explication de texte : amzn.to/3c21RjE
Pour ma part sur une vidéo un peu longue une sponso c'est vraiment OK, surtout si ça te permet de mieux vivre en tous cas sur le plan financier. Sinon j'ai adoré la philo des arts et j'avais complémentent oublié que l'on avait des cours sur Freud. Ce que je trouve bien sur scandaleux. Je suis impatient de voir cette vidéo bien salée...
Salut Mr Phi et merci pour ces vidéos riches en contenu! simple proposition mais pourquoi pas une vidéo style les "50/50" de linksthesun pour critiquer Freud de manière délicieuse? après tout une vidéo trop salée risquerait d'être dure à avaler... 🤷 Bon courage pour la suite et merci encore pour la philo que tu partages 👍
Pour progresser en philosophie, il faut bosser et arrêter de regarder des vidéos RU-vid. Ça évite de raconter des conneries sur des auteurs qu'on maîtrise pas.
Une vidéo bien salée sur Freud, ça serait génial, j'pense qu'on en a besoin, et c'est de toutes façons toujours drôle de taper sur la psychanalyse. C'est effectivement incroyable à quel point on nous l'enseigne de façon si peu critique, même en licence de philo à l'université.
Encore plus en fac de psycho ou en psychiatrie en médecine où le tronc de base nous montre le complexe d'Oedipe comme vérité et comme développement logique de chaque enfant. Ils oublient de nous dire que c'est pas tout à fait ça avant de se spécialiser oups
Peut-être qu'au lieu de taper bêtement sur Freud, il serait profitable de s'intéresser à d'autres psychologues. Freud a tout de même l'immense mérite d'avoir ouvert une voie, mais il s'est laissé emporter par son dogme. La psychanalyse n'est pas uniquement et irrémédiablement freudienne.
Salut Monsieur Phi. Tu pourrais demander à un pote RU-vidur non-philo de faire passer le même questionnaire à sa commu et comparer ainsi ces réponses avec celles de ta commu. Ça donnerait une idée du biais des gens qui répondent à tes questionnaires et d'en évaluer la fiabilité sur les sujets liés à la philo.
J'ai des doutes, le biais est autant lié à la communauté qu'au fait de participer ou non au questionnaire. Cela risque en fait de sélectionner le public de M. Phi parmi la communauté de l'autre youtubeur
Moment partage d'expérience : j'ai fait mon lycée en Italie en filière scientifique, et là-bas, j'ai donc fait de la philo pendant 3 ans. En particulier, le cours de philo suivait celui d'histoire et de littérature et on avancé par auteur/époque et non pas par thème. Je ne sais pas si l'enseignement était meilleur, mais en tout cas niveau pensée critique ça à l'avantage de bien montrer comment les courants dépendent plus du contexte socio-historique que d'une vérité absolue. (bref, une bonne leçon de modestie épistémique pour ceux qui veulent la prendre)
Un énorme merci pour ton travail, j'ai eu 19 au bac blanc grâce à la vidéo sur le libre arbitre ! Sans Monsieur Phi, je crois que non seulement je serai resté une bille dans cette matière mais je pense qu'elle m'aurait dégouté pour de bon. Bref si maintenant je vais faire des études de philo c'est un peu grâce à ta chaîne alors encore merci.
8:53 Pas sûr, que ça veuille dire que cette évaluation de la qualité de l'enseignement soit biaisée par l'intérêt initial. Pour moi il faut aussi prendre en compte le fait que beaucoup de lycées cherchent à mettre leur meilleur prof de maths en filière S, leur meilleur prof de philo en filière L, etc. Phénomène peut-être pas aussi fort qu'en prépa mais quand même ça peut jouer.
Oui, et aussi le prof de math ne doit pas prendre beaucoup de plaisir à enseigner à des L qui bloquent sur des divisions, donc il est moins sympa, moins passionné. Et le prof de philo qui a 8h avec les L : ses élèves deviennent un peu sa famille, il a le temps de développer ses idées, de laisser s'exprimer les élèves pour qu'ils développent les leurs, de les connaître. Donc plusieurs paramètres autres que l'intérêt pour la matière. D'ailleurs faudrait que je revoie la vidéo pour regarder précisément les séries techno, parce qu'en philo en techno les classes sont souvent en demi groupe et le programme est assez peu étendu ce qui peut donner lieu à de très bons cours (s'il n'y a pas de problèmes de discipline).
@@oimself5373 d'accord avec ça, j'étais en L et mon prof de philo était aussi mon prof titulaire, donc on le voyait basiquement tout le temps et il était très sympa
@@oimself5373 perso j'ai fait un bac sti, j'avait un exellent a priori sur la philo et j'etait ravis d'en faire mais j'ai vite déchanté, et j'en garde pas un bon souvenir. Mais la relation entre ma classe et le prof y est pour beaucoup, le courant ne passait pas. D'autres classes sti avec le meme prof ont pourtant adorés. D'une manière générale, je pense que l'appréciation d'un cours depend avant tout de la relation entre la classe et le prof, la matière n'as que peu d'importance.
J'ai passé le bac C en 1994. C'est facile à retrouver. C'est la dernière promotion des filières A, B, C, D, E avant leur renommage en L, ES et S. Mon souvenir de la philo au lycée c'est une prof qui a décrété que seuls les élèves de filière littéraire étaient intéressés, intéressants et dignes de recevoir un enseignement de la philo. Donc parce qu'on était en filière scientifique elle n'allait à peu près rien nous enseigner. Elle nous a refilé les biographies des philosophes du programme et ensuite la majorité du temps de cours était consacrée à une discussion de café du commerce. Aucune présentation des principaux courants de pensée ou des discours et argumentations développés par les grands philosophes. 3 interros d'entraînement dans l'année où je me suis tapé les notes de 7, 8 et 9 dans cet ordre. Et au final je m'en suis quand même sorti avec un 11 au bac. Mes notes dans les autres matières ont fait que personnellement je n'étais absolument pas inquiet (j'ai eu au final la mention Très Bien). Par contre j'ai quelques camarades qui étaient plutôt limites et ont longuement maudit cette enseignante qui nous a clairement plombés. Donc une année de "philo" (ça me fait mal de mettre ce mot sur ce qu'on a subi) dont le contenu absent a été largement oubliable et rapidement oublié. Et l'épreuve du Bac elle-même avec son sujet, vu qu'elle ne sanctionnait chez moi aucune acquisition de connaissance, est partie aux oubliettes avec le reste. Alors qu'en début d'année je me faisais une joie à l'idée d'aborder une discipline totalement nouvelle. Mais mon année de Terminale n'a pas pour autant été perdue sur le plan des humanités (et hop je sauve un chaton) car la prof de français que j'avais eu au collège (l'une des meilleures profs que j'ai eu durant toute ma scolarité toutes matières confondues) avait proposé une idée géniale qui m'a permis d'effacer l'expérience négative que j'avais eue de l'enseignement du français au lycée. En effet, j'avais eu la douloureuse sensation pendant les deux années de 2nde et 1ère d'être un peu trop fortement aiguillé vers les idées qu'il serait bon de développer le jour du bac pour faire montrer à l'examinateur que j'avais bien compris le texte comme il était entendu que je devais le comprendre. Et bien ma super-prof de français du collège a proposé dans mon lycée un cours optionnel de poursuite du français en Terminale. Le concept : on fait exactement la même chose qu'en 2nde et 1ère mais chaque élève est totalement libre de choisir les textes qu'il va étudier et les thématiques d'analyse. Et ça a marché. L'objectif de me réconcilier avec la littérature a été pleinement rempli. Par contre pour en revenir à la philo, je considère tout simplement que je n'ai pas reçu d'enseignement de la philo en Terminale. Donc je ne peux pas être déçu par cette matière que je n'ai pas eu l'occasion de pratiquer dans le cadre scolaire.
8:53 : Certes la qualité perçue des cours peuvent être liés à l'intérêt qu'on a pour la discipline, mais il peut y avoir un autre biais aussi : dans mon lycée, il y avait 2 profs de philo, un bon et un catastrophique, et ils réservaient le bon pour les littéraires, nous en S on avait le nul. Résultat mes potes en L adoraient la philo, et chez nous en S on s'emmerdais douloureusement.
Suggestion : Quand tu soumets un questionnaire, pourrais-tu aussi faire une mini-vidéo pour l'annoncer ? Personnemment je les rate tous car je ne te suis qu'ici sur RU-vid avec la cloche-tout-ça. Bien sûr je peux moi-même faire la démarche de te suivre ailleurs pour ne plus les rater, mais je pense qu'on est pas mal dans le même cas.
Je fais un short sur RU-vid et je communique dessus sur FB et Twitter. C'est le meilleur moyen que j'ai trouvé pour faire ce genre de truc sans flinguer mes vues sur les vraies vidéos
@@MonsieurPhi Je ne crois pas qu'on ait les notifs avec des Shorts reconnus comme tels par YT ;-) (en tout cas, je n'ai jamais eu de notif de Shorts, dans tous mes abonnements) Je te suis sur FB aussi et je n'ai pas le souvenir d'avoir vu passer la publi... (pourtant, elle est bien sur ta page!)
Je réponds juste pour confirmer un peu plus que « on est pas mal dans le même cas ». Perso je ne comprend toujours pas le choix de la grande part des youtubeurs de mettre toutes les infos youtube sur Twitter uniquement. C’est genre l’endroit d’internet le plus toxique, même en restant dans sa bulle d’abonnements..
Très bonne vidéo!! Même si j'aurais voulu participer au questionnaire j'ai un gros blocage: JE NE CONSIDERE PAS AVOIR RECU UN SEUL COURS DE PHILO! Je suis désolé mais mon prof fait partie de cet énorme cliché de prof de philo absent (pendant 1 semaine après toutes les vacances, puis grève de soutien avec les pilotes(oui,oui il est toujours profs je vous assure), conférence politique du partie communiste probablement, puis re-semaine avant chaque vacance). La quasi totalité des sujets (appréciés ou détestés de la vidéo) je n'ai pas vu le début de la moitié du quart du commencement de l'un d'eux. 2 heures pour arriver à exprimer une phrases de 5 mots donc des cours vides (je n'exagère pas, j'étais même pas sûr du thème). Le seul cours ou il y avait un minimum de structure... Ben c'était Freud... Après le mec était une catastrophe ambulante (faire planter l'imprimante pour imprimer des tracs, "organise" des sorties mais fout dans la merde ses collègues et l’administration de l'école...) J'ai juste un très mauvais souvenir de cette année et c'est même pas à cause de la matière elle-même. Donc avec ça ma matière de sciences sociale de référence et préférée (elle me manque un peu...) c'est l'Histoire-Géographie. Enfin un truc que j'ai jamais compris: J'ai eu un parcours général scientifique (ça fait bizarre d'écrire cela, j'ai l'impression d'être un ancêtre parlant de l'Antiquité...). Donc mes années supérieures, j'ai eu et ai toujours à l'heure actuelle des matières de sciences sociales (économie, géo-politique,Littérature, etc...). Oui même après une classe prépa et une entrée en classe d'ingénieur. Pas de soucis, y en a des intéressants, d'autres pas du tout mais disons que ça "m'enrichit culturellement". Les littéraires n'ont plus de physiques,de sciences de la vie et de la Terre et en maths, ils font des additions et statistiques (minimum syndical je suppose) depuis la terminale voire la première pour certains. Pourquoi? C'est pas enrichissant? Y a deux types de personnes sur cette Terre, ceux qui comprennent les maths et les autres? On va pas essayer de lever les blocages? Les scientifiques faut les maintenir culturellement parce que sinon c'est une catastrophe mais laissez faire les littéraires dans leur bulle? La philosophie n'est pas censée être une matière scientifique de la pensée? Bref quelque chose qui n'est plus d'actualité avec les cursus à la carte mais je sais pas si c'est mieux...
Franchement en tant que prof de philo je partage ton agacement par rapport à la surexposition de Freud...je suis pas loin de penser que la raison pour laquelle les élèves sont autant marqués par lui c'est la conjonction entre leurs hormones et le fait que la psychanalyse parle de c**...
Peut-être, ahah ! Et puis aussi le fait qu'il est assez incontournable (ou incontourné) pour la notion de l'inconscient, qui peut se mêler à la notion de la conscience, de la liberté, de l'interprétation, de la vérité, du bonheur... Quand je dis "incontournable", je veux dire que si on dit "inconscient" on pense en premier à Freud, et qu'il semble difficile de ne pas en dire un mot en tant que prof. Et si on veut le critiquer, bah il faut bien commencer par l'expliquer... Il y a peu d'auteurs aussi incontournables pour une notion donnée à part peut-être Descartes sur la conscience, or Descartes arrive justement en tête du classement. Et puis je pense que les textes les plus étudiés en terminale de Freud ne sont pas des textes où il parle de transfert ou de complexe d’œdipe, mais plutôt ceux où il dit que l'inconscient est une hypothèse nécessaire pour expliquer les rêves et les lapsus. Freud est probablement le plus souvent utilisé pour critiquer la prétention de la conscience à être un savoir total et immédiat. Il est donc souvent utilisé négativement plutôt que positivement. Par ailleurs il est souvent critiqué avec Popper, certes, mais aussi avec Sartre. Enfin, je pense que Freud est un auteur assez peu étudié à l'intérieur d'une même classe. S'il est étudié dans toutes les classes, il est, dans chaque classe, beaucoup moins étudié que Platon, que Kant, que Nietzsche, etc. (ce qui est normal).
@@oimself5373 Oui je suis bien d'accord...j'ai rien contre Freud je l'étudie sur l'inconscient avec mes élèves (en enlevant les théories qui me paraissent les plus fumeuses) et sur le langage, il a beau être incontournable sur l'inconscient c'est vrai que certains penseurs sont objectivement autant intéressants sur le sujet (à commencer par Schopenhauer...). Pour la critique de Freud malheureusement je n'ai pas toujours beaucoup le temps de m'y consacrer avec les élèves...le programme est tellement conséquent!
Pas sûr que ce soit pertinent de décrire les élèves comme des sauvages qui ne pensent qu'au cul. Selon moi si c'est aussi marquant c'est que c'est la seule partie du programme de philo où des profs peuvent présenter des choses comme étant des connaissances (sur l'inconscient), contrairement aux autres sujets. Bien sûr ces "connaissances" n'en sont pas parce que c'est complètement bullshit et je pense que beaucoup d'élèves s'en rendent compte (ça explique pourquoi le souvenir est surtout négatif).
@@philo-man511 oui clairement alors que certes ses théories ont un intérêt conceptuel , thérapeutique malgré tout mais ce n’est pas une science au sens de l’épistémologie popperienne malgré un certain intérêt heuristique . De plus , les programmes étant surchargés , il pourrait être intéressant étant à mes yeux une matière fondamentale d’enseigner plus la philosophie dans de meilleures conditions dans le secondaire et surtout de se concentrer sur la philosophie à proprement parler , la psychanalyse étant du champ de la psychologie . Je pense que c’est aussi lié que nous sommes à une époque où la psychologie a très bonne presse , particulièrement auprès de la jeunesse .D’autant plus que dans le champ philosophique stricto sensu , des théories sur la conscience et l’inconscient tout aussi intéressantes pourraient être abordées , à commencer par celles de Schopenhaueur bien sur voir Niestzche, qui me semblent être largement aussi intéressantes . En revanche , il pourrait être intéressant de plus faire dialoguer science et philosophie et de moins segmenter les disciplines , car beaucoup de théories scientifiques ont un grand intérêt philosophique et vice-versa , notamment sur les sujets du temps et du vivant .
@@laszlosmerlak295 Oui nous sommes d'accord...surtout que même en faisant l'effort de montrer le lien entre science et philosophie (c'est mon cas) trop d'élèves restent encore persuadés arrivés en fin d'année que c'est juste une matière "littéraire" (comme le déplore ici M.Phi) et une espèce de branlette abstraite qui n'a pas trop d'utilité...
Je suis d'accord avec toi sur Freud qui est beaucoup trop étudié et pris comme quelque chose de fondamental (qu'on soit pro ou contre la psychanalyse, il y a en effet des jalons plus importants dans l'histoire des idées). Je l'évoque en 1h, max 2h pour ma part et quand j'en parle avec mes élèves à la fin de l'année sur ce qu'ils ont aimé, pas aimé, etc ça revient quasiment à chaque fois "Madame pourquoi on n'a pas beaucoup vu Freud?" Je pense qu'en tant que prof tant qu'il est au programme on se retrouve embêtés parce que nos élèves ont des attentes sur ce cours et en entendent parler par les copains de toute façon. Dans ce cadre ça me paraît finalement plus pertinent de faire un cours (pas trop long) avec les critiques et les intérêts que de ne rien en dire ce qui alimente les fantasmes et idées reçues.
C'est comme cela que mon professeur nous en avait parlé. On avait étudié la psychanalyse grâce à un corpus de textes qui présentaient et critiquaient les limites des théories du bonhomme. Mais à cette époque je ne savais pas encore que j'allais devoir me coltiner toute l'introduction à la psychanalyse durant ma licence de lettres puis que j'allais aussi être systématiquement confrontée aux questions liées à l'inconscient et l'étrange en cours de français. C'est fou l'importance que les élèves donnent à l'immatériel en général. Je crois aussi que nos élèves fantasment beaucoup cette thématique étant donné son lien avec les croyances occultes, cauchemars... (bref tout ce qui donne des sensations et ils adorent ça).
@@LaDamedesBois Et surtout Freud ça parle de ku ! Du ku du ku du ku ! C'est ce qui intéresse le plus les gens dans la vie, surtout vers 17 ou 18 ans ... Le seul "génie" du mec, c'est d'avoir compris ça et d'avoir capitalisé dessus... Du coup tout le monde connait son nom, alors que très peu de gens savent qui étaient Krishnamurti, Ramana Maharshi ou Nisarghadatta Maharaj ...
@@bruhman5385 Pas nécessairement justement. C'est à l'élève de savoir argumenter et disserter pour démontrer qu'on peut très bien parvenir à s'en émanciper et à s'en affranchir. Et c'est aussi au système éducatif et aux enseignants de ne pas être trop rigides dans leurs critères de notation.
@@Madridx9 J'ai dû mal m'exprimer, j'en suis désolé. Mon commentaire sous-entendait que, de un: Ma réponse à cette question est "on ne peut pas s'en défaire" de deux: Le système scolaire en est en effet un des bons exemples selon moi On peut en débattre si tu veux, mais j'ai un avis très arrêté sur la question...croire que l'on peut s'émanciper de sa culture, c'est comme croire que l'on peut s'émanciper de sa génétique! On peut faire semblant, on peut user d'inombrable artefacts/modifications technologiques...mais il restera toujours des traces. En fait, même si on se définit en opposition à notre culture d'origine, c'est bien grâce à notre culture d'origine. Donc on ne s'en libère jamais complètement puisqu'elle est l'origine même de notre "affranchissement" (de nom seulement) à cette dernière. De plus, je faisais tout simplement référence au fait que sur une copie de BAC philo, on nous apprends a citer des auteurs, à "prouver" notre point de vue en le mettant en parrallele avec des courants de pensée existants, des points de vue de grands monsieurs de la discipline. Bref, utiliser notre culture en puisant dedans pour prouver qu'on peut s'affranchir de notre culture...ironique selon certains...ridicule diront d'autres :) ... (oui, j'ai osé construire ce commentaire comme une micro dissert' de philo haha)
@@bruhman5385 Ça rejoint le sujet du déterminisme à la Spinoza et il avait plus nuancé la question qu'on ne le pense. Il avait dit que le déterminisme était très puissant mais qu'on gardait un certain contrôle sur nos choix et nos actions. Si tout était déterminé par notre culture de naissance, il n'aurait jamais existé d'ascensions sociales de prolétaires devenus bourgeois... Un prolétaire peut tout à fait s'initier à la culture bourgeoise et savante et renier sa culture de naissance. L'être humain n'est pas une feuille de caractéristiques écrite à l'encre indélébile, ce n'est pas seulement une génétique, il peut évoluer. Nous ne sommes pas des automates uniquement destinés à faire ce pour quoi on a été programmés. Il n'y a d'ailleurs aucune programmation avec l'être humain. Si on suit ton exemple la résistance au régime nazi n'aurait jamais été possible pour tous ceux eyant baignés dans cette "culture"... (oui je fais un point Godwin ^^) Le simple fait qu'on s'interroge sur une éventuelle émancipation culturelle démontre déjà que l'on peut s'en affranchir par l'esprit et les idées sinon l'idée même de s'en défaire serait impensable.
Je suis très chaud pour une vidéo sur Freud. J'aime bien ce genre de sujet où on ressent le sel... Surtout que c'est pas la 1ère fois que tu lance des piques donc je suis curieux.
Je suis psychiatre et tu n'imagines pas à quel point la lutte contre la psychanalyse est quotidienne quand on travaille dans le domaine de la santé mentale. Je pense qu'une vidéo sur Freud et la psychanalyse serait d'utilité publique, parceque son impact dépasse largement les cours de philo, puisqu'on parle de Soins et de santé, merci encore pour ton travail !
@@evanjamet3251 Tu souhaites devenir psychologue et tu n'as fais aucune recherche de sources de critiques sur Freud ? Ça commence très très mal... Tu as quel âge sans indiscrétion ?
Non ce n'est pas si dépendant de l'intérêt qu'on porte au cours qu'on pouvait le penser à partir de ce sondage ! Quand j'étais au lycée en filière scientifique on avait les meilleurs profs en matières scientifiques ou ceux réputés comme étant les meilleurs, qui enseignaient aussi en prépa, alors qu'on avait le pire prof de philo, prof qui n'a pas eu de classe de série littéraire depuis de nombreuses années ! Les lycées font ça pour augmenter le taux de réussite de leurs élèves ! (Les coefficients des matières au bac...)
Je plussoie! De mon côté en littéraire on avait des profs de science méprisants ou incompétents (du genre qu'on met au placard chez les L pour qu'ils arrêtent de casser le matériel de chimie et d'optique. Ça avait au moins le mérite d'être drôle...)
Cher Monsieur Phi ! Je vous remercie encore de votre travail. Effectivement, la psychanalyse prend beaucoup de place au lycée, et cela marque négativement les élèves (tout comme la population générale). Psychologue en psychiatrie, j'ai moi-même réalisé un podcast critique de la psychanalyse baptisé "L'échec scientifique de la psychanalyse", à travers lequel je donne les clefs d'une thérapie réussie (sur preuves empiriques et études EBM ! Les sources sont en descriptions.) À bientôt !
J'ai vraiment l'impression que ça dépend beaucoup "du" prof qu'on a eu. J'aurais bien apprécié une analyse dans le temps sur certains points. Pour avoir une évolution sur les 25 ou 30 dernières années au moins pour voir si ya des choses qui s'améliorent, ou pas.
Merci de rappeler à tous que la philosophie n'est pas une matière littéraire ! De ce que j'ai compris, il s'agirait d'un reste d'une forme d'élitisme au moment de l'instauration du bac au XIXe siècle où la filière la plus littéraire était celle qui suscitait le plus grand prestige, et faire de la philosophie était sensée parachever les cursus.
Je le répète à tous les cours (je suis quand même en train de reprendre les études de maths et physique pour pouvoir faire une thèse en philo) mais beaucoup d’élèves « scientifique » me regardent juste d’un air hautain 😅 heureusement que Mr Phi est là pour m’aider
Finalement c'est t'es vidéos qui m'ont le plus marqué en philo en terminale (promo 2017) donc c'était a une époque ou t'avais pas tant de vidéos en plus, c'est aussi surtout t'es vidéos qui m'ont aidé au bac !
Est-ce que la critique de Freud n'est pas un peu facile et comparable à un certain point à la critique commune de certains autres philosophes? Je veux dire, oui Freud a peut-être dit beaucoup de bêtises, mais il reste un des penseurs les plus influents de son époque. Platon et Kant, sans parler d'autres, ont aussi dit beaucoup de bêtises (sans vouloir dire par là qu'ils sont du même calibre et que tout se vaut). Bref, j'aimerais bien voir une vidéo sur le sujet!
Tout à fait. Et c'est en plus, faire l'impasse sur la totalité de ses travaux qui se sont montré pertinents. Toujours un plaisir de s'inventer un adversaire facile.
@@oiseaudeminerve1478 Pour son époque, ça l'était. L'épistémologie a énormément évolué. Reste encore sa position concernant le fait qu'il n'y a pas de différence de nature entre un état pathologique et un état "sain" ou que l'homosexualité n'est pas une pathologie, par exemple. En somme critiquer Freud aujourd'hui sur la pertinence scientifique de ses travaux, c'est comme critiquer Aristote sur le fait qu'il supposait que les femmes avaient moins de dents que les hommes.
J'ai détesté la philo au lycée. C'est même les premiers cours de ma vie que j'ai séché. J'avais un prof imbu de sa personne que je ne supportais pas. J'avais pas l'impression qu'on voulait développer mon esprit critique mais plutôt qu'on voulait m'imposer des "vérités". C'est ta chaîne qui m'a réconcilié avec la philo, merci. Ah et oui, on veut du sel sur Freud !
Moi de même un prof qui affirmait énormément de chose d'un air sur de lui tout racontant non sens sur non sens avec une logique digne d'un kamoulox... Soit l'opposer total de l'esprit critique... J'ai toujours détesté cette matière dont le seul truc que j'en ai retenue en bien est la classique allegories de la caverne :/ (je remercie extrêmement cette chaine qui m'a montré que la philo ce n'était pas seulement des idiots illuminé qui racontent coneries sur coneries sans même réfléchir à leur propo)
Mon prof était diacre et très largement biaisé en fonction du positionnement théologique des courants et philosophes... C'est notamment pour ça que j'aurais aimé commencer la philo plus tôt. Sur un an, ça dépend trop du prof qu'on a.
Un peu pareil, j'ai dormis pendant une bonne partie des cours. Ces derniers étaient abordé comme un cours d'étude de texte comme on pouvait faire en cours de français, ce qui m’horripilait. Je n'en ai rien appris alors que, connaissant maintenant la matière notamment par cette chaîne, je sais qu'elle est primordiale en tant que citoyen. Son enseignement est juste vraiment très mauvais de par mon experience.
Pareil, notre prof ne se prenait pas pour une merde, mais bon le mec était un bobo lyonnais en dépression, qui n'avait pas été capable d'aller contre l'avis de ses parents pour choisir le cursus qu'il voulait au lycée. Jamais a l'heure, inintéressant au possible et irrespectueux. J'ai très vite séché les cours qui étaient une pure perte de temps, et pourtant, en seconde je n'attendais que ça d'être en terminale pour enfin avoir des cours de philo. Un prof nul, sans intérêt, avec un ego surdimensionné. Next. J'ai eu des profs que je n'ai pas vraiment aimé personnellement parlant, mais ils étaient passionnés, savaient tellement de choses à propos de leur matière, ça, ça mérite le respect
J'avais un peu aussi ce truc d'imposer des vérités mais je pense, que dans notre cas, c'était justement pour nous provoquer et nous pousser à développer notre esprit critique et a la contredire. Mais je l'ai capté plus tard.
J'aimais bien la philosophie et je penses que j'avais un bon prof. J'avoue que les épreuves de philosophie ont toujours été un calvaire... Moi qui ais tendance a synthétiser au maximum les connaissances pour les retenir... Pondre des pages et des pages et cité des auteurs et ouvrages c'était pas mon truc... (Même raison pour laquelle je détestait les épreuves d'histoires...)
L'époque lycée est un peu loin pour moi désormais mais lorsque tu as demandé qui nous a marqué, j'allais également dire Freud (mais marqué en "mal"...visiblement je ne suis pas la seule) mais si j'avais du donné plusieurs noms et sans ordre d'importance, j'aurais dit : Freud, Jung, Montesquieu, Heidegger et Claud Levi Strauss. (Je ne sais pas si tous rentrent dans les philosophes comme certains l'entendent mais ce sont ceux qui m'ont marquée philosophiquement.)
Super vidéo, comme d'hab ! et OUI pour un déversoir de bon sel breton sur Freud. Petit point sur le lien intérêt porté au cours / évaluation de l'enseignement / souvenirs laissés : j'ai passé un Bac L en 2014, et je me souviens avoir donné une assez mauvaise note à la façon dont on m'a enseigné l'"enseignement scientifique", mais ce n'était pas (que) par manque d'intérêt (à l'époque), c'était aussi parce que tout était regroupé sous un ensemble flou appelé "Sciences" que j'avais 2 heures par semaine et pendant lequel on a vu aussi bien la reproduction chez l'Humain que les cailloux de ma région, sans lien entre les différents chapitres (et sans AUCUNE mention des mathématiques). Je me souviens déjà à l'époque avoir trouvé ça dommage de donner un enseignement vague et mal construit. Même si j'imagine bien qu'entraîner des gamins de 16 ans qui sont en mode "les math c'est de la merde, nous on est de littéraires" (je fais gros, mais les littéraires on se sait) n'est pas simple, repenser l'enseignement des sciences aux littéraires serait vraiment chouette, de la même façon que certains profs de philo passent plus de temps sur l'épistémologie, les notions de savoir et de vérité avec les élèves en S, par exemple !
Je m'attendais à une analyse de la toute dernière question du questionnaire qui, il me semble, portait sur les remarques que nous avions. Bonne vidéo cependant, il apparaît que les litéraires sont moins ouverts aux sciences.... et que les scientifiques (et ceux du général) sont relativement ouverts aux autres matières. :D
Après mon bac remonte mais quand je me souviens de ce que me racontais mes potes en L de leur matière scientifique... je vois pas bien quel intérêt ils auraient pu trouver dans... ce truc.
En fait quand tu fais L (c'était en tout cas le cas à mon époque) tu as 1h d'enseignement scientifique par semaine : 1h de math en semaine 1, 1h de physique en semaine 2 et 1h de bio en semaine 3. Donc t'apprends pas grand chose quand t'as cours de math une semaine sur trois. Il est donc difficile, pour les élèves comme pour le prof d'être passionné dans ces conditions...
@@oimself5373 ça à changer maintenant, les spécificités littéraires ont 2 heures de sciences, une en physique et une en bio, dans la continuité de la seconde
@@Laura-tc2gk Maintenant il n'y a plus de "Littéraires", il y a des "enseignements de spécialité" et des "enseignements optionnels" indépendants les uns des autres. Les 2h de sciences sont dans le tronc commun, donc pour tout le monde.
8:51 en tant que littéraire, et pourtant passionné de sciences, je peux témoigner que les profs de sciences dans cette série sont beaucoup moins investis, et même un peu dédaigneux envers les élèves littéraires (cf mon prof de physique qui nous a sorti un "et là, il suffit de faire un produit en croix -- ah mais vous ne savez faire un produit en croix c'est ça?" en 1ère). C'est sûrement dû au fait qu'ils remarquent que leurs élèves ne sont pas investis dans leur matière, et donc eux même ne s'investissent pas, c'est plutôt logique.
Personnellement j'ai été plutôt satisfait des mes cours de Philo : Profs agréable, qui laissait beaucoup de place au débat. -P'tite anecdote, durant une évaluation, Elle nous avait rajouté en fin la consigne suivante "Ecrivez "1" si vous voulez 1 points bonus, et "2" si vous en voulez 2. Mais si au moins 5 élèves (sur 24) choisissent "2", alors personne n'en aura." Donc un bon dilemme du prisonnier, et bien evidemment nous n'avions pas le droit de communiquer. Et a la grande surprise de notre prof', la classe a passé le test avec succès et tout le monde est repartie avec 1 point, sauf pour les 4 qui ont été récompensé de leur cupidité avec 2 points. Pour finir, la seule chose qui me chiffonnait c'était la notation de la dissertation. Je ne comprenais pas pourquoi une note qui évalue notre niveau et qualité de raisonnement devait être indexé sur le respect de la structure ? En quoi le fait de ne pas faire amorce, annonce du sujet, etc, ou de le faire différemment impact la pertinence de la reflexion ou des idées apportées ?
"En quoi le fait de ne pas faire amorce, annonce du sujet, etc, ou de le faire différemment impact la pertinence de la reflexion ou des idées apportées ?" Bien sûr, on pourrait faire autrement, mais pas n'importe comment. 1) C'est plus simple de donner une seule méthode, surtout qu'il n'y a qu'une année de philo au lycée où le programme est déjà chargé. Et cette structure, on la retrouve aussi en Français, hist-géo, etc. (les matières où on fait des dissertations et explications de texte). 2) Laisser les élèves libres dans la structure d'une dissertation, c'est enlever un critère de notation donc ça rendrait les notes encore plus subjectives. 3) Il y a quand même une logique à poser le problème avant d'y répondre, puis à essayer d'approfondir progressivement la réponse en utilisant des arguments pour et contre (pour le dire vite). Bref, la méthode n'est pas non plus absurde, même s'il serait possible de faire des essais plus libres (mais voir le point 2).
Quand on m'a parlé de Freud en cours et de sa théorie sur le complexe d'oeudipe (qu'on nous a présenté comme un fait) j'ai vraiment eu la nausée, comment on peut prendre au sérieux les cours après ça ? Ceci dit ça vous forge un esprit critique. On veut bien le sel sur Sigmund !
C'est pas forcément un fait, donc je comprends que ça puisse rebuté. Mais on peut pas retirer l'héritage important qu'il a laissé dans l'histoire de la psychologie (plus que la philosophie d'ailleurs). Beaucoup de choses sont à remettre en question, mais ça reste un pilier malgré tout
De mon coté, je n'ai jamais accroché à l'enseignement que j'ai eu de la philo (pas détesté, mais pas aimé non plus). Je n'ai pas l'impression d'avoir été amené à réfléchir, mais qu'on m'a asséné des notions à connaitre par cœur. plus de l'analyse de texte dans la continuité du français... Je ne me suis vraiment intéressé à la philo qu'en découvrant ta chaine ;-) Il semble que Freud risque de revenir beaucoup dans la vidéo (que je regarderai plus tard). Je n'ai pas le souvenir d'en avoir été gavé (Terminale en "l'an de grâce" 1995)
Perso j'ai fait un bac pro donc pas de cours de philo, ce qui est dommage j'aurais bien kiffé mais bon vu mon parcours scolaire il valait mieux que je fasse de l'alternance pour espérer aller jusqu'aux examens et avoir un diplôme vu que les profs se categorisaient en 3 groupes à mon égard le 1e vu qu'ils n'arrivaient pas à m'intéresser à leurs cours, j'étais très dissipé et du coup ça ne se passait pas toujours bien, 2 ils arrivaient à m'intéresser à leurs cours mais n'aimaient pas que je pointent leurs petites incohérences ou que je remette en question ce qu'ils disent, je me souviens d'un prof d'histoire géo en 5e je crois qui m'a viré parce que je lui ai demandé pourquoi on nous apprenez que Christophe Colomb avait découvert l'Amérique alors qu'en réalité c'est Americano devespucci (désolé pour l'orthographe un peu aléatoire du nom de famille et peut être faux) et la 3e catégorie c'est ceux qui justement aimaient que je pousse les débats un peu plus loin mais eux je les ai découvert pendant que j'étais en alternance d'ailleurs ils m'ont conseillé quelques ouvrages philosophiques que j'ai lu par la suite.
Quand on a un prof de philo qui est psychanalyste lacanien, au point où il a fait une thèse de psychanalyse ; qu'il a une réputation connue avant même la seconde ; et qu'on est déjà en opposition active contre la psychanalyse avant même l'entrée en terminale, ça aide à en faire un point principal de contention
J'adore la philo... mais ce qui m'a le plus déplus dans un cours de philo, c'est me faire dire par le prof au début de la 3e session (j'habite au Québec); "La philosophie, ça sert à penser par vous-mêmes", et que l'épreuve finale de ce cours soit exactement le contraire de penser par soi-même... C'est à dire, choisir un sujet et le traiter selon le mode de pensée de l'un des philosophes que l'on a vu pendant la session . . . -_- En seconde place, me faire traité de complotiste sans arguments ni motifs valable, juste par désaccord, par le même prof dans le même cours . . . -_-
Personnelement j ai été en filière scientifique juste parce que on me repettait a chaque fois que c etait la meilleure voie pour reussir dans la vie et tout au long du lycée je subissais les interminables cours de maths et de physique qui deja n etaient pas evidentes mais en plus ne m interessaient pas ( A part la svt ou j en garde un bon souvenir) . C est pour ca que j avais énormement d attente pour les cours de philo et je n ai pas été decu . Ma prof etait géniale et en plus je trouvais que le cours formaient bcp à l esprit critique . C est la seule matiere ou je ne voyais pas les dissertations comme un calvers et je la preferais aux analyses de texte ( ne servant qu a répeter ceux que disent les philosophe). C etait comme un genre d Eden , d havre de paix dans une période ou je n'allais pas très bien comme bcp d autres ( stress des examens+ mauvais resultats en maths+ disputes avec les parents+ crainte pour l avenir etc...) Cependant dans ma classe il etait interessant de constater que malgrés un profil scientifique on avait globalement de très bon resultats en philo voire meme les meilleurs de la promo
Autant la vidéo est aussi divertissante que beaucoup d'autres que j'ai regardées sur cette chaine... Autant il s'agirait de cesser de galvauder, encore et toujours, l'importance des autres matières liées aux sciences humaines dans l'apprentissage d'un esprit critique chez l'élève. Si vous avez 20 ans et plus vous faites partie de ceux qui ont pratiqué la philosophie avant la classe de terminal ! Cependant, c'est la méthode de l'argumentation qui est, il est vrai, plus qu'approfondie en philosophie durant cette année. Aussi, tout le corpus que vous transmettez aux élèves est basé (quasiment) exclusivement sur des textes argumentatifs de personnalités reconnues pour leur capacité à raisonner sur 4 périodes historiques. Mais l'argumentation et la réflexion, deux compétences essentielles à la construction d'un esprit critique, ne sont pas des nouveautés en terminal. L'analyse littéraire et l'étude approfondie de l'Histoire ? Cela vous dit quelque chose ? Pensez-vous réellement que votre esprit critique de jeune adulte ne se soit formé que par 8 mois de cours de philo lorsque vous aviez 17 ans ? Outre l'expérience de la vie, que faites vous de toutes les réflexions intrinsèques que vous ont apporté vos travaux sur Candide, Gargantua, les rêveries du promeneur solitaire, l'île des esclaves, Germinal, supplément au voyage de Bougainville, les nouvelles réalistes de Maupassant, les textes religieux, les utopies, les dystopies et autres ? Ces écrits ne vous ont-ils pas invité à réfléchir sur des topos tels que : la liberté, l'humanité, la morale, le désir, l'amour, la société ... ? Les professeurs de français accompagnent leurs élèves dans une lecture active et non passive depuis le cycle 4 jusqu'en première. Pourquoi sommes-nous toujours réduit à l'apprentissage de l'orthographe et la grammaire dans l'esprit des gens ? (Sachant que la compétence syntaxique est partagée par tout le socle...) C'est un peu comme Freud et les professeurs de philo. C'est dégradant d'avoir l'impression de n'être associé qu'à ça quand on réalise la réalité plurielle et subtile de ce que vous enseignez véritablement. D'ailleurs je pourrais également rendre hommage à nos collègue P.E qui commencent tout notre travail avec l'apprentissage des textes didactiques de la Fontaine... Tout ça pour dire que je trouve que vous ne devriez pas participer à cette croyance qui plane sur les autres matières en lien avec les sciences humaines car elle est aussi fallacieuse que dangereuse. Elle entretient l'idée que réfléchir et entrainer son esprit critique est difficile car soit disant nouveau à l'école quand on a 17 ans. Elle justifie la passivité de nos élèves à approfondir des réflexions rudimentaires dès le collège. En même temps, si toute la société, et même les autres collègues s'y mettent, pas étonnant que les élèves ne cherchent plus à réfléchir, argumenter et justifier au collège quand on essaye de leur apprendre. Oui, au collège. Et là je parle en connaissance de cause puisque j'ai enseigné les attentes du français de la 6èmes au post bac. Utiliser la langue pour réfléchir est littéralement le cheval de bataille des professeurs de français, tout comme vous autres professeurs de philosophie. Savez-vous ce que l'île de Tahiti a eu comme sujet au brevet de français en 2023 ? Celui-ci demandait aux élèves de réfléchir sur leur liberté individuelle en contexte polynésien (le tout à partir d'une poésie d'une autrice locale qui racontait sa sensation d'étouffement et son rêve de s'envoler à travers une métaphore et une allégorie.) Nul besoin d'attendre d'être confronté à Platon pour comprendre le principe de l'image pour étayer un concept abstrait... Si ça ce n'est pas de la philosophie à travers la littérature, expliquez-moi ce que c'est. Bien à vous.
je me souviens toujours de mon sujet de phi , d'il y a plus d'un 1/2 siècle !!!! J 'étais en section math ( ça s'appelait alors " math -élém ") donc : "QUI NOUS DICTE NOS DEVOIRS ? " Comme j'avais rien foutu en philo durant toute l'année 196....., j'ai baratiné n'importe quoi, ce qui m' a valu un 6 /20 ; le correcteur a dû avoir pitié de moi , je pense, compte tenu des inepties que j'ai inventées !! Cette question m'a obsédé , et m'obsède encore : je me suis mis à lire des philosophes , encore aujourd'hui , pour éclaircir cette question !!!!------------- J'aime bien vos émissions .Merci .
Ce dont je me rappelle le plus de mes cours de philo, moi, c'est mes exos de maths et de physique. Avec un prof qui reste assis à son bureau à lire ses fiches, qui n'arrivait pas / ne voulait pas imposer le silence et le suivi de son cours, qui n'a fait que parler de freud toute l'année... bah je crois que toute la classe faisait autre chose. Moi et mes potes, c'étaient les exos des matières a gros coef, autant que ce cours serve a quelque chose. Un cours de philo sans échanges et centré sur un seul auteur... Dire que moi, j'attendais les philosophes grecs... Et pourtant, ça ne m'a pas fait détester la philo, mais comme pas mal de trucs, au final, je n'y suis revenu que très tardivement.
Une question que je me posais : Est-ce que vous faîtes des analyses statistiques inférentielles sur ces sondages (voir si les résultats sont au dessus des différences dues au hasard) ?
J’ai eu 20 l’année dernière au bac de philo. Bien que ma note me semble un peu biaisée par les conditions particulières dans lesquelles j’ai passé l’épreuve, c’est toujours une petite fierté. Le sujet que j’avais choisi : “sommes-nous responsables de l’avenir?”. J’avais vraiment l’impression d’avoir rendu une copie médiocre, c’est encore à ce jour un mystère pour moi 🤔
Je n'ai aucun souvenir de ce que j'ai eu en cours de philo. Je me souviens juste que le prof était désespéré, que les trois quarts arrière de la classe partaient du principe que le cours de philo c'est pas un vrai court donc on fait ce qu'on veut (et ce avant même d'avoir eu les premiers cours, comme si vu que c'était le cliché, bah il fallait le valider sinon c'est pas normal), et le restant de la classe qui avait un minimum envie d'avoir un court de philo s'était fait à l'idée que ça serait comme ça toute l'année donc on faisait un peu semblant de suivre, mon voisin jouait même à sa 3ds "caché" dans son sac à chaque fois. Au final j'ai surtout eu de la peine pour le prof qui était vraiment sympa mais qui pouvait pas faire grand chose, il a essayé quelques fois de lancer des débats ça a plutôt marché mais sans vrai cours bon...
j’ai adoré mes cours de philo, c’était un moment de détente. j’ai changé de lycée en cours d’année, mais je pense que cette matière a contribué à apporter de la cohésion de groupe
J'ai passé mon bac en 2002. Notre prof nous a tanné avec Freud toute l'année. Chaque sujet était développé avec le point de vue de trois penseurs, et sur les trois, Freud revenait à chaque fois. Malgré cela, j'ai trouvé les cours intéressants et en garde un bon souvenir. Mais en effet, trop de place était accordée à Freud, dont ma prof était une fervente admiratrice.
J'ai une remarque concernant l'EMC (c'était aussi l'ECJS quand j'était en terminal). On avait une heure dans l'emploie du temps, une semaine sur deux et parfois par demi classe (donc parfois une semaine sur quatre). Autant dire que c'était quasiment rien sachant qu'on était à la période ou on devient majeur (et donc citoyen...).
Perso, j'ai jamais eu cette matière, on avait effectivement une heure dans l'emploi du temps mais comme c'était le prof d'histoire qui enseignait cette matière, on continuait le cours d'histoire
Oui je m'en fichais complet de la philo au lycée, je n'écoutais pas du tout car je n'y comprenais rien, c'était inaccessible... Pourtant lorsque j'ai redécouvert la philo à la fac avec Foucault, Deleuze, Camus, Pascal, c'est devenu une passion...
bac s, et quel plaisir d'avoir encore les cours de philo! mais cela dépend tellement de la qualité de l'enseignement et de l'intérêt des autres élèves!
Je ne me rappelle pas de mon sujet de philo, mais je n'aurais pas aimé traiter celui-là, parce que moi, très terre à terre, j'aurais répondu : ''ça dépend de ton travail...'' et puis plus rien , pas philosophe du tout !
J'ai détesté mon année de philo. Bac S. Le programme de philo qu'on a eu était razoir au possible car orienté sciences. Première dissert, sur le temps et le bonheur, je comprends pas trop l'exercice et malgré mes efforts je me prends un 6/20. Je crois que j'ai fait un gros blocage sur la prof, je la comprenais pas. J'ai dormi quasi pendant tous les cours. Et à côté de ça, mon copain de l'époque était en L1 de philo et j'aimais beaucoup parler de philo avec lui. Je me souviens j'étais très blasé à l'idée d'aller en cours de philo. alors que j'ai quasi jamais rechigné à aller en cours. Des fois je tendais un peu l'oreille, au cas où, mais j'ai jamais rien entendu d'intéressant ou de pertinent. Je pense qu'effectivement, on met les profs nuls en filière scientifique. J'ai l'impression d'être passé à côté totalement du programme. Même les thème ça me parle pas. Le seul thème qui me parle un peu, c'est le bonheur, qu'on a vu au début de l'année quand j'ai essayé de participer. L'art, la conscience, le travail, j'ai l'impression que ça n'a jamais été abordé. Je me souviens pas du tout du sujet de philo. Mais je me souviens bien de celui de physique et de bio. Bio c'était sur la betaHCG que j'avais absolument pas révisé, j'étais à l'ouest. Un peu deg pour ma matière préférée. Et en physique, on a eu tous les chapitre sauf l'electricité (en spé physique), j'étais trop refaite c'était la partie où j'étais la moins à l'aise. Et sur la radioactivité, c'était très facile, c'était un QCM où il fallait retrouver les formules et avec une simple analyse dimensionnelle on la retrouvait même si on la connaissait pas par coeur.
Merci pour cette vidéo. J'ai eu mon bac en 98, mais je ne me souviens plus du sujet, la note oui. 12, comme toute l'année. Enfin, comme j'ai fait un cursus philo et que j'ai tenté les concours pour être prof, ça se mélange peut-être :) Déjà en 98, il y avait beaucoup (trop) de Freud mais les auteurs qui m'ont laissé un bon souvenir en Terminale sont Epictète et Alain. Ce qui m'a fait étudié la philo à la fac, c'est que ça me paraissait la matière la plus touche à tout : on aborde l'histoire, la géo, la linguistique, la socio, l'anthropologie, les sciences, etc. L'EMC, je ne sais pas ce que c'est et ça fait pas envie. Ah oui, et les sciences en L, c'est un niveau inférieur au collège globalement. Les élèves ne sont pas réceptifs, les profs sont réticents et du coup, ça ne peut que se passer mal. J'avais l'option math et là c'était correct en plus on faisait plus de l'algèbre que de la géométrie et ça m'allait très bien comme ça. Le prof de math non option ne voulait pas de nous dans la classe. C'est marrant, ça devrait être possible d'articuler davantage le programme de ces disciplines avec la philo : c'est quoi le vivant ? c'est quoi une preuve ? c'est quoi une démonstration ?
La philosophie, les cours, l'enseignement, le contenu, n'ont laissé qu'un souvenir flou, diffus, dans ma mémoire. Clairement ce n'est pas ce qui m'a permis de me politiser, c'est a dire de comprendre et de discuter les questions concernant notre present et notre futur en temps que groupe. Son rôle de faiseur de citoyens est, à mon avis, très surévalué. Ce sont les vulgarisateurs comme toi, sur internet ou ailleurs, qui m'ont permis d'apprendre comment discuter, penser, savoir. L'école républicaine est un échec sur ce plan là.
La philo c'était cool quand même comme matière, mais par contre, j'ai l'impression que c'est genre ultra hardcore à enseigner au lycée vu le peu d'intérêt que ça provoque. J'étais en ES, et on peut pas dire que ça passionnait les foules. C'était différent chez les L, faut dire que le coeff était quand même différent... C'est une matière que j'ai eu plaisir à retrouver en tronc commun lors de mon Master avec cette fois beaucoup plus d'intérêt de la part des étudiants ! Et oui, je confirme, l'épreuve de philo du bac m'a marqué, j'ai eu 13 et mon thème c'était le travail et le bonheur ! :)
Il y a une raison très spécifique pour laquelle j'aime particulièrment les vidéos de mrs.phi, en plus des sujets intéressants etc. Et je viens de comprendre quelle est cette raison. C'est le set up micro et la voix familière!
Salut Monsieur Phi, Pour régler ton problème sur les statistiques par mot-clé, peut-être peux-tu utiliser les expressions régulières. Ça permet de choisir notamment les occurrences où la réponse commence/termine/contient les mots clés, de gérer les espaces, etc.. En plus il existe d'excellentes ressources pour s'y familiariser, comme RegEx101. Vidéo intéressante, merci.
Je ne me souviens absolument pas de mon sujet de philo au bac. J'ai eu 11, je m'en souviens, ce qui était pas mal vu le prof que j'ai eu. Je me souviens qu'en géographie, j'ai traité la démographie, et en histoire, juste un souvenir vague que ça concernait De Gaulle. Et j'ai eu 15. Côté souvenirs, comme personne dans la classe n'a jamais rien capté à ce que racontait le prof, et que les livres qu'il nous a conseillés n'étaient pas du tout du niveau terminale, je dois dire que je n'ai aucun souvenir. Oh, je dois bien avouer que j'ai retenu le mythe de la caverne, Descartes et Kant, mais ce n'est pas un souvenir de mes cours de philo, seulement d'un ouvrage que j'ai lu en terminale pour essayer d'avoir quand même quelques notions histoire de passer le bac dans de pas trop mauvaises conditions. J'ai aussi retenu Freud, parce que ma soeur m'avait conseillé l'introduction à la psychanalyse qu'elle avait étudié pour le bac. Mais de ce que mon prof disait en cours, rien, nada, aucun souvenir. C'était un agrégé qui donnait un cours magistral sans la moindre notion de pédagogie. Il était sûrement très calé en philo, et probablement que son cours aurait pu intéresser des étudiants en licence de philo... et comme il était agrégé, il était en position d'avoir une classe de terminale L, il y en avait donc une sur deux qui était sacrifiée (l'autre classe avait un prof CAPES et de meilleurs résultats au bac). Heureusement, j'étais en S, mais bonjour la cata quand même, ce prof n'était pas à sa place.
La vidéo est super intéressante, j'aurais juste bien aimé que soient présentés les écarts types de certains votes pour voir si la philo est (ou non) plus clivante que les autres matières. Typiquement sur la question "Avez vous compris ce qu'on attendait de vous au bac ?", j'ai cette intuition que la philo est un gros marqueur d'écart social, et que donc les élèves issu-es de milieu plus privilégiés et ayant un accès plus facile à la culture "légitime" s'en tirent plutôt bien alors que celleux issu-es de milieux sociaux plus modestes se retrouvent très en difficulté ; ce qui aurait pu se vérifier si pour la philo, la majorité des notes s'étaient retrouvées à être soit maximale soit minimale et peu de notes autour de la moyenne (ou bien infirmer cette intuition dans le cas contraire). De même sur la qualité perçue de l'enseignement, qui aurait (peut-être) pu mettre en lumière quelles matières sont clivantes à ce niveau (par exemple, on entend beaucoup de récits de personnes "traumatisé-es" (terme peut-être excessif) par les maths, ce qui aurait pu se voir par une sur-représentation de notes extrêmes).
j'en garde un bon souvenir, ma prof était assez jeune, elle partageait ses aventures sur world of warcraft et prenait un malin plaisir à nous expliquer en détails comment tel ou tel philosophe avait vécu un destin funeste, cromwell pendu dans un bois never forget. ps: aussi la caverne de platon, le malin génie du raisonnement cartésien, la définition de l'inconscient de husserl, on stocke tout ce qu'on a vu dans l'inconscient, même ce que l'on a pas remarqué consciemment
J’ai eu une prof tellement pas interessante que j’aurais été bien incapable de dire sur quoi j’ai pu travailler (meme si c’était il n’y a « que » 16 ans). J’en garde un mauvais souvenir flou. Aucune idée de mon sujet et de ma note… Ça m’a tellement marqué négativement que j’étais persuadé de détester la philosophie, jusqu’à tomber sur des contenus comme le tiens et de me rendre compte qu’en fait ça n’est absolument pas ce qu’on m’a montré. Mention spéciale à Etienne Klein, qui a su aussi m’attirer vers la philo via les sciences que j’affectionne bien plus. Ceci dit j’ai le même sentiment pour le français : une matière dont j’ai eu horreur à coup de Colonel Chabert ou encore autobiographies barbantes.. alors que j’ai toujours adoré lire par ailleurs.
La philo cest le prof surtout. La seule qui me dérangeait pas si je la dérangeais pas non plus,elle m'a mis 13 toute l'année peut importe mes productions. Merci à elle
Merci pour cette vidéo, ca me permet de remettre en perspective mes cours de philo. J'avais très hate de commencer et... j'ai eu 2 feuilles de cours à la fin de l'année parce que le prof était à coté de la plaque (premier controle : il a changé 4 fois de sujet dans la première demi heure pour ne noter que le 2e au final... et c'était comme ça pour tous les cours). Du coup, j'adore tes vidéos, mais comme d'hab, les cours du collège lycée sont surtout exceptionnellement bon pour faire baisser l'intérêt de leur matières xD
Pour répondre au titre : moi ce qui j'ai détesté c'est surtout le PROF de philo. Du coup ça pourrait être un gros avantage de commencer plus tôt si ça permet d'avoir différents profs (à supposer qu'il y ait plusieurs profs de philo dans le lycée). Quitte à diluer les heures. C'est bizarre cette situation où dans toute ta vie tu auras connu un seul prof de philo. Dans toutes les autres disciplines j'ai eu des profs supers et des profs détestables (particulièrement en maths, mais j'ai aussi des souvenirs du français ou de l'anglais), et je suis bien content d'avoir pu expérimenter différents types de cours. L'enseignement ça implique un humain, les profs sont pas juste des outils interchangeables qui transmettent mécaniquement le contenu du programme.
Je commente a l'instant en ayant entendu ce que tu dis sur Freud, et les philosophes que l'on étudie en général. Étant en classe prépa et donc en terminale l'année dernière, j'ai vraiment eu ce ressenti de ''ce qu'il dit est vrai, y a quelques critiques mais c'est vrai'' : c'est a dire que l'on faisait effectivement l'analyse de ce que le philosophe disait, on essayait de comprendre sa réflexion, ses arguments. Mais jamais (ou presque) dans mes souvenirs nous nous sommes penchés sur les limites de ces interprétations, et j'ai effectivement balancé quelquefois ce genre de truc dans mes copies comme des vérités absolue, ça me dérangeait mais ça marchait. Il me semble d'ailleurs qu'on nous indiquait en explications de textes d'eviter de remettre en cause la thèse de l'auteur car ''c'est sûrement que vous n' avez pas bien compris, ce n'est pas un lycéen qui va remettre en cause un texte qui a été validé par beaucoup'' (après c'était sûrement pour éviter les copies attaquant directement la thèse sans prendre le temps de vraiment la comprendre mais bon). Enfin, ce n'est peut-être pas ça dans la réalité des épreuves car je fais partie de ceux n'ayant pas réellement compris les attendus, mais c'est la façon dont j'ai vécu quelques uns de ces cours.
Point technique, la note à 18:37 me fait penser que ce problème de limitation des mots est résolu par un outil informatique un peu rébarbatif, mais extrêmement utile, les "expression rationnelles" (en anglais, "regular expressions", souvent mal traduit un "expressions régulières"), il y a en effet des symboles dedans pour indiquer par exemple "la limite d'un mot", ce qui groupe à la fois l'existence d'un espace, mais aussi de caractères de ponctuations, tout comme le début de ligne/texte. Le cas dont tu parles pourrait être exprimé par "\bart" (\b désignant ici la "bordure" d'un mot), si l'outil que tu utilise pour faire tes recherches dispose d'un tel mode de recherche, tu pourra, avec quelques expérimentations, obtenir des résultats bien plus précis dans les recherches dans des corpus de texte, vu que c'est exactement le but de cet outil :).
Yes je me doutais bien qu'il devait y avoir un truc comme ça mais bon vu que c'était pour résoudre un problème très ponctuel en l'occurrence j'étais moyennement motivé...
Après pour Freud je pense que le biais de population est quand même important. A priori il y a beaucoup de personnes qui suivent Mr.Phi qui suivent aussi d'autres chaines d'esprit critique. Je pense que beaucoup d'entre nous ont été marqué par la "révélation" sur le fait qu'on a fait passer en douce une pseudo-science dans leur cursus scolaire. Lorsque j'ai répondu au questionnaire, la question sur ce qui m'a marqué négativement invoque immédiatement le nom de Freud. Pourtant le prof est vraiment passé rapidement dessus et ce n'était pas le cours le plus marquant. Clairement si j'avais jamais connu les chaines d'esprit critique je n'aurais jamais cité Freud dans ma réponse.
En terminale C dans les années 90 l'enseignement que j'ai reçu en philo était complètement merdique. Le prof parlait pendant 2h, aucun support, il n'écrivait rien au tableau, je ne comprenais pas la structure de son cours (je ne suis pas sur qu'il y en ait eu une). Je suis très matheux et j'ai besoin que les choses soient clairement définies et que je comprenne le réseau de liens entre les notions. Mais rien de tout cela dans ce cours. Et je me suis donc planté au bac en philo comme les deux tiers de la classe. Le dernier tiers étant ceux qui avaient les moyens de se payer des cours particuliers pour compenser. J'en suis sorti avec une image très négative de la philosophie. il a fallu l'arrivée des youtubeurs dans les années 2010 pour que je commence à m'intéresser un peu au sujet. Aujourd'hui je suis enseignant et c'est une expérience qui me sert pour savoir ce qu'il ne faut pas faire.
Ce que j'ai détesté en philo au lycée, c'est que notre prof nous a donné l'impression qu'on pouvait discuter de philosophie, alors qu'en fait c'était plutôt de l'histoire de la philosophie où ressortir les connaissances était plus important que d'avoir ses propres idées. Après quelques mois, c'était juste une matière comme les autres, (comportant des connaissances pas toujours à jour d'ailleurs) avec l'imposture du postulat de départ au travers de la gorge.
j'ai fait un bac S et j'étais très interessé par la philo... au début.... puis très déçu ensuite. un prof qui aimait surtout s'entendre parler et très peu expliquer ou répondre à des questions. (ça le dérangeait passablement d'entendre d'autres voix que la sienne, celle de la vérité) j'ai fini avec un 4 au Bac. Dommage. Je n'étais pas non plus le plus bosseur alors passer du temps à bosser sur la philo c'était ma dernière priorité.
J'ai beaucoup aimé le cours de philo en terminal, et j'étais souvent celui qui venait questionner ce que dit le prof, (et qu'il appréciait beaucoup), mais je ne me souviens plus du tout de mon sujet de bac, sur lequel il semble que j'ai fais un hors sujet, et pour tout dire, je crois que je ne m'en souvenais même plus le lendemain. J'ai été au rattrapage en philo (alors que j'étais en S), ça c'est très bien passé et j'y ait repris des points, mais bon, vu le barème, c'est en math qu'il fallait vraiment que je sauve ma peau (ce qui fut le cas), bref, je digresse moi aussi, en tout cas, le sujet de rattrapage était sur un texte d'épistémologie, qui a permis une discussion très agréable avec la professeur (probablement aussi agréablement surprise qu'un élève de filière scientifique choisissent cette matière au rattrapage).
J'ai eu la chance de redoubler ma terminale En fait j'en ai fait 2 : terminale F6 (technologique physique chimie) en 1994 et une S en 1995 La première ne m'a pas laissé un bon souvenir. C'était chiant et la prof n'aidait pas. Sauf quand elle parlait de Kant, là on sentait qu'elle prenait son pied. On la surnommait d'ailleurs Mme Kant. Mais à part ça je n'ai aucun souvenir, même de l'examen au bac. La deuxième années je savais à quoi m'attendre et j'avais quand même l'espoir d'avoir un cours sur la "façon de penser". Et c'était ça. La prof était géniale (quoique un peu bizarre) et nous laissait discuter des différents sujets. Ce qui est très important selon moi pour intégrer des concepts parfois difficiles. Par la suite, jeune adulte, j'ai gardé cette envie d'en apprendre plus sur la philo mais j'avais la flemme de lire des livres. J'ai essayé de regarder l’émission Philosophies sur Arte mais c'était insipide, pas intéressant. Et j'ai fini par regarder RU-vid et j'ai cherché. Et j'ai trouvé votre chaine. Et depuis je me régale. Je ne retiens pas tout évidemment (presque rien d'ailleurs) mais c'est pas grave ; sur le moment c'est toujours une jolie découverte.
On confirme ma crainte suite à la vidéo de la semaine dernière : il y a vraiment beaucoup de répondant, ce n'était pas la peine que j'écrive un gros commentaire dans la dernière question libre pour répondre à la question initiale :( Bon, je remets mon commentaire ici :) Pour moi, la philo partait mal. Depuis l'école primaire, je faisais une allergie au littéraire (or la philosophie était annoncée comme telle par le système scolaire) par opposition à mon amour pour les matières scientifiques. Pour illustrer : quand j'ai entendu le nom de Descartes en cours de philo alors que je le connaissais déjà en physique, je l'ai traité de traitre. Arrivé en terminale S (2004-2005), j'allais à l'heure hebdomadaire de philo à reculons. Et ce n'est pas la prof que j'ai eue qui y a changé quoi que ce soit. Au contraire, ses cours ont confirmé mon a priori : on était dans une matière littéraire avec tout ce que ça impliquait. On parlait des auteurs pour commenter ce qu'ils avaient dit il y a des siècles, on prenait des notes, on apprenait à expliquer le texte (un peu comme les ridicules recherches de figures de styles en cours de français les années précédentes) et à en écrire (toujours un peu comme en français ... sauf qu'il fallait montrer qu'on savait penser par soi même, tout en ne pensant pas vraiment par soi même). Bien sûr, les cours de philo n'étaient pas un lieu de débats, de discussions autour des thèmes abordés. Qu'en reste-t-il ? La caverne de Platon, une vague opposition matérialisme/idéalisme (il va sans dire que la proffe était du second bord alors que je me reconnaissais dans le premier), l'histoire du stoïque qui se faisait torturer la jambe sans que ça l'atteigne lui, et enfin la réflexion sur le fait qu'on soit une seule personne ou une succession de personnes. À part Platon (pour sa caverne), je serais bien en peine de donner avec certitude des noms mentionnés pendant les cours. Enfin, il reste les cours eux mêmes, sur papier, dans un classeur, sous mon lit (mais je me suis empêché de les ouvrir pour ne pas biaiser le questionnaire). Ce dont je suis sûr de ne PAS avoir entendu parler en cours t'intéressera peut-être. La contextualisation de ce qu'avaient dit les philosophes (par rapport à l'époque et à la société où ils vivaient) : on voyait seulement leurs thèses, nues. Les philosophes récents (si seulement on avait parlé de Russel !) ou actuels (même hors programme, ne serait-ce que pour montrer que la philosophie n'était pas une matière morte étudiant une discipline passée, mais qu'elle est encore bien vivante comme tu le montres dans certaines vidéos). Spinoza ou Nietzsche ? Même pas sûr qu'ils aient été cités, ou de loin (en fait mon réel premier souvenir du nom de Nietzsche date de la série SF Andromeda, où il est utilisé de manière douteuse, or j'ai vu cette série en 2008). Bien sûr, comme on était en filière S, on n'a ... PAS fait de philosophie des sciences. Quand on entend des gens comme Étienne Klein, on se rend compte qu'il y avait pourtant des choses à dire, des ponts à construire entre les matières, montrer que la philosophie a encore quelque chose à apporter aux sciences. Pour finir, une anecdote. Sans doute le moment où la prof m'a perdu pour le reste de l'année qui était déjà bien mal engagée : elle a cru bon de faire du prosélytisme religieux en nous expliquant que le big bang que nous autres élèves de S prenions pour une origine, ne pouvait pas être une explication car il lui fallait une cause. Et que cette cause était donc Dieu : problème réglé (et existence prouvée). J'ai alors demandé d'où venait Dieu lui même, à quoi il m'a été répondu qu'il n'y avait pas de problème car il s'est créé lui même. J'ai voulu faire remarquer que ça ne résolvait pas la question et ne faisait que repousser le problème de l'origine (ou de la causalité) d'un univers apparaissant tout seul à un dieu faisant la même chose (tout en étant plus complexe, car capable de créer l'univers ensuite). Cet argument fut inutile : la proffe ne le comprenait pas, c'était à moi de comprendre que Dieu s'auto-créant ... ce n'était pas du tout pareil. Puis on a sorti les stylos-plume pour le cours.
J’ai adoré la philo. Mais là où je pêchais c’est que j’étais incapable de citer des philosophes. Je dissertais, mais je ne citais jamais. J’avais quand même 14 toute l’année et 13 au bac.
Déjà au lycée j'étais pas du tout studieux comme élève, j'ai obtenu mon bac scientifique à quelques points près, en me contentant d'étudier les matières essentielles au plus haut coefficient, maths sciences et physique, maintenant que je suis en dehors de la pression des études, je trouve les matières comme la philo ou l'éducation civique et morale bien plus intéressantes, voire importante pour m'aider à prendre des décision lorsqu'elle ne relève pas mon secteur de spécialisation
J'aurais du me douter qu'il y aurait trop de réponses pour que quelqu'un les lise toutes, mais j'aurais vraiment adoré savoir ce que pense un prof de philo sur mon experience marquante en cours de philo : une interro notée ou on a du interpreter le reve d'une patiente, tirée d'une étude de cas de Freud (la prof était fan). Il me semble avoir eu une bonne note, car j'avais lu le livre dans lequel était le cas, et une amie beaucoup plus assidue en cours avait eu une mauvaise note sans savoir pourquoi - il me semble donc que la notation dépendait de la similarité de nos conclusions a celles de Freud. En tant que psychologue aujourdhui je trouve ca abherant! Puis j'attends avec impatience une vidéo sur Freud - j'ai toujours été frustrée de son emprise sur les psys francais!
Votre prof n'avait rien compris: on interprète pas un rêve sans le patient. C'est la personne qui a fait le rêve qui peut déterminer si votre interprétation lui parle ou non. Personnellement je pense que la théorie freudienne est plus desservie par ses adorateurs (au sens religieux du terme) que par ses détracteurs. Je préfère ne même pas parler des lacaniens qui, pour une raison qui m'échappe, sont quasiment hégémoniques dans les médias et qui sont pour beaucoup dans la réputation charlatanique de la psychanalyse alors que la plupart sont à la psychologie ce qu' Onfray est à la philo.
Bac 2006 ici, j'ai jamais eu de cours d'EMC au lycée. Le plus approchant c'était les cours de SES : Sciences Economiques et Sociales. J'y ai appris l'inflation, les entreprises, etc. Donc rien à voir avec le schmilblick.
J'ai fait S et le seul cours dont je me rappelle est celui ou mon prof parlait de l’âne de Buridan et que les animaux sont inférieurs parce qu'un chat enfermé dans une pièce avec un tas de blé se laissera mourir de faim plutôt que de manger le blé et ça m'avait laissé l'impression que la philosophie c'était surtout de la masturbation intellectuelle ne reposant sur rien de concret et sans grand intérêt. Votre chaine m'a permis de me réconcilier avec la philosophie même si j'ai toujours du mal avec les problèmes philosophiques qui se basent sur des situations qui n'arriveront jamais dans la vie.
2 года назад
Oui à l’époque j’y comprenais rien, je comprenais pas le but ni ce que racontais le prof. Avec le recul, mon ressenti a pas mal changé. A y réfléchir je me demande si on aurait pas du y décrypter les méthodes de pensée, en faire au moins deux ans, mais y ajouter de l’épistémologie et surtout de la réthorique. Tout ça me semble complémentaire pour structurer sa pensée et son discours… Je ne souviens plus trop des thèmes des cours (j’y comprenais rien donc j’écoutais à peine), par contre on y avait jamais vraiment abordé Freud. Avec le recul je me dis presque tant mieux, après m’être un peu intéressé au bonhomme… Et au final, 8 de moyenne dans l’année et 11 au bac. J’ai toujours pris de redacs en choisissant le sujet qui me paraissait le plus compliqué (quitte à avoir une mauvaise note autant y aller à fond) et en organisant mon plan pour démontrer le contraire de la réponse attendue (dans une discussion au pmu du coin) mais en rectifiant quand même dans la conclusion. Je me disais que pour le prof ça devait lui paraître un peu moins bateau et attendu que les autres, ce qui m’a peut-être permis d’avoir quelques points de plus par rapport à mon niveau, en apportant un peu de piment dans un devoir certainement bien médiocre.
Le prof de philo de mon lycée avait mauvaise réputation (perché, déconnecté de la réalité du lycée et des élèves). J'ai essayé d'aller en cours en mettant ces préjugés de côté, j'avais envie d'aimer la philo... Quelques semaines plus tard je faisait des sudoku en cours, récoltait des notes honnêtes sans rien bosser, et me retenait d'être insolente avec le prof qui me demandait comment je pouvait autant participer tout en faisant mes sudoku.... Comme beaucoup d'autres commentaires je trouve qu'il manque la question de l'appréciation de l'enseignant.e, dont dépend quasi essentiellement l'appréciation du cours en lui même. Le cours sur la liberté m'avait marqué pour ça d'ailleurs. Le profs expliquait la notion de liberté par le choix des contraintes que l'on suit. A ce moment j'avais une conscience aigüe de la sensation de mes fesses posées sur la chaise et de la perte de temps hebdomadaire que je m'infligeais "librement" en décidant de ne pas sécher ses cours (raisonnement bancal, j'avais surtout peur de la retenu et de décevoir ma réputation de bonne élève).
L'emc de mon époque était fait par les profs d'histoire géo et servait à corriger les interro de géo... Pourtant je trouve que ce devrait être hyper important, mais ça témoigne le mépris vis à vis de l'éducation du citoyen de la part de l'éducation nationale...
Très honnêtement, je ne peux pas dire que l'EMC m'a laissé un bon ou un mauvais souvenir, puisqu'avant de regarder cette vidéo j'avais oublié que ce cours avec seulement existé.
3:30 : Si, si, je me souviens très bien de mon sujet d'histoire (sur le Gaullisme) et de géo (l'agriculture chinoise, l'horreur). J'ai eu 7/20... comme en philo dont je ne me souviens pas du sujet mais j'ai une excuse, c'était en 1989. [salut à toi si tu es aussi de la génération X! ] Pour les cours de philo, c'était ceux qu'il fallait sécher (lundi de 8h à 10h) mais ce que j'ai retenu de toute l'année, c'est "lisez Hannah Arendt". Une excellente recommandation.
Perso, mon prof était absent quasi toute l'année, donc je n'ai pas été au bout du questionnaire comme je n'avais pas grand chose à raconter. ça a peut-être introduit un biais ?
En 1980, section E, il y avait bien philo, mais seulement 3 heures par semaine, et examen obligatoire seulement à l'oral en rattrapage. Et on n'avait même pas d'Histoire Géo. Il faut dire qu'avec 38h de cours par semaine, il ne restait pas beaucoup de place. Mais j'adorais ce moment où l'on pouvait réfléchir.
En 1993 j'ai eu 9, en bac B. Le sujet, les cours, et le prof je les ai oublié. Je me souviens juste de cours très magistraux et d'une prof limite bipolaire, et avoir commencé ma dissert par "les hommes de tout temps et en tous lieux... " comme presque toutes celles de terminale, c'était notre running gag avec mes potes 🤪
Avoir plusieurs années de philo (commencer plus tôt), un des intérêts que j'y vois, c'est avoir plus de chance d'avoir des profs différents, donc plus de chance d'y être intéressé aussi (parole d'ancien élève d'un prof qui n'a parlé que de Kant et Descartes toute l'année et qui avais zéro intérêt pour la philo avant de tomber sur tes vidéos)
