Formation. La seule façon de s'en sortir dans la jungle que peut être le Travail, de parvenir à se situer, à éclairer les zones d'ombres est de se former, de penser le Travail dans toutes ses dimensions. Le docteur PEZE nous y aide avec maestria. Mille mercis
Docteur, mille MERCIS pour votre engagement, votre travail, votre oeuvre, oserais-je dire. Je viens lire l'un de vos livres "Ils ne mouraient pas tous mais tous étaient frappés", PARIS, 2008. Ces récits de consultation en Souffrance au Travail m'ont passionné, parfois bouleversé ; elles m'ont énormément apporté, mettant des mots précis sur ce que j'ai vu, entendu et ressenti dans mes espaces de Travail. Ce livre est remarquable de précision, de professionnalisme, d'intelligence et d'humanité. Je vous en remercie de tout coeur. Et je le conseille vivement à toutes celles et tous ceux qui s'intéressent à la Souffrance au Travail. Interrogeons-nous, pensons, parlons, échangeons, lisons, formons-nous! Les machines fonctionnent ; les humains pensent!
Merci encore, Maître. Chaque fonctionnaire devrait avoir connaissance de ces vidéos, les visionner et recevoir en complément une formation juridique solide sur des droits et devoirs afin de pouvoir exercer ses missions de Service Public de manière plus sereine et efficace dans l'intérêt général.
Merci encore, Maître. Tous les fonctionnaires devraient bénéficier d'une formation juridique solide sur leurs droits et devoirs, en particulier les fonctionnaires à la base de l'importante pyramide hiérarchique afin de pouvoir mieux se situer, comprendre, réagir, agir et de pouvoir exercer leurs missions de Service Public dans les meilleures conditions de vie au travail possibles.
Merci. Quand on s'intéresse de près à la Déontologie des Fonctionnaires, en théorie c'est pratiquement un sacerdoce, il faut être un saint pour parvenir à s'y conformer. Les devoirs de probité, d'impartialité, de neutralité, de dignité, de discrétion, de réserve, d'obéissance, de loyauté... sont de Droit et nécessaires aux missions de Service Public dans l'intérêt général.
Travailleur sociaux accentue le problème. La reponse sécuritaire n'est pas une solution, déraisonnable. Travail des policiers, ils ne peuvent pas, pas assez nombreux. Zone de non droit. La peur et la souffrance sont la cause et conduisent à la violence. Pas de solution policière au probleme posée. Flic ne peut apporter que un petit plus à un syteme qui fonctionne déjà par lui même. Le terrorisme s'explique car il ouvre une perspective, un travail, une fin, la contribution à un projet commun. On lutte avec les armes dont on dispose, quand on a rien ou que son corps cela conduit aux situations décrites ici.
Violence des banlieues = Violence du non travail Privation d espoir, souffrance car on ne pourra jamais rejoindre la société. Exclusion conduit à la violence. Il faut mettre ensemble l intelligence pour trouver snded stratégie collective de défense. Ecole est l issue mais il ne faut pas se faire d illusion, avant d avoir la rejouissance il y a l effort, d où l importance de la reconnaissance. Tout ce qui symbolise le travail devient ce quil faut s opposer et seul travailleur avec quibils sont en contact sont le professeur, le postier, le chauffeur de bus (le commerçant) qui représentent ceux dont ils seront privés. Casse et abîme, pour se blinder, ressentiment envers ceux qui sont intégrés qui représentent ce dont on est privé.
0:52 les politiques ne pensent plus, ne sont que des gestionnaires 4:10 aucune armée ne fonctionne si les gens obéissent 5:42 patrons et managers sont zélés, le système ne marche pas tout seul et repose sur le zèle de certains.
Évaluation individuelle des performances En période de chômage, l évaluation génère la peur et concurence déloyale. Les gens se surveillent. Rétention d information.
Coopération verticale et horizontale 3:10 pour cooperer, il faut montrer son travail. Condition sine qua none pour qu'on accepte de montrer son travail il faut la confiance, car en exposant sa manière de travailler, on expose aussi les libertés que on s autorisent sur les prescriptions. Risque de se faire sanctionner car on fait des infractions, quand bien même c'est pour une bonne cause. Il faut l assurance que l autre ne va pas utiliser contre soi ce que on lui montre. 11:55 il ne faut pas que les gens soient trop soumis et obéissants, une armée trop obéissante est une armée vaincue, il faut interpreter les ordres.
Les travailleurs apportent une contribution, pourquoi continuent ils de le faire, ils le font en échange, attente d'une rétribution, ce qu'ils attendent le plus c'est la reconnaisse (prime, salaire, et reconnaisse symbolique). Prestige, dignité, reconnaissance. Plupart d entre nous ne sont pas assez assurés dans notre identité pour nous passer de la confirmation du regard de l autre. Exemple : jeunes au chomage ou chômeur de longue duree ne peuvent pas apporter leur contribution et sont donc privés de la reconnaisse d autruit. Important de se sentir utile. 10:04 pathologie du placard.
Le travail fait naitre en soi une nouvelle sensibilité. Faire se révéler à soi des registres de sensibilité en se changeant soi meme. Travailler s est s accroître soi même. 8:30 on ordonne à un travailleur de ne pas bien travailler, les gens ont des idées, arrête de penser, exécute, il faut être intelligent mais faire en catimini et ne pas montrer, ne pas dire. 9:30 Commercial, faut mentir au client.
Relu et corrigé par Ch. Dejours suite à un mail que je lui ai envoyé : Le bon travailleur est celui qui s’efforce de suivre les modes opératoires prescrits mais est parfois amené à y faire des infractions Travailler c’est combler l’écart entre l’organisation du travail prescrite et l’organisation du travail effective Le bon chercheur est celui qui s’obstine à continuer de chercher malgré les obstacles que le réel lui oppose Le reste est un copie, retranscription à la volée: Grève du zèle conduit au blocage et accident. Travailler c'est combler écart entre l objectif et les prescriptions. Travailler c'est faire expérience de l échec. Souffrance conduit une fois surmontée au plaisir et accomplissement de soi. Le bon chercheur est celui qui maintient l obstination. Le discours me fait penser aux travaux de David Greaber, bullshit jobs. Travailler c’est combler l’écart entre ce qui est prescrit et ce qu’il faut faire pour réussir à atteindre au mieux les objectifs. « Le travail est l’écart entre la prescription/les procédures/le règlement/les modes opératoires et le travail effectif. » « Tous les gens qui travaillent ne respectent pas les procédures. » « Si les gens exécutent les prescriptions, ça ne marche pas. » « Aucun travailleur sérieux et compétent ne respecte les ordres qui lui sont donnés. » « Le respect strict des procédures, c’est la grève du zèle, et ça correspond à un arrêt de la production, voire à des accidents. » « Le travail est un ajout aux prescriptions pour que ça marche. » pratiquesprofessionnelles.blog.snes.edu/travail-prescrit-et-travail-reel/
Ré-écoutez ou écoutez cette série ! Encore merci pour votre engagement, votre intelligence au service des autres, le courage de votre opinion et de la dire monsieur Dejours
Je me demande comment monsieur Dejours redirait tout ça sur des entretiens en 2023. Si vous lisez ce commentaire et ceux que j'ai écrits précédemment pour vous remercier, je vous serais reconnaissante de me faire une petite réponse 🙏😊
Mais cette série qui date de 12 ans est extra-ordinairement actuelle 😮. Merci pour avoir donné ces entretiens, Monsieur Dejours, d'une manière claire et compréhensible pour une grosse majorité des gens. Aujourd'hui je retrouve TOUT ça, à 57 ans, médecin spécialiste hospitalier et plus de 35 ans de travail, démolie psychiquement en moins de 6 mois après la prise d'un nouveau poste de "coordinateur" dans une équipe totalement inconnue pour moi et la promesse arrachée de mettte en œuvre un projet de coopération infirmières-médecins en moins de 4 mois, congés et période estivale compris....
Certes. Plus chacun connaît ses droits, plus il peut essayer de les utiliser. Dans une autre vidéo, Maître ARVIS parle de boîte à outils juridique : il faut prendre le temps de découvrir les outils juridiques que le droit français met à la disposition de chacun.
Je fais de l’arthrose lombaire et cervicale maintenant mes mains et poignée me font mal fois je continuai a travailler je porte des charges lourdes à répétition ? Merci à vous
J'ai effectivement des gens dans la rue au bord de la schizophrénie, reprendre espoir en ayant trouvé un petit boulot, qui les rend utile, et leur donner espoir. Ne laissons pas nos policiers seuls face à cette violence sociétale. La défense des défenses est une belle analyse, merci. Le rapport au travail n'est pas anecdotique. Il est vital pour chacun d'entre nous. Belle perspective pour la muse en place de solutions sociétales
Excellente analyse à laquelle je souscris. Merci pour cet éclairage qui donne une perspective quand on travaille avec de jeunes exclus, notamment des malades, anciens détenus ou réfugiés. Cela donne de l'énergie pour développer un artisanat de la coopération. Bravo !
L'évaluation est un jugement de pair à pair à condition qu'il y ait dialogue et écoute sur le travail qui a été fourni même s'il n'a pas porté les fruits voulus.... faute de moyens, temps, ressources, conditions de travail acceptables.... L'évaluation individuelle des performances est une chasse au coupable qui servira de prétexte pour couvrir la stabilité du système
Mamy il y a 20 secondes L'administration est un endroit parfait de la servitude volontaire puisque toutes les décisions les plus inhumaines et qui excluent sont juridiquement légales. C'est affolant que sous couvert de l'application de la loi, des décisions inhumaines soient prises. La servitude peut être très bien pensante parfois.
'Je continue à te payer, mais tu te tais. Je ne te réponds plus. Je fais le travail à ta place.' Violence ultime pour moi qui pousse à l'acte de l'accident de travail psychologique. Suicide ou passage à l'acte violent. #désaveu
'Toi on ne t'a pas demandé de penser, tu exécutes'. Je l'ai connu comme une sape dégradante. Car tu as honte en réunion, devant tes clients. Tu sais que tu vas devoir faire quelque chose d'absurde. Et quand tu te heurtes au mur de ta hiérarchie bien-pensante et arrogante, il est temps de partir et de sauver sa peau.
Bonjour Maître Arvis. Je suis infirmière dans un CHU que je ne vais nommer étant donné les aléas divers qui s'y produisent, notamment des passages dans les médias. Je suis je pense victime sur le plan santé de quelques omissions de protections avec des produits du tableau N°66 à ce que j'ai pu constater et bien sûr une formation 10 ans après l'utilisation de ces produits ??? Je vous avoue que je n'y connais rien dans le domaine du droit et j'ai l'impression que l'administration fait peut-être un peu traîner les choses mais je pense que ça peut être très long si j'ai bien compris. Je viens en plus d'etre contaminé par le COVID et forcément très touchée sur le plan pulmonaire. Mon problème majeur étant bien ce principal soucis de santé. Comptant sur votre compréhension et vous remerciant de votre attention. Veuillez agréer Maitre, mes sentiments les plus respectueux. Cordialement. Me Chainet.
Quand on sait que la secu met la pression et donne des bonus pour qu'il y ait un minimum d'arrêt. On se doute que c'est des Konnerie !! Enceinte de 5 mois, je dois vour un médecin bientôt en retraite pour avoir de l'arrêt. Je bosse dans une usine métallurgie sans clim et sans ventilateur, et pour les vague de canicule la gynécologues refuse de m'arrêter (buvez beaucoup d'eau et porter des bas de contention) !! J'ai vu une sage femme, fait trop chaud pour travailler mais me dit d'aller voir mon médecin pour de l'arrêt !!!
Chaque fonctionnaire étant le subordonné d'une autorité hiérarchique, parler des agents revient à parler de la majorité d'entre eux, cadres et cadres supérieurs compris, non?
AH...Christophe DEJOURS. En 2017, apres ma tentative de suicide je lui avais envoyé un mail car j'avais été victime de harcèlements au CNAM de La Réunion, par mon responsable pedagogique de la filiere psychologie du travail au cnam ainsi que par la personne qui était mon collegue d'intervention sur un stage, un camarade politique d'un ancien député. Voici ce qu'il m'a repondu par mail: je compatis mais laissez tomber et continuer votre vie. Et depuis je n'ai pas arrété d'etre harcelée car je n'ai pas laissée tomber car ce qui m'est arrivée est innomable. Celui qui m'a harcelée a avoué devant mon responsable pedagogique, devant mes anciens collegues de cours. Apres cela j'ai été renvoyée du cnam car mon responsable pegagogique m'a accusée de m'etre montrée violente envers lui. Pour infos moi et mon ex binome on est intervenu sur une association qui etait aux mains du parti de celui ci et mon responsable pedagogique qui avait une auto ecole faisait des affaires commerciales avec cette association. On n'aurait pas du intervenir sur cette association mais ce n'est que lorsque mon ex binome d'intervention m'a agressée sur l'association que les langues se sont deliées. Ma vie est finie et apres avoir contactée DEJOURS et CLOT, j'ai meme ete internée. Je n'ai jamais pu faire reconnaitre mes droits mais mon ex binome est devenu psychologue du travail et pour moi c'est l'enfer.
Désolée il n'y a pas que la charge de travail C'est important de se confier à un collègue et ne pas rester seule, mais faut pas tomber dans la gueule du loup, lorsque la collègue se sert de vos confidences comme point faible pour vous anéantir et se faire valoir pour monter en grade et de surcroît se fait nommer Directrice et minimise vos problèmes de santé, malgré 2 restrictions de la médecine du travail et taux d'incapacité de. 15 % de la CPAM suite à un accident trajet- travail....
